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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 04:41

 

Si la Gauche lâche, alors attention au coup d'après camarades François et Jean-Marc...

 

DH

 


 

Aulnay ou la capitulation annoncée du social-libéralisme

 

 

Lundi 16 Juillet 2012 /   Lionel Bouton

 

Injuste. Irresponsable. Insupportable. Le verdict est tombé le 12 Juillet après des mois d’avertissements de la part de la CGT et de mensonges de la part de la direction du groupe PSA : 8000 suppressions d’emplois auront bien lieu (10 % des effectifs français !) sur 5 usines,  et le site d’Aulnay- sous- Bois, 3300 ouvriers, sera carrément sacrifié sur l’autel de la rentabilité financière.

 

C’est le plus grand plan de licenciement dans l’industrie depuis 30 ans ! Dans cette affaire, la crise a bon dos : même si l’on assiste à une baisse conjoncturelle des ventes de voitures en Europe, personne ne peut prétendre qu’une usine moderne située aux portes de Paris et à proximité des réseaux autoroutiers et ferroviaires desservant toute l’Europe ne soit plus viable économiquement.

 

Mais voilà, les actionnaires en ont décidé autrement , au premier rang desquels le milliardaire Robert Peugeot, parmi les premiers fraudeurs du fisc en Suisse (source : la Tribune décembre 2011), qui a touché des dividendes records en 2010 et 2011 (250 et 292 millions) et veut les augmenter encore en se débarrassant des salariés.

 

Peugeot allait donc bien jusqu’à l’an dernier, au point de pouvoir rembourser par anticipation un prêt généreux consenti par le gouvernement Sarkozy au début de la crise en 2008, sans parler des aides publiques comme la prime à la casse ou le bonus-malus  qui ont boosté les ventes de petits modèles pendant plusieurs mois et coûté 4 milliards d’euros aux contribuables. Peugeot n’en a cure et prend prétexte du ralentissement actuel pour augmenter la productivité dans l’optique d’un rapprochement avec le géant américain General Motors et sans doute d’une délocalisation d’une partie de la production vers des pays émergents plus profitables.

 

Pour se justifier, le président  du Directoire de Peugeot-Citroën Philippe Varin a avancé l’argument du coût du travail « le plus cher en Europe, alors que nous produisons  44 % de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive. » (*).  Et tous les commentateurs de la presse économique d’enfoncer le clou du manque de compétitivité de l’industrie française, refrain repris aussi par JF Copé. C’est évidemment un mensonge car l’INSEE affirme que le coût du travail dans l’industrie automobile est supérieur de 29 % en Allemagne, pourtant présentée comme un modèle.

 

Tout ce petit monde « oublie » que les salariés français sont parmi les plus productifs du monde, ce que Toyota par exemple a su exploiter  en implantant son usine européenne de YARIS près de Valenciennes en 2001. Pourquoi la C3 ne serait-elle pas aussi rentable ?

 

Le problème, c’est que Hollande et Ayrault partagent cette vision patronale de la crise, comme ils l’ont montré il y a quelques jours en reconnaissant étudier la piste d’une augmentation de la CSG pour financer la SECU, ce qui reviendra à transférer sur l’ensemble de la population une partie de ce que doivent payer les employeurs. De quoi s’inquiéter  sur leur capacité de répondre à l’urgence sociale de s’opposer à la fermeture d’Aulnay…

 

« L’Etat ne peut pas tout » avait dit Jospin en 1997 face à la fermeture de l’usine de Vilvoorde par Renault, société où pourtant l’Etat garde un levier en tant qu’actionnaire. Ce renoncement est resté un symbole de l’impuissance de la gauche de gouvernement face aux choix du grand capital. Les socialistes au pouvoir ont-ils retenu la leçon ? Pas sûr quand on entend Claude Bartolone, président du Conseil Général de la Seine Saint Denis, s’insurger de l’héritage empoisonné de Sarkozy tout en rejetant l’idée de l’entrée de l’Etat au capital de PSA.

 

François Hollande, lors de l’interview du 14 juillet, a certes parlé de plan inacceptable et a demandé à Peugeot de le renégocier pour qu’il n’y ait aucun licenciement sec. Mais il n’a pas dit qu’Aulnay ne devait pas fermer et qu’il ferait tout pour l’empêcher, y compris en nationalisant.  C’est maintenant qu’il faut pourtant oser prendre des décisions volontaires pour stopper l’irréparable.

 

Si dans le cadre d’une économie libérale, l’Etat n’a certes pas les moyens de contrôler les stratégies des entreprises privées, il lui revient de fixer les grands caps de l’économie de demain et il se doit d’être vigilant au respect de l’intérêt général. Pour la banlieue Nord de Paris, le maintien d’un pôle automobile de cette taille est vital car il génère des ressources fiscales dont a bien besoin le département le plus pauvre de métropole et surtout 7 à 8 000 emplois indirects dans la sous-traitance, la logistique …  c’est souvent la seule perspective d’embauche (avec la plate-forme de Roissy) pour les jeunes des quartiers durement victimes du chômage et de la discrimination à l’embauche.  La fermeture d’Aulnay serait donc  une catastrophe sociale pour un  territoire où le taux de chômage monte déjà à  17 %.

 

Citroën Aulnay a été dans le passé le symbole des luttes pour les droits syndicaux des travailleurs immigrés contre un patron de choc, à la faveur des lois Auroux dans les années 1982. Un an plus tard, et la rigueur étant passée par là, Aulnay a connu hélas une des premières percées électorales du Front National à des élections locales, préfigurant l’installation du FN dans la vie politique. Le parallèle avec aujourd’hui est facile : laisser fermer Aulnay, c’est démoraliser les travailleurs, les décevoir de la gauche à nouveau, laisser le champ libre aux rancœurs de l’extrême droite...

 

Des solutions existent pourtant pour protéger les travailleurs de la recherche effrénée du profit mondialisé, à condition de ne pas adopter la ligne de moindre résistance face aux diktats patronaux comme Montebourg s’apprête à le faire avec un énième plan de soutien à l’ensemble de la filière automobile et des incitations à l’achat de voitures « made in France ». Pour le Parti de Gauche, l’Etat doit impulser avec les organisations syndicales la réorientation d’Aulnay, vers la production de petites citadines électriques  par exemple, ce qui permettrait de pérenniser l’activité : c’est possible dans le cadre de la planification écologique indispensable pour répondre aux enjeux du monde de demain.

 

Des outils juridiques doivent être mis en place d’urgence , comme la proposition de loi Warin contre les licenciements boursiers proposée au Sénat en février dernier par le groupe FDG, votée par les socialistes mais bloquée depuis. Le texte prévoit qu’une entreprise qui a distribué des dividendes au cours de l’exercice écoulé ne peut pas procéder à des licenciements économiques. Et si l’entreprise procède à des licenciements dans de telles conditions, elle devra rembourser toutes les aides publiques qu’elle a reçues. Les députés Front De Gauche entendent reposer cette proposition de loi à l’Assemblée dans les prochains jours, le gouvernement Ayrault osera t’il l’inscrire à l’ordre du jour ?

 

Quoi qu’il en soit, le Parti de Gauche soutiendra activement la lutte des salariés de Citroën Aulnay pour défendre leur emploi et l’avenir de la Seine Saint Denis, d’abord par le maintien de l’activité automobile sans céder aux mirages et aux promesses sur une prétendue « ré-industrialisation ».

 

 Rien ne repousse durablement  quand la terre est brûlée…

 

 

 

Voir aussi sur le site de l’Humanité: Les Français ne veulent pas d’un nouveau Vilvorde

 

 

(*) A lire :  Emmanuelli dénonce l'argument de Varin sur le coût du travail

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 02:41


 

Nous sommes repartis comme en 2007, avec l’adoption du TCE rejeté en 2005 sous couvert d’un relookage… Cela avait été possible sous une majorité UMP grâce au vote des socialistes...

 

François HOLLANDE, aujourd’hui Président de la République nous refait le même coup avec la règle d’or.

 

Pour le Parti de Gauche, il faut un vrai débat démocratique sur le sujet, car la question est bien trop grave car elle nous conduit vers toujours plus d’austérité au détriment des peuples…

 

DH

 


 

  

Non au tour de passe-passe : référendum sur le traité européen

 

Mercredi 25 Juillet 2012 /   Martine Billard, co présidente du Parti de Gauche


N’ayant pas de majorité à gauche au Congrès, le Président de la République rêve de ne pas avoir à modifier la constitution pour pouvoir faire ratifier le nouveau traité européen qui vise à graver le refus de tout déficit budgétaire ad vitam aeternam. Sa dernière trouvaille consisterait à modifier la constitution pour renvoyer vers une loi organique cette inscription.


De qui se moque-t-on : dans la Constitution ou dans la loi organique, c’est pareil. Ce qui est inacceptable, c’est l’austérité et l’obsession de la baisse des dépenses publiques.

 

Au lieu de chercher à cacher le contenu  du nouveau traité européen, François Hollande devrait au contraire organiser le débat public pour que le peuple français sache ce qui l’attend si ce traité est ratifié. Monsieur le Président, un peu de courage. Consultez le peuple. Organisez le référendum au lieu de chercher un minable tour de passe-passe.

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 03:22


 

Pour ceux qui doutent encore que la Droite et la Gauche, c’est la même chose, voici un petit exemple d’actualité.

 

L'UMP va en effet attaquer au Conseil Constitutionnel plusieurs mesures du budget rectificatif 2012 sur le plan de la constitutionnalité. C’est bien évidemment son droit, sauf que l’UMP vise plus particulièrement la contribution exceptionnelle sur la fortune, la "surtaxe ISF"…

 

Non la droite et la Gauche, ce n’est pas la même chose, et ce n’est pas la même conception de la société ! La droite par son invention, une fois de plus montre de quel côté elle se range et qui elle défend…

 

Mon petit coup de gueule du jour est par au discours «  ce sont tous les mêmes », « pourquoi ils ne se mettent pas d’accord entre-eux pour régler la crise », etc.

 

 

DH

 

Pour en savoir plus : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-ump-va-contester-la-surtaxe-isf-devant-le-conseil-constitutionnel_317777.html#xtor=RSS-115

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 03:24

 

Les manifestations se succèdent en Espagne contre le plan d’austérité du gouvernement de RAJOY, contrepartie d’un prêt de 100 milliards d’€ de Bruxelles.J’en ai parlé récemment dans un post sur ce blog. Mais pour bien comprendre la situation qui nous apparait bien lointaine, il faut savoir que le taux de chômage en Espagne atteint 24% soit près de 6 millions d’espagnols. La situation ne peut être qu’explosive, si le gouvernement persiste. C’est aussi à méditer par tous les tenants de l’austérité y compris en France.

 

Dans un autre domaine, la crise que traverse aujourd’hui l’industrie automobile est liée aux baisses des ventes dans tous les pays touchés par la crise et les mesures d’austérité. La problématique de PSA n’est pas lié qu’à cela avec des erreurs de stratégie, mais cela y contribue…

 

DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 03:15

 


 

 

http://blogs.lexpress.fr/media/wp-content/blogs.dir/703/files/2011/03/farniente.jpg

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Published by Didier HACQUART - dans Chronique du dimanche
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 03:26

 

On n'en parle pas beaucoup dans les médias, et pourtant ! Ceci dit c'est peut - être aussi pour cela que l'on n'en parle pas ?

 

DH


Le peuple se soulève en masse contre l’austérité
Vendredi 20 Juillet 2012
  Juliette Estivill


Espagne_manif_2012_4

 

Ce jeudi 19 juillet plus de 2 millions d’espagnols sont descendus dans les rues pour dire non aux contre-réformes et au nouveau plan d’austérité de 65 milliards d’euros du gouvernement de Mariano Rajoy.

 

Retour sur deux ans d’un saccage

 

Depuis deux ans, le peuple espagnol ne connaît que plans d’austérité et réformes structurelles seule réponse des gouvernments de gauche comme de droite à la crise qui touche de plein fouet l’Espagne avec l’explosion de la bulle immobilère en 2008.Le premier date de mai 2010 à l’initiative du PSOE de Zapatero ( 50 milliards d’euros ) donnant lieu à une première grève générale en septembre 2010 et à des élections anticipées. Le PSOE  connaît alors une défaite historique aux éléctions générales perdant  près de 4 millions de voix.

 

Rajoy au pouvoir en décembre, poursuit et accélère cette politique dans la même voie. La hausse des économies Espagne_manif_2012_2à réaliser est exponentielle et s’accompagne systématiquement de réformes de libéralisation, de privatisation et de casse des droits des travailleurs. : la "Loi de stabilité budgétaire " (janvier, deux plans d’austérité en deux semaines), une réforme du droit du travail extrêmement violente, un   budget le plus austère de l’histoire de la démocratie espagnole (avec entres autres -16,9% dans les budgets de tous les ministères en moyenne) tandis que les  communautés autonomes sont à l’asphyxie et que nombres d’associations d’aides sociales ferment leurs portes faute de financement.

 

La colère monte...

 

Tandis que les conséquences concrètes de ces plans touchent des millions d’espagnols dans un pays où le taux de chômage avoisine les 25% de chômeurs (50% chez les jeunes de moins de 25 ans), les mobilisations sociales Espagne_manif_%c3%a9taudiantsqu’elles soient locales ou nationales montent crescendo tout au long de l’année et touchent  tous les secteurs : écoles, universités, santé, services publics, industrie, transports....A ces mobilisations s’ajoutent les luttes locales initiées par différentes plate-formes de revendications qui ont vu le jour depuis plus d’un an avec le mouvement des indignés : logement, dette, santé, école...  Ce sont toujours en centaines de milliers de personnes que se comptent les manifestants.La dernière grève générale le 29 mars dernier rassemble plus de 2 millions d’espagnols dans les rues aux cris de : "Ils veulent en finir avec tout!" (Quieren acabar con todo!") , "Non à la réforme du travail" ("No a la reforma laboral!") et "Non aux coupes!" ("No a los recortes!"

 

La marche des mineurs, un nouveau plan d’austérité, la contestation sociale monte d’un cran

 

Mardi 10 juillet et mercredi 11 juillet, la lutte des mineurs devient celle de tout un peuple (http://www.lepartidegauche.fr/actualites/international/espagne-la-lutte-des-mineurs-est-celle-tout-un-peuple-16218#.UAiTeKDjLes). Ce sont des centaines de milliers d’espagnols qui sont à Madrid pour accueillir la marche des mineurs qui sont en grève depuis plus de 50 jours, la représsion policière le mercredi sera particulièrment brutale.

Espagne_manif_marche_noire_mineurs

 

Dès le lendemain de l’arrivée de la marche des mineurs, Rajoy annonce le plan d’austérité, le jour même des manfestations spontanées ont lieu dans les grandes villes devant les parlements tandis que les deux centrales syndicales CCOO et l’UGT appellent à une mobilisation le 19 Juillet.Entre le mardi 10 juillet et ce jeudi 19 juillet les manifestations seront quotidiennes.La plus importante d’entre-elles a eu lieu dimanche 15 juillet à Madrid, les fonctionnaires bloquent durant plusieurs heures le trafic à Madrid.

Espagne_manif_mineurs_1

Ces manifestations spontanées qui touchent diffférents secteurs: fonctionnaires, pompiers, policiers, étudiats...ont aussi lieu dans d’autres villes notamment à Barcelone, réunissant des centaines, parfois des milliers de manifestants .

 

Aux origines de ce nouveau plan

 

Le sommet de l’Eurogroupe a accordé le lundi 9 juillet dernier, un délai d’un an (2014 au lieu de 2013) pour parvenir aux objectifs de déficit en dessous de 3% (feuille de route : 6,3% cette année, 4,5% en 2013 et 2,8% en 2014), en échange il exige un plan d’austérité. Rajoy s’éxécute : plan de 65 milliards d’économies et de nouvelles contre-réformes qui viennent s’ajouter aux autres. En parallèle, l’UE accorde un prêt pour recapitaliser les banques de 30 milliards en juillet, celui-ci pourrait atteindre 100 milliards).

 

On sauve les banques tandis qu’on ruine le peuple. Viennent s’ajouter aux différents plans les mesures suivantes :

  • réforme de l’administration locale (3,5 milliards d’économies)
  • 0% du nombre de conseillers, limitation du salaire du maire. Réduction drastique et élimination des entreprisespubliques locales
  • Révision intégrale de la fonction publique : réduction du nombre de jours mis à disposition librement, réduction des décharges syndicales, mobilité, suppression  de la prime de fin d’année (un mois de salaire) 
  • 600 millions pour le budget 2012, notamment les subventions. -20% de subventions aux partis, aux syndicats, aux CE pour 2013.- Supression de la majorité des avantages à la signature des contrats.
  • Révision de l’indemnisation chômage. (24 mois - 6 premiers mois 70% puis 50% au lieu de 60 actuels.)
  • Réforme des pensions
  • Hausse de l’IVA (TVA) +3 points de 18% à 21% (la tva réduite passe de 8 à 10% et celle sur les produits de première nécessité reste elle à 4%) 
  • pas de précision sur ce "pannier"
  • Suppression de la déduction dans IRPF ("Impôt sur la Rente des Personnes Physiques") à l’achat d’un bien à partir du 1er janvier
  • Réforme de la contribution environnementale
  • Hausse de l’impôt sur le tabac.- Modification du paiement de l’impôt sur les sociétés.
  • Nouveau "paquet" de réformes structurelles. -nouveau programme de fiscalité énergétique pour résoudre le problème du "déficit de tarif" (différence entre ce que paie l’usager et la compagnie électrique)
  • Mécanisme de résolution des conflits entre entreprises et administrations publiques
  • Libéralisation du secteur des services- Davantage de flexibilité sur les horaires des commerces (notamment dans les zones touristiques)
  • Libéralisation et dans certains cas privatisation, des services ferroviaires, aéroportuaires et maritimes

Le même jour que se préparent plus de 80 manifestations dans tout le pays, Rajoy fait voter par "décret-loi" son plan d’austérité et l’aide de 18 milliards de l’UE (plus de 100 pages de memorendum) premier volet de la recapitalisation de banques.

Des manifestations massives

 

Des manifestations étaient appelées dans plus de 80 villes et villages.

 

- A Madrid le cortège allait de la Plaza Neptuno à La Puerta del Sol. Près de 800 000 personnes ont défilé derrièreEspagne_manif_2012_1 la banderole : "Ils veulent ruiner le pays! Il faut l’empêcher" Pompiers et policiers sont venus renforcés les rangs des manifestants. A sol lecture du manifeste. Les pompiers deversent alors de la mousse "espuma" sur la place.- A Barcelone, ils étaient 400 000 et 100 000 dans les reste de la Catalogne. Le slogan : "Nous ne nous taisons pas! Défends tes droits!" ("No callem. Defensa els teus drets"). Dans le cortège à nouveau des pompiers, des enseignants, des chômeurs, des policiers, les collectifs santé, logement... Etaient aussi présents les "iaioflautas", collectif de retraité très actif qui appellent à la grève générale.- Dans la région de Valence, ils étaient près de 400 000- En  Andalousie, c’est aux cris de "Cette réforme est un hold-up! " (“Esta reforma es un atraco!”) et "Rajoy démission ! " ("Rajoy, dimisión!") que près de 300 000 personnes ont défilé- En Galice, la banderole qui ouvrait la manifestation à La Coruna disait : "Non au saccage du peuple, il faut empêcher qu’ils nous ruinent! " («Non ao saqueo do pobo, hai que impedir que nos arruinen»), "Ils sauvent les banquiers, et renvoient les ouvriers!".(Rescatan aos banqueiros, despiden aos obreiros») Ce sont là-bas aussi des milliers de manifestants.- Au pays basque à Bilbao, près de 25 000 personnes derrière le slogan : "Ils veulent ruiner le pays. Il faut l’empêcher. Révolte-toi, mobilise-toi. Non aux coupes. Ton futur est en danger.("Quieren arruinar el país. Hay que impedirlo. Rebélate, movilízate. No a los recortes. Tu fututo está en peligro", contra los recortes aplicados por el Gobierno central.- A Murcie, 70 000 personnes. Partout où desmanifestations étaient prévues ce sont des milliers de personnes qui ont répondu présents.

 

Une unité syndicale inédite...

 

L’unité syndicale qui est en train de prendre forme est  inédite. Si l’appel a été lancé par les deux centrales syndicales majoritaires UGT et CCOO,  celui-ci a été rejoint par près de 20 syndicats et d’associations en allant des syndicats sectoriels, en passant par les indignés du 15-M et la plate forme Plataforma Social en Defensa del Estado del Bienestar y de los Servicios Públicos....En tête de cortège à Madrid, on trouvait non seulement les logos des deux principales centrales syndicales mais aussi ceux de syndicats sectoriels (comme le Sindicato Unificado de Policía (SUP), la Unión Federal de Policía (UFP), la Asociación Unificada de Guardias Civiles (AUGC), la Unión de Actores o la anarcosindicalista Confederación General del Trabajo (CGT), la Confederación Europea de Sindicatos (CES) ou le CSI-F -organisationde la fonction publique.) et de la "Plataforma Social en defensa del Estado del bienestar y los Servicios Públicos" (y sont présents plus de 55 syndicats et associations de la société civile.Inédit aussi le nombre de pompiers et de policiers présents dans les manifestations tandis que les coupes s’abattent toujours sur les travailleurs :  chômeurs, retraités, personnes dépendantes, les malades, les fonctionnaires...

 

Et maintenant...

 

Les manifestations d’hier montrent que la tension sociale est montée d’un cran à nouveau en Espagne.La seule Espagne_manif_2012_4réponse du gouvernement, la répression et pour les grands médias un quasi silence.Les syndicats vont décider des suites à donner à la contestation sociale tandis que d’aucuns en appellent à la grève générale.Izquierda unida qui a refusé de prendre part au vote du "decret -loi"  à l’Assemblée appelle à un referendum et à une poursuite des mobilisations dès aujourd’hui. Le groupe parlementaire de IU, ICV-EUiA, CHA a présenté une propostion de loi sur la nécessité de "soumettre au réferendum les mesures de coupes sociales et de hausse d’impôts contenues dans le " Real Decreto-Ley" du 13 juillet" et appelle à la mobilisation devant le Palais de la Moncloa dès aujourd’hui pour une "révolte démocratique" ("Llamamiento para une rebelion democratica").

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 04:14


 

Dans la rubrique, nous vivons une drôle d’époque, je suis tombé hier matin sur une nouvelle ( ?) à la radio.

 

Il était question de sécheresse (aux Usa notamment)  et d’impact sur les récoltes. Je pensais innocemment que le journaliste s’inquiétait sur les risques alimentaires pour la population.

 

Et bien non !

 

Le vrai problème serait celui des spéculateurs sur les denrées alimentaires qui ont des difficultés à gérer (pour plus de profits ?) les fluctuations de la météo… C’est donc vraiment du n’importe quoi. La spéculation sur les biens élémentaires nécessaires à la vie humaine est un scandale. Il est aberrant qu’il soit plus important de faire du profit, même si cela conduit des centaines de millions de personnes sur terre à « crever de faim ».

 

Ce qui me choque aussi, c'est que cela passe à la radio sans états d'âme du journaliste et sans aucune réflexion plus approfondie...

 

Bon c’était mon coup de gueule du matin.

 

J’en profite pour remettre en ligne un communiqué du parti de Gauche de févreir 2012 sur le sujet…

 

DH

  


 

 

Blé : chronique d’un an de spéculation

 

Samedi 25 Février 2012 /  Louis Lermont



Nous sommes en janvier 2011 dans le premier pays importateur de blé de la planète, l’Egypte. Depuis novembre 2010 des manifestations populaires se sont multipliées pour dénoncer l’augmentation du prix de la farine et le Programme Alimentaire Mondial met en garde contre le fait que dans de nombreux pays du Moyen-Orient les manifestants brandissent des miches de pain pour exprimer leur colère face au renchérissement de leur aliment de base. La situation rappelle les émeutes de la faim de 1977 et 2008.

 

Comme alors, les quelques géants multinationaux du négoce désignés par l’acronyme « ABCD » (ADM, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus Commodities, auxquels il peut être ajouté Glencore), se félicitent de leurs profits records (Cargill +63% en glissement annuel, à 4 Milliards USD) grâce au « travail » de leurs divisions de trading, confortablement installées à Genève.

 

Les marchés libres font une fois encore la démonstration de leur immoralité et de leur incapacité à réguler de manière juste et efficiente les échanges internationaux de matières premières agricoles. Comment en arrive-t-on à une situation si inique ?

 

Les prix du blé doublent

 

Sur le marché international de référence qu’est le MATIF de Paris, la tonne de blé s’échange à 280€ début février 2011 contre 130€ seulement sept mois plus tôt. Cet emballement est provoqué par l’annonce de l’interdiction d’exportation de blé russe du fait d’une sécheresse historique (30% de la récolte perdue et situation similaire en Ukraine et au Kazakhstan), et par la dégradation de la qualité des blés meuniers en Allemagne et en Australie. Les cours mondiaux ont donc doublé du fait d’une crainte de pénurie de blé. Qu’en est-il réellement de cette pénurie ?

 

En fin d’année, les estimations de l’IGC (International Grain Council) et la FAO (Food and Agriculture Organisation) font état d’une production mondiale de blé en 2010 en retrait de 4% seulement par rapport à 2009, à 653 millions de tonnes. +100% pour le prix mondial du blé contre -4% pour la production. Qui a dit spéculation ?

 

Le cercle infernal

 

Tout négociant (trader) a intérêt à voir la volatilité des prix s’amplifier puisqu’il tire profit des disparités de valeurs dans le temps (acheter bon marché aujourd’hui et vendre plus cher demain) ou bien dans l’espace (acheter bon marché en Russie pour vendre plus cher en Egypte). Bien entendu, en l’absence de moyens de régulation, ces disparités émergent naturellement puisqu’elles reflètent les déséquilibres locaux entre l’offre et la demande. Par nature la demande (consommation) est relativement prévisible à court terme, mais éventuellement illimitée, à mesure que de nouveaux usages apparaissent (plus d’élevage industriel en Chine, agrocarburants, etc). En revanche la production agricole, soumise aux aléas climatiques, est potentiellement très variable d’une campagne à l’autre, et de toute façon limitée. La sphère spéculative naît dans la précarité de cet équilibre, et attise l’instabilité pour surfer sur les variations. Un produit dont le cours est stable est donc par nature impropre à la spéculation.

 

La spéculation financière n’a pas le pouvoir de déclencher une flambée des prix sans une étincelle permettant de persuader les acheteurs/vendeurs de blé que l’offre et la demande sont fondamentalement et durablement déséquilibrées et qu’ils doivent accepter des prix plus haut ou plus bas. La stabilisation des cours passe donc par tous les moyens de régulation visant à assurer une coordination pérenne et rationnelle de la production et des besoins.

 

La dérégulation

 

La libéralisation mondialisée du marché, accélérée depuis la chute de l’URSS, est passée par le démantèlement de la majorité des organismes publics nationaux ou supra-nationaux de planification, le dernier en date étant celui du Canadian Wheat Board en 2011. Il n’existe quasiment plus de politiques publiques d’envergure pour la gestion de stocks d’intervention ou des infrastructures logistiques, et en particulier dans l’UE qui est pourtant le premier producteur de blé au Monde (140 Mt environ, 20% de la production mondiale), au premier rang duquel se trouve la France (40 Mt, 5ième producteur mondial). La constitution de stocks est pourtant le seul moyen de s’assurer que les besoins seront couverts en douceur d’une année à l’autre. Actuellement, les stocks mondiaux oscillent en volume autour de 3 mois de consommation mondiale, mais sont détenus en très large partie par des opérateurs privés qui entretiennent l’opacité sur leur gestion, au nom de leurs intérêts commerciaux propres. Pire, tous les intervenants du marchés jouent une partie de poker menteur vis à vis du marché en maintenant leur position (quantité de blé possédée) dans le plus grand secret, ne faisant qu’envenimer la situation.

 

La guerre de l’information

 

A la fin du printemps 2010, les majors de l’agrobusiness sont alertées par leurs équipes d’analystes (climatologues, agronomes, etc.) et leurs réseaux commerciaux, qui leur indiquent que la situation de sécheresse en Russie est catastrophique, et ce bien avant que le marché n’en prenne conscience. Celles-ci s’empressent d’acheter un maximum de blé à bas prix de façon à en avoir beaucoup au moment où les annonces officielles feront augmenter les cours. Assis sur des tas de blé et s’accaparant toutes les récoltes accessibles, ils rendent le blé... Alors que pour détendre la situation c’est précisément l’inverse qu’il eut fallu faire – relâcher des stocks sur le marché - au nom de l’intérêt général.

 

Contrer la spéculation

 

La lutte contre la spéculation et l’appropriation injuste de la valeur ajoutée agricole par une oligarchie de firmes cyniques, doit passer par la transparence des échanges, et donc la promotion du bien commun. L’augmentation de la production prônée par les lobbys céréaliers mondiaux ne fait certainement pas partie des ces propositions. De fait, les augmentations de production sont captées par des usages non-alimentaires ou par l’agro-industrie (élevage industriel, etc.). Comment agir ? En reprenant le contrôle.

 

Il faut un retour à la gestion publique de stocks d’intervention, une obligation de publication de la position de tous les opérateurs pour que chacun sache qui possède quoi, où et quand, un encadrement des ventes à découvert (vente de marchandises non possédée), une attribution de licences d’achat et de vente, limitées en volume, aux seuls opérateurs de la filière qui utilisent le grain à des fins industrielles, un plafonnement des prises de commissions sur la logistique (coefficient multiplicateur entre l’achat et la vente). D’autre part le soutien public aux agro carburants doit être supprimé.

 

Ce ne sont là que quelques exemples. La production agricole est un bien commun, et en tant que tel elle doit être gérée par des instances mandatées et légitimes, pour le bien de tous, comme le propose le Front de Gauche.

 

Louis Lermont

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 04:11

 


 

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Le_Cercle_des_deconnomistes.jpg

 

 

Les Rencontres Déconnomiques d'Aix-en-Provence se sont tenues du 6 au 8 juillet. Je vous livre le communiqué final et vous invite à retrouver les vidéos des différentes conférences. C’est à la fois intéressant et instructif !

 

http://www.deconnomistes.org/

 

 

DH

 

 

http://www.mediapart.fr/files/taquin.png

Communiqué final

 

OSER organiser les premières Rencontres Déconnomiques d’Aix-en-Provence en 4 mois, sans aucun financement, en réponse aux Rencontres Economiques d’Aix-en-Provence organisées par le Cercle des Economistes semblait une idée un peu folle.

 

L'idée a pourtant fait immédiatement consensus, réunissant une équipe d'organisation de 50 bénévoles, de partenaires de prestige citoyens, de conférenciers portant haut l'indispensable combat contre la pensée économique unique.

 

Le résultat des 3 journées s’avère au-delà des attentes légitimes :

 

• Une qualité de conférence exceptionnelle qui a fait la démonstration de la vitalité et de la diversité d'une pensée économique à donner honte aux adorateurs de la maxime « il n'y a pas d'alternative »

 

• Une fréquentation remarquable (1 800 personnes)

 

• Une couverture média locale et nationale à la hauteur (France-Inter, France 3, La Provence, La Marseillaise, Les Echos, Le Ravi, CQFD, Médiapart, Rue 89, La Chaîne Marseille, Radio Zinzine, etc…)

 

• Un site internet proposant, en direct ou en différé, l'intégralité des conférences et événements déconnomiques

 

• Un équilibre entre sérieux et second degré salué par tous, avec un pic pour la remise tout à fait méritée d'un « kit d'auto-entartage » à Guillaume Sarkozy, conférencier des Economistes sur le thème « La nouvelle vitalité de la société civile »

 

• Aucun dysfonctionnement dans l'organisation, si ce n'est une occupation spontanée et jubilatoire de l'espace public le dimanche matin, la salle prévue pour la dernière conférence s'étant avérée sous-dimensionnée

 

Les premières Rencontres Déconnomiques se clôturent sur une double décision :

 

1 > 2013 sera l'année des 2èmes Rencontres Déconnomiques d’Aix-en-Provence

 

2 > Création de la C.R.O.U.P.E. (Citoyenne de Répression et l’Observatoire de l’Unique Pensée Economique)

• La CROUPE est un lobby citoyen de pression sur les acteurs organisant le règne de la pensée unique

• La CROUPE est un observatoire des pratiques en matière d’atteinte au pluralisme des idées économiques

• La CROUPE est un regroupement d’acteurs prêts à participer au débat d’idées « La croupe ne doit pas être flattée, elle doit être satisfaite » 

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 03:57


 

Paul QUILES notamment ancien Ministre de la Défense lance le débat sur la bombe nucléaire. C’est intéressant ! Il ouvre d’ailleurs aussi le débat au sein du PS.

 

Je ne suis plus au PS, mais, je pense que ce débat intéresse tous les français, que l’on soit d’accord ou pas.

 

A réfléchir…

 

DH

 

NB : Merci à Gilbert de Pertuis qui m’a signalé le livre de Paul Quiles !!

 

 

 

"La bombe nucléaire s'apparente à une assurance-mort"

 

 Interview de Paul Quilès dans Libération du 14 juillet 2012, qui publie un dossier "Nucléaire: et si on larguait la bombe?"

 

                                                                                                           Lire l'interview 

 

Le désarmement nucléaire et la paix

 

 Il est temps que le Parti Socialiste se saisisse de ce sujet, trop rarement évoqué et que le Président de la République fasse entendre à propos du désarmement nucléaire une voix de la France conforme aux valeurs des socialistes.

C'est la raison pour laquelle, dans la cadre de la préparation du prochain congrès du PS, je présente une « contribution thématique », que co-signe Michel Rocard.

 

                                                       Extraits de la contribution

 

Clausewitz considérait que « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ». Même si cette formule du célèbre stratège, qui date du début du 19ème siècle, décrit bien ce qu’est encore aujourd’hui, trop souvent, la réalité des relations entre les Etats, elle oublie que la guerre est toujours un échec des hommes. C’est pour cela que nous préférons nous référer à l’œuvre et à l’action inlassable de Jaurès en faveur de la paix et de « l’arbitrage international ». (...)

 

On se contente de considérer que la Vème République donne tous pouvoirs au Président de la République dans le domaine de la défense et qu’il n’y a donc pas lieu de consulter le peuple sur ces questions présentées comme complexes. D’ailleurs, on affirme qu’il y a « un large consensus », en s’appuyant sur des enquêtes d’opinion dont la validité est douteuse, puisqu’il n’y a ni information préalable ni débat contradictoire.  (...)

 

    Le PS et la défense

 

Les socialistes sont toujours timides et parfois gênés sur ce sujet. Parfois ils n’échappent pas à certaines contradictions.  (...)

Le PS s’est exprimé trop rarement sur les questions de défense. Le court paragraphe qui aborde ces questions à la fin du texte de la Convention internationale du PS d’octobre 2010 montre bien qu’il faut aller plus loin dans notre réflexion et nos propositions. (...)

 

Le PS et l’arme nucléaire

 

Il paraît nécessaire que le prochain congrès clarifie notre doctrine concernant l’arme nucléaire. Souvenons-nous en effet : il y a 23 ans, le Mur de Berlin tombait. Cet évènement majeur, suivi du démantèlement du bloc soviétique, mettait fin à la bipolarisation du monde et marquait une rupture majeure sur la scène internationale. Pourtant, aucune nouvelle doctrine de sécurité n’a véritablement émergé de cette mutation géopolitique profonde et la dissuasion nucléaire - qui consiste à exposer son adversaire à un risque de destruction massive - reste le pilier de la politique de défense de la France.  (...)

   

Malgré cela, le maintien des armes nucléaires n’est pas vraiment mis en cause, avec des formulations quasi incantatoires et peu de questionnements.  (...)

 

    Les 10 contre-vérités sur l’armement nucléaire   (...) 

    Les non-dits   (...) 

    Préciser nos intentions: 11 propositions

 

On ne peut pas se réfugier dans une attitude qui consiste à considérer le désarmement nucléaire comme un slogan pour un monde virtuel, alors que le monde réel serait celui de l’armement. Pourtant, le désarmement nucléaire est un objectif réaliste, comme en témoignent les multiples accords déjà conclus, les négociations en cours et la pression en sa faveur de nombreux pays émergents.  (...)

Les socialistes doivent donner des traductions aux mots et aux intentions concernant le désarmement nucléaire.    (…..)

 

La mise en œuvre de ces 11 propositions permettrait à la France de contribuer activement au désarmement nucléaire et aux socialistes d’être cohérents avec les valeurs qu’ils défendent.

                                                                                                   Lire le texte

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 04:41

 

 

 

 

 

 

 


 

Italie : Le Parti démocrate valide le Pacte d’austérité Merkozy et condamne les européens à subir le joug de la Troïka via le MES
Samedi 14 Juillet 2012 /  Céline Meneses


216 voix pour, 24 voix contre et 21 abstentions. Le Sénat de la République italienne a approuvé ce jeudi le Pacte budgétaire. Pas une seule voix du Parti Démocrate (PD), équivalent du PS français, n’a manqué pour faire passer ce texte. On ne recense que deux abstentions parmi leurs votes. La messe est donc dite.

 

 

 Illustrations-assemblee_italie

 

 

A l’instar du vote favorable des parlementaires sociaux-démocrates allemands, ce vote du deuxième parti européen le plus proche de François Hollande augure mal du vote que feront les députés PS français quand le texte leur sera présenté.

 

Le même jour, la même assemblée votait en faveur du traité établissant le Mécanisme européen de Stabilité (MES) par 191 voix pour, 21 voix contre et 15 abstentions. L’Italie est le dernier Etat de la zone euro à pouvoir opposer son veto à l’entrée en vigueur de ce mécanisme mortifère qui sous prétexte de rembourser les créanciers des Etats leur impose des plans d’austérité inhumains. En votant à l’unanimité pour, les sénateurs du PD ont clairement indiqué qu’ils n’empêcheraient pas sa mise en place.

 

Le Parti de Gauche dénonce cette nouvelle forfaiture des alliés de François Hollande. Il soutient la Fédération de la Gauche italienne qui appelle les députés italien à ne pas renouveler ce vote lors du passage des deux traités à la Chambre des députés et à mettre en place un référendum.

 

En France, nous appelons dès à présent l’ensemble des citoyens à se battre pour obtenir un référendum sur le pacte budgétaire.

 

Nous vous invitons pour cela à interpeler vos parlementaires : http://www.placeaupeuple2012.fr/interpellez-vos-parlementaires-sur-le-traite-de-lausterite/

 

 


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE