Derrière les mots, la haine
Article paru dans l'édition du 28 mars 1998.
"Je suis passionné par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale." (Jean-Marie Le Pen.)
SYNDICALISME. "Le syndicalisme officiel, tel qu’il existe actuellement, n’est plus légitime (...) Ils ne dénoncent pas le danger majeur du mondialisme. Ils ne posent pas, non plus, les vraies questions, comme celle de la défense de l’exclusivité nationale dans les emplois publics." (Bruno Mégret.)
VALEURS. "Sur le fond des mélopées moroses de la décadence, au-dessus du tintamarre des exotismes de pacotille, pour le plus grand bien de l’humanité, de la France et des Français, doit s’élever à nouveau haut et clair le péan des combats antiques, le chant de guerre et de victoire, le chant d’amour et d’espoir." (Jean-Marie Le Pen.)
VALEURS (bis). "Beaucoup de valeurs sacrées, morales, identitaires ou nationales défendues par le mouvement national ont été prônées dans le passé par des mouvements ou des penseurs contre-révolutionnaires, antidémocrates ou antirépublicains. La mission du Front national consiste précisément à rendre possible la renaissance de ces valeurs à l’aube du XXIe siècle dans le cadre de la République et du principe démocratique de la souveraineté populaire." (Bruno Mégret.)
INEGALITE. "Des inégalités, il y en a toujours eu. Il en faut. Il faut des riches pour faire travailler les pauvres, et les ouvriers doivent respecter les patrons." (Catherine Mégret.)
RACINES. "Nous croyons que la France occupe une place singulière en Europe et dans le monde, car notre peuple résulte de la fusion unique en soi des vertus romaines, germaniques et celtes." (Jean-Marie Le Pen.)
CULTURE. "La conception que j’ai de la culture est une conception restreinte, et par là-même élitiste. Rap, tag, sont des modes passagères, des excroissances pathogènes." (Jean-Marie Le Pen.)
NATIONALITE. "La carte d’identité est actuellement une Carte orange qui s’acquiert avec un billet d’avion." (Jean-Yves Le Gallou.)
IMMIGRATION. "Nous sommes pour la famille, donc pour le regroupement familial. Mais nous voulons en inverser le sens." (Alain Jamet.)
IMMIGRES. "Demain, les immigrés s’installeront chez vous, mangeront votre soupe et coucheront avec votre femme, votre fille ou votre fils." (Jean-Marie Le Pen.)
ARTS. "Marre de l’onomatopée en poésie, le bruit en musique et la ferraille en sculpture. Il faut supprimer le ministère de la Culture pour le remplacer par un ministère de l’identité française." (Bernard Antony.)
AFRIQUE. "N’y a-t-il pas en Afrique des peuples sous-capables, au moins au regard des critères que nous avons admis pour l’économie moderne ?" (Jean-Marie Le Pen.)
FEMME. "Le rôle d’une femme est de faire tourner la maison, d’éduquer ses enfants et de soutenir son mari." (Catherine Mégret.)
METISSAGE. "Nous ne voulons pas être les mammouths ou les pandas de l’espèce humaine. Pourquoi se battre pour la préservation des espèces animales et accepter, dans le même temps, le principe de disparition des races humaines par métissage généralisé ?" (Bruno Mégret.)
IMPOTS. "Concernant la fiscalité, il ne faut pas rendre à César ce qui n’est pas à César... Nous ne voulons pas remplacer sur le bourricot français 100 kilos de plomb par 100 kilos de plumes." (Jean-Claude Martinez.)
ENNEMIS. "La droite nationale n’a pas d’adversaire, mais des ennemis. Elle ne peut pas les battre avec des gants de mousse. Il faut tuer son ennemi. La droite israélienne a tué Rabin et a gagné les élections. Je ne veux pas dire qu’il faut tuer Chirac, mais il faut cesser d’avoir du respect pour l’ennemi." (Serge de Beketch, ex-responsable communication à la mairie FN de Toulon.)