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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 06:22





Au dernier sommet de Copenhague c'est la nature qui a été la grande oubliée. L'homme croit toujours pouvoir la dominer grâce à la technologie. Nous venons encore de le constater avec les problèmes rencontrés par l'Eurostar notamment ces derniers jours à cause de la neige.

 

J'ai beau avoir été « déformé » ma mes études d'ingénieurs, je n'en oublie pas moins que la nature est plus forte que tout. Mon expérience aussi de « voileux » en mer m'a rendu très modeste face aux éléments !!!

 

J'ai bien aimé les remarques d'Olivier Klein dans Libé qui nous rappelle très simplement notre vulnérabilité aux technologies, tout comme « notre intolérance » aux aléas de la nature.

Avec ce qui se trame avec le réchauffement climatique, il va être urgent de revoir nos modes de pensée...

 

DH


"Que des TGV soient en retars quand il neige n'a rien d'anormal !"
Par Olivier Klein, chercheur,

 

 

 

Olivier Klein est chercheur au Laboratoire d’économie des transports (unité mixte du CNRS). Pour lui, les perturbations du week-end montrent surtout «notre vulnérabilité croissante aux aléas de la technologie».

 

Comment expliquez-vous le chaos du week-end dans les transports ?

 

Il faut peut-être relativiser. Tous les hivers, quand il y a de la neige, on connaît ce genre d’incidents. Ce week-end, on a beaucoup parlé du train parce qu’il y avait un problème spécifique aux Eurostars qui, du coup, a fait effet de loupe, grossissant tout le reste : les TGV ralentis par la neige, la grève sur la ligne A du RER, le bloc de béton qui tombe sur les rails et coupe la ligne du RER C… Mais sur les routes et dans les aéroports, les problèmes ont été de la même importance !

 

Mais est-ce normal que le TGV soit si vulnérable à la neige ?

 

On est sur des systèmes techniques dont nous sommes totalement dépendants. C’est vrai pour le train comme pour les téléphones portables ou Internet. Ce que montrent les problèmes de ce week-end, c’est donc, bien plus que la vulnérabilité des trains, notre vulnérabilité croissante aux aléas de ces différentes technologies. On ne peut plus imaginer que ça ne marche plus. Que des TGV soient en retard quand il neige n’a rien d’anormal. Quand les conditions climatiques sont difficiles, ils ralentissent et, du coup, les retards s’accumulent car on est dans un système très rigide. Moi, je préfère qu’un TGV ralentisse par précaution plutôt que de prendre le risque de dérailler. En voiture, c’est pareil : quand il neige, on ralentit !

 

Un TGV est quand même plus sophistiqué !

 

C’est une spécificité du transport d’individus ou de marchandises d’être sensible à l’environnement. Dans la mesure où on se déplace sur un territoire, on est forcément dépendant de ce qui se passe sur ce territoire : aléas climatiques (la neige), obstacle imprévu (le bloc de béton), etc. Contrairement aux télécommunications, qui sont plus virtuelles, on est là de plain-pied dans le monde réel. Internet, ce week-end, marchait très bien malgré la neige !

 

La SNCF a-t-elle été à la hauteur ?

 

Ce week-end, Eurostar a été clairement dépassé par les événements. Il s’est passé quelque chose qui n’est pas censé se produire (lire ci-dessous), c’est un problème à part. Mais à la SNCF, franchement, le week-end a été perturbé, certes, mais il n’y a pas eu de manquements graves ou de dysfonctionnements majeurs. Aujourd’hui, on a des systèmes optimisés pour fonctionner dans des conditions normales. Sans doute que si les équipes d’entretien des voies étaient deux fois plus nombreuses, on saurait mieux faire ! Mais à quoi occuperions-nous ces équipes le reste de l’année ?

 

ALEXANDRA SCHWARTZBROD

 

 

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 06:11

 



Le « débat sur l'identité nationale » fait débat ! Ce débat tourne au racisme, à la xénophobie, à la stigmatisation, à l'amalgame. C'était sans doute le but recherché par Nicolas SARKOZY à quelques semaines des élections européennes.

 

Il faut s'y opposer ! C'est le sens de la pétition lancée il y a quelques jours.

 

DH

 


 

Arrêtez ce débat, Monsieur le Président !

 

 

Depuis le 2 novembre 2009, la France a été entraînée, malgré elle, dans les tourments d’un débat sur l’identité nationale. De nombreuses voix s’étaient pourtant élevées pour avertir que le lien posé d’emblée entre l’immigration et l’identité nationale était de nature à libérer une parole au « mieux » stigmatisante, au pire raciste.


Malheureusement, ces prédictions apparaissent aujourd’hui se situer bien en-deçà d’une réalité inquiétante et nauséabonde. En effet, depuis plusieurs semaines, les débats sur l’identité nationale sont apparus comme des espaces de libération d’une parole raciste, prompte à remettre en cause, de façon insidieuse ou explicite, la légitimité de la présence sur le sol national de catégories entières de la population.


Un nombre substantiel de réunions nous font honte tant les propos qui y sont tenus heurtent nos consciences de républicains et de démocrates, attachés aux valeurs du vivre ensemble. Propos violents envers les immigrés et leurs enfants, vision caricaturale des « jeunes de banlieue », obsession autour de la figure du musulman comme euphémisation d’un racisme anti-arabe qui n’ose plus s’exprimer en ces termes : voilà quelles semblent être les principales réflexions qui émergent des réunions tenues sur le territoire.


Pire, des responsables politiques de premier plan ont cédé au tropisme de la stigmatisation. Ainsi, il y a quelques jours, une Ministre de la République, Nadine Morano, livrait en creux sa vision du musulman, essentialisé dans la position de celui qui refuse de s’intégrer à la Nation, fût-il français.


La technique consistant, face aux tollés soulevés par de tels propos, à expliquer que ces derniers ont été mal compris ne doit pas faire illusion. La preuve n’est plus à faire que le débat sur l’identité nationale, bien loin de renforcer l’adhésion aux valeurs de la République, est un facteur de haine et de désunion, là où notre pays devrait s’atteler à cultiver le vivre ensemble. Un vivre ensemble trop fragile pour qu’il soit affaibli à travers un débat qui, posé en ces termes, ne pouvait finalement rien produire d’autre.


Face à cette réalité qu’il est inutile de vouloir camoufler, il est tout aussi inutile de sortir la carte du « peuple dont l’expression est légitime ». Car, dans notre pays comme dans toutes les grandes démocraties, le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. À cet égard, les propos racistes tenus dans des réunions organisées par les préfectures sont d’autant plus graves que l’Etat vient apposer sa légitimité à l’expression de pensées qui n’ont pas lieu d’être dans l’espace public.


C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, de mettre un terme à ces réunions, sans quoi la République Française que vous représentez aura fait le choix de laisser se tenir en son sein et avec son assentiment un débat de nature à briser durablement les fondements de notre vivre ensemble.

 

signez.gif

 

Ils ont signé la pétition :

Ameziane ABDAT - Président de l'association Zy Va

Isabelle ADJANI - Comédienne

Pierre AIDENBAUM - Maire du 3ème arrondissement de Paris

Jean-François AMADIEU - Professeur Université Paris 1

Pouria AMIRSHAHI - Secrétaire national du PS chargé des droits de l’Homme

Nathalie ANDRE - Réalisatrice

Mouloud AOUNIT - Co-président du MRAP

Pierre ARDITI - Comédien

Gérard ASCHIERI - Secrétaire général de la FSU

Eliane ASSASSI - Sénatrice de Seine-Saint-Denis (PCF)

David ASSOULINE - Sénateur de Paris (PS)

Yvan ATTAL - Comédien

Martine AUBRY - Première secrétaire du Parti Socialiste, maire de Lille

Clémentine AUTAIN - Co-directrice du Mensuel Regards

Josiane BALASKO - Cinéaste

Massira BARADJI - Porte parole de la FIDL

Claude BARTOLONE - Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis

Pierre-Louis BASSE - Journaliste - écrivain

Eric BASSET - Producteur

Djamel BEN SALAH - Cinéaste

BENABAR - Chanteur

Ghaleb BENCHEIKH - Théologien

Jean BENGUIGUI - Comédien

Yamina BENGUIGUI - Réalisatrice - Adjointe au Maire de Paris

Jean-Luc BENNAHMIAS - Député européen, vice-président du Modem

Pierre BERGE - Président de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent

Charles BERLING - Comédien - Réalisateur

Jean-Louis BIANCO - Député et président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence

Martine BILLARD - Députée, Porte Parole du Parti de Gauche

Jane BIRKIN - Comédienne

Nicole BORVO COHEN-SEAT - Sénatrice de Paris (PCF)

Farid BOUDJELLAL - Dessinateur

Ali BOUGHERABA - Humoriste

Michel BOUJENAH - Humoriste

Pascal BREITH - Président du Paris Foot Gay

Marie-George BUFFET - Secrétaire national du Parti Communiste, députée, ancienne ministre

Dominique BURDOT - Editeur

CALI - Chanteur

Gwénaële CALVES - Professeur Université de Cergy-Pontoise

Jean-Christophe CAMBADELIS - Député de Paris (PS)

CARTOUCHE - Humoriste

Philippe CASTEL - Porte-parole de l’Inter-LGBT

Christian CHARRIERE BOURNAZEL - Bâtonnier de l'Ordre des avocats du barreau de Paris

Noëlle CHATELET - Ecrivain, universitaire

Pascal CHERKI - Maire du 14e arrondissement de Paris

Daniel COHN-BENDIT - Député européen

Eric COQUEREL - Secrétaire national du PG

Bertrand DELANOE - Maire de Paris

Geneviève DE FONTENAY - Présidente du Comité Miss France

Jerôme DEGUEY - Musicien- compositeur

Magloire DELCROS-VARAUD - Acteur

Karima DELLI - Députée européen

Laurianne DENIAUD - Présidente du MJS

Jean-François DEREC - Humoriste

Harlem DESIR - Député européen

Manu DI BANGO - Chanteur

Marc DOLEZ - Député du Nord (PG)

Boris DOLIVET - Cinéaste, co-scénariste des Lascars

Philippe DOUCET - Maire d'Argenteuil

Mohammed DRIDI - Ancien Champion du Monde de Kickboxing

Jean-Pierre DUBOIS - Président de la Ligue des droits de l'Homme

Cécile DUFLOT - Secrétaire nationale des Verts, Porte-parole d’Europe-Ecologie

Laurent FABIUS - Ancien Premier Ministre, député

Eric FASSIN - Sociologue - ENS

Michel FEHER - Philosophe - Président de Cette France-là

Aurélie FILIPPETTI - députée de Moselle

Dan FRANCK - Ecrivain

Elodie FRENCK - Comédienne

Laurent GIOVANNONI - Secrétaire général de la Cimade

Daniel GOLDBERG - Député de Seine-Saint-Denis (PS)

Romain GOUPIL - Comédien

Maxime GREMETZ - député de la Somme

Raphael HADDAD - Ancien Président de l’UEJF

Marek HALTER - Ecrivain

Clara HALTER - Plasticienne

Pierre HENRI - Président de France Terre d'Asile

Anne HIDALGO - Première adjointe au Maire de Paris

Catherine HIEGEL - Sociétaire de la Comédie Française

François HOLLANDE - Député, président du Conseil général de Corrèze

Robert HUE - Sénateur, Président du MUP

Lionel JOSPIN - Ancien Premier ministre

Esther KAMATARI - Ancien mannequin

Tcheky KARYO - Comédien

Taïg KHRIS - Champion du monde de roller

Thomas KIRSZBAUM - Sociologue - IEP- ENS Cachan

Jean-François KLEIN - Historien INALCO

Nicolas KLOTZ - Cinéaste

Patrick KLUGMAN - Avocat au Barreau de Paris, conseiller de Paris

Richard KOLINKA - Musicien

LAAM - Chanteuse

Valérie LANG - Comédienne

Jack LANG - Député du Pas-de-Calais (PS), ancien Ministre

Jacques LE GOFF - Historien

LE KAFEAR - La Brigade- Artiste

Alain LE VERN - Président du Conseil Régional de Haute Normandie

Corinne LEPAGE - Députée européen

Serge LE PERON - Cinéaste

Bruno LEROUX - Député de Seine-Saint-Denis (PS)

Nolwenn LEROY - Chanteuse

Claude LEROY - Entraîneur

Nikita LESPINAS - Comédienne

Bernard-Henri LEVY - Ecrivain

Vincent LINDON - Comédien

Philippe LIORET - Cinéaste

Patrick LOZES - Président du CRAN

Benoit MAGIMEL - Comédien

Jacky MAMOU - Président du Collectif Urgence Darfour

Stéphane MAUGENDRE - Président du GISTI

Pierre MAUROY - Ancien Premier ministre

Sandrine MAZETIER - Députée

Jean-Luc MELENCHON - Député européen, président du Parti de Gauche

André MIQUEL - Historien

Jean-Pierre MOCKY - Cinéaste

Marie-José MONDZAIN - Philosophe

Mathilde MONNIER - Chorégraphe

Alain MONOD - Avocat au conseil

Arnaud MONTEBOURG - Député, président du Conseil général de Saône et Loire

Bernard MONTIEL - Animateur - Comédien

Laurent MULLER - Editeur

Bernard MURAT - Cinéaste

Vincent PEILLON - Député européen

Patrick PELLOUX - Président de l'AMUF

Elisabeth PERCEVAL - Cinéaste

Sébastien PIETRASANTA - Maire d'Asnières

Denis PODALYDES - Cinéaste

Jean-Baptiste PREVOST - Président de l’UNEF

Franck PUPUNAT - Secrétaire national du PG et fondateur d'Utopia

Firmine RICHARD - Comédienne

Philippe ROBINET - Directeur de Oh ! Editions

Michel ROCARD - Ancien Premier ministre

Pierre ROSANVALLON - Historien

Elisabeth ROUDINESCO - Psychanalyste

Daniel SABBAGH - Universitaire

Richard SANCHEZ - Membre du CN du PCF, Président de Fier-e-s Révolutionnaires

Philippe SARRE - Maire de Colombes (PS)

Marjane SATRAPI - Dessinatrice

Arielle SCHWAB - Présidente de l’UEJF

Mohamed SIFAOUI - Journaliste

Yves SIMON - Ecrivain et compositeur

Danielle SIMONNET - Secrétaire nationale du PG

SMAïN - Humoriste

Dominique SOPO - Président de SOS Racisme

Laurent STOCKER - Sociétaire de la Comédie-Française.

Benjamin STORA - Historien

Fodé SYLLA - Membre du Conseil Economique et Social

Benoit THIEULIN - La Netsquad

Samuel THOMAS - Président de la Fédération des maisons des potes

Stéphane TROUSSEL - Vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis

Manuel VALLS - Député- Maire d'Evry

Marion VERNOUX - Cinéaste

Dominique VOYNET - Sénatrice - Maire de Montreuil

Lambert WILSON - Comédien

Medhi YAZI-ROMAN - Conseiller municipal à Pantin

Baki YOUSSOUFOU - Président de la Confédération Etudiante

Malik ZIDI - Comédien

 

 

Pour en savoir plus : http://www.arretezcedebat.com/

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 06:34


Nous avons les hommes et femmes politiques que nous méritons !

 

carte-electorale.jpeg


Encore, faut -il pour cela voter et être inscrit sur les listes électorales. La meilleure arme démocratique reste la carte d'électeur...


Normalement, c'est d'office pour les jeunes qui ont 18 ans. Ce n'est pas aussi simple que cela, comme nous avons hélas, pu le constater lors de la dernière cantonale partielle à Vitrolles...


Si vous avez déménagé vous avez jusqu'au 31 décembre pour vous inscrire. Après il sera trop tard pour voter en 2010 pour les élections régionales !


DH


Mon collègue blogueur Vitrollais, Jean-Claude MATHON, relaie un appel des bloggeurs démocrates. Ce n'est pas une mauvaise idée !!!

  .
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 05:33

Le sommet de Copenhague est un fiasco. Les politiques n'ont pas pris leurs responsabilité, face à un enjeu, qui est « simplement », la survie de l'homme sur notre planète !...

 

Les « Yes Men » ont fait un coup intéressant lors de ce sommet. Par l'humour, il nous en disent beaucoup. Je reprend un article paru sur Rue89, que je vous recommande par ailleurs...

 

C'est à en rire ou à pleurer ?...


DH

 

 


Climat : le Canada ridiculisé par les Yes Men à Copenhague

 

Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 15/12/2009 |

 

Joli canular organisé par les Yes Men ce lundi au sommet sur le climat de Copenhague. Le duo d'activistes altermondialistes américains, qui s'était déjà fait remarquer en singeant le pétrolier ExxonMobil, a frappé fort ce lundi en faisant croire que le Canada devenait leader de la lutte contre le changement climatique.

 

Lundi, à 14h00, les journalistes recevaient un communiqué de presse parfaitement imité du ministère canadien de l'Environnement annonçant que, devant les pressions des pays pauvres du G77, le pays allait s'engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à 40% sous le niveau de 1990 et à 80% d'ici à 2050, ce qui correspond exactement aux demandes des ONG.

 

Un « saut digne des jeux olympiques ! », remarque le quotidien canadien Le Devoir « en déhoaxant », alors que le Canada est le deuxième plus mauvais élève au monde après les Etats-Unis en terme d'émissions de gaz à effet de serre par personne. Ottawa a augmenté ses émissions de 35% depuis 1990, alors qu'il s'était engagé, lors du protocole de Kyoto, à les réduire de 6% d'ici 2012.

 

Malgré l'énormité de l'annonce, la fausse information a semé le trouble à Copenhague, l'espace de quelques heures. Il faut dire que le communiqué ne manquait pas de professionnalisme. Dans un lyrisme à la hauteur de la nouvelle, le ministre canadien de l'Environnement, Jim Prentice déclarait :

 

« Le Canada voit l'économie du monde dans une perspective de long terme. Personne ne tire profit d'un monde en péril. Contribuer au développement d'autres nations et prendre ses pleines responsabilités dans nos émissions, c'est juste du bon sens canadien. »

La fausse réaction de l'Ouganda

 

Mieux, une demi-heure plus tard un autre communiqué de presse émanant de la même source falsifiée faisait part de la réaction de l'Ouganda. Margaret Matembe, parfaite dans le rôle de la déléguée ougandaise, réagissait à l'annonce. (Voir la vidéo postée par Cop15dk, faux compte sur Youtube et reprise sur un faux site officiel de Copenhague.)



Sur leur site où ils revendiquent l'action, les Yes Men précisent :

 

« La vidéo a été tournée dans une réplique de la salle de presse officielle du Bella Center. Matembe était en réalité Kodili Chandia [NDLR : une activiste ougandaise], membre de Climate Debt Agents, du réseau de lutte contre la pauvreté ActionAid. »

Les Yes Men ont poussé le vice jusqu'à rédiger un faux un article du Wall Street Journal, supercherie révélée par Radio Canada.

 

Représailles à côté de la plaque

 

Encore plus fort, la réaction officielle du Canada, sur un faux site du ministère de l'Environnement tellement bien imité que même Rue89 est tombé dans le panneau. Et pour cause, la revendication des Yes Men était présentée ainsi : « La vraie réaction du gouvernent canadien était presque aussi étrange que la fausse ». Et, bêtement, on a repris.

 

Voici ce que disait le « vrai » communiqué de réaction, qui était un « faux » :

 

« C'est un sommet de cruauté, d'hypocrisie, d'immoralité de distiller de faux espoirs dans l'esprit de peuples qui portent déjà le fardeau du changement climatique, et de ses terribles conséquences humaines. Le Canada déplore ce loupé. »

En réalité, le gouvernement canadien n'a pas réagit du tout, ou du moins, on n'en a pas trouvé sur son site officiel, dont l'adresse ne diffère que d'un tiret.

 

Pendant ce temps, l'attaché de presse du Premier ministre canadien s'en est pris au journaliste québécois d'Equiterre et ancien de Greenpeace Steven Guilbeault, l'accusant - sans preuve - d'être à l'origine du canular et lui demandant des excuses.

 

Mais celui-ci ne s'est pas démonté, avisant le gouvernement canadien de « plutôt employer son temps à changer sa position sur le climat. »

 

Pas peu fiers de leur coup, les Yes Men prévoient d'autres « annonces de rêve » à venir. En attendant, voici la bande-annonce de leur documentaire « Les Yes Men refont le monde », diffusé sur Arte le 17 septembre dernier.

 


► Mis à jour le 16/12/2009  : la réaction officielle du gouvernement canadien au canular était aussi un faux. Bravo les Yes Men !

 

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

 

Ailleurs sur le Web

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 06:07


Une mobilisation est lancée pour défendre l'hôpital public.

 

Au delà c'est notre santé qui est menacée. Comme le décrit très bien le professeur Grimaldi, Les médecins ou infirmières sont des producteurs de soins, les patients ou d’usagers des consommateurs ou des clients, 

 

L'objectif de la médecine n'est plus répondre aux besoins de la population mais de gagner des parts de marché. Il n'est plus question de parler de dévouement ou pire de sacerdoce mais de gains de productivité et de travail à flux tendu (d’aucuns ont fait le calcul qu’une consultation de patients sidéens n’est rentable que si elle ne dure pas plus de 12 minutes par patient), ne dites plus salaire ou indemnité mais part variable à l’activité.

 

Un site est ouvert : http://www.mdhp.fr/

 

Mobilisons – nous !

 

DH

 




NE LAISSEZ PAS FAIRE !

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !


- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.

Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.

Il est prévu se supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.


NE LAISSEZ PAS FAIRE
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT
L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,
SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE
AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:


« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.

Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 05:47



Petite mésaventure où il ne faudrait pas nous prendre que pour des « billes »...

 

 

J'avais prévu la semaine dernière d'acheter une imprimante pour le PC de ma fille. Samedi je fais mes courses à carrefour Vitrolles. Je fais un repérage sachant que dimanche, il y avait des remises de 10 % voires15 % sur ce type de matériel.

 

Je repère mon choix. Une LEXMARK X4650 à 79 €. Je vais chez le voisin Planète Saturne pour comparer les prix. Je trouve la même à 74 €. Mais dimanche, avec les 15 % je suis encore gagnant.

 

Donc dimanche matin, je vais à Carrefour acheter mon imprimante. Oh surprise, elle est à 99 € !!!!!!!!!!!!!!! Avec 15 % de réduction, cela fait 85 €. Cherchez l'erreur... En fait il n'y en a pas. On nous prend pour des c.........

 

Je vais donc chez Planète Saturne, mais malheureusement, il n'y a plus que l'imprimante en exposition. Je prend ma voiture, et je vais chez BOULANGER à Plan de Campagne. Là je trouve toujours la même imprimante à 89 €, mais en promotion à 69 € !

 

En final, j'ai acheté mon imprimante à 69 €, la même qui était à 79 € samedi à Carrefour Vitrolles, puis à 99 € dimanche, « jour des 10 % » dans tout le magasin !

 

Je ne pense pas que Carrefour a ré-haussé tous ses prix dans la nuit de samedi à dimanche, mais on ne peut vraiment pas avoir confiance. Si je n'avais pas été vigilant, je serai reparti dimanche matin, content d'avoir fait une bonne affaire avec la remise généreuse de Carrefour, tout en ayant payé 6 € de plus que la veille, ou 16 € de plus qu'à Boulanger !

 

A méditer...


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 05:48





Luc CHATEL le Ministre de l'éducation nationale, s'attaque à l'enseignement de l'histoire dans les terminales scientifiques, S.

 

Pour des raisons d'économies, il veut rendre l'histoire en option dans les terminales scientifiques. Quelle matière sera dans le collimateur ensuite ?

 

Il y a beaucoup de réactions à cette réforme. J'ai retenu notamment celle de la Libre Pensée.

 

DH

 



Institut de Recherche de la Libre Pensée (FNLP) de la Libre Pensée (IRELP)

 

À propos de l’'enseignement de l’'Histoire

 

« Observez, avec un microscope, un pou qui travaille ; vous m'en donnerez des nouvelles. Malheureusement, ils sont petits, ces brigands de la longue chevelure. » Lautréamont

 

Aristote fonda le Lycée.

 

Il fut installé en France en 1802.Depuis, et notamment grâce aux lois laïques, le lycée – incluant le baccalauréat comme premier diplôme universitaire – est un élément constituant de notre système scolaire. La Libre-Pensée s’honore d’avoir eu dans ses rangs de glorieux ministres en charge de ces questions et regrette que les ministres successifs depuis de longues décennies ne connaissent pas cette tradition laïque, voire désirent la détruire. Parmi les ministres glorieux, nous tenons à saluer la mémoire de Jean Zay, ministre du Front Populaire, adhérent de la Libre Pensée, assassiné par des nazis français.

 

Hélas…

 

Luc Chatel, éphémère ministre de l’'Éducation nationale,  a décidé de « réformer »  le lycée comme d’autres avant lui. Cette pseudo-réforme, entre autres caractéristiques dénoncées à juste titre par toutes les organisations syndicales, organise l’explosion de la structure « lycée », du statut national des enseignants, multiplie les suppressions de postes et de structures, voire de matières, toutes choses qu'’il n’est pas du ressort de la Fédération nationale la Libre Pensée de contester en détail.

 

D’'Aristote à Luc Chatel, il y a loin, bien loin …

 

Respectueux de notre indépendance, nous sommes respectueux de l’indépendance des autres, à commencer de l’indépendance des organisations syndicales, indépendance constitutive de la démocratie.

 

Cependant, on peut constater que :

 

L’anonyme Luc Chatel n’est, ici, que le pseudonyme de l’'Union européenne qui vise à annihiler l’instruction depuis les accords de Bologne, considérant que le Vatican peut délivrer des diplômes universitaires. Telle est l’'opinion de M. Kouchner. Telle n’est pas l’opinion des laïques ; telle n’est pas l’opinion de la démocratie ; telle n’est pas l’opinion de la République depuis 1905.

 

Un aspect a particulièrement inquiété : l’enseignement de l’histoire-géographie ne serait plus nécessaire en terminale. La logique présidentielle privilégiant le curé à l’instituteur est ainsi mise en application. La mondialisation impliquerait l’absence de l’enseignement de l’histoire et de la géographie ; les jeunes générations ne doivent ni savoir, ni comprendre, ni apprendre.

 

La connaissance de l’histoire nous semble constitutive à la citoyenneté.

 

Depuis l’annonce de cette « réforme », lycéens, enseignants, historiens, syndicats et associations se mobilisent, à juste titre, pour l’annulation de cette décision.

 

La Fédération nationale de la Libre Pensée et l’'Institut de Recherche de la Libre Pensée, motivés par la défense intransigeante de la démocratie et de la laïcité, en toute indépendance, soutiennent toute initiative allant dans le sens de la demande démocratique

 

Abrogation de la réforme des lycées !

Abrogation des lois antilaïques (notamment la loi Carle) !

Fonds publics à l’'École publique, Fonds privés à l’'Ecole privée !

 

Paris, le 9 décembre 2009

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 06:22





Il y a près d'un an, nous nous étions mobilisés contre le fichier Edvige... Cela avait donné lieu à un premier recul.

 

Et voilà c'est reparti après la publication d'un premier décret, lma mobilisation redevient nécessaire !

 

Le Parti de Gauche est partie prenante !


DH

 


 



 

 

Le Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard, Franck Pupunat (secrétaire national du PG) et Hélène Franco (animatrice de la commission Justice et Libertés, membre du Bureau National du PG) sotn signataires de la pétition contre les nouveaux fichiers Edvige et appellent à la mobilisation


Texte de la pétition

 

Deux décrets sont parus au journal officiel le 18 octobre 2009 pour remplacer le défunt décret « EDVIGE 1.0 », retiré par le gouvernement en novembre 2008 suite à la mobilisation citoyenne. Contrairement à ce qu'il avait annoncé au plus fort de cette mobilisation, le gouvernement a choisi d'éviter une fois de plus le débat parlementaire en créant des fichiers de police par décret. Le vote des députés UMP en Commission des lois le 24 novembre 2009 des « amendements BENISTI » à la proposition de loi de simplification du droit, qui autorisent la création de fichiers par simple arrêté gouvernemental, confirme la volonté de la majorité présidentielle d'enterrer définitivement la promesse de faire passer par la loi la création de tout nouveau fichier de police Le Collectif « Non à EDVIGE » dénonce et condamne un tel choix.

 

Le Collectif « Non à EDVIGE » constate que la mobilisation sans précédent contre le premier décret « EDVIGE 1.0 » a permis :


- La disparition des données sensibles se rapportant à la vie sexuelle et à l'état de santé.
- La limitation de certains délais de conservation des données et une meilleure traçabilité de l'accès à ces données.
- Une certaine dissociation, à travers deux décrets, des finalités complètement différentes d'enquête administrative d'une part et de prévention des atteintes à la sécurité publique d'autre part.

Le Collectif « Non à EDVIGE » constate cependant que bon nombre de ses précédentes critiques s'appliquent toujours aux nouveaux décrets :
- Comme avec le fichier « EDVIGE 1.0 », pour ce qui concerne les atteintes à la sécurité publique, il s'agit de ficher des personnes avant même tout passage à l'acte, au mépris du principe de la présomption d'innocence. Comme avec le fichier « EDVIGE 1.0 », les mineurs pourront être fichés dès 13 ans.
- Comme avec le fichier « EDVIGE 1.0 », et de manière plus inquiétante encore, les personnes pourront être fichées à partir du simple fait qu'elles habitent une certaine zone géographique, ou qu'elles en proviennent.
- Comme avec le fichier « EDVIGE 1.0 », on constate un mélange des finalités puisque, pour les enquêtes administratives, les agents pourront accéder à des données qui ne devraient relever que de la seule prévention des atteintes à la sécurité publique.
- Pire qu'avec le fichier « EDVIGE 1.0 », l'appartenance syndicale, mais aussi les opinions politiques, religieuses ou philosophiques pourront justifier en elles-mêmes qu'une personne ne puisse pas accéder à certains emplois, ce qui limite gravement l'exercice de droits constitutionnels démocratiques.

 

Pour toutes ces raisons, le Collectif « Non à EDVIGE », dont des membres déposeront des recours en annulation des décrets incriminés devant le Conseil d'Etat, demande :


- Le retrait des deux décrets du 18 octobre 2009.
- La soumission au débat parlementaire de toute nouvelle création de fichier de

police.
- L'abandon du fichage des mineurs dans tout fichier fondé sur la seule présomption.
- L'abandon du fichage de l'origine ethnique, même déguisée sous une autre appellation.
- La préservation des droits syndicaux et politiques, de la liberté de pensée et d'expression, y compris pour les personnes exerçant dans un cadre professionnel « sensible ».

 

L'importance des problèmes identifiés justifie une mobilisation citoyenne et des actions de même ampleur que celles qui ont permis le retrait du précédent décret « EDVIGE 1.0 ». Le Collectif « Non à EDVIGE » appelle donc les citoyens et les organisations à se remobiliser et à manifester leur soutien à ces actions en signant cette pétition.


Pour signer :

 

page d'accueil du site http://nonaedvige.sgdg.org
page de la pétition: http://nonaedvige.sgdg.org/spip.php?article1114.

 

Liste des élus signataires au 1er Décembre (mise à jour sur http://nonaedvige.sgdg.org/spip.php?article1119)


Delphine BATHO (Députée)
Martine BILLARD (députée de Paris)
Nicole BORVO COHEN-SEAT (Sénatrice de Paris)
Hélène FLAUTRE (Députée européenne)
Jean-Luc MéLENCHON (Président du Parti de Gauche et député européen)
Marie-Christine VERGIAT (Députée européenne)

 

Liste des 47 organisations signataires (http://nonaedvige.sgdg.org/spip.php?article1118)


ADER (Association de défense de l'école républicaine)
AFASPA (Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique)
ASSOCIATION CULTURELLE JUIVE DE NANCY
ASSOCIATION MéMORIAL 98
CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail)
CFDT SANTé SOCIAUX DE SEINE ET MARNE
CGT (Confédération Générale du Travail)
COLLECTIF CONTRE L'HOMOPHOBIE
COMITé NPA EDUCATION DIJON
COMITé RéGIONAL LDH DU LIMOUSIN
COMITé RéGIONAL LDH PACA
COMITE1905 RHôNE-ALPES
COORDINATION SOLIDAIRES BOURGOGNE
CREIS (Centre de coordination pour la Recherche et l'Enseignement en Informatique et Société)
FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique)
FSU (Fédération syndicale unitaire)
GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés)
INTER-LGBT
IRIS (Imaginons un Réseau Internet Solidaire)
LA NEF DES FIERTéS (Paris)
LDH (Ligue des Droits de l'Homme)
LESBIAN AND GAY PRIDE (Lyon)
LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT
MARCHES EUROPéENNES CONTRE LE CHôMAGE
MéMORIAL DE LA DéPORTATION HOMOSEXUELLE
PARTIT OCCITAN
PCF (Parti Communiste Français)
PG (Parti de Gauche)
PS (Parti socialiste)
RAVAD (Réseau d'Assistance aux Victimes d'Agressions et de Discriminations)
RéSEAUX CITOYENS (Saint-Etienne)
RESF (Réseau Education Sans Frontières)
RESOCI (REseau SOlidaire et CItoyen)
REVUE MOUVEMENTS
REVUE TERMINAL
SAF (Syndicat des avocats de France)
SM (Syndicat de la magistrature)
SNES (Syndicat national des enseignements de second degré)
SNPES PJJ FSU 21
SOLIDAIRES (Union syndicale Solidaires)
STRASS (Syndicat du Travail Sexuel)
SUD AéRIEN
SUPPORT TRANSGENRE STRASBOURG
SYNDICAT CGT FONDATION JOHN BOST
SYNDICAT SOLIDAIRES-JUSTICE
UNION LOCALE CGT AUXERRE
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES 71

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 04:48





Je m'intéresse à la politique. Je n'en suis pas moins syndicaliste et les questions touchant à l'entreprise et au monde salarié m'intéressent. Il y a bien évidemment un lien naturel entre les 2 mondes.

 

J'ai découvert le livre « La France au travail » rédigé par des chercheurs de l'IRES, qui me paraît pertinent. Et qui remet en cause certaines idées toutes faites. Je suis toujours surpris entre le monde des bisounours qui nous est présenté généralement, et les réalités vécues par chacun d'entre nous dans nos entreprises...

 

Mediapart a aussi fait un excellent article sur le sujet "Lelivre qui dynaite les idées reçues". Si vous n'êtes pas abonné, faites le !

 

DH

 



La France au travail

 


Les dimensions économiques et sociales du travail sont au cœur du choix de société. Durée du travail, heures supplémentaires,stress au travail, délocalisations, licenciements,

pouvoir d’achat, âge de la retraite, ne cessent d’alimenter débats et controverses. Mais qu’en est-il vraiment de ces questions ?

 

Cet ouvrage propose des points de vue et des synthèses sur l’état du monde du travail dans la France d’aujourd’hui. Tour à tour les questions de l’emploi et du chômage, des salaires et des revenus, de la protection sociale et des conditions de travail, des restructurations d’entreprise et, enfin, des relations sociales et de la conflictualité, sont analysées par une équipe de chercheurs spécialisés.

 

L’objet du livre est d’éclairer les faits sociaux et économiques de la période contemporaine par les acquis de la recherche présentés de manière pédagogique et accessible à tous ceux qui s’y intéressent. Le lecteur y trouvera les données disponibles les plus actualisées, des mises en perspective sur plusieurs décennies, des indicateurs inédits, des analyses et grilles de lecture, de même que des éléments de comparaison européenne.

 

L’ouvrage est réalisé par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Il correspond à la vocation de l’Institut qui est de répondre aux besoins exprimés par les organisations syndicales françaises dans les domaines de la recherche économique et sociale.

 

Etude

 

La parution de La France du travail s’inscrit dans un contexte particulier : celui d’une crise économique mondiale d’ampleur inégalée depuis la grande récession des années 1930. Sans en avoir fait un objet central d’analyse, les auteurs de l’ouvrage l’ont considérée comme un révélateur et un amplificateur des tensions travaillant les institutions depuis les

dernières décennies. La crise interroge nécessairement sur les « règles du jeu » économiques, sociales et politiques de la période qui l’a précédée. L’un des premiers choix méthodologiques de l’ouvrage a donc été de mettre en perspective, sur une durée suffisamment longue, les grandes évolutions qui ont affecté l’emploi et le travail, mais aussi les revenus, la protection sociale, les relations entre acteurs sociaux et les conflits.

 

Une telle démarche aboutit à souligner le changement de paradigme survenu au tournant des années 1970 et 1980 : les « Trente Glorieuses », appellation en partie fallacieuse, ont accompagné la salarisation croissante des travailleurs dans une ère de plein emploi relatif et de protection sociale en extension. Non sans contradictions, la société a connu alors un accroissement général du « bien être » (la traduction littérale du Welfare).

 

Comme il a déjà été souligné par d’autres, les années 1980 apparaissent rétrospectivement comme une inversion de cette tendance, ouvrant la voie à une société où domine l’insécurité sociale et économique.

 

Flexibilité et liquidité

 

Deux préceptes ont convergé dans ce processus : la flexibilité et la liquidité. Tous deux conduisent au transfert des risques sur le salarié ou sur l’individu : risque social, risque économique, risque financier.

 

La flexibilité, comme principe d’ajustement organisationnel des entreprises à la volatilité des marchés et aux changements techniques rapides, n’induit pas nécessairement la régression du statut salarial. Elle peut même requérir des qualifications et des compétences individuelles et collectives de plus en plus complexes, qu’il s’agit de valoriser donc de reconnaître.

 

Elle a cependant servi de justification économique à des pratiques croissantes d’externalisation et de déréglementation-précarisation de l’emploi. Au point qu’en 2008, 61% des intentions d’embauche adressées par les employeurs à l’Urssaf étaient des contrats à durée déterminée de moins d’un mois, ce qui en dit long sur la représentation du travail dans le monde des employeurs aujourd’hui.

 

La liquidité, c’est l’extension à tous les domaines de la vie économique d’un principe roi de la finance : un capital engagé est d’autant plus « liquide » qu’il peut se transformer rapidement en argent. La liquidité est devenue l’étalon de l’efficacité :les entreprises sont devenues des marchandises dont les titres de propriété s’échangent, le moteur étant la recherche d’une rentabilité financière à deux chiffres. Toutes les institutions susceptibles d’entraver cet idéal de liquidité ont été discréditées comme autant de « rigidités » opposées à l’efficacité économique : les règles protectrices de l’emploi, la législation sociale, la fiscalité, les cotisations sociales, jusqu’à l’Etat lui-même, enjoint à la plus extrême modestie.

 

Un processus et ses contradictions

 

Ce double mouvement de flexibilité et de liquidité, a réussi à s’imposer dans les représentations sur le registre de l’évidence. Le salaire, signe de l’affiliation sociale, se voit de plus en plus concurrencé non seulement par l’épargne salariale (forme liquide du salaire) mais par des dispositifs publics qui font des salariés des personnes assistées par l’État et des employeurs des contributeurs secondaires de la rémunération du travail (PPE, RSA…).

 

L’exaltation du risque, l’incorporation des contraintes de rentabilité, la culpabilisation personnelle vis-à-vis de l’absence ou de la perte d’emploi, la défaisance des solidarités, sont autant d’aspects de l’évolution du travail contemporain. Nul doute qu’ils n’auraient pu se déployer sans ce formidable instrument de mise au pas de la force de travail et de la société toute entière qu’a constitué l’installation d’un chômage de masse. C’est grâce à ce dernier qu’a pu s’infléchir durablement le partage des richesses au détriment des salariés,aboutissant à miner l’un des compromis fondateurs essentiels de la période antérieure. Ces évolutions ne vont pas sans rencontrer des contradictions : tout d’abord, les « injonctions paradoxales » des entre prises qui demandent aux salariés de s’engager dans le travail en même temps qu’elles font de leur insécurisation la pierre de touche de la gestion des ressources humaines.

 

L’emprise croissante des formes particulières d’emploi et le développement de l’emploi non qualifié – sous l’effet notamment des exonérations de cotisations sociales – posent la

question de l’efficacité productive de ces modalités de mise au travail. Viennent ensuite les dégâts humains, sociaux et écologiques de ces politiques qui, d’une manière ou d’une

autre, se répercuteront en autant de coûts à venir et entraveront les conditions de reproduction d’une société devenue de plus en plus inégalitaire.

 

Voir les choses autrement

 

L’approche transversale aux différents chapitres a été de questionner les fausses évidences assenées avec bien souvent le soutien d’un certain discours savant. Le débat social se polarise autour d’idées simples qui masquent leur rôle mystificateur sous les habits du bon sens. Toutes ne sont pas fausses ; elles tirent même leur force en leur point de départ de réalités aussi peu récusables que le vieillissement de la population, la concurrence internationale ou encore les bienfaits du dialogue social. Mais les indicateurs construits, les concepts et les modèles mobilisés orientent les perceptions immédiates vers la « seule politique possible » comme si l’économie et la politique n’avaient pas justement pour rôle de permettre le choix entre des alternatives.

 

On trouvera dans cet ouvrage autant d’éclairages et d’angles d’entrée décalés, de propositions de « voir les choses autrement » non pas pour afficher les « vrais chiffres » mais pour inciter à questionner ceux qui sont assénés avec tant d’assurance dans l’espace public. Il en va ainsi des évidences revisitées par l’ouvrage : des 35 heures, coupables de tous les maux économiques de la France du début du XXIe siècle ; du SMIC

qui aurait trop progressé depuis trente ans ; du code du travail qui serait une entrave à l’emploi ou la précarité qui, naturellement, en aurait créé ; des cotisations sociales dont l’augmentation serait inconcevable, etc. L’enjeu d’une telle entreprise n’est rien moins que de penser la construction d’une nouvelle sécurité économique et sociale.

 

Florence Lefresne, Jean-Marie Pernot, Catherine Sauviat

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 06:06





En Suisse dimanche dernier, un référendum populaire s'est transformé en référendum populiste...


Cela lance aussi un certain débat en France.


Sur ce blog,  « Cicéron» (*), internaute fidèle y est allé de son commentaire confortant ainsi ses thèses identitaires.


J'ai réfléchi de répondre au commentaire. Lundi dans l'avion Marseille - Paris je suis tombé sur un article du Monde. L'article ne traite pas du sujet directement, mais je pense que c'est un élément de réponse. Tout du moins, il contribue à la réflexion.


Il s'agit d'une interview du maire de Clichy sous Bois, ville devenue célèbre suite à de tragiques évènements ces dernières années.


Il se trouve que j'ai habité avec mes parents dans les années 1965-1970 à Clichy sous bois. J'y ai fait ma scolarité du CE1 à la 6ème...La ville était nouvelle, les cités en construction, et je me rappelle des derniers bidonvilles derrière mon immeuble avant qu'ils ne soient rasés et qu'une cité soit construite... La ville a évidemment beaucoup changé, et les problèmes de transports qui existaient déjà à l'époque pour aller travailler à Paris, ne sont toujours pas résolus en 2009...


Au delà, le Maire de Clichy Sous Bois, pointe bien la réalité des problèmes. C'est à méditer, avant que la situation ne devienne explosive...


DH


(*) Ex militant FN Vitrollais





Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois : "La logique du ghetto arrange tout le monde"



Depuis les émeutes de l'automne 2005, Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est une des figures de la politique de la ville en France. Egalement président de l'association Ville et banlieue, qui réunit des élus de droite et de gauche, il tente de porter la voix des quartiers populaires, mais observe avec inquiétude le désintérêt de la société française.


Comment vont les quartiers sensibles ?


Claude Dilain : Comme tous les maires de banlieue, je suis inquiet. Nous faisons face à un phénomène nouveau: la colère ne touche plus uniquement les jeunes, ceux qui étaient en première ligne pendant les émeutes de 2005, mais elle s'étend désormais aux adultes, en particulier aux trentenaires qui ont fait des études, se sont mariés, ont des enfants, mais sont retombés au chômage avec la crise. En 2005, il y avait un débat un peu théorique pour savoir si on se trouvait face à une émeute ou une révolte sociale. Aujourd'hui, dans certains cas, je sens qu'on est passés au stade de la révolte sociale et c'est dangereux.


Il y a eu beaucoup d'annonces politiques sur les banlieues depuis 2005. Quels sont les effets ?


Ce qui frappe, avec le recul, c'est l'absence de volonté politique au-delà des discours généreux. Je regarde les statistiques de Clichy-sous-Bois, elles sont très mauvaises : le revenu annuel moyen par famille est de 9.000 euros par an, la proportion de non-diplômés demeure à 45 %, le taux de chômage reste deux fois plus élevé qu'au niveau national, la ville n'est toujours pas desservie correctement par les transports. Nous sommes toujours dans un ghetto. Le seul point positif concerne la rénovation urbaine lancée par Jean-Louis Borloo avant les émeutes de 2005. Sur ce point, les habitants ont enfin le sentiment qu'on s'occupe d'eux, et ils voient leurs logements et leur cadre de vie s'améliorer.


Comment jugez-vous l'action de Fadela Amara ?


Elle fait ce qu'elle peut, mais les effets de son plan Espoir banlieue sont invisibles sur le terrain. Je crois qu'elle commet une erreur fondamentale en pensant que Nicolas Sarkozy veut agir. Quand il vient en banlieue, c'est uniquement pour parler de vidéosurveillance ou d'immigration. Et les transports? Le logement? L'emploi? La question de fond est: veut-on simplement que les banlieues soient calmes ou veut-on résorber les ghettos? Je crois que le président a donné sa réponse: seule la sécurité l'intéresse.


Dans ce contexte, un secrétariat d'Etat à la ville ne sert à rien, quoi que fasse son titulaire. La politique de la ville devrait soit relever directement du premier ministre, soit être portée par un délégué à la ville, très puissant, comme ont pu l'être dans le passé des délégués à l'aménagement du territoire, capables d'imposer l'intérêt des banlieues face aux ministères. Que pèse Fadela Amara face à un ministre de l'intérieur ou au premier ministre? Rien.


Quels sont les blocages ?


En réalité, la logique du ghetto arrange tout le monde. La société fabrique des situations extrêmes, mais ce qui compte, aux yeux des classes moyennes et supérieures, c'est que cela reste invisible et qu'on n'en parle pas trop. Les pauvres, surtout s'ils sont noirs et arabes, on les met à Clichy-sous-Bois en pensant, sans trop le dire ou se l'avouer à soi-même, qu'on préfère les avoir là-bas, à distance, plutôt que dans la classe de sa fille ou de son fils.


Lorsqu'il s'occupait de la ville, Jean-Louis Borloo disait que les banlieues sensibles sont le cancer de la République: c'est toujours le cas.


Constatez-vous un repli communautaire ?


Oui, de toute évidence. La référence au pays d'origine – même pour des habitants qui sont en France depuis deux ou trois générations – n'a jamais été aussi forte. Je ne sais pas si nos jeunes ont vraiment envie d'aller vivre en Algérie mais regardez leur enthousiasme après le match Algérie-Egypte.


Même chose pour les signes ostentatoires d'appartenance religieuse ou les demandes communautaristes. Le message est simple: puisque vous ne m'aimez pas, puisque vous ne m'acceptez pas, je choisis d'exister en tant qu'"Algérien" ou musulman. Si on laisse faire, on prend le risque de voir la fracture s'approfondir toujours plus.


Le problème, c'est que la France n'a plus de politique vis-à-vis de l'immigration. Le gouvernement met en scène les charters de clandestins renvoyés dans leur pays. Mais, dans la réalité, on continue de les entasser à Clichy et dans quelques dizaines de villes de banlieue en espérant les cacher aux yeux de la société. Tout ça dans des conditions indécentes et avec des moyens dérisoires pour leur apprendre le français. Qui peut ensuite s'étonner qu'il y ait un repli identitaire de ces populations?


Si on ne résorbe pas le ghetto pour des raisons éthiques, au moins qu'on le fasse par souci de compétitivité économique: la métropole parisienne ne décollera jamais si elle garde de telles poches de pauvreté et un tel potentiel de colère.


Vous êtes membre du PS. Votre parti a-t-il une réflexion sur les banlieues ?


Elle est malheureusement très insuffisante. Le PS est à l'image de la société et nous y rencontrons les mêmes difficultés pour faire entendre la voix de la banlieue.


Cette situation vous décourage-t-elle ?


Non, je continue. Le jour où je serai découragé, j'arrêterai d'être maire. Mais je suis fatigué, parfois, et en colère, souvent. En 2005, à travers le Conseil national des villes, nous avions alerté les pouvoirs publics sur la gravité de la situation. Sans résultat – ou plutôt avec le résultat que l'on connaît: trois semaines d'émeutes. Aujourd'hui, nous sommes revenus à la situation d'avant 2005. Mais, si ça doit à nouveau exploser en banlieue, nous sommes nombreux, parmi les élus de banlieue, à dire que nous ne recommencerons pas comme en 2005, nous n'irons pas passer nos nuits à rattraper les erreurs commises. Ce sera aux pouvoirs publics, aux ministres, aux préfets, à tous ceux qui sont responsables, de tenter de sauver ce qui pourra l'être.


Nous, les maires, en avons ras-le-bol de parler dans l'indifférence. J'alerte ainsi, depuis des mois, les pouvoirs publics sur la situation du Bas-Clichy, des copropriétés dégradées, en grande difficulté, où arrivent les familles les plus pauvres, les plus fragiles, presque uniquement des immigrés récents. Elles constituent une véritable bombe à retardement. Si on ne fait rien, on va vers la catastrophe. Je sonne à toutes les portes et on me répond qu'il n'existe pas d'outils adaptés. Il va falloir que ça explose pour qu'on s'y intéresse ?


Propos recueillis par Luc Bronner


Article paru dans l'édition du Monde du 01.12.09


http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/30/claude-dilain-maire-ps-de-clichy-sous-bois-la-logique-du-ghetto-arrange-tout-le-monde_1273909_3224.html


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