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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 05:21

Tous derrière l'Oncle Sam : Mise en place d'ici 2015 d'une zone de libre-échange transatlantique.


Une exigence répétée par le Parlement européen le 26 mars, à l'occasion du vote sur le rapport sur « L'état des relations transatlantiques suite aux élections aux États-Unis. »


Rapport adopté par 503 voix contre 51, donc avec l'assentiment du Parti socialiste européen (PSE). La libéralisation du marché intérieur au sein de l'UE, l'alliance entre les deux zones commerciales seront autant d'arguments dans les négociations commerciales avec les pays tiers, notamment ceux du Sud, pour les pousser à ouvrir leurs propres marchés.


Ce n'est pas nouveau, j'en avais déjà parlé sur ce blog il y a 2 ans et plus récemment lors des débats sur les contributions en vue du congrès du PS en 2008. Voilà un vrai enjeu et un vrai débat politique pour la prochaine élection européenne de juin 2009.


Malheureusement, Sarkozy comme le PS esquivent le vrai débat politique...


Juin 2009, ne doit pas aussi se réduire seulement pour les électeurs de Gauche à un simple vote anti-Sarko.


A suivre.


DH

 






Pour en savoir plus :


Tous derrière l'Oncle Sam

Alignement. Mise en place d'un conseil économique UE - États-Unis, projet de zone de libre-échange, de structures politiques communes, d'aucuns font le forcing pour une intégration transatlantique.


G20, OTAN, sommet UE - États-Unis, la « relation transatlantique » a été au coeur de l'actualité la semaine dernière. Si l'Alliance atlantique est avant tout une organisation militaire, certains aimeraient la voir doublée d'une organisation politique et économique. Le projet n'est pour l'heure qu'à l'état d'idée, mais certains milieux poussent en ce sens, et certaines politiques déjà à l'œuvre pourraient permettre d'aller vite vers cet objectif. Il s'agirait de voir l'Union européenne intégrée dans le sillage du leadership des États-Unis. Au nom d'une vision commune et libérale de l'économie, et d'une vision géopolitique qui n'est pas sans rappeler celle de George W. Bush : le choc des civilisations.


En avril 2007, lors d'un précédent sommet, les deux « partenaires » avaient fondé un Conseil économique transatlantique (CET). « Il s'agit de parvenir, en ce qui concerne les normes réglementaires, à une plus grande harmonisation entre l'Union européenne et les États-Unis », avait commenté la chancelière Angela Merkel, alors présidente allemande du Conseil européen. Et de dévoiler l'arrière-pensée : « Compte tenu de la concurrence avec la Chine et l'Inde, (...) c'est une nécessité urgente. » Avec un produit intérieur brut (PIB) correspondant à 57 % de celui de la planète, les deux ensembles veulent maintenir ainsi leur domination économique.


Si les deux parties ont instauré ce CET, c'est qu'elles souhaitent la mise en place d'ici 2015 d'une zone de libre-échange transatlantique. Une exigence répétée par le Parlement européen le 26 mars, à l'occasion du vote sur le rapport sur « L'état des relations transatlantiques suite aux élections aux États-Unis. » Rapport adopté par 503 voix contre 51, donc avec l'assentiment du Parti socialiste européen (PSE). La libéralisation du marché intérieur au sein de l'UE, l'alliance entre les deux zones commerciales seront autant d'arguments dans les négociations commerciales avec les pays tiers, notamment ceux du Sud, pour les pousser à ouvrir leurs propres marchés.


Derrière cette union transatlantique, c'est l'indépendance de l'Europe qui est atteinte. Ainsi, le Parlement de Strasbourg prête allégeance à l'OTAN, la « pierre angulaire de la sécurité transatlantique ». Pis, les députés appellent de leurs voeux un conseil politique transatlantique, où les dirigeants de l'UE et des États-Unis coordonneraient leurs politiques, notamment les affaires étrangères.


Ainsi, États-Unis et UE pourraient avoir « une stratégie commune (...) dans le cadre de la politique européenne de voisinage ». Celle-ci est le programme que poursuivent l'UE et ses pays voisins, pour bonne part frontaliers de la Russie. Une extension à l'est qui n'est pas sans rappeler les velléités d'élargissements de l'OTAN. Dès lors il n'est pas anodin que le texte des députés veuille enrôler les États-Unis dans la façon dont l'UE gère ses relations à ses frontières.


Certains eurodéputés se prennent même à rêver de transformer le « dialogue transatlantique des législateurs » en « assemblée transatlantique ». De quoi faire baver d'envie Édouard Balladur, qui dans son opuscule de 2007 Pour une union occidentale entre l'Europe et les États-Unis appelait à la création d'institutions communes.


L'Humanité.fr / Gaël De Santis


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 06:34




4 jeunes sur 10 sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie...


Selon les résultats d'une consultation menée par Ipsos pour Jeunesses en régions et à laquelle près de 5000 jeunes âgés de 15 à 30 ans ont répondu, quatre jeunes Français sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie et peu confiants quant à son évolution.


Pour améliorer leurs conditions de vie, ils considèrent que les pouvoirs publics devraient avant tout prendre des mesures pour faciliter leur accès au logement et favoriser leur autonomie financière.


Le principe de notre société avait toujours été jusqu'à présent dans le sens de l'ascenseur social. Aujourd'hui tout est remis en cause à cause du système néo libéral et de ses excès. Une jeunesse qui doute de l'avenir dans un pays c'est inquiétant. Des parents qui s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants, ce n'est guère mieux.


Voilà un vrai sujet politique. Dans quel monde voulons-nous vivre ?


A méditer...


DH


Quatre jeunes sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie


20 mars 2009 - Selon les résultats d'une consultation menée par Ipsos pour Jeunesses en régions et à laquelle près de 5000 jeunes âgés de 15 à 30 ans ont répondu, quatre jeunes Français sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie et peu confiants quant à son évolution. Pour améliorer leurs conditions de vie, ils considèrent que les pouvoirs publics devraient avant tout prendre des mesures pour faciliter leur accès au logement et favoriser leur autonomie financière.


Si une majorité de jeunes considèrent qu'aujourd'hui leurs conditions de vie sont satisfaisantes, cette satisfaction est néanmoins à relativiser car elle est avant tout le fait des plus jeunes d'entre eux. Logiquement, c'est chez les jeunes sans emploi ou en recherche d'emploi que le mécontentement à l'égard des conditions de logement est le plus fort.


L'insatisfaction est encore plus manifeste en ce qui concerne le niveau de vie (revenus, autonomie financière...): quatre jeunes Français sur dix en sont mécontents. Près d'un jeune sur deux (48%) ne croit d'ailleurs pas en une évolution positive de ses conditions matérielles de vie (logement, niveau de salaire), alors que 39% d'entre eux n'ont pas non plus confiance dans leur avenir professionnel. Quant à l'évolution de la situation en France et dans le monde, elle n'inspire confiance qu'à respectivement 21% et 17% des jeunes Français.


Les jeunes actifs font un bilan en demi-teinte de leur activité professionnelle. Si plus de 3 jeunes actifs sur 4 considèrent qu'il s'agit d'un travail qui leur correspond bien (82%), plus d'un jeune sur trois (36%) considère tout de même que son travail est difficile et précaire.


Les jeunes qui suivent un enseignement, qu'ils soient collégiens, lycéens, étudiants ou apprentis, se disent quant à eux majoritairement « plutôt satisfaits » de leurs conditions d'études et de formation. Quant aux conditions d'accueil sur leur lieu d'études ou de formation (bâtiment, restauration...) elles suscitent le mécontentement de plus d'un étudiant sur trois.


Les jeunes Français réclament avant tout des mesures pour améliorer leurs conditions de vie matérielles : logement et autonomie financière sont les deux préoccupations qui arrivent largement en tête. Près d'un jeune sur deux (49%) considère que pour améliorer la situation des jeunes en France, il faudrait en priorité faciliter l'accès au logement. Des mesures en faveur de l'autonomie financière des jeunes sont également jugées prioritaires par 46% des jeunes.


Enfin, si les jeunes devaient s'engager pour un projet ou pour une cause, ce serait d'abord en faveur des personnes en situation d'exclusion (pour 25% d'entre eux) ou pour l'environnement et le développement durable (23%).


Cliquez ICI pour visualiser le diaporama




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 06:37




Sarkozy compilation de mensonges... (*)


Continuons dans l'humour, quoique, finalement ce n'est pas drôle, car en plus c'est notre Président de la République...


DH

(*) Merci Jean-Marc




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 06:06




Après une période difficile, la vie continue cependant. Je reprend ton mon blog en commençant par une note d'humour. Ce n'est évidemment pas anodin. C'ets un classique, mais bon. Je l'ai tiré du « Haricot Rouge », le journal des socialistes de Soissons, reçu dans la boite aux lettres de ma maman la semaine dernière...


Comment comprendre le discours de Sarkozy ? Il suffit de la lire normalement, ou alors de bas en haut en commençant par la dernière ligne et en remontant jusqu'au début...


DH




Dans l'UMP nous accomplissions ce que nous promettons.

Seuls les imbéciles peuvent croire que

Nous ne lutterons pas contre la corruption.

Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :

L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.

Nous démontrerons que c'est une grande stupidité de croire que

La justice sociale sera le but principal de notre mandat.

Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que

l'on puisse continuer à gouverner

avec les ruses de la vieille politique.

Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influences

Nous ne permettrons d'aucune façon que

Nos enfants meurent de faim

Nous accomplirons nos desseins même si

les réserves économiques se vident complètement

nous exercerons le pouvoir jusqu'a ce que

vous aurez compris qu'à partir de maintenant

Nous sommes avec Nicolas Sarkozy, la « nouvelle politique ».


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 05:22




Le professeur Bernard DEBRE a publié une tribune dans l'hebdo Marianne (reprise sur Marianne2.fr) intitulée « la loi Bachelot, une loi bavarde ». En fait uil s'agit en quelque sorte d'une critique de la loi Bachelot, Ministre UMP par un député UMP.


Mon collègue du Parti de Gauche, André Thomaso, secrétaire du comité du « Nord du département des BdR » a tenu à faire une réponse à Bernard DEBRE en remettant certaines pendules à l'heure.


Je vous livre son analyse. J'ai bien aimé les liens entre les actes et l'industrie pharmaceutique... C'est un dentiste ce qui explique une petite allusion « second degré »...


A méditer.


DH



Réponse à Bernard DEBRE


Etonnante critique de Mr. Bernard Debré, éminent médecin, mais aussi député UMP.


La particularité française est d'avoir de hauts plateaux techniques dans des grandes structures d'une part, et de petits hôpitaux mal dotés en matériel et en personnel d'autre part, nous dit-il en introduction. (une explication de la médecine à deux vitesses, d'après lui !!).


Il ne faut tout de même pas oublier, dans les petites structures de proximité, les cliniques privées, dont un grand nombre a été racheté par des fonds de pension, par le principe du LBO, que le député UMP ne doit pas ignorer.


Or, s'il y a une particularité du système de santé français, qui fait même son originalité, c'est qu'avec des fonds publics, il finance deux types d'exercice : l'un public, l'autre privé. Et c'est là le problème.


Madame Bachelot, comme ses prédécesseurs au Ministère de la Santé, se casse les dents (un problème de santé, là aussi), dans la recherche d'un équilibre budgétaire. Le Docteur Kouchner, son partenaire gouvernemental, disait, quand il était révolutionnaire, qu'il fallait supprimer le paiement à l'acte, que les économistes eux-mêmes qualifiaient d' « inflationniste ». Une façon pudique de faire comprendre qu'il incitait à faire des actes, à « travailler plus pour gagner plus » en quelque sorte. Les grands trusts pharmaceutiques avaient bien flairé la bonne affaire pour apprendre à prescrire plus pour gagner plus. Le pouvoir médical, cher Mr. Debré était déjà transféré dans les mains de ces habiles gestionnaires, à l'époque où votre père œuvrait à la tête d'un gouvernement, et ne se souciait nullement de cette dérive, tout comme nos instances professionnelles syndicales ou ordinales.


Dans une démarche médicale, il est courant de faire « l'historique de la maladie », pour affiner son diagnostic et appliquer le meilleur traitement possible. Quand l'exercice médical est affecté, il a droit aux mêmes attentions. Traiter du mal être hospitalier sans poser le problème de la globalité de l'exercice médical est tout simplement malhonnête.


Il est extraordinaire de lire dans ce même numéro de Marianne, comment certaines professions, dont les médecins, dégringolent dans l'échelle sociale.


Deux professions importantes, symbolisent bien la cupidité et la stupidité de ce système libéral : la médecine et l'agriculture ; qui, il y a quelques décennies, se sont prostituées, à des trusts pharmaceutiques pour les uns, à des centrales d'achats pour les autres. Elles auront réussies à décourager des jeunes générations qui auraient aimé les exercer. Merci pour elles. 


André THOMASO




La loi Bachelot, une loi bavarde (*)

Par Bernard Debré, urologue, chef de service à l'hôpital Cochin et député (UMP) de Paris. Pour qui, avec la création des nouveaux pôles soignants, le pouvoir médical est appelé à disparaître. Première victime? Le patient.


La particularité française est d'avoir un hôpital tous les 15 km. De grandes structures avec des plateaux techniques modernes, des médecins réputés, un savoir-faire coexistent avec de petits services mal équipés, des plateaux techniques de mauvais niveau, des chirurgiens en petit nombre et peu d'infirmières.


Voilà comment existe une médecine à deux vitesses. Avoir un hôpital en bas de chez soi n'est donc pas une sécurité. Il y a une différence fondamentale entre un petit hôpital mal équipé et un centre de haut niveau. De telles évidences ne sont malheureusement pas politiquement correctes, car un hôpital représente un gisement d'emploi extrêmement important pour une municipalité. Cependant, si nous voulons améliorer la qualité des soins, nous devons impérativement transformer un tiers de nos petits hôpitaux en établissements de moyen ou long séjour, et éventuellement en « centres d'urgence avancés » dépendants d'un hôpital-centre. C'est ce que veulent et feront les agences régionales de santé (ARS), c'est une bonne chose.


Le deuxième point est que nous « hospitalisons mal ». Mal car parfois trop longtemps, mal car certains qui ne devraient pas être hospitalisés le sont, mal car beaucoup de malades sont hypermédicalisés. Un grand nombre d'examens sont inutiles, de radios non lues car non nécessaires. Ce sont des « gisements » de productivité pour dépenser moins et soigner mieux. N'oublions pas que l'hôpital représente 52 % des dépenses de l'assurance maladie. Alors, quid de la loi Bachelot ?
Si les ARS font leur travail sans démagogie, nous obtiendrons vraisemblablement une carte sanitaire performante, tenant compte des nécessités de l'aménagement du territoire. Ce qui me frappe le plus, c'est la disparition quasi complète du pouvoir médical.

Bien entendu, Roselyne Bachelot comme certains de ses thuriféraires vont nous annoncer que les médecins ont plus de pouvoir qu'auparavant. Je prendrai deux exemples néanmoins.


1) Le directoire : il est présidé par le directeur nommé par l'ARS. Ce dernier va désigner et débarquer les autres membres du directoire (hormis le vice-président) s'ils sont en contradiction avec sa propre politique. Pour la première fois, on voit un conseil d'administration, car le directoire représente un conseil d'administration, dont le président nomme et renvoie les membres. C'est dire si les médecins membres du directoire auront un pouvoir important.


Quant au projet médical élaboré par la commission médicale d'établissement, il sera transmis au directoire pour avis. De fait, le directeur pourra faire seul ce qu'il aura envie de faire.


2) Le deuxième point qui me choque profondément, c'est la disparition des services. A leur place sont créés des pôles. Certes, ces derniers existent depuis fort longtemps, mais il ne s'agissait que d'éléments administratifs et en aucune façon soignants.


Comprenne qui pourra à un pôle d'ophtalmologie englobant la dermatologie ! Mon propre pôle à Cochin, à moi qui suis chef du service d'urologie, s'appelle le pôle de néonatalogie, car il est associé à la gynéco-obstétrique dans un hôpital voisin et la pédiatrie dans un autre hôpital encore. Vous imaginez la cohérence de tels pôles.


Les chefs de pôle nommés par le directeur dirigeront les projets médicaux. Les services auront disparu. Quels seront les interlocuteurs des malades ? Quel sera le pouvoir médical ? Cette loi va vraisemblablement réduire les dépenses de santé, ce qui est une bonne chose, mais le pouvoir médical disparaîtra totalement.


Concernant la médecine libérale, celle-ci n'en aura bientôt que le nom, sa gestion étant de plus en plus coercitive : si l'on suit certains amendements, les médecins devront bientôt s'installer là où il n'y en a pas, sans pouvoir s'installer là où ils sont suffisamment nombreux. Je ne voudrais pas allonger mon propos en disant que la loi Bachelot est une loi bavarde, mais elle interdit les cigarettes bonbons, s'attaque à la consommation déjà limitée du vin, oblige à consulter un généraliste pour voir un spécialiste même en cas d'urgence, ce qui à mon avis est une erreur fondamentale et vraisemblablement une source de dépenses pour la Sécurité sociale.


A titre de contre-exemple, la loi fondatrice de la médecine française préparée par mon grand-père et promulguée par mon père, installant les CHU et le temps plein hospitalier en 1958, tenait en une page et demie ! Voici près de 100 pages. Certains considèrent que les médecins y acquièrent une autonomie et un pouvoir. Ils mentent. Mais peut-être ont-ils raison néanmoins de dire que le pouvoir médical n'est plus d'actualité. On verra alors les médecins dirigés par des administratifs et des malades en permanence à la recherche d'un dialogue perdu. Peut-être aussi voudrait-on simplement supprimer les hôpitaux publics pour favoriser l'émergence des cliniques.


Bernard DEBRE / Vendredi 27 Mars 2009      


  (*) http://www.marianne2.fr/La-loi-Bachelot,-une-loi-bavarde_a177500.html


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 05:18



VIAVOICE, 64 % des sondés voient dans la situation une incitation à la révolte


 

L'institut VIAVOICE nous révèle dans un sondage que 71 % des Français déclarent avoir une « mauvaise opinion » de « l'économie de marché », 69 % du « capitalisme », 66 % des « banques » et 61 % des grandes entreprises.

 

Ce n'est pas anormal avec la crise actuelle qui n'est autre que celle du capitalisme. Sarko a beau dire qu'il n'y peut rien et que la crise est mondiale, mais c'est le système qu'il défend lui et ses amis qui est à l'origine même de la crise. Le système part tellement à volo que les derniers profiteurs tentent de s'échapper avec les bonus, les stocks options avec un total mépris des salariés et tout simplement des citoyens de ce pays.

 

Ce qui est toujours triste, c'est que tenir un tel discours, il y a à peine 6/7 mois en arrière et vous étiez un « vieux gaucho archaïque » qui n'avait rien compris au monde actuel. Nous étions traités comme tels aussi bien par la droite que par les camarades de gauche... Je l'ai expérimenté au travers de la défense de certaines contributions et motions au sein du PS.

 

Je me réjouis que beaucoup évoluent et remettent en cause ce qu'ils pensaient très souvent et tout à fait honnétement. Il ne s'agit pas de donner de leçons mais d'en tirer l'expérience pour l'avenir au travers de l'information, des médias, du système éducatif, etc.

 

Pour autant, la tâche de la Gauche incarnée par le Front de Gauche et notamment le Parti de Gauche est immense pour construire une alternative. Sinon notre pays risque de traverser de graves crises comme il a pu en connaitre dans son histoire.

 

A suivre, car nous ne sommes qu'aux prémices de graves problèmes, sachant que 64 % des sondés voient dans la situation une incitation à la révolte. Comment les blâmer avec les scandales qui surgissent chaque jour ?

 

 

 

Pour avoir l'étude complète :

 

 http://www.institut-viavoice.com/docs/Viavoice_ACFCI_Les_Echos_Mars%202009.pdf

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 06:42




A vos agendas !


DH




LA CASSE LIBERALE :


ça suffit comme ça !


L'EUROPE CONTRE SES PEUPLES :


ça suffit comme ça !


POUR UNE AUTRE EUROPE


DÉMOCRATIQUE, SOCIALE,

ÉCOLOGIQUE, SOLIDAIRE


Réunion publique du Parti de Gauche


avec Claude DEBONS


Secrétaire national du Parti de Gauche



Le 1er avril à 20h00


Théâtre du Petit Merlan

39 bis, avenue du Merlan

13014 Marseille

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 05:53

J’aime bien la revue Alternative Economiques. J’ai trouvé cet article qui révèle qu’il n’y a pas que le bouclier fiscal à supprimer…
Cet article révèle une fois de plus que l’économie, l’état de nos finances, nos déficits ou pas, ne résultent que des choix politiques…
A méditer.
DH

Il n'y a pas que le bouclier fiscal !

Le paquet fiscal, adopté avec la loi Tepa en 2007, aurait coûté 7,7 milliards d'euros en 2008. Et si on prend en compte toutes les mesures mises en oeuvre depuis neuf ans pour alléger la fiscalité des plus riches, le montant perdu chaque année par les finances publiques s'élève à 30 milliards d'euros.


Le gouvernement a rendu public le 16 mars 2009 une estimation du coût du « paquet fiscal » adopté en 2007 pour les finances publiques : celui-ci se serait élevé finalement à 7,7 milliards d'euros en 2008. Dont plus de moitié, 4,3 milliards d'euros, pour les exonérations sociales et fiscales sur les heures supplémentaires (voir la pétition contre ces exonérations). Dans un contexte où on se demande de plus en plus comment rétablir demain un équilibre des finances publiques mis à mal par les nécessités de la relance, le débat est vif autour de la loi Tepa.


Le gouvernement espère le désamorcer en montrant que les montants concernés sont plus faibles que les chiffres souvent avancés jusque là. Mais, même si le « bouclier fiscal » ne coûte « que » 400 millions d'euros à l'Etat,  il a permis aux 3506 contribuables les plus aisés de toucher un chèque de l'Etat de 116 193 euros en moyenne chacun, soit le tiers des impôts qu'ils ont versé. Alors que le revenu médian des ménages français était de 25 136 euros en 2005... Le symbole reste très fort dans le contexte actuel.


Une fois le gros de la crise passé, si on veut rétablir l'équilibre des finances publiques, il ne faudra pas seulement en effet revenir sur ce bouclier fiscal et sur les autres exonérations de la loi Tepa mais aussi sur les multiples réformes menées depuis le début des années 2000 afin d'alléger la fiscalité sur les revenus et les patrimoines des plus riches. C'était, on ne s'en souvient guère, le gouvernement de gauche de Lionel Jospin qui avait lancé ce mouvement. Laurent Fabius, alors ministre des Finances, avait en effet publié une tribune mémorable intitulée « Baisser les impôts pour préparer l'avenir » dans Le Monde du 28 aout 2001. Quant à l'ancien Premier ministre Dominique De Villepin, devenu entre temps un des plus farouches détracteurs du « paquet fiscal », il avait fait adopter une réforme du barème de l'impôt sur le revenu qui avait, à elle seule, entraîné plus de 10 milliards d'euros de pertes fiscales par an. Davantage donc que le paquet fiscal de Nicolas Sarkozy.


Combien cela rapporterait-il aux finances publiques de ramener simplement les impôts au niveau où ils étaient en 2000, avant ces multiples réformes successives ? 30 milliards d'euros par an, soit plus de la moitié du déficit public constaté en 2008.


Comment arrive-t-on à un tel montant ? En 2000, les impôts sur le revenu et le patrimoine des ménages avaient rapporté à l'Etat 13,8 % de ce qu'on appelle leur Revenu disponible brut (RDB) selon les chiffres de l'Insee. En 2007, suite aux différentes réformes fiscales, ce taux n'était plus que de 12 %. Si on était resté à 13,8 % l'Etat aurait eu, cette année là, 22,6 milliards d'euros en plus à sa disposition... Auxquels il faut donc ajouter les 7,7 milliards perdus en plus en 2008 du fait du « paquet fiscal ». Pas étonnant en tout cas, avec de telles politiques, que les déficits publics se soient creusés et la dette se soit envolée, avant même la crise actuelle...


Guillaume Duval

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 05:33

Après le 29 janvier et un premier appel commun, les partis politiques de Gauche se mobilisent pour le 19 mars.

Le Parti de Gauche sera bien évidemment présent à Marseille !

A suivre…

DH



Appel unitaire pour le 19 mars : la victoire des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens en appelle d’autres. Face à Sarkozy et au MEDEF amplifions la mobilisation !


90.000 chômeurs de plus le mois dernier, 350.000 supplémentaires déjà pronostiqués par les statistiques officielles, pas une semaine sans l’annonce de nouveaux plans de licenciements…


Chaque jour qui passe confirme l'ampleur et la gravité de la crise qui pèsent sur la population à commencer par les salariés du public et du privé, les chômeurs et les retraités.


Chaque jour qui passe confirme aussi le danger qu'il y aurait à laisser se poursuivre la mise en œuvre des choix du gouvernement actuel qui, loin de combattre les racines de cette crise, continue au contraire de l'alimenter, continue de nous la faire payer et s'enfonce dans une dérive autoritaire pour imposer ses choix !


L'argent, par milliards d'euros, continue de circuler à sens unique : tout pour les financiers et les grands patrons, les miettes pour le monde du travail !


Les robinets sont grands ouverts pour éponger les pertes des Caisses d'Epargne et des Banques populaires sur les marchés financiers spéculatifs et financer leur fusion en nommant un PDG sous contrôle de l'Elysée. Ils le sont encore pour renflouer les groupes automobiles en les laissant continuer à licencier et à développer le chômage partiel (20 000 suppressions d'emplois annoncées !).  Mais ils sont fermés pour l'université et la recherche, l'hôpital et la santé, le logement social, les salaires et les retraites, l'ensemble des services publics


Cela suffit ! C'est socialement intolérable, économiquement inefficace et politiquement inadmissible. 


Ce n'est pas au monde du travail, à la population de payer la crise! La journée du 29 janvier comme le mouvement aux Antilles, en Guyane et à la Réunion portent clairement ce message et l'exigence d'un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l'emploi et des services publics.


Les mobilisations imposent de premiers reculs au gouvernement.


Nous saluons la victoire des Guadeloupéens notamment sur l'augmentation de 200 euros pour les bas salaires et sur les mesures contre la vie chère. Nous saluons le mouvement à l'université qui a obtenu le gel, pour deux ans, des suppressions de postes d'enseignants-chercheurs.


Plus légitime que jamais, l'exigence de choix politiques, économiques, écologiques et sociaux différents granditdans le pays, en Europe et dans le monde. Elle conteste et combat les logiques de la mondialisation capitaliste, les appétits de profits et de rendements financiers exorbitants et la mise en concurrence basée sur le dumping social et fiscal.  


Des mobilisations importantes continuent de se déployer et de se renforcer. C'est vrai dans  l'université, la recherche, la santé, la poste et d'autres secteurs publics. C'est vrai dans de très nombreuses entreprises privées où les plans de licenciement, de chômage partiel et de compression salariale frappent quotidiennement. Tout cela confirme le besoin d'unité pour construire le rapport de force le plus large. 


Si la grève en Guadeloupe a fini par être entendue, la surdité du Président de la République, du gouvernement et du Medef à l'égard des revendications que la journée d'action unitaire du 29 janvier et les grèves dans l'ensemble des Antilles et à l'ile de la Réunion ont portées, continue.


Dans ces conditions, les organisations syndicales ont unanimement confirmé la tenue d'une grande journée de grèves et de manifestations le 19 mars prochain.


Conscientes que l'unité est une force essentielle face à l'obstination gouvernementale et patronale, comme le montre le mouvement des Antilles, les organisations de gauche signataires de ce texte appellent à soutenir et à amplifier ces mobilisations, à réussir le 19 mars une très grande journée de protestation et de propositions, plus forte encore que celle du 29 janvier.


Elles souhaitent contribuer, dans la diversité de leurs positions, à amplifier dans ces mouvements, le débat et l'action sur les nouveaux choix politiques alternatifs aux logiques actuelles nécessaires et utiles pour répondre aux mobilisations sociales.


Cela concerne notamment l'opposition aux suppressions d'emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public,  l'augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites. La défense et le développement des services et de l'emploi publics ; la réorientation des richesses du pays vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout  autre  mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.


Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de Gauche, le PS, le MRC La Fédération, la CNCU, ADS, Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire . 




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 05:25





On nous aurait trompés sur la « nécessité » du bouclier fiscal ?


C'est ce que semble à donner à penser le dernier rapport du « Conseil des prélèvements obligatoires »...


Ce qui est sûr c'est que le bouclier social est lui une vraie nécessité avec en janvier 3000 nouveaux chômeurs par jour.


DH




Bouclier fiscal, tout était faux par Emmanuel LEVY (Marianne2.fr)



Rappelez-vous, en 2006, il fallait d'urgence « sauver » ces pauvres riches, propriétaires de leur résidence principale, de l'injuste ISF. Il fallait également retenir tous ces Français tentés par l'évasion fiscale. Le candidat Nicolas Sarkozy avait une solution de justice et d'efficacité : le bouclier fiscal au-delà de 50 % du revenu, adopté en juillet 2007.


Or tout était faux. C'est ce que le Conseil des prélèvements obligatoires révèle dans son dernier rapport (1) sur « le patrimoine des ménages ». Parmi les heureux bénéficiaires du bouclier fiscal nouvelle formule, seulement 0,08 %  étaient redevables au titre de la première tranche (de 770 000 à 1240 000 €, taxés à 0,55%). Bref, les pauvres des riches. En revanche, 38 % faisaient partie des super-riches disposant d'au moins 16020000 € de patrimoine !


Idem en ce qui concerne les prétendus expatriés fiscaux. Des parlementaires, dont le sénateur UMP de l'Oise Philippe Marini, annonçaient des milliards de pertes fiscales. Selon le rapport, les 843 départs de France de contribuables redevables de l'ISF en 2006 ont généré un manque à gagner de seulement 17,6 millions d'euros...


Une broutille donc. Commentaire lapidaire du rapport : «L'ISF est rarement la raison exclusive d'un départ à l'étranger. » Présentant les travaux du conseil, Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, en a profité pour rappeler que la croissance rapide de la dette de l'Etat issue de la crise et des plans de relance se traduira par une hausse future des impôts. Et de préciser : « S'il y a hausse de la fiscalité en sortie de crise, il n'y a aucune raison que les bénéficiaires du bouclier y échappent. » A bons entendeurs...



(1)   http://www.lesechos.fr/medias/2009/0303//300333627.pdf


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