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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 13:14


Pas très beau ce qui se passe dans la Fédération PS de l’Hérault… Il est important de soutenir René REVOL, membre éminent de PRS. Après l’exclusion de Georges FRECHE, les représailles sont en marche.Comme l’a dit le camarade Jean – Luc MELENCHON en paraphrasant quelqu’un de célèbre au PS,  il est temps de rétablir "l’ordre juste" dans cette fédération…

 

 
 
 
DH
 
 

 
 
Lettre à mes amis socialistes
 
 
 
René REVOL,  membre du Conseil national du Parti Socialiste
 
 
 
 
 

Dans l’Hérault, la fédération du PS exclut ceux osent s’opposer publiquement !

 
 
 
 
 

Ce courrier a pour but de vous informer de l’incroyable machination qui vient de se monter contre moi dans la Fédération socialiste de l’Hérault. Au mépris de toutes les règles élémentaires du droit, la commission fédérale des conflits vient de voter mon exclusion, à la majorité simple. Comme vous pourrez vous en convaincre en prenant connaissance des faits qui suivent, il s’agit d’une pure et simple vengeance consécutive à l’exclusion du PS de Georges Frêche par la commission nationale des conflits. On aurait pu s’attendre à ce que cette décision pousse chacun à faire les efforts nécessaires pour que s’ouvre pour notre fédération une nouvelle ère de rénovation. Manifestement, il n’en est rien ; un petit noyau de dirigeants s’accrochant à des méthodes politiques d’un autre âge.

 
 
 

Convoqué devant la commission des conflits de la Fédération de l’Hérault, présidé par Michel Guibal, ce samedi 27 janvier, celui-ci me signifiant dans la convocation vouloir « m’entendre » sur certains de mes « actes individuels »( !), sans autre précision. Alors que l’information publique de l’exclusion nationale de  Georges Frêche circulait déjà, je rentrais dans la commission, accompagné de deux témoins, dont mon secrétaire de section[1]. Le président de la Commission me déclare : « Tu dois bien savoir pourquoi tu es accusé ? » ! Je lui précise que contrairement aux droits les plus élémentaires[2], j’étais convoqué sans connaître les motifs de ma convocation, sans avoir accès aux raisons des plaignants et sans qu’on me communique un quelconque dossier, ce qui constitue un délit d’entrave manifeste.

 
 
 

Refusant de me communiquer ces pièces, le Président de la Commission me précise oralement deux motifs d’accusation :

 
 
 

1) le fait que lors de la campagne interne de désignation du candidat socialiste j’aurai « refusé de faire campagne un candidat socialiste parmi les trois prétendants », préférant participer à des réunions publiques avec d’autres forces de gauche, notamment antilibérales.

 
 
 

2) le fait qu’au moment de cette désignation j’aurai dénigré publiquement la Fédération socialiste de l’Hérault, ses dirigeants et ses grands élus, pour fonctionnement non démocratique.

 
 
 

J’ai d’abord précisé qu’on ne me fournissait aucune preuve matérielle quelconque de ces accusations, qu’on ne me confrontait pas à mes accusateurs (ne serait-ce que me transmettre le procès-verbal de leurs déclarations). Ce à quoi le président de la commission a répondu qu’il s’agissait de juger mon « comportement général ».

 
 
 

Quant aux deux accusations lancées,

 
 
 

1°) j’ai précisé que je n’avais pas ménagé ma peine pour faire la campagne interne de Laurent Fabius, comme en témoigne de nombreuses réunions, et que par ailleurs je trouvais normal et nécessaire pour le PS que ses membres participent aux débats de toute la gauche ; je mettais au défi quiconque de trouver une de mes déclarations publiques qui ne soit pas favorable à l’union de la gauche et donc au PS.

 
 
 

2°) Quant au fonctionnement antidémocratique de la fédération, il a été souligné maintes fois par la commission électorale nationale du Parti, et je me félicite lors de la dernière consultation d’avoir contribué à améliorer la transparence de nos scrutins internes en intervenant pour que le scrutin se déroule selon les règles. J’ai par ailleurs publiquement exprimé mon désaccord avec les déclarations de G.Frêche, aujourd’hui condamnées par le Parti lui-même.

 
 
 

Aucune réponse ne m’a été apportée. Aucune preuve ne m’a été fournie. C’est donc dans l’arbitraire et la subjectivité la plus totale que la majorité de cette commission a voté l’exclusion. Il est clair qu’on veut faire payer l’un des rares responsables socialistes départementaux qui ait eu le courage de s’opposer à Frêche et au secrétaire fédéral Navarro. 

 
 
 

Décidé à ne pas me laisser faire, sûr de mon droit, je fais appel de cette décision devant la Commission nationale des conflits, notamment en tant que membre titulaire du conseil national. Je lui fais confiance pour faire valoir le droit. Socialiste, attaché aux valeurs du socialisme, je reste membre du PS (l’appel ayant un caractère suspensif) et je compte bien défendre ces valeurs contre tous ceux qui les bafouent, à commencer par les responsables de la fédération et de la commission fédérale des conflits. Je me réserve la possibilité de défendre mon droit devant la justice de la République.

 
 
 
 
 

Le 28 Janvier 2007

 



 

[1] Je tiens à votre disposition le témoignage de ces deux témoins.

 
[2] Toute procédure d’accusation dans n’importe quelle institution ou association, publique ou privée, est soumise à la règle contradictoire (article 14 du code des procédures civiles) qui implique que l’accusé est préalablement informé avant son audition  des accusations précises qui sont portées contre lui, et des pièces du dossier
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 11:33


Jean – Luc MELENCHON, de source sûre
 
 

Un article paru dans le Monde se gausse du « retour au bercail » de Jean – Luc MELENCHON.

 

Cet article semble aussi circuler largement sur le net et dans les mails.

 

Plutôt  que de longs discours, et pour répondre à la désinformation,  je vous propose de vous rendre directement sur le site de Jean – Luc et de lire sa version des faits.

 
 

Encore une fois la réalité est plus complexe que ce que veulent en dire les journalistes.

 

Un tel engouement de leur part à propager cette « bonne nouvelle » est quelque part encourageant. Cela ne  signifie – t – il pas  que Jean – Luc dérangeait et qu’il est moins dangereux dans le PS qu’en dehors ? En dehors ne risquait-il pas de déstabiliser Ségolène ROYAL et emmener avec lui de nombreux militants ?…

 

A suivre, l’histoire s’écrit tous les jours…

 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 07:53
 
Pas de passerelle avec Le Pen
 
 
 

La déclaration de principe du Parti Socialiste proclame notamment "I'égalité et la dignité des hommes et des femmes". Dernièrement, George Frêche s'est une nouvelle fois écarté de ces valeurs souscrites par l'ensemble des adhérents socialistes en déclarant :

 
 
 

"Regardez l'équipe de France de football : y'a 8 africains sur 11. Parce qu'ils en veulent ! Ils utilisent le foot pour la promotion sociale et c'est très bien pour eux ! Nous, on est fatigué, tout va trop bien. Ça ressemble à ce film, le truc de Jamel Debouzze. Indigènes. On fait une équipe de foot d'indigènes. Mais moi je ne le dis pas comme Le Pen, qui le dit de façon semi-raciste. Y'aurait un Africain, deux ou trois... Mais là. Bon, j'ai vu récemment les All Blacks. Y'a un ou deux Maoris mais la plupart des joueurs, ce sont des Écossais, des Anglais, dont les parents sont en Nouvelle-Zélande depuis 3 générations. En Afrique du Sud, ils constituent l'ossature de l'équipe des Blancs. Y'a aussi des Noirs. C'est une équipe sympathique, c'est un mélange. Mais en France, c'est plus un mélange, c'est la totalité. Bientôt, y'aura 11 noirs sur 11 en équipe de France. C'est une catastrophe pour le sport français. Ça veut dire qu'on est nuls, voila la réalité. Moi, ça me peine! Y'a encore que le rugby qui sort des champions. Le rugby, c'est des équipes normales. Y'a un ou deux Nord-Africains, y'a un ou deux noirs. C'est la composition de la population française. Mais le foot, c'est une catastrophe. C'est que des mercenaires. Bon enfin."

 
 
 

Un propos qui n'est pas étranger à Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré bien avant "Peut-être que le sélectionneur a exagéré la proportion de joueurs de couleur, peut-être qu'il aurait dû garder dans ce domaine-là plus de mesure, peut-être s'est-il laissé entraîner par ses choix idéologiques"

 
 
 

Ce n'est pas la première fois qu'il s'écarte de notre philosophie républicaine. Il n'est pas concevable de faire l'économie d'une sanction, alors que collectivement nous dénonçons ces propos chez nos adversaires, ou leurs alliances circonstanciés.

 
 
 

Nous militants socialistes mais aussi sympathisants et électeurs, condamnons solennellement ces propos et demandons à la commission des conflits de statuer au plus vite sur le sort du Président de la Région Languedoc- Roussillon afin qu'il soit exclu du Parti Socialiste. Il a déjà été écarté des instances nationales. Considérant qu'il n'a ni tenu compte des sommations qui lui ont été faites (et notamment après les propos sur les harkis) ni retiré ses propos, il semble que malheureusement il n'y a pas de solution alternative. Les valeurs que nous portons ne sont susceptibles d'aucune entorse. Si le prix du respect de celle-ci n'est possible qu'en excluant le président d'une région, alors il ne faut pas hésiter.

 
 
 

Signez cette motion en laissant vos nom/prénom et le numéro de votre département ainsi que le cas échéant si vous êtes militants votre section voir vos responsabilités (au PS  ou en tant qu'élu) dans les commentaires ou en envoyant un mail à arnaudblog@orange.fr

 


N'hésitez pas diffuser cette motion à votre entourage.

 
 
 
Signez cette motion sur :

 http://arnaudsanchez.typepad.fr/motionfreche/
 
N'hésitez pas diffuser cette motion à votre entourage.
 
 
 
Les premiers signataires :
 
 
 

Arnaud SANCHEZ (44 - Section de Couëron - Délégué Fédéral) ; Matthieu DUVAIL (85 - Section d'Olonne sur Mer) ; Luc MANDRET (75 - Section Chapelle-Goutte d'Or) ; Hugues DEBOTTE (92 - Suresnes) ; Anthony PILETBERNARD (31- Section Toulouse 2 - Louise Michel) ; Elsa SOLVIGNON (94 - électrice) ; Octave CESTOR (44 - section Nantes Ouest - Conseiller municipal de Nantes ) ; Fabienne BOUJU (72 - Le Mans) ; Tony MAERTEN (Savoie) ; Christophe GRÉBERT (92 - Puteaux) ; Antoine PHILIPPS (Paris - XVè) ; Manuela DELAHAYE (Paris - 14e bureau de la section Pierre Beregovoy et Commission nationale entreprises) ; Bertrand MIALHE (31 - secrétaire de la section Toulouse 2 "Louise Michel") ; Frédéric MENARD (60 -section Bacouel) ; Cyril VILLEMIN (54 - Section de Toul) ; Hervé NOWAK (94 - Kremlin Bicêtre) ; Jean LACASSAGNE (Paris - Section 13éme Ouest/RM75) ; Vincent LE ROUZIC (92 - Section Rueil-Malmaison) ; Cédric L. (44 - UDF 1ère circonscription) ; Nathanaeël UHL (Paris - Section Javel-Grenelle, 15e) ; Mikaël COCHARD (75 - 19e) ; Akli LE COQ (Val d'Oise - Section de Cergy) ; Alain SORAL (75) ; Adrien SERPOGA (91 - Sainte-Genviève-des-Bois) ; Stéphane MARI (13 - section 313) ; Didier HACQUART (13 - Adjoint PS Vitrolles et Section d'entreprise Eurocopter (602 BdR)) ; Pierre LOREILLER (89 - Section PS G. Roux) ; Daniel LAUNAY (44 - Sainte-Luce-sur-Loire) ; Benoit HAUDRECHY (75, section Jean-Baptiste Clément) ; Dia MORIS (64 - Bayonne) ; Yves FORMENTIN (Paris - 14e Section Petit Montrouge) ; Florent GEFFARD (49 - section de Saumur) ; Georges MARTEL (19 - Section Egletons - Membre du Conseil National du PS) ; Philippe GUICHARD (75 - Section Paris XIII Est) ; Maxime PISANO (54 - Section de Nancy - CF) ; Najat AZMY (59 - Section de Roubaix - Conseillière générale et candidate sur la 10e circonscription) ; Raoul GEORGER (13 - Section de Vitrolles) ; Pierre LAFITEDION (92 - Secrétaire de Section d'Issy-les-Moulineaux) ; Jean-Claude MATURIN (30 - Trésorier section NIMES Sud et membre du BF) ; Catherine LAWLESS ; François TOP (92 - Section de Puteaux) ; David CHEVALIER (29 - section de Châteaulin - Délégué de la 6ème Circonscription du Finistère) ; Philippe SARRE (92 - Conseiller général de Colombes ) ; Jean BACHELERIE (19 - militant du PS et syndicaliste actif) ; Jean-Philippe ALQUIER (92 - section de Colombes) ; Gilbert HUAULT (94 - section du Kremlin Bicêtre) ; Fred ABRAM-PROFETA (92 - secrétaire de section de Boulogne-Billancourt) ;  Adama TRAORE ( 92 -  section de Puteaux) ; Patrick LEBORGNE ( 35 - Secrétaire Fédéral - Membre du Bureau de la CNE du PS) ; Gérard SERPAULT (44 - section de Guémené Penfao) ; Luc BÉRARD DE MALAVAS (92 -Secrétaire de section d'Asnières, Secrétaire fédéral, Conseiller municipal) ; Yannick JOALLAND (44) ; Laure CELERIER  (92 - Boulogne Billancourt) ; Alain BOURGAREL (92- section de Gennevilliers - conseiller municipal PS) ; Sandrine  CLARAC (94 - Section du Kremlin-Bicêtre) ; Renaud FETET (88 - Section de Haute Moselle) ; Michele HONG (92 - Section de Boulogne-Billancourt) ; Agathe LE BAIL (92 - Section de Boulogne-Billancourt) ; Vincent RENAULT (92-Section de Boulogne-Billancourt) ; MichelTATTIA (75- Section 13e Ouest) ; Régis  SADA (92 - Puteaux) ; Clément BÉCACHE (92 - Boulogne-Billancourt) ...

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 10:26


La désignation de Ségolène ROYAL par les militants PS donne lieu à de nombreuses analyses. Mon ami Robert de PRS - Vitrolles, m'a signalé l'interview d’Emmanuel TODD, sociologue dans le Libé du 24 novembre.  Cette analyse des votes pour Ségolène ROYAL et Laurent FABIUS est effectivement très intéressante pertinente et doit tous nous interpeller pour la suite…
 
Emmanuel TODD était déjà intervenu lors de la campagne des primaires PS.
 
DH
 
 
 

Pour Emmanuel Todd, démographe et sociologue, l'étude du vote des militants PS lors de la primaire ne donne aucun signal d'une reconquête de l'électorat populaire.

 

Défricheur de la lutte contre la «fracture sociale» à l'aube des années 90, Emmanuel Todd juge que Ségolène Royal séduit «une France paisible et semi-rurale», mais pas les classes populaires.

 
Etes-vous surpris par la désignation de Ségolène Royal ? 
 

Non. Dans l'univers politique, encore plus que dans l'univers social, il y a des lois de symétrie, et il aurait été étonnant que, au moment où le grand parti de droite abandonne le gaullisme pour le sarkozysme, le PS, son double à gauche, garde sa forme traditionnelle ­ que la tradition ait été sociale-démocrate avec Dominique Strauss-Kahn ou socialiste avec Laurent Fabius. Le résultat est cohérent avec l'univers mental défini par la couverture de Paris-Match du printemps 2005, où l'on voyait Nicolas Sarkozy et François Hollande poser ensemble.

 

Le scrutin a été analysé comme l'amorce de la reconquête de l'électorat populaire par le PS. 

 

Il y a quelque chose d'un peu irréel dans le ton d'évidence avec lequel cette conclusion a été tirée. Le divorce du PS d'avec les catégories populaires est un phénomène progressif et de très longue durée, qui commence au milieu des années 60 et qui est arrivé à son stade terminal le 21 avril 2002. La carte du vote Jospin ce jour-là montre que le taux de survie du Parti socialiste a été plus élevé dans les régions les moins ouvrières et les moins industrielles de l'ouest et du sud-ouest de la France. Il serait historiquement et sociologiquement surprenant qu'une tendance aussi ancienne s'inverse en quelques mois.

 

Tout de même, Royal ne vient-elle pas de faire la preuve de la profondeur de son implantation ? 

 

Le PS vote, et les commentateurs en parlent comme si c'était un scrutin au suffrage universel. Or il n'y a pas de rapport mécanique entre les deux. Le Parti socialiste est une organisation à l'intérieur de laquelle, jusqu'à l'arrivée des nouveaux adhérents par Internet, 40 % des adhérents étaient des élus, et une proportion considérable des employés municipaux, départementaux ou régionaux. En fait, pour les trois quarts des votants de jeudi dernier, la première préoccupation n'était pas de refléter les tendances profondes de la société, mais d'assurer la victoire électorale de leur employeur en obéissant aux injonctions des instituts de sondage qui leur ont promis la victoire inéluctable de Ségolène Royal. D'autant que les nouveaux adhérents viennent souvent des classes supérieures ­ tendance bobo ou non ­ et reflètent faiblement la réalité sociologique du pays.

C'est donc un parti largement décroché de la société qui a désigné Ségolène Royal, et la signification des résultats département par département est dès lors limitée. Néanmoins, si l'on met de côté les jeux d'appareils propres à chaque fédération, on voit que, comme Jospin en 2002, le vote Royal est surreprésenté dans ce que j'appelle la France paisible : une France semi-rurale, où les vieilles industries sont absentes et qui ne compte pas beaucoup d'immigrés. N'oublions pas que Ségolène Royal est, comme Jean-Pierre Raffarin, l'élue de la région Poitou-Charentes, qui n'est certainement pas la région où les problèmes de la société française se posent avec le plus d'acuité.

 

N'y a-t-il donc aucun enseignement à tirer de ce vote sur le jugement que portent les classes populaires sur Ségolène Royal ? 

 

Pour moi qui fais de la cartographie électorale depuis 1981, mon principal étonnement est de voir dans la carte du vote Fabius des «traces» de ce que vit réellement la société française. Les départements où l'ancien Premier ministre obtient plus de 20 % des voix ­ une bande allant de la Normandie à l'Alsace en passant par la Somme, les Ardennes et la Lorraine, ainsi qu'une flaque autour de l'Auvergne et du Limousin ­ regroupent une France d'industries anciennes frappées par la globalisation, une France dépourvue de grandes villes universitaires, une France où la question du Smic a un sens et où le blocage des salaires mène au surendettement, une France qui échappe à la «pesée culturelle» des dominants de la société. Dans ces régions, le système conciliaire socialiste semble être resté perméable à l'influence du monde populaire et à ses difficultés économiques. Je suis d'autant plus surpris que, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, j'avais été très sceptique sur la capacité de Fabius à devenir le représentant des milieux populaires.

 

Ségolène Royal peut-elle malgré tout finir par attirer vers elle l'électorat populaire ? 

 

Le vote du 21 avril 2002, le non à la Constitution européenne, les émeutes ou les manifestations contre le CPE, montrent que seul un projet économique se saisissant du libre-échange, des délocalisations, du niveau des salaires, pourra lui permettre d'aller vers cet électorat. Mais je ne vois rien de tel dans son image ou dans ses discours. La décentralisation parle à un parti d'élus ou d'employés municipaux. Le débat sur la carte scolaire exprime surtout l'inquiétude des classes moyennes face au risque de déplacement de leurs enfants. Le féminisme satisfait les classes supérieures, qui conçoivent le couple comme l'union de deux individus libres sans enjeu économique réel. Mais, dans les milieux populaires, le couple mélange inextricablement choix sentimentaux et survie économique, et il est possible que la thématique, sans déclencher d'hostilité, soit perçue comme dénuée de pertinence politique. En réalité, qui veut fuir la réalité économique en activant les valeurs sociétales, la sécurité et les questions d'identité, finit toujours, s'il veut être efficace, par désigner un bouc émissaire ­ c'est-à-dire par renforcer Jean-Marie Le Pen.

 
Ainsi la gauche serait vouée une nouvelle fois à échouer ? 
 

On ne peut exclure que, tirant les leçons de sa désignation, Ségolène Royal comprenne le phénomène de résistance que traduit le vote Fabius et adopte un programme en conséquence. Qu'elle accepte, en somme, le non-sens de sa victoire. Au fond, toute la question est de savoir si elle saura s'émanciper de ceux qui l'ont faite reine.

 

 (*) Libération, 24/11/2006

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 13:25

Au lendemain du vote de désignation de Ségolène ROYAL, Jean – Luc MELENCHON était au meeting de la Gauche Anti-libérale à Montpellier. Vous trouverez ci-joint son intervention. Au-delà de la déception d’une bataille perdue, le camarde MELENCHON est déjà prêt à repartir pour d’autres batailles sans renier ses convictions.
 
DH
 
 
Discours de Jean – Luc MELENCHON au meeting de Montpellier du vendredi 17 novembre
 
Jean-Luc, je ne vais pas te poser de question, je vais simplement dire que tu étais avec nous au soir du grand meeting de 2005, donc ce soir, tu es le bienvenue parmi nous. René Revol a décidé de te laisser son temps de parole, puisqu'il est comme toi au PRS, alors Jean-Luc, qu'as-tu à nous dire ?
 
Jean-Luc Mélenchon : Eh bien cette question là est la plus facile !

D'abord je voudrais vous remercier tous, de la chaleur de votre accueil et des mots aimables qui ont été prononcés à mon égard, tout à l'heure. Soyez assurés que je les reçois avec beaucoup de chaleur et beaucoup de ferveur.
 
Ma position est assez singulière, vous le savez. Un vote est intervenu dans mon parti, hier soir et la première de ses conséquences est que je n'ai pas beaucoup dormi. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, si cela pèse sur la qualité de mon élocution. Un vote est intervenu et je ne cache pas ma déception. Je sais que le monde médiatique veut que, sitôt qu'un événement a eu lieu, on passe au suivant, et comme par enchantement on oublie l'engagement, la peine, l'effort , la conviction que l'on a mis dans la défense d'un point de vue jusqu'à la veille. Ce n'est pas mon cas. Je ne suis pas un robot, je ne suis pas une machine. J'ai cru avec ferveur à ce que j'ai dit. Un vote donne une décision, il ne force pas une conviction, la mienne n'a pas changé. Mais en même temps je veux vous dire sans détour, peut-être que je heurterais quelques uns d'entre vous, que ce vote exprime une réalité politique. Il a sa cohérence et que c'est avec cette réalité là qu'il faut traiter. Et avec les mêmes objectifs que nous pouvions avoir avant qu'il soit intervenu. Je le dis parce que je fais partie peut-être d'une catégorie qui n'est plus bien en cours : les hommes et les femmes qui font partie d'une organisation qui croit à la vertu du collectif, qui se sent l'héritière d'une histoire et qui sait que cette histoire ne peut pas être transmise autrement que par nous-mêmes, les militants, les personnes qui luttent, ceux qui s’engagent, ceux qui prennent le risque parfois de leur carrière, de leur vie. Ne méprisons pas les organisations, sinon il ne nous restera plus que les sondages et les sondages sont toujours dans la main de ceux qui les paient.
 
Alors, qu'est ce que je fais ici ? En conscience, je crois qu'il est de mon devoir de dire de la même manière que je souhaite l'unité de toute la gauche pour battre la droite, que je la souhaite de toutes mes forces (parce que je ne sais pas comment on peut sans cela battre la droite), je dis avec la même clarté, tout socialiste que je suis: je souhaite de toutes mes forces le succès de la démarche que vous avez entreprise. Je souhaite le rassemblement de la gauche représentée ici. Je souhaite qu'il aboutisse à une candidature commune car il est absolument inenvisageable, irresponsable de croire qu'un seul parti pourrait avoir à lui tout seul, la majorité! Et j'ajoute que si vous vous laissez transformer en poussières additionnées, vous aurez dans les conditions mêmes avec lesquelles vous serez entrés dans le débat réglé la sortie par laquelle vous passerez ensuite.
 
Il n'y a pas de contradiction à vouloir cette candidature commune et à vouloir l'unité de toute la gauche, c'est une seule et même chose et il faut avoir le courage de le dire en transcendant parfois ce qui parait être l'aspect momentané d'un intérêt de parti, le mien en l’occurrence.
 
Pourquoi ?
 
On a évoqué bien des arguments qui justifient l'importance du vote de 2007, à mon tour, je veux en évoquer deux qui me paraissent particulièrement ardents à cet instant :
 
Premièrement, l'état du continent. Chers amis, chers camarades, c'est la force de s'être instruit auprès des autres, d'avoir ouvert les livres, d'avoir écouté les générations précédentes de militants pour dire et savoir reconnaître que quelque chose de terrible est en train de se préparer. Faute d'alternative progressiste, alors que le libéralisme fait exploser les sociétés dans toute l'Europe, partout c'est l'extrême droite qui tient le dessus du pavé. C'est cette catastrophe qu'il faut enrayer, c'est la responsabilité de notre génération politique. Celui qui reste une main en arrière, celui qui ne voit pas, celui qui sacrifierait à je ne sais quel intérêt du moment la claire conscience qu'il aurait de cette réalité, celui là vraiment manquera à sa classe, manquera à ses devoirs, manquera à sa patrie républicaine. Nous avons les moyens de détourner le coup qui s'annonce ! Nous en avons les moyens ! Le calendrier nous sert: en 2008 c'est la France qui a dit "non" qui préside l'Union Européenne. Cela ne sera plus le cas avant 2015. Saisissons cette chance d'ouvrir une alternative pour la paix, et donc par le progrès social. Oui, nous pensions avoir réussi quelque chose depuis le référendum et avant, depuis 2002. Nous pensions qu'ayant tiré la leçon de 2002, au moins une des leçons, nous allions mettre au premier plan la question sociale et que c'est sur elle que chacun serait obligé de se prononcer. Et que voit- on hélas, mille fois hélas ? Nous revoilà embourbés dans une discussion qui n'a pas de sens réellement vous le savez comme moi. Non, la France n'est pas malade de manque d'autorité, elle est malade de manque d'égalité, elle est malade d'inégalité. Réglez cette question là et vous en aurez réglé des centaines d'autres.
 
Quand la première fortune de France gagne 1 SMIC et demi annuel par heure. Quand les 60 premiers dans le tableau gagnent 5300 SMIC annuels et que dans le même temps, 7 millions de nos compatriotes sont pauvres, parmi lesquelles 2 millions de travailleurs, alors il y a une injustice et c'est celle-là qui est la mère de toutes les injustices, de toutes les violences. 400 000 sans toits, 200 000 qui dorment par terre, 200 000 qui sont dans les campings, voilà la situation de la France au moment où elle n'a jamais été aussi riche de son histoire. Le premier des tabous à vaincre c'est celui de s'habituer à l'idée qu'il est normal que les uns aient tout et les autres n'aient rien. Voilà les tabous qu'il faut briser. Qu'accumuler l'argent n'est pas un droit, que soulager la misère est un devoir. J'y mets de la passion, mais comment ne pas mettre de la passion quand on regarde des chiffres qui vous apprennent que le revenu salarial moyen a progressé en 10 ans de 3%, et même régressé d'1% pour les employés et que dans le même temps, les actionnaires du CAC 40 ont vu leur bénéfices augmenter de 300% !
 
Alors, nous savons très bien la difficulté de notre situation, nous savons très bien que la gauche, dans l'univers entier est en réinvention. Tout à l'heure José Bové et Marie George Buffet ont signalé quelque chose qui est très juste: aux portes de l'empire, des peuples qui sont bien plus désarmés que nous ne le sommes ont le courage et l'audace de vouloir changer leur destin. Alors nous aussi nous sommes capables de réinventer la gauche, cette réinvention est en train de se commencer, c'est à nous de la mener jusqu'à son terme et de lui faire subir le test, le seul qui compte pour un républicain, le test de la démocratie, le test du vote.
 
Que le peuple arbitre entre les différentes orientations politiques qui sont présentes à gauche. Et que cet arbitrage une fois rendu, nous ayons la sagesse d'accepter ensuite de nous rassembler pour battre l'adversaire. Mais que le peuple tranche d'abord, et qu'il puisse le faire en toute connaissance de cause. Je crois que vous ne devez pas accepter que se creuse le fossé que voudraient que s'établisse entre nous ceux qui ont tout intérêt à ce que nous nous divisions. Nous avons intérêt à ne pas accepter le partage des rôles que d'aucuns souhaiteraient et qui leur conviendrait si bien : A une certaine gauche la gestion et à l'autre la protestation naturellement impuissante.

Notre rôle est d'éduquer, d'éclairer, un grand peuple qui bien souvent est désorienté. Le rassemblement que nous voulons opérer ce n'est pas seulement l'addition des patrimoines électoraux de nos partis respectifs. C'est surtout la conquête des esprits de ceux qui sont totalement désorientés et ne savent de quel côté ils vont trouver leur salut, la possibilité de sortir par le haut. Ce sont ces masses innombrables qui ne savent que dire, que penser et qui étant frappés dans leur quotidien n'y trouvent pas les ressorts. Car lorsque l'on est dans la misère il n'est pas facile de se préoccuper des autres. Lorsque l'on doit s'occuper de son lendemain, il n'est pas facile de penser au surlendemain des autres. Ne l'oublions jamais, nous devons être le grand parti des exploités et des humiliés.

J'achève.

Chers amis, chers camarades. Je crois comme vous, sans doute je l'espère que le grand nombre a le droit non pas de rêver mais de voir ses rêves devenir des réalités. Le grand nombre n'aspire pas à empiler la richesse, il aspire à la vie douce, que les enfants soient correctement éduqués, que l'on puisse cesser de travailler lorsque le moment est venu et que l'on est fatigué, que l'on puisse aller en vacances, que l'on puisse être logés, que l'on puisse être nourris et chauffés. Ce programme de la vie douce semble complètement incompatible avec l'ordre d'un système qui échoue en tout point. Que chacun d'entre nous quelle que soit sa place, et plus éminente est la place, plus éminent est le devoir, se demande comment être utile à cette noble cause. Je finis sur cette phrase de Jean Jaurès : « Assez parlé d'égalité, il est temps de faire des égaux »

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 07:51

Pourquoi Ségolène ? Suite…
 
Au mois de septembre, j’avais mis en ligne un article « Pourquoi Ségolène ? »
 
 
Hier dimanche, en regardant la semaine des guignols de l’info sur Canal +, je me suis remémoré l’article en question.
 
Jeudi soir, Ségolène était la candidate à élire et était présentée sous son meilleur jour. Les guignols s’efforçaient depuis aussi depuis plusieurs semaines à ringardiser ses concurrents Fabius et DSK.
 
Or dès vendredi soir, les guignols se sont attaqués à Ségolène, en changeant l’image qu’ils voulaient lui donner, la faisant passer désormais pour quelqu’un de « benêt » qui parle lentement avec un ton professoral.
 
Par ailleurs, plusieurs journalistes dans différents médias, veulent maintenant connaître son programme, comme si jusqu’à présent elle n’avait rien dit !
 
Cela augure mal de l’avenir. Ce revirement des guignols de l’info et des journalistes, remet en exergue l’article en question, que je vous conseille de relire et de méditer.
 
A suivre…
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 22:32


Et maintenant ?

 

Ségolène ROYAL a remporté la primaire du PS. L’heure est parait-il désormais au rassemblement des militants PS pour la victoire en 2007.

 

Personnellement cela n’est pas pour moi aussi simple. Je n’ai pas l’intention de renier mes convictions, ni ce que j’ai défendu ces dernières années. Ségolène ROYAL est la candidate du PS, pour autant je reste en total désaccord avec ses  positions sur les 35h00, les professeurs, la Turquie, la carte scolaire, l’encadrement militaire, les jurys citoyens, le blairisme, le TCE, etc. 

 

Dois – je mettre mes convictions dans ma poche et en bon petit soldat légaliste adopter une nouvelle posture, de nouvelles convictions ou croyances  et repartir pour la campagne de Ségolène ROYAL ?

 

Une autre solution est de rentrer tranquillement « dans le rang », attendre que les choses se passent en assurant un service militant minimum. Après tout, si elle a été élue avec plus de 60 % des voix, (70 % des les BdR), les forces militantes ne doivent pas manquer, et on n’a pas besoin de moi.

 

Il est clair que ces deux postures possibles ne sont pas dans mon caractère. Il convient certainement de faire une analyse sereine du vote Ségolène au sein du PS et de l’évolution même du PS qui s’est transformé en parti de supporters. Il n’en demeure pas moins que je ne mettrais pas mes convictions dans ma poche, et je crois toujours à ce que je défends depuis des années.

 

Hier soir se tenait un 2ème meeting de la gauche antilibérale à Montpellier, après celui du Mans. Il était retransmis en direct sur Internet. Jean – Luc MELENCHON est descendu de Paris pour y assister et intervenir. Il a été chaleureusement accueilli par José BOVE, Marie George BUFFET, Raoul Marc JENNAR, Claude DEBONS, Patrick BRAOUZEC, Yves SALESSE, etc. Sa place est clairement dans cette mouvance où il a un vrai rôle à jouer.

 

A l’écoute des différents intervenants, il est évident que Ségolène ROYAL est loin de faire l’adhésion de "l’autre Gauche". Le PS va jouer dans les prochains mois sur la menace d’un second 21 avril 2002, en rejetant la responsabilité sur les autres candidatures de Gauche. Ce n’est pas une bonne manière pour rassembler des militants antilibéraux qui ne seront pas prêts à accepter n’importe quoi.

 

Le PS ne doit pas refaire les erreurs de 2002. Si déjà, on  annonce depuis des semaines un duel Sarkozy – Royal, on oublie une fois de plus le 1er tour, tout en  négligeant Le Pen toujours en embuscade…

 

Rester au PS pour y faire quoi et avec qui pour quel objectif ? Quitter le PS pour y faire quoi et avec qui pour quel objectif ? Je n’ai pas arrêté de position aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une posture de mauvais perdant, mais d’une vraie réflexion personnelle sur un engagement politique.

 

Mon seul objectif aujourd’hui c’est de faire gagner la gauche contre SARKOZY et Le PEN, sur un vrai programme de Gauche, pour vraiment changer la société.

 

Des initiatives de camarades dans la même situation que moi se profilent déjà. C’est encourageant et redonne un peu d’espoir…

 

A suivre.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 13:16


Désinformation ? Erreur ?

 
 

La Provence de ce matin dans sa version marseillaise fait une analyse du vote d’hier soir sur la désignation du candidat PS à la présidentielle 2007.

 

Or stupeur, il est dit que la section d’EUROCOPTER a voté à 90 % pour Ségolène ROYAL. C’est absolument faux et cela ne correspond pas à la réalité et surtout au PV que j’ai signé, qui a été faxé par le Secrétaire de Section à la Fédération de Marseille !

Avant que cela ne jette de la suspicion sur la véracité des résultats de la Fédération PS13, il me semble important d’interpeller sur cette erreur Eugène CASELLI, 1er Secrétaire fédéral…

 

Voir : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-4571904.html

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 07:25


Ségolène ROYAL est investie par le Parti Socialiste…

 

Vendredi à 01h30, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, a annoncé les résultats du vote pour l’investiture socialiste à l’élection présidentielle. Ces résultats concernent uniquement les fédérations métropolitaines. Ségolène Royal remporte 106 839 voix soit 60,62 % des suffrages, Dominique Strauss-Kahn obtient 36 714 voix soit 20,83 % des suffrages. Laurent Fabius sort troisième de ce scrutin avec 18,54 % des suffrages soit 32 677 voix. Les résultats définitifs seront communiqués dans la journée.

 

C’est évidemment une terrible déception pour les socialistes comme moi, qui soutenaient Laurent FABIUS.

 

Une analyse plus profonde du vote et de ses conséquences sera à faire dans les prochains jours.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:44


Désignation du candidat PS

à la Présidentielle 2007

 

Résultats de la section d’entreprise

Eurocopter (602 – BdR)

 
 
 
 - Laurent FABIUS :                           40 %
 

- Ségolène ROYAL :                        44 %

 

- Dominique Strauss-Kahn :           14 %

 
 

Voilà un résultat qui prouve que le pluralisme et la liberté des votes ont été respectés…

 

En attendant les résultats nationaux !

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste