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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:35

FRECHE récidive. Je ne peux que m'associer au communiqué de Jean - Luc MELENCHON...

DH



Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
 
Récidive raciste de Georges Frêche
 
 

J’ai découvert avec stupeur ce matin dans le journal Midi Libre de nouvelles déclarations intolérables de Georges Frêche, lors du Conseil d'agglomération de Montpellier qui se tenait hier. Evoquant l'équipe de France de football, il a exprimé ces propos odieux : « Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. »

 

Ces propos sont inadmissibles. Je les condamne solennellement. J’invite tous les socialistes à exprimer leur désaccord avec de telles déclarations et avec les idées qu’elles reflètent. D’autant que suite à ses propos qualifiant des Harkis de « sous-hommes », M. Frêche a déjà été suspendu pour 2 ans des instances du PS.

 

La complaisance dont bénéficie Georges Frêche au Parti socialiste n’est plus tolérable. Je demande solennellement que les candidats à l’investiture du PS prennent clairement et politiquement leurs distances avec ces propos. En particulier Ségolène Royal qui reçoit l’appui de George Frêche et de ses bulletins de vote. C’est le moment de faire la preuve de ce que veut dire la rénovation de la politique et la République du respect dont elle se réclame.

 
Le 16 novembre 2006
 
 
Pour en savoir plus : www.jean-luc-melenchon.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 07:34


Laurent Fabius pour faire gagner la gauche

 
 
 

 

 

Notre campagne de désignation touche à sa fin. Le débat nous a collectivement renforcés. Loin d’être une « machine à perdre », comme l’avait dit Ségolène Royal en octobre pour l’empêcher ou le contourner, le débat est une machine à gagner pour le PS ! Le débat a permis à chaque candidat de dire sa vérité et à chaque militant de se faire son jugement.

 

 

 

Laurent Fabius est plus que jamais le candidat qu’il faut désigner les 16 et 23 novembre prochain. Pour battre la droite c’est lui qui propose la seule ligne politique gagnante et la seule démarche vraiment cohérente :

 

 

 

1. Candidat d’une gauche décomplexée, Laurent Fabius est le seul à porter pleinement le projet socialiste.

 

 

 

2. La modernité n’est pas toujours là où l’on croit. Parce qu’il défend notre projet, Laurent Fabius est plus moderne que ne le sont ses compétiteurs quand ils se réclament de solutions passées : celles de la social-démocratie des années 50-60 ou du blairisme des années 90. Laurent Fabius est le seul à tirer pleinement les conséquences du durcissement du capitalisme financier, qui appelle aujourd’hui de nouvelles réponses. Et pas seulement des « on verra » ou « on négociera ».

 

 

 

3. La démarche politique de Ségolène Royal apparaît désormais plus clairement : faire parler de soi dans les médias en multipliant les propos contradictoires, quitte à ce que le PS et la gauche en sortent affaiblis. Jouer systématiquement la victime, alors qu’elle bénéficie du soutien de l’appareil du Parti et des moyens les plus importants. Ségolène Royal veut briser les tabous ; prenons garde de ne pas briser en chemin les chances du rassemblement de la gauche. Il appartient à chacun de rester fidèle à l’éthique socialiste.

 

 

 

4. Des trois candidats, Laurent Fabius est le seul à proposer une véritable démarche présidentielle : conception précise de la fonction et définition claire des partenaires. Un Président qui préside, un Parlement renforcé, une République nouvelle. Et le rassemblement de la gauche comme seule stratégie. Pas question pour lui de parler de « majorités de projets » avec la droite ou le centre.

 

 

 

Le socialisme, c’est d’abord un choix de liberté. Les 16 et 23 novembre prochain, les militants voteront en conscience et non pas comme demandent de le faire les médias et les sondages.

 

 

 

Grâce à eux, il y aura un second tour, Laurent Fabius sera désigné et il fera gagner la gauche.

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 23:07


Laurent FABIUS à Marseille le 13 novembre à 3 jours du vote de désignation du candidat PS…

 
 

Laurent Fabius a fait salle comble hier soir à Marseille, à l’Agora des Docks, place de la Joliette. Certes, la salle était petite, trop petite en fait pour l’affluence : plus de 600 personnes, assises ou debout, surtout debout d’ailleurs, voire dehors, à se presser devant l’entrée pour écouter avec attention et enthousiasme le peut-être futur candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle de 2007…

 

Laurent Fabius l’a rappelé lui-même avec humour : « Si par extraordinaire, je n’étais pas désigné dès le 1er tour, il y aurait un 2e tour le 23 novembre », rien n’est encore joué chez les socialistes à trois jours du scrutin.

 

L'auditoire semblait un parfait révélateur de cette affirmation : en plus de ses soutiens habituels dans les Bouches-du-Rhône, la députée Sylvie Andrieux et le maire de Châteauneuf les Martigues Vincent Burroni, Laurent Fabius a été accueilli par le vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Michel Pezet (par curiosité ou par penchant politique ?), mais aussi (surtout) s'affichait à ses côtés le président du MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes) Razzye Hammadi (« le MJS ne prendra pas position sur tel ou tel candidat. Moi, je suis ici aux côtés d'un ami, d'un camarade et aussi à ses côtés parce qu'il fait partie de ceux qui entendent ce qu'est la voix de la jeunesse dans la famille socialiste et qui ressemble étrangement au-delà de la famille socialiste à ce qui peut se dire chez les jeunes » a-t-il affirmé au cours de la conférence de presse précédant la réunion publique).

 

La diversité du public de militants était également encourageante : des socialistes des Bouches-du-Rhône, mais aussi du Var et du Vaucluse s'étaient déplacés ; des « Fabiusiens historiques », des militants « Trait d'Union » (liés à Jean-Luc Mélenchon), des nouveaux adhérents, ainsi que des syndicalistes (en particulier des enseignants), des associatifs (Attac...) dont le président de la C6R des Bouches-du-Rhône Albert-Jean Morazzani. Le vote du 16 novembre pourrait bien en surprendre plus d'un...

 

L’ancien Premier ministre de François Mitterrand a souhaité mettre en avant cet espoir et commencé par évoquer comment il avait dû insister auprès de la « Haute direction du Parti » pour obtenir la tenue des débats et combien il regrettait le refus d’en organiser un à Marseille. Il a alors fait mine de s’interroger avant de trouver l’explication : « Je crois que c'est parce que quand les militants voient les différents compétiteurs devant eux, ils s'aperçoivent que ce qu'on leur a dit ne correspond pas à la réalité ! » Il l'a martelé avec force : lui, il est le même, il tient le même discours, les mêmes engagements, devant les caméras ou devant les militants, en petit comité ou dans un meeting...

 

Laurent Fabius a expliqué deux évidences parfois oubliées au sein du PS : il n'existe qu'un seul moyen de gagner, c'est en rassemblant la gauche, et on ne peut rassembler la gauche qu'avec des propositions de gauche. Par conséquent, il a rappelé les bases du socialisme : « le socialisme, c'est d'abord le social, et le social c'est d'abord le salarial ! » et bien sûr défendu son engagement de faire immédiatement après l’élection présidentielle un grand effort pour améliorer le pouvoir d’achat : « La droite a augmenté le SMIC de 3 % en arrivant au pouvoir, et on ne pourrait pas faire mieux ? » C’est donc une priorité.

 

De plus, « l’éducation, c’est la clé » pour Laurent Fabius : c’est la première des priorités, car c’est seulement par l’éducation qu’on met en place les conditions de l’égalité réelle des chances, c’est aussi ça le socialisme. A propos de la polémique sur les 35 heures des profs, il a précisé que s’il n’approuve pas la vidéo, il faut évoquer la question de fond : « Il y a toute une série de propositions que Ségolène a faites sur l'école dont aucune ne se retrouve dans les propositions socialistes et avec lesquelles je suis complètement en désaccord ». Il a en particulier bien expliqué que l’autonomie de recrutement laissée aux directeurs d’établissement menait au système américain, c’est-à-dire un système dans lequel les profs habilités à enseigner peuvent rester des mois au chômage. Et il s’est amusé de l’idée de recruter des adultes « 1ère dan ou 2e dan » pour les mettre au fond des classes : plus sérieusement, il a rappelé que les profs devaient enseigner et avoir la maîtrise pour bien répondre aux besoins des élèves.

 

Par ailleurs, Laurent Fabius a voulu rassurer tous les militants sur la question des sondages. Tout d’abord, le grotesque des sondages soi-disant internes au PS : plus de trente depuis septembre, mais sans jamais interroger ceux qui voteront le 16 novembre. Mais aussi, l’illusion des sondages auprès des Français : « j’en ai plaisanté récemment avec Lionel Jospin », à propos de 1995 et de sa brusque montée dans les intentions de vote une fois désigné par les militants. Tout candidat désigné par le PS sera crédité des intentions de vote portant le désir d’alternance des Français ! La vraie question pour les adhérents est donc de choisir quel genre de président ils souhaitent pour la France : il a alors expliqué quelle était sa vision de la présidence.

 

S’il est élu, Laurent Fabius sera un « président d’une république laïque, parlementaire », il sera un « président pro-européen ». C’est à la fois sa culture politique depuis 30 ans : la laïcité, il l’a défendu bien seul parmi les socialistes au Congrès de Dijon, pourtant « aujourd’hui, si on regarde dans le monde, toutes les guerres sont des guerres de religion ». C’est aussi son engagement : la république parlementaire fait pleinement partie du projet socialiste et il se revendique « candidat du Projet socialiste », il regrette donc « amicalement » que DSK s’en écarte pour privilégier une approche présidentialiste de la république.

 

C’est enfin une question d’expérience : ce n’est pas un défaut, l’expérience, malgré ceux qui critiquent son ancienneté, c’est indispensable pour un chef d’Etat, qui s’occupe de questions internationales (« les fiches ne suffisent pas ! »). Et puis, l’expérience, c’est ce qui permet de changer. Oui, il a changé, forcément, c’est ce qu’on fait quand on a une autonomie de pensée, on réfléchit et on change d’avis car « le monde a changé, le capitalisme est devenu financier » et le libéralisme a dévié le cours de la construction européenne : qui mieux que lui, qui a « eu le tort sans doute d’être en accord avec le vote des Français le 29 mai », pourra défendre en 2008 et 2009 une renégociation avec nos partenaires européens ?

 

Très applaudi pendant toute la durée de son intervention à chaque fois qu’il partait dans une de ces envolées dont il a le secret, provoquant les sourires de son auditoire par des petites piques à ses compétiteurs actuels (« Toutes les mouches qui volent ne sont pas des idées ! ») ou peut-être futurs (le désormais classique « baiser la babouche de… »Bush, pour Sarkozy), Laurent Fabius a clôturé offensivement son discours en revenant à la jeunesse : « Les jeunes, si on sait leur donner une perspective, une espérance, et non pas leur dire interdit de ceci, interdit de cela, on va les rassembler si on leur donne une autre image de la République. Opposer à cette république du soupçon, qui est celle de Sarkozy et de l’extrême droite, que nous allons combattre une république de la générosité, de la liberté, de la fraternité et de la solidarité ! »

 

Stéphane Desmaison (*)

 
Voir aussi ci-dessous l'article (avec pette vidéo) des actualités de Yahoo.fr Fabius à Marseille avec le président du Mouvement des jeunes socialistes
 

MARSEILLE (AFP) - Laurent Fabius, un des trois candidats à l'investiture socialiste à la présidentielle, a affirmé lundi à Marseille qu'un candidat socialiste "ne peut pas gagner l'élection sans le soutien des jeunes", lors d'une conférence de presse remarquée avec le président du Mouvement des jeunes socialistes Razzye Hammadi."Un candidat socialiste ne peut gagner l'élection s'il n'a pas avec lui les jeunes (...)

 

Le soutien des jeunes et le soutien aux jeunes sont absolument indispensables", a affirmé M. Fabius qui effectuait un déplacement à Marseille trois jours avant le premier tour de la primaire des socialistes. Interrogé sur sa présence aux côtés de M. Fabius, Razzye Hammadi a rappelé que "le MJS ne prendra pas position sur tel ou tel candidat". "Moi, je suis ici aux côtés d'un ami, d'un camarade et aussi à ses côtés parce qu'il fait partie de ceux qui entendent ce qu'est la voix de la jeunesse dans la famille socialiste et qui ressemble étrangement au-delà de la famille socialiste à ce qui peut se dire chez les jeunes", a précisé le président du MJS.

 

La fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, quatrième de France, a apporté son soutien à Ségolène Royal. Laurent Fabius n'a pas manqué d'égratigner ses concurrents, qualifiés de "compétiteurs et d'amis". Il a jugé la candidature de Ségolène Royal "déroutante". "Quelles que soient ses qualités, on attendrait d'une candidate socialiste qu'elle défende le projet socialiste", a déclaré M. Fabius qui a tenu une réunion dans la soirée devant plusieurs centaines de militants. Soulignant que "Dominique Strauss-Kahn "s'inscrit dans la social-démocratie, M. Fabius a estimé que "ce n'est pas la position traditionnelle du PS qui est socialiste et surtout, c'est une approche extrêmement datée, assez archaïque". "On ne peut faire gagner la gauche qu'en étant clairement à gauche", a par ailleurs martelé M. Fabius. Il a "regretté" qu'il n'y ait pas eu davantage de débats avec l'ensemble des militants lors de cette campagne pour les primaires.



 

(*) Pour en savoir plus :


http://francesolidaire.over-blog.com/article-4545742.html

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 07:52

J'étais au meeting de Marseille le 13 novembre 2006 avec des camarades Vitrollais et d'Eurocopter. Laurent FABIUS a fait un brillant exposé des raisons de voter pour le seul candidat PS en capacité de rassembler la gauche et l'électorat de Gauche en 2007.

Laurent FABIUS vient d'écrire à tous les militants du PS. Les militants PS ont la lourde responsabilité de choisir "le meilleur d'entre nous" pour mener la gauche à la victoire en 2007. Ce choix doit être personnel, et faire abstraction de toutes les pressions quelles qu'elles  soient...

A suivre...

DH


Le 12 novembre 2006
 
 
 
Lettre aux militantes et aux militants socialistes
 
 
 


 

www.laurent-fabius.net et  www.2007lagauche.net

 

 
 
 
 
 

Chère camarade, cher camarade,

 
 
 

Je t’écris cette lettre car, à l’heure de la décision, je souhaite te convaincre que, si tu m’accordes ta confiance, ensemble nous ferons gagner les socialistes et la gauche en 2007. Ensemble, nous réussirons le changement.

 
 
 

Les 16 et 23 novembre prochains, tu feras ton choix. En toute liberté. Le socialisme, c’est d’abord un choix de liberté. Ne te laisse pas dicter ton vote de l’extérieur. Ne te demande pas ce que les autres sont censés voter, mais ce que, toi, tu veux pour ton pays et pour la gauche. Au fond de toi, tu sais la vérité : nous ne gagnerons la présidentielle que si nous réussissons à remobiliser les électeurs que nous avons perdus et à en conquérir de nouveaux. Ceux-là seront au rendez-vous électoral s’ils ont la certitude que la gauche a pris la mesure de l’urgence sociale. A quoi bon voter si rien ne change au quotidien ?

 
 
 

Oui, en 2007, le temps de la gauche est venu. Une gauche d’alternance, pas une gauche d’apparence. Il faut d’urgence une autre politique pour la France. Chirac a échoué, Sarkozy fait peur, Le Pen est en embuscade, le changement doit venir de nous.

 

Pour mériter la confiance, nous devons répondre à au moins trois exigences. C’est le sens de ma candidature.

 
 
 

- L’ancrage populaire. Durant la campagne, notre candidat sera en phase avec les électrices et les électeurs de gauche s’il est à l’unisson des mobilisations populaires depuis 2002 : le refus du démantèlement des retraites en 2003, l’opposition frontale à la droite lors des scrutins de 2004, la volonté de stopper la dérive libérale de l’Europe en 2005, le combat de la jeunesse contre le CPE en 2006. J’ai entendu en particulier la demande profonde des banlieues et je veux que nous y répondions en traitant partout avec la même détermination la question de l’égalité et celle de la sécurité. 2007 doit être le prolongement des combats et des attentes populaires.

 
 
 

- La fidélité à nos valeurs républicaines et laïques. Nous aurons à combattre Sarkozy et sa dangereuse devise, Libéralisme-Communautarisme-Bushisme. Notre candidat aura d’autant plus de chances de l’emporter qu’il aura inlassablement défendu l’identité républicaine de la France, et d’abord la laïcité, aujourd’hui mise en cause dans les quartiers, à l’hôpital, à l’université par la montée du communautarisme. Depuis longtemps, je me suis engagé avec force pour que la laïcité soit réaffirmée à l’école. Je refuse toute révision de la loi de 1905 et tout recensement ethnique. Je récuse toute confusion entre la politique et la religion, toute intrusion de la foi dans la loi, toute abdication de la citoyenneté face aux communautés. Désigné et élu, je serai le premier militant et le premier garant de notre pacte laïc.

 
 
 

- La volonté de mettre réellement en oeuvre notre projet socialiste. Notre projet, c’est notre force face à la droite. Il est l’oeuvre collective des socialistes. Il permet de rassembler toute la gauche. Il répond à l’urgence sociale et donne des outils pour préparer l’avenir. Je me sens pleinement candidat du projet socialiste. Non seulement parce que j’ai contribué à sa rédaction et que je l’ai enrichi, mais parce que ses principales orientations correspondent à celles que je développe depuis 2002 : soutien au pouvoir d’achat et à l’emploi ; effort massif en faveur du logement ; défense des services publics et du rôle de l’Etat ; priorité réelle à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la recherche ; écologie active ; réforme des institutions pour une nouvelle République parlementaire ; relance et réorientation de l’Union européenne. Je crois, moi, qu’il est prioritaire de nous battre pour l’amélioration du pouvoir d’achat et de la vie quotidienne des Français et pour une Europe par la gauche. Ce projet sera le mien avant, pendant et après la campagne interne. Nous le mettrons en oeuvre.

 
 
 

Certains affirment : « Fabius, sa ligne politique est la bonne, mais il n’est pas assez moderne ». Avec force, je veux te dire ceci : mes valeurs n’ont pas changé, ce sont celles de l’humanisme socialiste de Jaurès, Blum, Mendès-France, Mitterrand et Jospin, mais j’ai appris de notre expérience politique collective, j’ai entendu les Français et d’abord ceux qui espèrent en la gauche. J’ai tiré les leçons de 2002. J’ai pris la mesure de la dérive libérale de l’Europe et du péril écologique. Je ne sous-estime pas le grand choc de la mondialisation financière. Tout cela appelle des réponses nouvelles : par exemple, une loi programme précise pour répondre au formidable défi environnemental ou encore la subordination de tout nouvel élargissement européen à l’engagement réel d’une harmonisation sociale et fiscale. Je ne crois pas qu’il soit vraiment moderne de vouloir copier la social-démocratie des Trente Glorieuses ou le blairisme qui a fini par s’allier avec Bush en Irak. Oui, le monde a changé et, sur certains points, j’ai évolué avec lui. Ma sincérité est de le dire et de le revendiquer pour avancer.

 
 
 

Nos électrices et nos électeurs ne veulent pas revivre des échecs. Pour autant, chacun le voit, il y a un débat entre socialistes à ce sujet. Pour moi, c’est par des valeurs, des propositions et des alliances à gauche que nous l’emporterons. Nous gagnerons si nous rassemblons la gauche.

 
 
 

Nous rassemblerons la gauche si nos propositions sont clairement à gauche. Ma candidature est le fruit de ces convictions. La France que prépare la droite est brutale et précaire. Avec toi, avec tous les socialistes, je veux construire une France forte parce que solidaire. Notre modèle social n’est pas un fardeau : il est au contraire notre chance dans une mondialisation qui veut tout balayer. Ce n’est pas non plus un héritage immobile : c’est un édifice à parachever et à consolider sans cesse.

 
 
 

Assurément, des réformes sont nécessaires. Nous les mettrons en oeuvre. Mais nous devons refuser les pseudo-réformes qui tournent à la régression. Car avant de soi-disant « briser les tabous », il faut dire avec précision par quoi ils seront remplacés, surtout quand il est question des acquis sociaux ou éducatifs qui ont été obtenus par des gouvernements de gauche. Et je n’accepterai pas que nous empruntions à la droite ses solutions. Ensemble, nous devrons agir pour sauver nos retraites, assurer l’égalité d’accès à la santé, mieux aider tous les enfants à réussir à l’école, redonner espoir à notre jeunesse, lutter effectivement contre toutes les discriminations, miser sur la culture, l’innovation, la générosité avec les pays pauvres, et d’abord l’Afrique. Ensemble, nous devrons rétablir la sûreté républicaine et garantir un aménagement solidaire du territoire, notamment par la présence des services publics dans les villes comme dans les campagnes. Je suis pour une société du progrès partagé. C’est cela la France forte et solidaire que je défends.

 
 
 

Chère camarade, cher camarade,

 
 
 

Avec toi, avec ton soutien, avec ta voix, nous y arriverons ensemble. Et ensemble nous ferons reculer le mur des injustices dans notre pays. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » : c’est la leçon de vie et d’action que j’ai retenue de François Mitterrand. Nous sommes le parti socialiste, pas le parti fataliste.

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 07:46

Candidat socialiste :
 
un choix historique
 
 
 

 d’après  Michel Soudais ( journaliste à Politis )

 
 
 

L’élection du candidat socialiste pour la présidentielle n’a rien du prix de camaraderie. Non seulement parce que l’esprit de franche camaraderie n’existe plus depuis longtemps entre Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, mais surtout parce qu’ils incarnent des orientations fortement divergentes qui engagent la nature même du parti socialiste.

 
 
 

Le choix du candidat socialiste à l’élection présidentielle est tout sauf anodin. Et pourtant ! Lundi encore, à dix jours du scrutin interne par lequel plus de 180 000 adhérents socialistes doivent désigner qui de Laurent Fabius, Ségolène Royal ou Dominique Strauss-Kahn sera le champion du PS en avril 2007, François Hollande prétendait que ce choix n’était pas... politique. En effet, pour le Premier secrétaire du PS, qui s’exprimait dans Libération, il ne s’agit pas de choisir entre des « orientations » mais entre des « personnalités, qui, au-delà de leurs différences, porteront le même projet ». La course à la désignation se résume donc à un concours de popularité où il s’agirait de voter pour celui ou celle qui a la faveur des médias et la meilleure cote dans les sondages. À ce jeu, Ségolène Royal excelle. Elle ne convainc pas, elle plaît, et enregistre d’ailleurs plus de ralliements que d’adhésions. Elle n’explique pas ce qu’elle compte faire, elle se contente d’évoquer des valeurs et de manier des symboles dans une campagne laconique.

 
 
 

Il convient pourtant de tordre le cou à cette double imposture. Imposture politique puisqu’elle dépolitise un choix fondamentalement politique. Et cherche à faire croire qu’entre les trois prétendants, c’est bonnet rose et rose bonnet. C’est au lendemain du référendum sur le traité constitutionnel européen que l’entourage de François Hollande a conçu ce calendrier où le projet devait être arrêté bien avant la désignation du candidat censé le porter. Si la manœuvre n’a pas permis au Premier secrétaire de restaurer son crédit après son échec électoral au référendum, elle a néanmoins permis de faire oublier le débat d’orientation politique qui venait de diviser profondément les socialistes sur l’Europe. Celui-ci reste toutefois bien vivace. Non seulement les trois candidats développent chacun une vision de la relance européenne dans la ligne de leurs prises de position antérieure, mais leur discours sur les questions économiques et sociales n’est pas le même suivant qu’ils entendent inscrire leur action dans le cadre des orientations néolibérales de l’Union européenne ou s’y opposer.

 
 
 

Imposture institutionnelle, enfin. Car dans la logique des institutions de la Ve République, que l’instauration du quinquennat a encore renforcées, ce ne sont pas les élus de la majorité parlementaire ­ quand celle-ci coïncide avec la majorité présidentielle ­ qui décident de l’orientation fondamentale du gouvernement, mais le président de la République. Les premiers peuvent bien être élus sur un projet conçu par leur parti et approuvé par ses militants, ils ne sont pas décideurs. L’histoire politique récente en fournit maints exemples. Et tout indique que Ségolène Royal n’y ferait pas exception. En dépit du ralliement d’Arnaud Montebourg, son discours et sa campagne traduisent un alignement sur la logique présidentialiste de la Ve République : une personnalité s’impose par une relation directe avec le peuple, au-delà des partis.

 
 
 

Pour les adhérents socialistes, la question n’est pas tant de choisir entre trois porte-parole d’un même projet, dont Mme Royal assure déjà qu’il « n’est pas le petit livre rouge », mais de trancher entre des visions différentes de la politique, des institutions, de la société française, de la construction européenne, ou de la mondialisation. L’enjeu est historique. François Hollande le sait si bien qu’il ne peut s’empêcher de vendre la mèche. À mots couverts. Dans l’entretien qu’il a accordé à Libération, le compagnon de Ségolène Royal espère que « le vote du 16 [novembre] et si nécessaire du 23 soit fondateur ». Si ce choix peut être fondateur, c’est bien parce qu’il pourrait accoucher d’un Nouveau Parti socialiste, comme la désignation de Tony Blair, il y a douze ans, avait précédé la fondation du New Labour.

 
Lire l’ensemble du dossier dans Politis n° 925
 
 
 

Vous souhaitez en savoir un peu plus long sur les conditions de la désignation du candidat socialiste à la présidentielle, faites un petit tour sur le blog du sénateur socialiste  Jean-Luc MELENCHON  en cliquant ici . C’est particulière ment édifiant !

 
 
 

Pour en savoir plus :


http://agauche-rassembleretconstruire.hautetfort.com/

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 17:12
C'est demain...

DH



Débat avec Laurent FABIUS


Lundi 13 novembre 2006 à 19h30 (*)

 
AGORA DES DOCKS à MARSEILLE
10 Place de la joliette
 
 (Euroméditerranée, en face du siège social du PAM)

 
 

 Les 16 et 23 novembre prochain, les adhérentes et adhérents du Parti Socialiste sont appelés à voter pour désigner lequel d’entre eux les représentera en 2007 pour l’élection du Président de la République française.

 

 Quel candidat est le mieux à même de porter le projet des socialistes, de rassembler et faire gagner la Gauche en 2007 ?


C'est cette question qui doit animer les réflexions de chaque militant socialiste : nous devons y répondre sans a priori, en ayant pris le temps d'écouter les trois candidats lors de cette campagne interne. Ainsi, pour continuer le débat, venez rencontrer et échanger avec Laurent FABIUS :

 

-          Quelle stratégie de rassemblement Laurent Fabius compte-t-il mener à bien s'il est investi par les militants socialistes ?

 

-          Quelles propositions concrètes  Laurent Fabius présente-t-il  afin de compléter et d'enrichir le projet socialiste  ?

-         
Comment Laurent Fabius veut-il agir pour relancer la construction européenne en respectant le vote des Français le 29 mai ?



(*) Laurent FABIUS sera l'invité du journal de FR3 à 19h00

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 11:57


Enfin !
 

Les instituts de sondage reconnaissent que leurs sondages sont à prendre avec précaution, qu’ils ne reflètent pas forcément la vérité, et qu’il y a un risque fort de décalage entre les sondages et la réalité du vote !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Cela doit conforter tous les militants socialistes, qu’ils sont les seuls juges en leur âme et conscience pour choisir le meilleur candidat pour les représenter. Les militants sont libres et ne doivent pas céder aux pressions éventuelles.

 

Cela démontre que rien n’est joué, pour ceux qui en doutaient avant le vote.

 

Les partisans de Ségolène ROYAL font le forcing pour qu’elle soit désignée dès le premier tour. En effet, s’il y a un deuxième tour, tout est possible, et je parie que nombre de ses soutiens la lâcheront entre les 2 tours…

 

J’ai suivi avec attention les débats du Mans de la Gauche Alternative. Laurent FABIUS est le seul candidat socialiste sur lequel personne « n’a tapé », ce qui n’a pas été le cas de DSK et de Ségolène ROYAL. Gagner la Présidentielle, suppose l’appui de la gauche et de toute la Gauche. Seul Laurent FABIUS aujourd’hui est en capacité d’assurer ce rassemblement.

 
A suivre…
 

Les sondages de sympathisants PS reflètent-ils ce que sera le vote des militants ?

 

LE MONDE | 09.11.06 |



Vingt-cinq sondages sur la primaire socialiste ont été commandés et diffusés dans les médias depuis septembre. Tous réalisés à partir d'échantillons de sympathisants socialistes, c'est-à-dire de personnes se déclarant proches du PS. Vingt-cinq enquêtes qui, depuis que la commission nationale des sondages a appelé à " relativiser leur pertinence", le 12 octobre, sont accompagnées de ce rappel : "Le candidat du PS à l'élection présidentielle sera désigné par les seuls adhérents du PS. Les résultats de ce sondage sont donc à interpréter avec prudence."

 

Rien ne dit en effet que les militants socialistes qui voteront le 16 novembre se comporteront comme les "sympathisants" des sondages. Sociologiquement, les deux catégories ne se ressemblent pas tout à fait. Si l'on se réfère aux deux enquêtes existantes (l'une de 2002 sur les militants PS, l'autre réalisée en juin sur les seuls nouveaux adhérents), le poids des hommes, celui des fonctionnaires, est plus important parmi les adhérents. Ces derniers sont plus politisés et appartiennent à des catégories sociales plus élevées que les sympathisants.

 
RISQUES DE DÉCALAGE
 

On peut supposer également qu'ils suivent bien plus la compétition pré-électorale que les sympathisants socialistes et qu'ils présentent sur le sujet une opinion plus ferme et structurée. Enfin, ils ont généralement - pour les militants plus anciens - une vision bien différente des trois candidats en lice du fait même de l'histoire du parti et de ses structures.

 

"Les sondages sur les sympathisants qui donnent un Laurent Fabius à moins de 10 % ne reflètent probablement pas le poids qu'il garde au sein du parti, où il possède des réseaux et où il a fait lors du dernier scrutin interne 21 %", note ainsi Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du premier secrétaire François Hollande.

 

Pourquoi, alors, les sondeurs n'ont-ils pas enquêté sur ceux qui voteront réellement ? "Tout simplement parce que nous n'avons pu disposer du fichier des adhérents socialistes", répondent-ils. Le PS refuse de communiquer la liste et les coordonnées de ses adhérents. "Les militants n'aimeraient pas cela. Et puis, si nous mettions le doigt dans cet engrenage, le parti serait vite soumis à une infernale culture sondagière qui serait catastrophique", souligne M. Le Foll.

 

Le PS affirme qu'il n'a lui-même pas entrepris de sondage interne, s'évitant une polémique supplémentaire entre candidats rivaux. Chaque équipe se contente donc de ses propres pointages dans les courants et les fédérations du PS. En intégrant deux incertitudes supplémentaires : le choix des nouveaux adhérents, souvent moins connus des cadres du parti, et le taux de participation qui peut modifier la donne. Dès lors, la constitution d'échantillons de militants bâtis empiriquement, à la sortie des sections du parti, présentait pour les instituts de sondage un coût et un risque de biais trop important. Et renoncer à sonder n'était pas de bonne politique commerciale...

 

La plupart des instituts, conscients des critiques, s'efforcent de prévenir des risques de "décalage" entre leurs enquêtes et les résultats du premier tour de scrutin, le 16 novembre.

 

Certains médias ont reçu des lettres de protestation de lecteurs ou d'auditeurs. Le Point (Ipsos), LCI et RTL (Sofres) ont redoublé de mises en garde, sans renoncer à publier des sondages sur les sympathisants qu'ils jugent "en soi" intéressants. Le Figaro, qui publie une enquête faite sur Internet par Opinionway après chaque débat interne télévisé, l'accompagne d'une notice explicative.

 

Le Parisien, qui avait mis en scène de façon spectaculaire les sondages CSA, a décidé de "lever le pied". "Nous sommes là sur un terrain mouvant, imprévisible et étroit, reconnaît son directeur de la rédaction Dominique de Montvalon, et nous ne voulons pas donner à nos lecteurs le sentiment que l'on participe à la canonnade sondagière." Le Monde, pour sa part, n'a commandé aucun sondage sur le sujet.

 

Article paru dans l'édition du 10.11.06

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 11:09


Les débats du PS ont le mérite de mieux faire connaitre les positionnements des 3 candidats à la candidature présidentielle. Cela est plus pertinent que de faire postionner les militants PS par rapport aux sondages. D'ailleurs, ces débats montrent que les choses bougent.

Amis du PS, rien n'est joué d'avance, c'est vous qui détenez par votre bulletin l'avenir du PS !

A suivre,
DH



REVUE DE PRESSE
 
 
 

3ème débat des primaires du PS sur les questions internationales

 
 
 

les médias reconnaissent la supériorité et la stature présidentielle de Laurent Fabius. Ils s’interrogent sur la crédibilité de Royal.

 
 
 

Les questions européennes, internationales et de défense forment le coeur de la fonction présidentielle, le domaine réservé du Chef de l’Etat. La question de la stature des candidats et de leur capacité à être à la hauteur de ces exigences est donc cruciale.

 
 
 

Laurent Fabius a impressionné par sa vision stratégique, sa compétence et son expérience, démontrant qu’il avait, lui, l’étoffe et la stature d’un Chef de l’Etat.

 
 
 

Pour Le Parisien, Laurent Fabius était « à l’attaque » et « Royal à la peine » :

 
 
 

Laurent Fabius. Sa note : 16/20 « Un ton dominateur, parfois tranchant, en tout cas très pro. Les points gagnants. A vertement recadré Ségolène lorsqu’elle a flotté sur le nucléaire iranien. D’excellentes formules. Ainsi a-t-il répliqué, cinglant, à Royal qui souhaitait « une Europe par la preuve » : « Moi, je souhaite une Europe par la gauche. »Ou encore : « Je préfère être l’ami du peuple américain que le caniche de M. Bush. »

 
 
 

Ségolène Royal. Sa note : 10/20 Moins à l’aise et moins souriante que les fois précédentes. Les ratés. Un énorme dérapage sur le dossier du nucléaire iranien civil (bien qu’elle ait assuré, l’émission finie, que tout était calculé et qu’elle refusait bien à l’Iran, en l’état, toute forme de nucléaire).

 
 
 

Une façon déconcertante de présenter l’actuel gouvernement irakien comme un «modèle démocratique ». Du flottement et une grande ambiguïté sur la Turquie. Par moments carrément incantatoire. ».

 
 
 

Pour Le Figaro (Nicolas Barotte), le costume de Président semble un peu grand pour Royal :

 
 
 

« Les slogans habituels sont recyclés : l'Europe « doit faire ses preuves », elle prône un « ordre mondial juste ». Un peu juste, en effet. Les bonnes formules généreuses sur « l'autre monde possible » ne suffisent plus. Royal hésite parfois, peine à répondre aux journalistes. Souhaite-t-elle l'entrée de la Turquie en Europe ? Il faut respecter le processus engagé, se contente-t-elle d'expliquer. Les Iraniens ont-ils droit de développer le nucléaire civil ?

 
 
 

Elle s'embrouille avec la question du nucléaire militaire : au nom de la « prudence », les Iraniens n'auront droit à rien. Les deux autres la reprennent : le traité de non-prolifération nucléaire ne concerne que le militaire. ».

 
 
 

Pour Libération (Jean-Michel Thénard), Fabius a joué la carte de l’expérience quand

 

Royal a été moins précise :

 
 
 

« Fabius a joué à fond de son «expérience» pour tenter de convaincre qu'il excelle bien dans ses domaines présidentiels que sont la défense et la politique internationale. Ségolène Royal était en deçà par rapport à ses précédentes prestations. Moins précise, moins vive sur les sujets de politique internationale. Elle a pris position, cette fois, pour l'intégration de la Turquie dans l'UE, contre Fabius, mais elle a paru mal à l'aise sur la question du nucléaire iranien. »

 
 
 

Pour France-Inter (Françoise Degois), Laurent Fabius a confirmé qu’il est à la hauteur de la fonction et des enjeux :

 
 
 

« Hier, il a pris l’avantage sur l’international, parfaitement maître de ses sujets, parfaitement logique dans sa démarche européenne, parfois un peu donneur de leçons, mais toujours très clair sur le Moyen-Orient ou la défense, L. Fabius a fait la démonstration - mais qui en doutait ?  - qu’il peut incarner la fonction présidentielle. »

 
 
 

Pour RTL (Alain Duhamel), Laurent Fabius a été excellent :

 
 
 

« Pour le reste, pour être franc, il me semble qu’elle a été inférieure à ses deux rivaux. Je pense que Laurent Fabius a été excellent, avec beaucoup d’assurance, beaucoup de compétence. »

 
 
 

Pour LCI (Christophe Barbier), Laurent Fabius a marqué des points en maîtrisant  les questions internationales :

 
 
 

« Laurent Fabius a marqué des points puisqu’il était plus grave, plus à la hauteur, plus tranché. Que ce soit sur l’Iran, le Proche-Orient, sur les Etats-Unis, il donnait l’impression de quand même mieux maîtriser cette fermeté française qui est nécessaire dans les relations diplomatiques. »

 
 
 

Pour France Soir (Maud Guillaumin), Royal était peu à l’aise :

 
 
 

Elle a développé « une vision assez limitée face aux obligations à l’échelle mondiale d’un président. ».

 
 
 

Pour Profession politique (Jean-Marie Vidal), Royal moins à l’aise a multiplié les

 
approximations :
 
 
 

« Lors du troisième débat entre les candidats à l’investiture PS, Ségolène Royal est apparue moins à l’aise que ses concurrents sur les sujets internationaux. Si la politique étrangère n’a jamais permis de faire la différence lors d’une campagne présidentielle, le "domaine réservé" supporte mal les approximations. ».

 
 
 

Pour Le Journal de la Haute-Marne (Patrice Chabanet) :

 

« Visiblement, la favorite des sondages n'était pas très à l'aise dès qu'il fallait s'éloigner des rivages des généralités. »

 
 
 

Pour la République des Pyrénées (Jean-Marcel Bouguereau) :

 
 
 

« On avait beaucoup glosé sur l'impréparation de Ségolène Royal à propos des questions internationales. Il faut reconnaître que sur un point crucial elle a donné raison hier à ses détracteurs. »

 
 
 

Pour Le Progrès de Lyon comme pour la plupart des autres médias, les divergences sur l’Europe ont été flagrantes :

 
 
 

« Des divergences, exprimées très courtoisement, sont apparues lors de leur ultime débat télévisé, surtout entre Laurent Fabius et Ségolène Royal d'un côté, et Dominique Strauss-Kahn de l'autre, sur les moyens de relancer la construction européenne et les frontières de l'Union. Enfonçant le clou de son « non » au référendum, M. Fabius s'est déclaré « pour l'Europe par la gauche ». Comme on lui objectait que « le plan B » évoqué par les tenants du non n'avait jamais vu le jour, l'ex-Premier ministre a rétorqué que « le plan B, c'est le projet socialiste » : révision des statuts de la banque

 

centrale européenne, traité social, directive-cadre sur les services publics, traité strictement constitutionnel. ».

 
 
 

Enfin, pour la Marseillaise (Christian Digne) :

 
 
 

« Le dernier débat télévisé entre les trois candidats à l'investiture socialiste a prouvé combien la gauche du "non" a eu raison, en mai 2005, de refuser la main mise du marché financiarisé sur l'Europe. Pour Laurent Fabius - le seul des trois à avoir voté comme la majorité de l'électorat de gauche -, l'argument n'est pas surprenant qui appelle à construire " l'Europe par la gauche ". Mais entendre Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, militants engagés du "oui", expliquer que cette Europe là est réduite "à une monnaie et à un grand marché" démontre qu'il ne faut jamais désespérer des forces progressistes. ».

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 19:30


Réunion de PRS Vitrolles

Soutien à Laurent FABIUS

 
 
 

Nous vous proposons avec Christiane SOUCHON, une réunion de PRS Vitrolles le vendredi 10 novembre 2006 à 18h00 à la section PS de Vitrolles avec l'OdJ suivant :


   - Situation politique nationale et locale


   - Primaire du PS


   - Préparation du débat de la section de Vitrolles


   - Préparation du vote de section


   - Meeting du 13 novembre à Marseille


  - Questions diverses


Tous les militants Socialistes Vitrollais qui soutiennent la candidature de Laurent FABIUS sont cordialement invités.



Amicalement,

Didier HACQUART



NB : Prévenir les non - connectés à Internet !

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 09:00


Appel de syndicalistes membres du Parti Socialiste
 
 
 

La question sociale sera au cœur des prochaines échéances électorales.

 

Parce que depuis 2002, de nombreuses luttes ont eu lieu sur l’emploi, contre les délocalisations, pour le pouvoir d’achat… sans compter les grandes mobilisations de 2003 contre la loi Fillon sur les retraites et celles de 2006 contre le CPE, les attentes sont fortes et le niveau d’exigence aussi. A chaque scrutin important depuis 2002, une majorité s’est exprimée contre la droite et sa politique, contre le libéralisme.

 

L’urgence sociale est au cœur des attentes des salariés et de la majorité des français.

 

En tant que syndicalistes de tous horizons et en tant que socialistes, nous sommes à un poste d’observation de ces réalités. A partir de nos expériences et de nos pratiques concrètes, nous témoignons que des engagements forts et précis sont attendus de la part de ceux qui représentent le salariat sur le terrain politique et en premier lieu les socialistes.

 

Sur les salaires et le pouvoir d’achat d’abord. Plus personne ne croît à la valeur des indices mesurant le pouvoir d’achat tant les produits et services de première nécessité pèsent dans le budget de chaque salarié. Au-delà du sentiment de décrochage des salaires par rapport aux prix, il y a la réalité des fins de mois. Il faut donc un acte politique fort.

 

C’est pourquoi la hausse du SMIC à 1500 euros doit être le plus rapide possible, avec 100 euros de plus par mois tout de suite. C’est urgent pour celles et ceux qui ont les revenus salariaux les plus faibles. C’est aussi le point de départ des négociations à mener dans l’ensemble des branches professionnelles.

 

Nécessaire, cette hausse n’est pas suffisante. Elle doit s’accompagner de mesures sur la grille des salaires afin que ceux-ci suivent les prix et la productivité des entreprises.

 

Le « politique » a les moyens de donner des signaux forts en revalorisant les salaires de la fonction publique. C’est à cette condition que le rapport de forces dans les négociations pour les salariés du privé peut s’inverser contrairement aux dernières années ou le partage des richesses s’est fait au détriment du travail.

 

Sur les 35 heures, leur généralisation à toutes les entreprises doit être une mesure de justice sociale. Il faut les encadrer par la loi en rétablissant la majoration des heures supplémentaires dès la 36ème heure et en revenant sur la flexibilité, les horaires maximum, les forfaits.

 

Sur les retraites, la belle conquête du droit à la retraite à 60 ans à taux plein doit être réaffirmée. C’est un acquis de la gauche. Ni la retraite à la carte, ni les calculs de la durée du travail sur la durée de la vie n’y réponde. Comme le projet l’affirme, la retraite à 60 ans doit demeurer un droit.

 

Pour assurer son financement il faut s’appuyer sur le plein emploi, mais il faut surtout mettre à contribution les ressources des entreprises qui accumulent les profits financiers et cherchent à privatiser l’épargne retraite socialisée : celle assise sur les cotisations.

 

Une négociation sera nécessaire revenant sur les décrets Balladur de 1993 et la loi Fillon de 2003 qu’il faut abroger. Mais au-delà de la concertation sociale indispensable, c’est la Loi qui doit trancher pour assurer l’égalité de toutes et de tous face à la retraite.

 

Les désordres du monde poussent des entreprises à délocaliser. Face aux drames humains, aux licenciements, les mesures d’accompagnement ne peuvent suffire. Il faut agir à l’échelle internationale et européenne mais il faut aussi des contraintes qui interdisent le laisser faire et les pratiques patronales multiples. Le principe « délocalisateur-payeur » est un garde fou en ce sens bien plus efficace que les déclarations moralisatrices contre les patrons dits « voyous ».

 

Sur tous les sujets sociaux, on voit ressurgir la vieille lune du contrat qui serait supérieur à la Loi. C’est faire croire qu’il y a égalité entre les contractants … Bien sûr qu’il faut négocier, qu’il faut des accords, des conventions collectives … c’est l’une des activités principale des syndicalistes que nous sommes. Bien sûr qu’il y a des compromis possibles mais à la condition que les règles soient claires. Pas d’accord, de contrats, ni de conventions en dessous de la Loi doit être la première règle. La loi doit encadrer parce que les salariés sont dans un lien de subordination avec leur employeur, le syndicalisme qui les représente souffre du même rapport d’infériorité. Développer le syndicalisme est une nécessité en n’agréant que les accords majoritaires, en asseyant la représentativité sur des règles objectives mais pour prendre tout son sens, le dialogue social doit pouvoir s’appuyer sur de bonnes lois qui rétablissent l’égalité entre salariés et employeurs. De bonnes lois conduisent à de bons contrats. Toute notre pratique le démontre et l’histoire sociale aussi. Procéder à l’inverse affaiblit celles et ceux qui sont les moins protégés, divise le salariat, multiplie les situations et contribue à la précarité.

 

Tous les syndicalistes le savent, renvoyer à la négociation –sans base législative sur laquelle s’appuyer- renvoie le plus souvent aux constats de carence ou d’impuissance. Ce n’est pas à la gauche et aux socialistes de tenir ce discours-là.

 

Les questions posées depuis 5 ans, et bien souvent depuis plus longtemps, nécessitent des réponses claires et des engagements précis.

De même les menaces et les propositions du Medef sur le droit du travail notamment doivent être contrecarrées

 

Quels que soient nos engagements antérieurs, nous constatons que seul Laurent Fabius en tirant un certain nombre de leçons du passé et en analysant la situation concrète s’engage dans cette voix.

 

C’est pourquoi nous, syndicalistes et membres du Parti Socialiste, appelons à voter pour lui le 16 novembre. C’est la meilleure façon de voter pour nous.


Si vous voulez signer l'appel, vous pouvez contacter l'un des initiateurs :


- Jean-Claude Branchereau / jcbranchereau@yahoo.fr
- Jean-Yves Lalanne / jean-yves.lalanne@wanadoo.fr
- Gérard Gaumé / ggaume@numericable.fr
- Eric Thouzeau / eric.thouzeau@wanadoo.fr



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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste