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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 07:18

 



La crise qui secoue le monde de la finance actuellement est le résultat d’un véritable scandale avec des prêts accordés à des taux progressifs démentiels, à des personnes qui ne pouvaient pas payer. Tout le monde n’a pas perdu de l’argent dans cette affaire, notamment les placeurs de prêts et autres. Les premières victimes sont aujourd’hui ceux qui se retrouvent à la rue et sans logement, et pas celles qui ont voulu spéculer sur les plus pauvres ! Je reviendrai sur ce sujet d’ici quelques temps.

 
 
 

Pour revenir au PS, je suis « surpris » de voir que c’est le vieil « éléphant » que l’on consulte pour avoir un avis sur la crise. Manifestement, il a de beaux restes, et une certaine expertise…

 
 
 

A suivre

 
 
 
DH
 

 
 
Crise financière : "clairvoyance, transparence, cohérence", par Laurent FABIUS
 
 
 
15 août 2007
 
 
 

Laurent FABIUS donne son point de vue sur la crise financière actuelle et les moyens d’en sortir.

 
 
 

Dans la crise financière des crédits américains « subprime », la plupart des prétendus spécialistes ont manqué à la fois de clairvoyance, de transparence et de cohérence.

 
 
 

Pas besoin en effet d’être un gourou new-yorkais « triple A » pour prévoir que des crédits immobiliers trop chers, trop risqués et trop nombreux, conduiraient tôt ou tard à l’écroulement du château de cartes.

 
 
 

Manque de transparence, aussi, tant il est évident que, pour augmenter leurs marges et reporter une partie de leurs risques sur d’autres, les opérateurs et fonds divers ont masqué la nature de leurs créances, en tous cas les ont noyées dans la masse.

 
 
 

La cohérence, enfin, n’est pas au rendez-vous, avec une mention spéciale pour la BCE, lorsque d’un côté on pratique et annonce une hausse des taux d’intérêt conduisant à une contraction économique et du crédit, cependant que de l’autre on inonde de liquidités supplémentaires les circuits financiers afin d’allonger les problèmes qu’avec d’autres on a laissé se créer.

 
 
 

C’est autour de ces trois notions, clairvoyance, transparence, cohérence, que la crise - qui m’apparaît sérieuse - doit maintenant être traitée.

 
 
 

L’exposition directe et indirecte aux risques du « subprime » des différents opérateurs doit être rapidement rendue transparente par une opération vérité, sinon la méfiance, donc la crise, s’aggravera. C’est le rôle notamment des régulateurs et des agences de notation d’y procéder.

 
 
 

Les Banques centrales, elles, y compris la BCE, doivent annoncer qu’elles veilleront à ce que les conditions financières soient durablement accommodantes, pour éviter une contagion négative vers l’économie « réelle ».

 
 
 

Enfin, la clairvoyance impliquerait de tirer les leçons des mécanismes spéculatifs et des déséquilibres à l’œuvre non seulement dans le secteur immobilier où il faut cesser d’accueillir des créances à risque sans garanties, mais dans les nombreux autres domaines recelant des « bulles potentielles ». Les gouvernements et le FMI ont, là, leur rôle à jouer pour assainir cette économie domino et casino.

 
 
 

Tout cela, qui est d’intérêt général, suppose bien sûr qu’on ne soit pas paralysé par l’idéologie du laisser faire, mais qu’on agisse avec pragmatisme et vigueur. A propos, qu’en pense le gouvernement français et que fait-il ?

 
 

 

L’ex-ministre des Finances Laurent Fabius, dénonçait mercredi dans un communiqué le « manque de clairvoyance, de transparence et de cohérence de la plupart des prétendus spécialistes » dans la crise des subprimes. Pour Libération, il s’explique.

 
 
 

Qui sont ces « prétendus spécialistes » que vous fustigez ?

 
 
 

Pour moi, il y a eu un défaut de prévoyance considérable de la part des prêteurs américains, puis des banques - en particulier des fonds et des hedge funds - ensuite des autorités de régulation et des agences de notation. Car, ce qui me frappe d’abord, c’est que cette crise était prévisible. Quand on a une masse de crédits distribués sans aucune garantie et qu’en même temps l’économie se contracte, il finit forcément par y avoir un retournement. Quand ces créances ont été titrisées, il était aisé de prévoir le risque. Autre chose qui me frappe : la contagion. Le système est si imbriqué que, très vite, on arrive à une crise. Et l’aspect psychologique joue à plein puisque, à partir d’une affaire localisée, faute de transparence, on aboutit à une crise planétaire ! Le marché a vite compris que tout cela était opaque.

 
 
 

Les banques centrales ont-elles eu raison d’injecter massivement des liquidités ?

 
 
 

Bien sûr. A partir du moment où le système interbancaire était bloqué puisque les banques refusaient de se prêter de l’argent, il fallait éviter la thrombose. Mais ces injections révélaient aussi que la crise était plus importante que prévu. Rajoutant à l’effet psychologique et à la spirale de crise. Je dirais donc que la situation actuelle est le résultat d’un manque de clairvoyance, d’un défaut de transparence et d’un effet contagion qui rend le système très fragile.

 
 
 

Avez-vous le sentiment qu’il y a un pilote à la tête de la finance mondiale ?

 
 
 

Il ne peut pas y avoir un pilote ; il faut qu’il y ait des pilotes. Et ces pilotes, ce sont les autorités américaines (pour ce qui est des prêts immobiliers), les régulateurs nationaux, les agences de notation, les banques centrales - qui doivent impérativement se coordonner davantage - et les gouvernements eux-mêmes qui doivent tout faire pour éviter la contagion entre économie financière et économie réelle.

 
 
 

La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a affirmé qu’elle ne croyait pas à la contagion de l’économie française.

 
 
 

Moi, j’ai bien peur qu’il y ait des conséquences sur la France. Car il y a une addition de facteurs qui poussent dans le même sens : climat de crise financière, décisions ponctuelles du gouvernement qui vont avoir des effets sur la consommation, telles la hausse de l’électricité, et aussi l’augmentation des prix de l’alimentation... Tout cela donne un climat morose, là où on nous annonçait une reprise. Alors que la croissance mondiale est très forte, cette crise risque d’aboutir un peu partout, y compris en France, à un freinage des investissements et de la consommation.

 
 
 

Aux manettes, que feriez-vous ?

 
 
 

Je m’assurerais de l’existence d’une bonne coordination entre les autorités financières internationales, d’une vraie discussion avec la Banque centrale européenne car elle ne doit surtout pas relever ses taux. Et je mettrais sur la table la question des hedge funds (il faut espérer que les Américains vont réagir sur le sujet comme Angela Merkel le réclame depuis des mois) et des bulles financières. Car ce qui se passe dans l’immobilier peut arriver dans d’autres secteurs, je pense notamment à certains marchés énergétiques. Le problème c’est que l’économie se « financiarise » totalement ; or les rendements financiers exigés sont sans commune mesure avec l’économie réelle. Comme les phénomènes de chute sont accélérés, cela donne à la fois un effet domino et un effet casino.

 
 
 

Les autorités politiques et financières réagissent-elles comme il faut ?

 
 
 

Avant tout, il faut faire preuve de sang-froid et développer une vision internationale coordonnée. Or, dans cette crise, on a eu un sentiment de flottement. D’autant que nous sommes en août et que beaucoup sont en vacances. Il fallait une réponse psychologique forte des autorités publiques. Pour le moment, je constate qu’on est en pleine tempête.

 
 
 

Interview réalisée par Alexandra Schwartzbrod

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 16:50

 



Ouf, tout va bien, et vive le bouclier fiscal à 50 %. Il y avait urgence…

 
 
 
DH
 
 
 
 
 

Les 500 plus grandes fortunes professionnelles de France pèsent 15% du PIB

 
 
 
 
 

PARIS (AFP) - Le total des 500 plus grandes fortunes professionnelles de France est passé en un an de 200 à 280 milliards d'euros et pèse désormais 15% du PIB contre 6% il y a dix ans, selon le classement 2007 établi par le magazine Challenges publié en juillet.

 
 
 

Au cours de la décennie 1997-2007, le patrimoine professionnel des 500 plus grosses fortunes a triplé et a progressé trois fois plus vite que la richesse nationale, note le magazine.

 
 
 

En tête du classement de Challenges pour la troisième année consécutive, le patron de LVMH, Bernard Arnault, a vu sa fortune professionnelle passer en dix ans de 3,3 milliards à 23 milliards d'euros.

 
 
 

Le classement ne change pas pour les deux places suivantes, toujours occupées par le patron du groupe Auchan, Gerard Mulliez et sa famille, avec 17 milliards d'euros, et Liliane Bettencourt des cosmétiques L'Oréal, avec plus de 15 milliards.

 
 
 

Avec plus de 10 milliards d'euros, François Pinault, le PDG du groupe de luxe PPR, ravi la 4e place à l'industriel Serge Dassault qui recule en 7e position.

 
 
 

Romain Zaleski (5e), homme d'affaires franco-polonais inconnu du grand public, qui ne figurait pas dans le classement il y a 10 ans, effectue un bond de huit places, avec plus de 9,1 milliards d'euros de patrimoine. Actionnaire d'Arcelor-Mittal, il vient d'acquérir 2% dans Vinci.

 
 
 

Vincent Bolloré, qui contrôle les 3/4 du capital du groupe de transports et de médias qui porte son nom, progresse de la 17e à la 12e place, avec 4,3 milliards.

 
 
 

Arnaud Lagardère et sa famille, avec 802 millions, figurent à la 55e place.

 
 
 

Gérard Augustin-Normand du groupe financier Richelieu Finance, fait quant à lui, un bond de la 310e à la 169e place, avec 240 millions d'euros.

 
 
 

L'origine de cet enrichissement général des fortunes provient de la flambée des cours de Bourse, de la multiplication des opérations juteuses de rachats d'entreprises, et du retour en grâce des valeurs internet, indique le magazine économique.

 
 
 

Parmi les nouveaux entrants, on trouve l'ingénieur Pâris Mouratoglou (64e), qui détient encore 25% d'EDF Energies Nouvelles, dont le cours a progressé de plus de 60% depuis le début de l'année.

 
 
 

Xavier Chausson (136e) du groupe de promotion Immobilière Omnium, et Olivier Mitterrand (173e), neveu de l'ancien président français et patron du promoteur Les Nouveaux Constructeurs, figurent également parmi les meilleures entrées.

 
 
 

Le dernier du classement est Pascal Lota (et sa famille), qui contrôle la compagnie maritime Corsica Ferries, avec "seulement" 60 millions d'euros.

 
 
 

"En 1997, il suffisait d'une quinzaine de millions" d'euros pour faire partie du classement, note Challenges.

 
 
 

Par ailleurs, l’AFP nous rappelle que le nombre d'assujettis à l'impôt sur la fortune (ISF) est en hausse de 17% à plus de 518.000 foyers en 2007, et le montant global de cet impôt progresse de 22% à 3,96 milliards d'euros par rapport à 2006, selon un premier bilan du ministère du Budget.

 
 
 

"Le nombre de déclarations imposables à l'impôt sur la fortune s'établit à ce jour à plus de 518.000 contre près de 445.000 l'an dernier à la même date, soit une augmentation du nombre de redevables de 17%", écrit le ministère dans un communiqué publié vendredi.

 
 
 

Parallèlement, le montant de l'impôt total progresse de 22% et s'élève à 3,96 milliards d'euros, est-il précisé.

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 11:36



Chiche !!!!!
 
 
 
DH
 
 
 
 
 

L’évidence du mandat unique

 
 
 

Un vrai projet de réforme des institutions devrait envisager le non-cumul des mandats, par Marion PAOLETTI, Maitresse de Conférence en Sciences Politiques à Bordeaux.

 
 
 

Paru sur Libération.fr du jeudi 2 août 2007

 
 
 

Pour rénover la Ve République profondément, il est une mesure qui a pour elle la force de l’évidence et le soutien majoritaire des Français, mais sur laquelle le président de la République est resté étonnamment silencieux, durant la campagne présidentielle et lors de son discours d’Epinal : le mandat unique pour les députés. Sa propre pratique du cumul des fonctions et des mandats politiques ne le porte sans doute pas à vouloir clarifier les rôles politiques des gouvernants. Il a par exemple été simultanément président du conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de l’Intérieur, à ce titre supérieur hiérarchique du préfet en charge de contrôler la légalité des actes pris par le premier. Et d’ailleurs, un de ses premiers actes politiques, une fois élu, a été d’encourager les ministres à conserver leur poste de président de collectivité locale et de les encourager à se présenter aux élections législatives, augurant d’une profonde régression en la matière. Pourtant, de Besancenot à Bayrou, le vote en faveur du mandat unique pour les députés a été majoritaire dans l’électorat au soir du premier tour de l’élection présidentielle. L’ouverture ne suppose-t-elle pas de se rallier à des ­conceptions différentes des siennes pour peu qu’elles recueillent l’assentiment majoritaire ? Qui peut douter qu’un référendum proposant le mandat unique des députés ne serait pas massivement adopté par les Français ? Dans l’assemblée élue en 2002, 9 % des députés n’exerçaient que ce seul mandat. Dans celle élue en 2007, et telle qu’elle s’affichait sitôt l’élection passée seulement 19 femmes députées (sur 107) et 27 hommes (sur 470) n’étaient que députés, dans l’attente, peut-être, que ceux ayant fait campagne pour le mandat unique, démissionnent de leurs mandats locaux. Comment faire croire qu’on rehaussera le Parlement en organisant l’absentéisme chronique des députés qui, quand ils sont maires, président de conseils généraux, régionaux, de structures intercommunales vivent d’abord pour les collectivités locales qu’ils président ? Surtout, le sujet connexe des institutions locales n’a pas été abordé en toute logique par le président de la République, tant il est lié à celui du cumul des mandats. Jusqu’à présent, la décentralisation est faite par des élus locaux pour des élus locaux, dans la mesure où ce sont des patrons de collectivités locales cumulant qui font la loi au Parlement.

 
 
 

Il en résulte depuis vingt-cinq ans une décentralisation qui consiste à promouvoir de multiples collectivités locales, aux compétences croisées, le tout hypothéquant l’idée même d’une participation des habitants aux décisions des collectivités locales, pour un coût prohibitif. La démocratie représentative locale fonctionne mal entre des structures ­intercommunales non élues au suffrage universel direct et des assemblées communales, ­intercommunales, départementales, régionales organisées sur un mode présiden­tialiste et la confusion des pouvoirs exécutif et «délibératif» sur une personne. En l’état actuel, le sens de la participation des habitants est incertain dans ce millefeuille local, la loi telle qu’elle est votée plaçant d’emblée les dispositifs consultatifs sous le contrôle des exécutifs locaux. Cette multiplication des institutions locales induit bien souvent des décisions à quelques-uns, en réseau, loin des assemblées élues qui fonctionnent comme des chambres d’enregistrement de décisions marchandées ailleurs, entre les élus locaux les plus cumulards. Et on viendra sans doute au printemps 2008 vanter les mérites de la démocratie locale. Avec quelle crédibilité ? Grâce au mandat unique des députés, la décentralisation pourrait être faite par les parlementaires pour les citoyens et animés par les élus locaux. Les institutions locales pourraient évoluer dans un sens plus conforme aux standards démocratiques. Et l’équilibre des pouvoirs serait mieux ­assuré au niveau central. Une commission prétendant ­rénover les institutions qui ne ­proposerait pas l’évident mandat unique pour les députés passerait à côté de l’essentiel.

 
 
 

A paraître : Décentraliser d’accord, démocratiser d’abord, «Sur le vif», éd. la Découverte, septembre 2007.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 06:51
 

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A la veille des congés, cela bouge beaucoup au sein de la Gauche. Que les congés soient des instants propices pour préparer la rentrée politique et la nécessaire refondation de la Gauche, évidemment sans exclure le repos, la détente la découverte d’autres lieux et les rencontres…

 
A suivre…
 
DH
 
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L’ère des possibles, par François DELAPIERRE de PRS

 
 

Ce dernier éditorial de la revue de PRS avant les départs estivaux achève l'année scolaire sur une note incertaine. On ne peut dire pour l’heure laquelle dominera à la rentrée des deux tendances simultanées qui travaillent la gauche : poursuite de la décomposition d’un côté, premiers signes de reconstruction de l’autre.

 

Commençons par la décomposition. Les débauchages et autres manœuvres visant à désarticuler l’opposition socialiste fonctionnent à plein. Elles commencent à produire leur effet, au-delà des ralliés, dans le gros de la troupe. Désarçonnés par ces désertions, KO debout, d’éminents socialistes sont désormais convaincus que l’urgence est d’en rabattre dans leur opposition à la droite. En témoignent les déclarations convergentes de Royal, Collomb, Valls, Lang… qui rivalisent de formules pour réclamer une opposition modérée. Des socialistes rendent hommage à Sarkozy dans la presse, d’autres affaiblissent par avance toute opposition résolue en prétendant qu’elle serait politicienne.

 

Tous rendent les armes au moment même où Sarkozy conduit une offensive brutale au Parlement, avec les lois sur les peines planchers, l’autonomie des universités et le service minimum, met en œuvre la suppression de la carte scolaire, viole le « non » des Français avec son nouveau traité européen et ne renonce en rien à son idéologie libérale-sécuritaire. On pourrait faire la liste de ces innombrables petites capitulations. N’en retenons qu’une : le refus de s’opposer au cœur du projet de loi sur les universités. Celui-ci n’est pas la sélection en master, c’est l’autonomie comme moyen de mise en concurrence des établissements. Car les néolibéraux n’ont nul besoin de revenir sur la démocratisation de l’accès à l’université. Ils atteindront le même résultat par l’explosion des inégalités entre établissements, qui conduira de fait à une inégalité entre diplômes. D’autant que cette autonomie ouvre la voie à un futur grand marché de l’enseignement supérieur, nouvelle source de profits où régnerait la « concurrence libre et non faussée » et où toute règlementation nationale apparaîtrait comme une survivance archaïque.

 

Mais on perçoit aussi les ferments de la recomposition. Nous sommes très frappés de l’intérêt suscité par notre proposition d’une force nouvelle à gauche, présentée dans ces colonnes la semaine dernière. Les très nombreux téléchargements du document « la gauche d’après » sur le site de PRS ( La gauche d'après (pdf)), les retours extrêmement positifs, prises de contact, demandes d’adhésion à notre association témoignent d’une disponibilité remarquable pour cette perspective. De plus, une convergence s’opère déjà avec d’autres.

 

Samedi dernier, je participais à la réunion de Maintenant à gauche, carrefour de militants et responsables issus des collectifs unitaires antilibéraux, parmi lesquels Eric Coquerel, président du Mars-Gauche républicaine, Claude Debons, ancien coordinateur de l’appel du 29 mai et Christian Picquet, animateur de la sensibilité Unir de la LCR. Notez que Marc Dolez était également présent, quelques jours après avoir participé à notre propre Convention nationale. Je fus frappé de la grande proximité entre leur analyse de la situation (Introduction au débat du 7 juillet de "Maintenant à Gauche") et la nôtre.

 

Eux aussi décrivent la victoire électorale de Sarkozy comme « le résultat d’un travail politique, idéologique et culturel ».

 

Eux aussi analysent son projet comme « une rupture globale avec le modèle de société façonné par notre histoire : rupture avec le pacte social et républicain hérité de l’après-guerre, mais aussi avec l’héritage des Lumières et de la Révolution française. »

 

Eux aussi pointent le vide politique à gauche, les « lourdes responsabilités » de l’autre gauche, sa « division » mais aussi son « déficit en termes de projet dès lors qu’il faut développer une cohérence globale alternative au projet sarkozien », comme celles de Ségolène Royal dont les « multiples références à Tony Blair (…) ont plus désorienté l’électorat de gauche qu’elles ne l’ont mobilisé. »

 

Eux aussi estiment qu’il « ne suffira pas de construire une nouvelle petite formation à gauche de la gauche » mais qu’il faut conduire une refondation « en s’adressant à toute la gauche », « au cœur de la gauche et non à ses marges ».

 

Eux aussi estiment que l’objectif doit être « l’émergence d’une nouvelle force politique (…) à l’image de ce qui vient de se concrétiser en Allemagne avec Die Linke ».

 

Eux aussi appellent à asseoir cette nouvelle force sur un projet qui réussisse « la fusion du meilleur de la tradition du mouvement ouvrier et des combats républicains avec les nouvelles problématiques de contestation de l’ordre dominant », capable, « dans un contexte marqué par le double échec historique » du « communisme d’Etat » et de la « social-démocratie » de « reconstruire une perspective d’émancipation humaine répondant au capitalisme de notre temps ».

 

Nous avons donc proposé à ces camarades de participer dans notre stand de la fête de l’Humanité à une initiative commune pour la force politique nouvelle. Ils y ont répondu favorablement. Chacun part en vacances de son côté, mais nous sommes déjà un certain nombre, socialistes, communistes, militants de l’autre gauche à avoir inscrit la même date de rentrée en première page de notre cahier de textes

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 08:10

 



Droit de grève remis en cause dans les transports, extension à l’Education, remise en cause de mai 68, tout est lié…

 
 
 
 
 

 

J’ai déjà évoqué sur ce blog, que s’attaquer en premier lieu au droit de grève n’était pas anodin. On voit bien aujourd’hui que le cadre dépasse celui des transports pour s’attaquer à l’Education nationale. Je vous livre aujourd’hui, l’analyse de Jean – Luc MELENCHON qui relie tout ceci à la campagne contre Mai 68 pendant la présidentielle.

 

A suivre…

 

DH

 
 
 


 
 
 
 
 

« Cet après midi mercredi 18 juillet, la séance au Sénat sur le service minimum a commencé à 15 heures. L’ambiance était particulièrement tendue en raison des déclarations du Premier Ministre, hier soir sur TF1, à propos de l’idée d’étendre ce service minimum à l’éducation nationale. Pour tout le monde sur place on peut dire que cette déclaration a fonctionné comme un aveu. Cela peut paraitre étonnant. Mais le ministre s'en tenait, jusque là, à une ligne d'expression très modérée selon laquelle cette loi ne ferait que traiter techniquement un problème de gène des usagers du transport ferroviaire...

 
 
 

C’est donc bien une visée globale sur le droit de grève dans le service public que porte le texte. Par conséquent, la séance a repris sur des interpellations du gouvernement par les groupes d’opposition. La tactique de la droite a consisté à faire le dos rond. Ses orateurs, ministre en tête, en sont restés au thème minimaliste « ici on ne s’occupe que du transport terrestre de service public et rien d’autre ». C’est assez étrange car l’objectif politique est tout à fait évident dans cette affaire. C'est d'ailleurs ce qu'attendent les mandataires de droite du gouvernement. J’en ai fait le thème de mon intervention. Il s’agit bien pour la droite de transformer sa victoire politique aux élections en une victoire sociale. C’est une même chose que le paquet fiscal d’un côté et les restrictions au droit d’action pour les travailleurs de l'autre. Mais il faut aussi prendre en compte un élément important. Cette loi fonctionne comme une préparation de l’avenir. Car le dispositif anti grève va mettre en place un nouveau fond de scène juridique juste avant la grande bataille que le gouvernement et la droite vont engager contre les régimes spéciaux de retraites et principalement contre celui des cheminots.

 
 
 

Je ne suis loin de penser que l’idée du service minimum dans l’éducation est aussi une préparation pour le choc qu’on peut imaginer quand les 17000 suppressions de postes dans l’Education Nationale vont être concrétisées. Je pense que les syndicats sont mis au pied du mur d’une certaine façon. Ils jouent gros sur ces questions.

 
 
 

Et nous tous à gauche. Il s’agit d’une liberté fondamentale. Pensez – y ! Souvenez-vous de tout ce qui a été rabâché pendant la campagne électorale contre Mai 1968. Pour ma part, je me souviens très bien des minauderies des belles personnes contre le prétendu slogan "central" de Mai 1968 "il est interdit d’interdire". Et aussi des pintades social bobocrates des éditorialistes cacochymes du Nouvel Observateur qui applaudissaient des deux mains chaque fois qu’il était question de "retour de l’autorité". Bien sur qu’il n’était pas question de ce que croient les petits blancs.

 
 
 

Il s’agissait bien d’autre chose qu’un certain nombre d’entre nous ont pointé à l’époque. 1968 c’est surtout la grève générale de dix millions de travailleurs occupant leurs lieux de travail. C’est la sainte trouille du patronat qui lâcha 30 % d’augmentation du SMIG en une nuit. Et surtout, 1968, c’est la reconnaissance du droit de créer des sections syndicales dans l’entreprise.

 
 
 

Quand on a entendu tout ce tintamarre contre 1968 il aurait fallu prendre conscience que certains ont une mémoire longue de l’histoire et la patience de la revanche. Il aurait fallu faire campagne en montrant le caractère particulier de cette droite là qui veut régler tous ses comptes en même temps. Au fond, nommer Fillon Premier Ministre, l’homme de la réforme des retraites, n’est-ce pas déjà un signal éclatant ? Nous y voila aujourd’hui. Cette loi sur le service minimum dans les transports ouvre la voie (sans jeu de mots) à une remise en cause générale du droit de grève en élargissant le champ de la criminalisation de l’action revendicative. »

 
 
 

L’intégralité du post

 
 
 

Jean - Luc MELENCHON mettra en ligne ses interventions dans l’hémicycle. Elles peuvent aider les lecteurs à disposer d'un argumentaire.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 07:13
 
 
DSK et le FMI…
 
 
Le débat sur la candidature de DSK au FMI, sponsorisée par Nicolas SARKOZY ne m’intéresse guère. Pour moi, que « l’aile droite » quitte le PS ne me dérange guère.
 
Au-delà, ce qui m’inquiète le plus, c’est ce que va faire un socialiste au FMI. Je n’ai hélas pas entendu DSK, faire la moindre déclaration sur ses intentions, et sur l’orientation qu’il entend donner au FMI.  Serait – ce un signe d’acceptation « de la place » pour ne rien changer ?
 
Il faut bien comprendre ce qu’est le FMI et les dégâts qu’il a causé sur la planète (voir l’exemple presque caricatural de l’Argentine). Le FMI, est l’outil de la mise en place de politique ultra libérale. Il faut se rappeler « l’œuvre » de Michel CAMDESSUS, le patron du FMI de 1987 à 2000 (à lire aussi sa biographie, intéressant, mais c’est un autre sujet !)
 
Je n’ai trouvé que 2 socialistes pour s’interroger sur cette candidature. Henri Emmanuelli et Jean Luc –Mélenchon. 


Henri Emmanuelli, député PS des Landes s’est demandé mardi si le FMI était le lieu adéquat pour qu’un socialiste "s’épanouisse", évoquant la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI.


"Je m’interroge sur la possibilité pour un socialiste, compte tenu de ce qu’est le FMI, de ce qu’est sa politique, de s’épanouir à la tête de cette institution qui, aujourd’hui est quand même un petit peu à la marge, après quelques exploits, en Amérique du Sud et en Asie", a déclaré M. Emmanuelli dans les couloirs du Palais-Bourbon.


Le second intervient sur son blog le 16 juillet :
 
 
Ce n'est pas tout. Je constate, en plus, qu'au PS la mêlée à propos de "l'ouverture" continue. Ce soir j'entends à LCI "qu'à part quelques éléments", dont on ne connaitra ni le nom ni les arguments, tout le monde en rajoute sur les félicitations à Strauss-Kahn, de peur de paraitre sectaire. Je me dois donc de dire très officiellement et solennellement que je ne participe pas à ce chœur d'enthousiastes. D'une façon générale je commence par rappeler que je me suis publiquement exprimé contre l'ouverture quand Rocard la pratiqua dans son gouvernement. Je n'en suis pas davantage partisan aujourd'hui. Je trouve ce système absurde et anti démocratique. Majorité et opposition sont des réalités nécessaires et même indispensable au fonctionnement de la démocratie. C’est le seul moyen pour le souverain, c'est à dire le peuple, de bénéficier d'un contre pouvoir a côté du pouvoir et d'être éclairé par le débat des uns avec les autres.
 
Mais dans le cas de Strauss Kahn, certes différent des autres aspects de l'ouverture à l'évidence, mon mécontentement est d'une autre nature quoiqu'il soit aussi profond! Je me demande ce qu'un socialiste va faire à la tête du FMI. Je ne crois pas que le mandat que lui donne Sarkozy et les autres soit de réformer cette institution pour qu'elle cesse sa sale besogne dans le monde. Le FMI affamé et détruit des régions entières dans le monde. Il a cruellement opprimé des nations, fermé les yeux sur la corruption de nombreux dictateurs et ainsi de suite. Le FMI a été en pointe de la politique dite d'ajustement structurel qui a consisté à détruire l'Etat un peu partout dans le monde dès qu'un pays tombait dans sa dépendance. Le FMI est une institution lamentable. Son bilan est nul dans le meilleur des cas, criminel très souvent.
 
 
A suivre…
 
DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 07:41
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Qui a dit qu’il fallait mettre les éléphants au rencart ?
 
 
 
A suivre, DH
 
 
 
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Une gauche moderne n’est pas droitière

par Laurent FABIUS

 
 
 

Sage actif, Laurent Fabius engage la réflexion de fond en vue de la refondation de la gauche en publiant cette tribune dans "Le Nouvel Observateur". 

 
 
 

Pour voir la gauche emporter l’élection présidentielle, il faut remonter près de vingt ans en arrière. C’était François Mitterrand, à ce jour seule figure socialiste dans la galerie des présidents de la Ve République.

 
 
 

Devant cette réalité tout le monde parle de refondation, mais attention aux faux-semblants ! Evitons de jouer « retour vers le passé », l’hypertrophie des égos en plus, un retour présenté paradoxalement comme le dernier cri de la modernité. Il s’agirait notamment d’appliquer en France les recettes traditionnelles de la social-démocratie, longtemps efficaces mais devenues souvent inadaptées face au nouveau capitalisme.

 
 
 

Certes, personne ne possède dès maintenant le sésame de la refondation et je n’entends pas aborder ici en détail les questions importantes d’organisation. Mais pour avancer je suis convaincu que nous devons à la fois maintenir nos valeurs socialistes et revisiter très profondément nos propositions, en les ouvrant davantage sur le monde et sur le futur : c’est la double clé de la refondation.

 
 
 

L’esprit d’ouverture doit d’abord guider l’analyse de notre défaite. Pour 2007, en laissant de côté les questions de personne, toujours discutables, nous avions plusieurs atouts incontestables : le mauvais bilan de la droite, le remords du 21 avril 2002, la forte demande de changement dans le pays et la domination des thèmes de gauche auprès de l’opinion. Ce dernier point doit être souligné. La société française ne s’est pas droitisée. Le refus des excès de la mondialisation financière est vivace. L’exigence de services publics et d’égalité est forte. De nombreuses mobilisations sociales sont survenues ces dernières années. Aujourd’hui, les Français s’inquiètent des nouvelles taxes sur la santé ou des milliers d’emplois d’enseignants supprimés. Ce n’est pas un hasard si le candidat de la droite s’est senti obligé durant la campagne de reprendre dans les mots certaines aspirations de la gauche et si le grand homme de cette séquence électorale fut ... Jean Jaurès.

 
 
 

Une forte demande de gauche donc, qui se termine en victoire de la droite. J’y vois deux raisons principales. Le terrain économique et social a été trop délaissé par nous, au profit de thématiques davantage sociétales, personnelles et morales. La critique des projets de la droite n’a pas été assez convaincante. Ainsi, le fameux slogan « travailler plus pour gagner plus » n’a pas été efficacement déconstruit. Tirons-en au moins une leçon : les socialistes doivent refuser tout sectarisme, ils doivent aussi refuser le confusionnisme consistant à se laisser glisser sur le terrain de l’adversaire qui peut alors brouiller les cartes et manœuvrer à sa guise.

 
 
 

Au plan électoral l’enjeu de la refondation, c’est la reconquête de notre base populaire qui subit de plein fouet la précarisation et les difficultés de pouvoir d’achat. Les données sont claires : c’est d’abord cet électorat qui nous a manqué, en particulier dans les régions industrielles durement touchées par les effets de la mondialisation. Tous ces Français attendent à juste titre de la gauche plus d’égalité (davantage pour le travail et non pour le seul capital), plus de solidarité (investissements publics dans la santé, l’école, le logement, les transports) et plus de protection (sécurité, juste échange plutôt que libre échange). Pour eux, les questions du pouvoir d’achat et de l’avenir de leurs enfants priment sur tout autre sujet. Ils attendent de la gauche des propositions précises, crédibles et opératoires dans ces domaines. C’est notre défi.

 
 
 

La première exigence pour relever ce défi, c’est-à-dire pour conjuguer solidarité et efficacité, consiste à clarifier enfin notre rapport à la mondialisation. Nous n’avons pas su le faire jusqu’à présent. Evidemment celle-ci constitue un phénomène très complexe. D’un côté, l’ouverture des frontières, la mise en réseau des hommes et des cultures et les avancées technologiques conduisent à un développement humain positif. De l’autre côté, le capitalisme financier creuse les inégalités et en installe de nouvelles ; le marché, utile en lui-même, affaiblit les régulations et les normes dès lors qu’il devient tout puissant ; la recherche systématique de la rentabilité à court terme détruit souvent l’environnement, oppose les individus, déséquilibre les territoires.

 
 
 

Certains ne voient dans la mondialisation que ces désordres et s’enferment dans la seule dénonciation. C’est l’impasse de l’ultragauche dont le diagnostic est parfois juste, mais qui laisse l’espace aux ultra-libéraux faute d’apporter des réponses crédibles. D’autres croient en une « mondialisation heureuse » et recommandent l’adaptation, voire la résignation. Ainsi s’exprime parfois une certaine branche de la sociale démocratie lorsqu’elle prône seulement l’insertion dans la mondialisation telle qu’elle est, estimant possible d’établir des compromis à la façon des années 50. Le problème est que la mondialisation financière actuelle déséquilibre les rapports de forces au profit du capital, précarise les salariés et déstabilise l’action publique dans chaque Etat, rendant largement caduques les vieilles méthodes. Prôner un « socialisme du réel » est juste mais n’a de sens que si on n’oublie pas en cours de route que le réel est devenu plus libéral et plus brutal.

 
 
 

C’est pourquoi je pense qu’aucune de ces voies - l’ultragauche et l’infragauche - n’est vraiment satisfaisante. Oui, la double clé de la refondation, c’est la rénovation de nos propositions dans la fidélité à nos valeurs. Car ces valeurs ne sont pas dépassées. Face à la précarité et à l’individualisme, il y a besoin d’égalité et de solidarité. Face aux communautarismes, il y a plus que jamais besoin de laïcité. Face à la marchandisation généralisée, il y a besoin de services publics et de développement durable. Face à la concentration des pouvoirs, il y a besoin de démocratie libre et de pluralisme. Face à l’explosion des nationalismes, au risque de guerre des civilisations et aux inégalités internationales, il y a besoin d’Europe et d’internationalisme. La gauche doit revendiquer ses valeurs. La gauche moderne n’est pas une gauche droitière.

 

Je refuse le choix qu’on cherche à nous imposer entre archaïsme et libéralisme. A bien des égards, c’est le libéralisme qui est archaïque. Ses solutions, appliquées durement, mènent souvent aux reculs sociaux, à l’accroissement des inégalités et au saccage de l’environnement. Le socialisme, lui, est fondamentalement progressiste. Nous défendons les conquêtes sociales, nous proposons de développer de nouveaux droits, de créer de nouveaux gisements d’emploi et de croissance, d’agir contre les inégalités, nous refusons l’obscurantisme, nous croyons dans la science et la technique, nous encourageons de nouvelles découvertes améliorant le sort de l’homme.

 
 
 

Mais pour faire vivre ces valeurs dans un monde qui a changé et qui va changer, nous avons besoin de propositions très novatrices. Ne redoutons pas d’être audacieux. Quatre exemples.

 
 
 

Le rapport capital - travail : là où la mondialisation financière exerce une pression à la baisse sur la rémunération du travail, notre réponse en direction de l’emploi et du pouvoir d’achat doit viser la « compétitivité par le haut » et non la course au moins disant. Pour la France, cela implique d’investir beaucoup plus qu’aujourd’hui dans l’enseignement supérieur, la formation, la recherche, la culture, l’innovation ; d’encourager - eh oui ! - les entrepreneurs et l’esprit d’entreprise ; de sécuriser les parcours professionnels et d’améliorer la santé au travail ; de soutenir le pouvoir d’achat par l’amélioration des salaires, des pensions et par une meilleure répartition ; de repenser l’organisation du temps de travail, tout au long de la vie en tenant compte du vieillissement, donnée majeure.

 
 
 

L’Europe : pour agir contre les dérives du libre-échangisme, nous devons proposer de nouvelles régulations. Une vraie réciprocité dans les pratiques commerciales, la lutte contre le dumping social et environnemental, la pénalisation des entreprises prédatrices doivent devenir de nouveaux mots d’ordre. Nous devons relancer et réorienter la construction européenne sans nous contenter de simples ripolinages institutionnels. Pour bâtir une véritable souveraineté économique et sociale de l’Union européenne, l’objectif de convergence sociale européenne doit être réactivé, un budget commun pour la recherche et l’innovation mis en place, une politique monétaire de croissance remplacer celle de l’euro cher, le fétichisme de la concurrence laisser place à une politique industrielle et énergétique concertée. Un tarif extérieur commun doit se substituer aux dérives actuelles.

 
 
 

La puissance publique : dans certains domaines, nous devons rétablir des leviers d’action. C’est le cas pour notre approvisionnement énergétique, enjeu majeur du siècle à venir et secteur où la France possède des atouts magnifiques. De même pour notre capacité à stimuler l’économie, par exemple en faveur des PME innovantes. Dans d’autres domaines tels que la solidarité, nous devons rénover les mécanismes grippés pour éviter, par exemple, les dépendances durables ou l’assistanat. C’est à la gauche de se fixer comme objectif d’améliorer partout l’efficacité de l’action publique, celle de l’Etat et des collectivités territoriales à travers des solutions innovantes.

 

L’environnement enfin : sa dégradation est gravissime. Elle est, j’en suis convaincu, encore plus avancée qu’on ne le dit. L’exigence écologique doit devenir transversale. Elle doit être prise en compte dans toutes nos politiques nationales et dans toutes les négociations internationales. Une fiscalité écologique doit être mise en place. La recherche d’économies d’énergie doit être généralisée et le ferroutage massivement développé. Socialiste et écologiste, au 21ème siècle, ces deux combats n’en font plus qu’un.

 
 
 

Je n’ai pas évoqué ici les questions d’organisation, mais pour refonder la gauche, il faudra évidemment la rassembler, donc accepter ses différences. A cet égard, le Parti socialiste a vocation à couvrir un espace idéologique et électoral plus vaste qu’aujourd’hui, allant des antilibéraux au centre-gauche. Les alliances avec les communistes, les radicaux, les verts, les progressistes, devront se nouer sur la base du projet socialiste et non à la va-vite. Le recrutement militant devra être diversifié, le fonctionnement moins « personnalisé », le débat d’idées stimulé. Un tel parti, socialiste et progressiste, pourra alors obtenir au moins 35% des voix au premier tour des élections. Cet objectif est parfaitement accessible à condition que chacun accepte de travailler ensemble, de tirer les leçons du passé, de faire taire ses rancunes et ses rancœurs, de s’ouvrir à l’avenir et au monde tout en sachant résister à l’air du temps. Un énorme travail d’unification et d’imagination est indispensable, qui ne peut pas être une opération de laminage. On cherche une méthode pour cette refondation ? Je propose celle-ci : traiter d’abord sérieusement les questions de fond.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 06:51
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KOUCHNER, BOCKEL, BESSON, VEDRINE, LANG, DSK, et les autres …
 
 
L’élection présidentielle et l’ouverture prônée par Nicolas SARKOZY auront au moins eu le mérite de clarifier les lignes au sein du PS.
 
Tous ceux qui quittent le PS pour rejoindre SARKOZY, n’étaient – ils pas sur une ligne « sociale libérale » ?
 
On pouvait craindre dans un premier temps, une scission du PS par sa gauche. En fait, actuellement, c’est plutôt la « droite du PS » qui quitte le navire !
 
Au-delà de ce que se que l’on peut penser de leurs motivations personnelles toutes ces personnalités en fait se retrouvent plus facilement aujourd’hui sur la ligne idéologique de Nicolas SARKOZY que sur celle du PS.
 
La fracture idéologique au sein du PS est latente depuis plusieurs années, avec des synthèses improbables lors des derniers congrès. Cette fracture s’est ensuite agrandie lors du référendum sur le traité constitutionnel. Tous ceux qui rejoignent SARKOZY étaient pour le TCE… Ce n’est évidemment pas un hasard.
 
Tous ces départs posent interrogation sur la capacité du PS à choisir ses cadres, mais que ces personnalités partent aujourd’hui, n’est en fait pas réellement un drame ! Personnellement cela ne me dérange pas…
 
L’important aujourd’hui c’est la refondation du PS et de la Gauche dans son ensemble, et la capacité des uns et des autres à clarifier une ligne politique pour faire face aux défis du monde actuel : pauvreté, exclusion, crise du logement, emploi, délocalisations, financiarisation de l’économie, éducation, répartition des richesses, etc.
 
A suivre…
 
DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 07:10
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Il se passe des choses intéressantes en Allemagne sur le plan politique avec la création du Die LINKE « La Gauche ». J’en ai parlé à
plusieurs reprises sur ce blog. Au travers des listes de diffusion et des messages que je reçois régulièrement, cet article d’un camarade la LCR me parait très pertinent pour bien comprendre ce qui se passe de l’autre coté du Rhin. Les histoires politiques françaises et allemandes sont bien évidemment différentes. Pour autant si le modèle du Die LINKE n’est pas directement transposable, il n’en donne pas moins à réfléchir… Il est intéressant comme déjà évoqué, de voir toutes les initiatives qui amènent des militants de tous bords à se rencontrer et à dialoguer…
 
A suivre…
 
DH
 
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Die LINKE : Leçons germaniques par Marc Dormoy
 
 
Le parti de la nouvelle gauche allemande existe enfin : « Die Linke » (La gauche). Il suscite des interrogations et un certain étonnement de la part de la gauche française car regroupant l’ensemble des forces politiques à gauche de la social-démocratie, il représente un contre modèle à l’éclatement et la division actuellement en cours.
 
Comprendre l’émergence de nouvelles organisations politiques du mouvement ouvrier est déjà assez difficile en soi dans la période de grands bouleversements que nous vivons. Mais dans le cas de l’Allemagne, il existe une difficulté supplémentaire : l’obstacle linguistique.
 
En effet, alors que peu de militants de la gauche française ne lisent ni ne parlent l’allemand, les informations qui nous parviennent sont la plupart du temps des commentaires ou des analyses de français qui vont sur place ou qui s’intéressent à la situation politique allemande. Mais il est évident que rien ne saura remplacer la connaissance directe de la réalité du nouveau parti.
 
En conséquence, vu que « Die Linke » ne constitue ni une parenthèse, ni un événement mineur, mais qu’au contraire il s’agit d’une sorte de retournement de l’histoire – dans son discours au congrès, Oskar Lafontaine indique, à juste titre, que le mouvement ouvrier allemand a été le creuset du mouvement ouvrier international – il est effectivement indispensable de s’informer à la source pour pouvoir suivre cette expérience politique majeure (1).
 
« Die Linke »
 
Une vision quantitative – et superficielle – du nouveau parti est vite faite : 70 000 membres, dont 11 000 du WASG et 60 000 du PDS ; quelques milliers d’élus municipaux et régionaux notamment sur l’ancien territoire de la RDA ; 54 députés au Bundestag (l’assemblée nationale) suite aux 8,7% lors des dernières législatives ; plusieurs centaines de permanents soit au siège national ( Karl-Liebknecht Haus ; avant 1933 l’immeuble était déjà le QG du KPD), dans les régions ou pour la fraction parlementaire ; un quotidien (« Neues Deutschland », dans la continuité de l’ancien organe du SED portant le même nom) ; une multitude de revues marxistes ; un institut marxiste de recherche et de débat très actif et ouvert à tous les courants de la gauche critique (Rosa-Luxemburg Stiftung) ; une influence de plus en plus grande au sein des syndicats de branche, de la base jusqu’au sommet.
 
Le congrès de fondation viens d’élire une direction composée de 44 membres, répartis à égalité entre le WASG et le PDS et a désigné deux présidents : Lothar Bisky et Oskar Lafontaine.
 
Au sein du parti, plusieurs « courants interne-externe » sont actifs avec leurs propres publications, sites et réunions. Parmi beaucoup d’autres, on peut en distinguer trois plus importants : la « Antikapitalistische Linke» (gauche anticapitaliste) regroupant l’aile gauche du WASG et quelques membres du PDS avançant une critique substantielle de toute participation gouvernementale et se positionnant pour un combat contre le système capitaliste ; la « Sozialistische Linke» (gauche socialiste), le courant majoritaire et hégémonique du WASG, regroupant surtout les syndicalistes qui ont rompu avec le SPD et ayant des références explicites marxistes et keynésiennes – assez critique par rapport à la coalition avec le SPD à Berlin ; le « Forum demokratischer Sozialismus » (le forum socialisme démocratique), courant de « droite » du PDS rassemblant une partie importante des élus du PDS à l’Est et pratiquant une politique social libérale au Sénat de Berlin (2). Les différentes organisations historiques du trotskisme allemand ont pour leur part et dans leur grande majorité rejoint « Die Linke » et ont intégré la « Antikapitalistische Linke» ou la « Sozialistische Linke».
 
Actuellement, les sondages indiquent que 14% des Allemands voteraient pour « Die Linke » en cas d’élections. Depuis le congrès de fondation il y a quelques semaines, 4500 nouvelles personnes ont adhéré au parti, donc 80% à l’Ouest. Après le SPD et la CDU, le parti de gauche est devenu le troisième parti politique en Allemagne. Il bénéficie clairement de la plus grande dynamique et est perçu comme une véritable menace pour l’ensemble des autres partis représentés au Bundestag.
 
Ce tableau est d’autant plus surprenant et positif que l’état de la gauche allemande pendant les 50 dernières années a été déplorable. Après tant de défaites et de démoralisation, les classes populaires en Allemagne retrouvent enfin une représentation politique indépendante et une perspective globale.
 
Mais l’essentiel ne se situe pas dans le poids quantitatif de la nouvelle gauche – mais dans la dynamique politique que traduit l’émergence du nouveau parti et qu’en retour il contribue à renforcer.
 
Les ruptures…
 
Le point de départ de « Die Linke » se situe en 1997, au moment de la constitution du gouvernement Schröder. Après 16 ans de gouvernement de droite, la victoire de l’alliance « Rouge - Verte » lors des élections législatives, est accompagnée d’un certain espoir du côté des salariés et des chômeurs. Les trois hommes qui symbolisent le nouveau gouvernement sont Gerhard Schröder, Joschka Fischer et… Oskar Lafontaine.
 
Mais très vite les orientations politiques du gouvernement s’attaquent frontalement aux acquis de « l’Etat providence » instauré depuis 1945. Ce que Kohl n’avait pas osé faire pendant ses 16 années de chancellerie, Schröder et Fischer le font à grande vitesse: coupes radicales dans les allocations chômages, augmentation de l’âge de la retraite, démolition du droit de travail, privatisation de la grande partie du service public etc. La nouvelle équipe au pouvoir met en oeuvre un véritable programme « thatchérien », qui provoque la stupéfaction du côté du mouvement syndical, historiquement très lié au SPD, et plus généralement la base sociale traditionnelle de la social-démocratie se sent trahie.
 
A cela s’ajoute le fait que pour la première fois depuis le 3ème Reich, un gouvernement allemand envoie des troupes à l’étranger. La participation de l’Allemagne à l’intervention de l’OTAN en ex-Yougoslavie constitue un alignement sur l’offensive impérialiste des Etats-Unis.
 
Cette politique social libérale, militariste et impérialiste de la coalition « Rouge-Verte » est de plus en plus insupportable pour des secteurs du syndicalisme combatif et des courants de la gauche critique qui étaient polarisés par le SPD ou les Verts.
 
A l’Est, depuis 1990, le PDS a certes pu garder un ancrage et une influence importante, en se positionnant comme un instrument en défense des intérêts des « Allemands de l’Est », frappés de plein fouet par l’annexion de la RDA par la RFA. Mais en même temps, et en partie pour les mêmes raisons, il s’avère incapable de gagner le moindre soutien populaire à l’Ouest. Après plusieurs tentatives pendant les années 90, il est clair que le PDS ne pourra jamais, de par sa propre action, se développer an Allemagne de l’Ouest, ce qui le condamne à une marginalisation certaine puisque 62 des 80 millions d’habitants vivent « in den alten Bundesländern » (dans les anciens Länder).
 
La dérive droitière et libérale du SPD se combine ainsi à l’impasse du PDS et crée ainsi les conditions objectives pour l’émergence d’une nouvelle force politique à gauche.
 
Les choix politiques
 
La deuxième phase du gouvernement Schröder était vraiment sombre. Les attaques pleuvaient, les directions syndicales étaient complètement alignées sur l’orientation libérale, la gauche radicale isolée, marginalisée et sectaire. Du coup, même la CDU (le parti de droite) se permettait d’avancer des critiques « sociales » de l’action gouvernementale. C’est à ce moment que deux petits groupes de militants socialistes ou anciennement socialistes, lié à des syndicats combatifs, un à Hambourg et un autre à Munich, ont pris la décision de rompre avec le SPD et de se présenter à des élections municipales en constituant une « alliance électorale pour le travail et la justice sociale » (WASG). Il s’agissait de la bonne initiative au bon moment, puisque immédiatement des secteurs importants du syndicalisme affichaient leur soutien à cette initiative. Pour la première fois depuis très longtemps, des sections syndicales toutes entières et des dirigeants syndicaux s’engageaient directement sur le terrain politique en confrontation avec le SPD.
 
L’orientation et le programme de cette alliance électorale n’étaient pas difficiles à élaborer : le refus de l’ensemble des attaques anti-sociales du gouvernement Schröder et l’exigence du retour des troupes allemandes du Kosovo – et plus tard de l’Afghanistan. C’est donc sur un programme antilibéral et en reprenant les revendications traditionnelles du syndicalisme – revendications trahies par le SPD et par les directions syndicales – et s’appuyant sur les aspirations à une politique pacifique que le WASG a développé son identité politique.
 
Cela peut sembler évident, mais beaucoup de groupes de la gauche radicale ou issue de la crise du stalinisme voulaient imposer la « perspective socialiste », le « combat anticapitaliste » ou « l’anti-impérialisme » dans les fondements du WASG. Il a fallu se positionner frontalement contre une telle approche pour permettre l’émergence de la nouvelle gauche et garantir son succès.
 
Et puis arriva ce qui manquait encore : de sa retraite « volontaire » du gouvernement et du SPD, Oskar Lafontaine, avait compris que les conditions pour le retour dans la politique étaient réunies. En même temps qu’il annonçait son adhésion au WASG – adhésion individuelle, puisqu’il n’avait aucun groupe avec lui – il concluait un accord électoral avec le PDS pour les législatives de septembre 2005.
 
La suite est plus ou moins connue. Quand le PDS et le WASG et Oskar Lafontaine concluent l’accord pour les élections, il est évident pour tous qu’en cas de succès, la seule perspective ne peut être que la fusion entre le WASG et le PDS et la création d’un nouveau parti politique. Mais là aussi il a fallu se battre contre deux positions similaires présentes dans le WASG et le PDS. Une partie importante du PDS avait la crainte de perdre son identité « socialiste » parce que la nouvelle gauche se disait simplement de gauche et pas explicitement « socialiste ». Du côté du WASG, nombreux étaient les militants qui ne voulaient pas la fusion avec les élus et l’appareil du PDS par crainte de devenir un parti trop « institutionnel ».
 
Heureusement, les directions du PDS et du WASG et notamment Oskar Lafontaine ont sans relâche expliqué que la seule perspective pour les deux forces se trouvait dans leur dépassement et que les bases politiques communes étaient plus importantes que les différences existantes entre les deux formations.
 
Perspectives
 
D’après un sondage du 2 juin, les propositions avancées par Oskar Lafontaine, à savoir le retour de l’âge de la retraite à 65 ans, l’instauration d’un salaire minimum, l’abrogation de « Hartz 4 » et le retrait des troupes allemandes d’Afghanistan sont partagées par 40 % de la population et par plus de 50% des électeurs du SPD (3).
 
Dans le cadre de la grande coalition entre le SPD et la CDU, c’est clairement la social-démocratie qui continue de perdre du terrain. Les électeurs, sympathisants et militants du SPD sont de plus en plus désorientés par l’évolution de leur parti. L’émergence de « Die Linke » constitue une véritable menace pour le social-libéralisme.
 
La leçon est limpide : l’unité de l’ensemble des forces politiques et sociales à gauche de la sociale démocratie permet l’émergence d’une alternative politique qui conteste l’hégémonie du social libéralisme sur les classes populaires.
 
 
3. La grande coalition a imposé l’augmentation du départ à la retraite à 67 ans. Le SPD et la CDU refusent toute instauration d’un salaire minimum. Hartz 4 est le nom de la loi adoptée par le gouvernement Schröder qui supprime une grande partie des allocations chômage.

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 06:52

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Gauche avenir : Seconde réunion le 12 juillet sur le thème de la Gauche face à la Mondialisation.
 
 

Comme évoqué récemment, la Gauche au sens large du terme engage sa refondation. Gauche Avenir est lancé.

 

La première réunion des signataires de l’appel « Gauche Avenir » a connu un vif succès, ce mercredi 3 Juillet. Plus de 250 personnes se sont réunies à l’école Boulard (Paris 14ème) pour engager le travail de réflexion sur les valeurs, l’identité et l’actualité de la gauche indispensable à toute refondation, à toute relève après les graves échecs électoraux récents. La soirée a été animée par Ivan Levaï, journaliste, en présence du Maire du 14ème arrondissement de Paris, Pierre Castagnou.

 
LA SECONDE RENCONTRE DES SIGNATAIRES DE GAUCHE AVENIR  estd’ores et déjà programmée le 12 juillet à 18h30 avec l’audition d'Emmanuel Todd
 


Conseil Régional - Salle 100

33 rue Barbet de Jouy 75007 Paris
Métro Saint-François-Xavier



sur le thème :
la gauche face à la mondialisation

 
 

SUCCES, DIVERSITE, INITIATIVES POUR LA REUNION DE LANCEMENT DEGAUCHE AVENIR

                                           
Lire la suite sur le site
 


 
Présentation de Gauche Avenir
 


Cliquez ici pour télécharger la brochure de présentation de Gauche Avenir

 

Nous vous invitons à proposer vos contributions. Lire l'appel à contribution

 
Les valeurs fondamentales de la gauche
 

La gauche et l'argent, par Patrice Charron

 

Pour une puissance publique au service de l’émancipation, par Marc Sureau

 

Pour une Gauche de gauche, par Jean Bachèlerie

 

Des partageux, les gens de gauche ? Plus que jamais ! par Bruno Cadez 

 

Humanisme, démocratie et liberté, par Jacques Passerat 

 

Les mots et la gauche, par Nicolas Bardi  

 

Un chemin vers un projet humaniste, par Pierre Chardon

 

Vers une Sécurité Sociale élargie et largement ouverte à l'intervention salariale, par Wilfrid Roux-Marchand  

 

Construire l’avenir, par Bruno Dumond 

 

Les Valeurs Fondamentales de la Gauche: Le communisme, par Johann Brunel

 

Gauche Avenir : une initiative qui arrive à point, par Francis Moreau 

Pour une gauche décomplexée, par Romain Le Dorze  

Mobilisons-nous, contre la désertification des services publics dans les Campagnes ! par Laurent Dumas et de la section PS du canton de Pionsat    

Revenir à nos fondamentaux, par Annette Ferrier  

Placer l’Homme au centre de toutes les préoccupations, par André Thomaso

L'arbre qui cache la forêt, par Didier Pol    

 
Le clivage gauche/droite
 

Au sarkozysme, s’opposer résolument, par Eric Ferrand

 

Refonder le clivage droite/gauche, par Hervé Le Fiblec 

 

La mise en débat de l'écologie ou la résurgence du clivage gauche/droite, par

 

Christophe Premat

Repréciser le clivage gauche/droite, par Stéphane Balouzat 

Vers une droitisation de la société et de la politique, par Dominique Baillet   

Sarkozy, l’héritier de Napoléon III, par Dominique Baillet   

 
Quelle base sociale pour la gauche d’aujourd’hui
 

Eternel recommencement ! par Jean-Pierre Leroy


Réduire l’écart abyssal, par Jean-Jacques Deluchey  

 
La gauche et le monde
 

Ce qu’il ne faut pas retenir de « la Blair attitude », par Matthieu Vittu

 

Les causes profondes de l'échec de la gauche le 6 mai 2007

 

La victoire de Sarkozy n’est pas un accident, par Annie Saboie  

 
La bataille des idées, « l’hégémonie » culturelle

Travailler plus pour gagner quoi ? par Jean-Marie Kneib
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste