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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 22:44



Le MNR à Vitrolles se dissout dans l’UMP…

 
 

La quasi-totalité des ex élus MNR encore au Conseil Municipal, ont rejoint l’UMP autour de son leader local Christian BORELLI. Sans état d’âme, l’UMP recycle les ex élus d’Extrême Droite qui ont été élus avec Catherine MEGRET de 1995 à 2002.

 

La « porosité » constatée ces derniers mois en Provence, entre la Droite Républicaine et l’Extrême Droite en perdition est une réalité à Vitrolles. Cela est aussi constaté tant au Conseil régional, qu’au Conseil Général, ou à la Communauté Urbaine de Marseille avec le recyclage du maire de Marignane Daniel SIMONPIERI sous la bienveillance de Jean Claude GAUDIN

 

Nous devons le dénoncer, les électeurs doivent le savoir. Certes, nous pouvons admettre, que certains égarés reviennent sur le chemin de la République et de ses valeurs. Cela peut être louable et respectable. Mais au regard des motivations de certains protagonistes qui assument totalement leur passé, sans en regretté le moindre fait, on peut avoir un doute.

 

Il est clair que l’UMP est prêt à tout à Vitrolles pour « récupérer » l’électorat FN/MNR, y compris au mépris de ses valeurs. C’est vrai qu’avec SARKOZY, la frontière est mince entre ses idées et celles de l’Extrême Droite sur de nombreux sujets.

 

Notre député UMP de la XIIème circonscription devra aussi se positionner clairement sur la situation Vitrollaise, Christian BORELLI, revendiquant clairement avoir son soutien.

 

A suivre…

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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles
28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 22:21


Mieux connaître l’Extrême Droite : L’Expérience Vitrollaise

 

Les techniques de communication du FN et du MNR

 
 

Au travers de ce blog je me propose de faire part d’une certaine expérience de ce qu’est l’Extrême Droite, après la douloureuse expérience vécue de la mainmise des MEGRET sur Vitrolles.

 

S’il est un point à reconnaître à l’Extrême Droite, ce sont ses redoutables techniques de communication ou plutôt  de propagande et de désinformation.

 

Avant d’accéder à la mairie en 1997, l’équipe MEGRET a mené un véritable travail de sape sur la population Vitrollaise. Pour ce faire, elle a édité, un journal « Allez Vitrolles » qui a fait un véritable ravage. C’était l’époque de l’opulence du FN et Bruno MEGRET qui avait littéralement décidé de « prendre la Ville » avait des moyens financiers énormes.

 

Son journal a été  distribué très régulièrement aux 35 000 habitants pendant plusieurs années.

 

Le principe en fait était simple. Il « suffisait » de marteler journal après journal avec des slogans simples notamment sur les thèmes de l’insécurité dans la ville et sur le Maire de l’époque Jean Jacques ANGLADE.

 

Mois après mois, les Vitrollais ont fini par être convaincus que Vitrolles était pire que Chicago et que Jean Jacques ANGLADE était un véritable escroc, quasi repris de justice… Evidemment, le FN n’avait aucun scrupule à mentir, et à déformer la vérité.  Le but face aux menaces qui s’abattaient sur la ville, d’apparaitre en sauveur avec les arguments classiques de l’Extrême Droite.

 

L’impact de ce journal destructeur a été sous estimé à l’époque. Le FN pratique la technique de la taché noire. A la première que vous recevez, vous n’y faites pas attention, à la deuxième, vous commencez à être sali, et si vous ne réagissez pas, il est trop tard, vous êtes totalement recouvert !

 

Mais la difficulté face à de telles techniques est de trouver la bonne parade.

 

En effet, si on cherche à répondre à un slogan, ou à dénoncer une fausse information, il vous faut pour convaincre, arguments à l’appui, une page d’explication. Lire une page d’explication, est plus compliqué que lire qu’un slogan « qui frappe » et qui sème le doute.

 Deuxièmement, pendant que vous essayez de convaincre et expliquer que ce que dit le fameux journal « Allez Vitrolles » est faux, incomplet ou l’information tronquée, ils étaient déjà partis sur un autre sujet et une autre pseudo affaire. En fait vous « perdez votre temps » à vous justifier en courant dernière eux… Il est bien connu que le lecteur ne retient que le premier fait, et se perd dans les rectificatifs successifs.

Nous hommes de Gauche voulons jouer sur l’intelligence de l’homme et sur son émancipation. Le FN/MNR préférère jouer sur le coté animal. Les spécialistes des différentes zones du cerveau pourront compléter l’argumentaire !…

 Aujourd’hui, l’ex 1er adjoint de Catherine MEGRET, Hubert FAYARD, devenu ensuite employé de la Ville de Vitrolles refait surface avec un recyclage par l’UMP. Après notre arrivée à la Mairie en octobre 2002, il est parti travailler dans la ville voisine de Marignane, dont le Maire n’est autre que SIMONPIERI lui aussi en phase de recyclage par la Droite locale dirigée par Jean Claude GAUDIN.
 

Donc Hubert FAYARD, reprend du service à Vitrolles pour les élections municipales de 2008 avec le « leader » de l’UMP local, Christian BORELLY. 

 
Connaissant l'importance de la communication, une de ses premières actions, a donc été d’ouvrir un Blog bien évidemment nommé « Allez Vitrolles » (www.allez-vitrolles.com devenu 

http://hubert.fayard.over-blog.com)! Un premier journal version papier est sorti, mais les moyens financiers de BORELLY, ne semblent plus à la hauteur de la grande époque du FN.

 

Donc le Blog, reprend les vieilles techniques qui c’est vrai ont fait leur preuve. Vous y trouverez notamment le pseudo débat démocratique entre mon blog et le sien sur la Police Municipale. C'est un bon exemple de démagogie et de falsification des propos, sans oublier de dénigrer les individus. "Le détail " de la faute d’orthographe sur mon nom n’est pas anodine !

 

Vous trouverez sur le Blog la vielle technique des pseudos messages de soutiens comme à la grande époque dans le journal, dans la rubrique « Témoignages ».

 

Vous y retrouverez la technique des « photos chocs ».

 

Vous y retrouverez les attaques personnelles contre notre Maire Guy OBINO et les membres de son équipe.

 

Vous y retrouverezle grand thème de l’insécurité sous toutes ses formes.

 

Face à ce blog, une des premières actions de l’Equipe Municipale, a été de désigner un Huissier pour dénoncer tout ce qui était diffamatoire. Très vite, Hubert FAYARD a supprimé certaines pages relatives à des allusions douteuses sur les mosquées et a depuis  revu un peu sa façon de faire.

 

Une deuxième action est d’en démonter systématiquement les techniques utilisées !

 

A suivre…

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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles
28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 22:12

Mieux connaître l’Extrême Droite : L’Expérience Vitrollaise

 

Au travers de ce blog, je me propose de faire part d’une certaine expérience de ce qu’est l’Extrême Droite, après la douloureuse histoire  vécue de la mainmise des MEGRET sur Vitrolles.


Ce blog ayant vocation à être diffusé au-delà du microcosme Vitrollais, je me propose au travers de cette rubrique d’expliquer ce qu’a été le FN et le MNR sur Vitrolles (la conquête de Vitrolles, la gestion municipale, et aujourd’hui).


Je sais que cela peut intéresser des Vitrollais comme des non Vitrollais. J'en veux pour preuve, la  rencontre à Vitrolles il y a quelques mois d’amis belges en lutte contre le Vlaams Block que nous avons eu avec une collégue élue comme moi, et un grand miltiant touijours actif de la vie Vitrollaise !

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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles
25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 16:45
Vitrolles sur le WEB…
 
 J’ai le plaisir de vous annoncer que Vitrolles a désormais son site WEB !
 
Bon surf pour découvrir notre Ville et son histoire…
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 08:10


Les Députés UMP lèvent le voile !

 

Malgré la crise du logement social en France,

 

Ils souhaitent remettre en cause la loi SRU !

 
 

Les députés doivent notamment prendre position sur une proposition d'amendement déposée par la commission des finances de l'hémicycle, concernant l'article 55 de la loi de solidarité et renouvellement urbains (ou loi SRU) qui impose un seuil minimal de 20 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants (1 500 en Ile-de-France).

 

Les membres de la commission des finances proposent d'assouplir cette règle en appliquant le quota des 20 % de logement social au niveau de l'intercommunalité et non plus de la commune.

L’abbé Pierre, malgré ses 93 ans, est venu en personne le 24 janvier 2006, à l’Assemblée Nationale, pour dénoncer ces projets d’amendements "totalement inacceptables".

 

Alors qu’un million de demandes de logements sociaux sont en attente aujourd'hui en France, les Députés de Droite veulent remettre en cause une Loi qui imposait des contraintes, encore trop modestes, aux communes pour faire face à la crise. La Loi SRU de 2000 manifeste une certaine vision de la République. Par la mixité sociale qu'elle impose, c'est le refus de la ségrégation qui nourrit le communautarisme. L'Etat et la puissance publique doivent concourir au "vivre ensemble".

 

Au niveau du PS, après de multiples débats, il a été acté au congrès du mans, un renforcement des contraintes à imposer aux communes pour qu’elles respectent la Loi SRU, Si chaque commune en France, respectait la Loi SRU et le quota minimum de 20%, cela serait une très grande avancée ! L'Abbé Pierre propose même de rendre inéligibles les Maires qui refusent d'appliquer cette loi SRU...

 

Comptabiliser le quota sur la communauté de commune au lieu de chaque commune conduirait inévitablement à la constitution de villes ghettos. Concrètement pour nous au niveau de la Communauté du Pays d’Aix, cela permettrait à certaines communes de s’affranchir de leurs obligations en « profitant » des 38 % de logements sociaux de Vitrolles, sans augmenter l'offre globale de logements. A terme, ce serait la politique de localiser le logement social sur une commune en « préservant » les autres… Cela n’est pas acceptable.

 

Les jeunes et moins jeunes ont de plus de plus de mal à se loger. Cela est particulièrement vrai dans notre région avec un déficit de logements et une explosion des prix des loyers sur le marché privé, du foncier, des appartements et des maisons individuelles.

 
 Les valeurs de Gauche et les valeurs de Droite ne sont pas les mêmes. Il clair que dans cette manœuvre, Les députés UMP et tous ceux qui se réclament de leur mouvance tant au niveau national que local se battent pour défendre une certaine classe de la société, et certainement pas celle en plus grande difficulté !... C'est vrai qu'avec un tel amendement que les habitants de la Ville de Monsieur SARKOZY avec moins de 1,5% de logements sociaux, serait particulièrment préservée...

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 18:33
   
Dans un souci de cohérence par rapport au référundum du 29 mai 2005, est lancé cet appel par une équipe de Corréziens avec George MARTEL, notamment figure emblématique du Secteur Entreprise du Parti Socialiste, et aujourd'hui en retraite !




            CONSTITUTION FRANCAISE :

        APPEL A JACQUES CHIRAC



Le Président de la République a annoncé son intention de convoquer le Parlement en congrès pour modifier la constitution afin d’y inscrire l’abolition de la peine de mort décidée par F MITTERRAND et présentée par R BADINTER. Nous nous en félicitons.


Cette réunion du Parlement en Congrès doit être aussi l’occasion à la fois de rétablir la constitution française dans une version conforme aux votes exprimés par les Français le 29 Mai dernier sur le traité constitutionnel.


Rappelons, que Jacques Chirac avait anticipé le vote des français en faisant modifier à Versailles la constitution et qu’il s’est mis en porte à faux.


La seule attitude d’un Président de la République c’est de reconnaître les résultats du référendum. Sinon, ce serait un déni de démocratie.


Cet aspect nécessite, à l’évidence, une nouvelle République, donnant plus de pouvoir au Parlement, des dispositions sur le non cumul des mandats, sur le déficit de démocratie participative, l’éradication de la corruption, la représentativité ou la réforme du Sénat.


Nous vous appelons à soutenir cette démarche en signant cette pétition pour exiger que la Constitution prenne en compte le vote du peuple souverain.



Nom                     Prénom                     Ville                        Département





A retourner à capagauche19@wanadoo.fr . Ce texte est en ligne sur le site www.capagauche19.org

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
22 janvier 2006 7 22 /01 /janvier /2006 12:02

Le BLOG, outil de propagande ou outil d’information ?

 
 

Monsieur Hubert FAYARD, de sinistre mémoire à Vitrolles, au CV bien chargé rappelé sur son BLOG, m’interpelle sur la Police Municipale de notre Ville. Au-delà de son BLOG, je vous engage à faire des recherches sur le WEB, où vous trouverez tout un tas d’informations sur ses états de service…

 

Tout d’abord, bien qu’il me traite « d’illustre inconnu », je le remercie de faire ma publicité, si j’en avais besoin et de tenir autant compte de mes propos !

 

Mais quel est l’objet de ses critiques ? Les effectifs de la Police Municipale évidemment !

 

Pour bien comprendre les choses, il est bon de rappeler que Vitrolles était pour l’équipe MEGRET, dont monsieur Hubert FAYARD était un illustre représentant le laboratoire des idées du Front National, puis du MNR. Le fond de commerce était évidemment la sécurité. C’est pourquoi, il s’est constitué une Police Municipale conséquente sur la Ville, sans parler d’un service de sécurité annexe.

 

Pour comparer les effectifs, par rapport aux autres villes, il suffit très objectivement de se rapporter au rapport de l’Observatoire de la Fonction Publique Territoriale sur les Polices Municipales en France de 2002 :


http://www.observatoire.cnfpt.fr/pages_local/contenu.phtml?id=14

 

Il est précisé, page 8 :

 

« Les grandes communes que sont les communes de 20 000 habitants et plus regroupent la moitié des effectifs des policiers municipaux ; les communes de 20 000 à 79 999 habitants en regroupant près d’un tiers.

Les communes moyennes, de 3 500 à 19 999 habitants, emploient 39 % de l’ensemble des policiers municipaux, celles de moins de 3 500 habitants, 10 %.

La taille moyenne des services de police municipale s’accroît avec la taille de la commune. Elle est très élevée pour les communes de plus de 80 000 habitants qui recensent environ 73 agents. Les polices municipales des communes de 20 000 à 79 999 habitants se composent quant à elles de 16 agents en moyenne. Les services des communes de 3 500 à 9 999 habitants en regroupent 3, et celles de moins de 3 500 habitants, 2 » 

 

Donc, nous avions en 2002, une Police Municipale digne d’une Ville de 80000 habitants, alors Vitrolles avait moins de 37000 habitants…

 

La sécurité de nos concitoyens n’est pas une simple bataille de chiffres du nombre de Policiers Municipaux.

 

Il faut bien se rappeler que la sécurité de nos concitoyens est aussi et avant tout la responsabilité du gouvernement et des moyens qu’il met en place en termes de Police Nationale et Gendarmerie. En tant que citoyens, nous payons des impôts aussi pour cela. La Police Municipale peut être un complément, mais il faut savoir qu’il n’y a pas une Police Municipale dans toutes de villes en France ! Une Police Municipale ne doit pas conduire au désengagement de l’Etat sur ses responsabilités premières…

 

Si nous avons une Police Municipale importante, comme c’est le cas à Vitrolles, cela signifie simplement que nous payons 2 fois notre sécurité au travers de nos impôts sur le revenu et nos impôts locaux.

 

La Police Municipale à Vitrolles existe, elle restera, ses missions évolueront comme le Maire l’a rappelé lors des vœux à la population vers une Police de Proximité. N’en déplaise à ceux qui surfent sur l’insécurité réelle ou supposée, les chiffres confirment une baisse sensible de la délinquance dans notre ville depuis 2002. C’est toujours évidemment trop pour ceux qui sont touchés directement par ces problèmes, mais chacun ne peut que prendre acte de la réalité des faits.

 

La baisse de l’insécurité n’est certainement pas qu’une simple affaire d’effectifs de Police Municipale et de politique répressive et de stigmatisation à la SARKOZY, mais aussi une affaire de travail sur l’emploi, le logement, la vie associative culturelle et sportive, le cadre de vie, la prévention, etc. C’est le sens de notre action municipale !

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 18:36

ITER : Analyse critique de la maitrise de l'énergie du soleil !


 

Le projet ITER est lancé. Tous les politiques au niveau national et local se sont mobilisés pour que la France et plus précisément CADARACHE accueille ITER. Un grand débat public est lancé dont on peut s’étonner un peu de l’intérêt dans la mesure où les décisions sont prises.

 
1 - ITER : Energie propre ?
 

Scientifique de formation je m’intéresse un peu à la question et m’interroge sur quelques points. ITER est présenté da   ns les médias et par tous les officiels comme la solution miracle de l’avenir et surtout comme une énergie propre. C’est évidemment tentant mais la réalité est tout autre. ITER n’est pas aussi propre que cela.

 

En effet le réacteur ITER produira des déchets nucléaires.
Le Prix Nobel de physique 2002, le japonais Masatoshi Koshiba, a expliqué dès le 10 mars 2003 dans une lettre envoyée au premier ministre Koizumi que :

  • "Le réacteur nucléaire ITER, qui brûle du tritium, est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination de l'environnement"
  • "Les neutrons qui seront produits dans ITER ont une énergie plus de dix fois supérieure à celle d’un réacteur de fission et la radioactivité des murs du dispositif et des matériaux de construction produiront 40.000 tonnes de déchets nucléaires."

Ces déchets resteront dangereux pendant plusieurs centaines d'années.

Tout cela est aujourd’hui confirmé dans les documents officiels consultables sur le site :


C'est certes moins long que pour la fission nucléaire, mais les déchets nucléaires d'ITER seront eux aussi légués aux générations futures.

Donc qu’une fois de plus le lobby nucléaire a encore sévi en tentant de nous masquer certaines réalités des choses. Le débat public d’aujourd’hui que nous espérons plus honnête arrive un peu tard et ne remettra pas en cause les choses. Cela a déjà été annoncé.

 
2 – ITER, mythe ou réalité ?
 

Evidemment il faut croire en l’avenir et en la recherche. S’opposer aujourd’hui semble parfois une vision rétrograde. Cependant les articles de Claude Allègre et de Pierre Gilles de Gennes me semblent pertinents et m’interpellent !

 

Je ne suis pas un fan de mon collègue du PS Claude Allègre, ex Ministre de l’Education, mais je crois qu’en tant que scientifique, qu’il a une certaine autorité dans le domaine qui est reconnue de tous.

 

A vous de lire  et de vous faire votre opinion !

 

Pour finir, vous trouverez dans la liste des liens, plusieurs sites qui présentent une autre vision d’ITER et des problèmes énergétiques futurs.

 
 
 

ITER, Beaucoup de bruit pour rien

 

L'Express - 30/05/2005

L'installation à Cadarache du réacteur à fusion nucléaire est une mauvaise nouvelle pour notre recherche

Le président nous a annoncé fièrement que la France allait battre le Japon et obtenir le site du réacteur expérimental de l'avenir, qui serait installé à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Et tout le monde de se réjouir, surtout en Provence, où les hommes politiques, fiers, ignorants et naïfs, sont persuadés qu'Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) va leur apporter richesse, prospérité et prestige!

Malheureusement, rien de tout cela ne se produira: Iter saignera à blanc les collectivités locales et affaiblira encore un peu plus le budget de la recherche française. Coût de l'opération: 12 milliards d'euros! Iter est encore un de ces projets de prestige qui ont, dans le passé, épuisé les finances de notre recherche. Ce fut d'abord la télévision haute définition, ensuite la construction du grand accélérateur national d'ions lourds (Ganil) à Caen, puis les vols habités dans l'espace et, enfin, la Station spatiale internationale. Résultats pour la science? Rien, ou presque. C'est aujourd'hui le laser Mégajoule, à Bordeaux, et Iter, à Cadarache.

On nous dit: Iter, c'est l'énergie du Soleil, c'est extraordinaire, c'est l'avenir! C'est ce que l'on disait déjà il y a quarante ans, lorsqu’a commencé le projet d'étude de la fusion contrôlée. L'idée de départ n'est certes pas inintéressante. Au lieu de fissionner des noyaux atomiques lourds pour obtenir de l'énergie, comme dans les réacteurs actuels, on cherche à fusionner des noyaux atomiques légers pour obtenir encore plus d'énergie. C'est la séquence suivie dans la fabrication des bombes atomiques. Après celle, classique, d'Hiroshima, on a fabriqué la bombe H, plus puissante, plus meurtrière, mais moins polluante (sic).

Toutefois, si l'on sait réaliser la fusion de manière explosive, on ne sait pas la contrôler. Et, depuis quarante ans, on tourne en rond. Des projets comme Iter, on en a installé à Princeton aux Etats-Unis, puis en Grande-Bretagne, mais on n'a jamais vraiment progressé, faute d'une idée scientifique innovante. Les Américains, autrefois moteurs de cette recherche - ils la finançaient à 60% - l'ont abandonnée. Peut-être participeront-ils à hauteur de 5% demain? Ont-ils renoncé pour autant à l'idée de maîtriser la fusion? Nullement, mais ils recourent à des méthodes plus astucieuses et moins chères.

Ainsi, dans l'une des dernières livraisons de la revue Nature, une équipe américaine dit avoir réalisé une fusion nucléaire dans un cristal pyroélectrique avec un dispositif assez simple! Ce n'est certes pas la solution, mais ce travail illustre un état d'esprit. Aux Américains les astuces bon marché et les idées neuves, à nous les dépenses somptuaires et inutiles! Car Iter n'est pas un réacteur: c'est un engin destiné à la recherche fondamentale, un engin qui offre peu de chances de réussite!

Si le gouvernement et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur veulent dépenser de l'argent pour la recherche, ce qui me réjouit, pourquoi n'ont-ils pas relancé le réseau de génopôles que nous avions créé avec les centres d'Aix-Marseille spécialisés dans la recherche médicale et pharmaceutique? Pourquoi ne pas développer sur le site de Cadarache le réacteur nucléaire propre, sans déchets de longue période, dit «de quatrième génération» ?

Tout cela emploierait plus de personnes, serait plus utile pour la France, et nous éviterait de dépenser nos deniers en achetant du matériel de haute technologie aux Etats-Unis ou au Japon…

Claude Allègre
 

Les Echos - Jeudi 12 janvier 2006 - propos recueillis par Chantal Houzelle


Recherche : le cri d'alarme d'un prix Nobel


Pierre-Gilles de Gennes, prix Nobel de physique 1991, atomise le réacteur ITER


Extraits :

Je trouve que l'on consacre beaucoup trop d'argent à des actions qui n'en valent pas la peine. Exemple, la fusion nucléaire. Les gouvernements européens, de même que Bruxelles, se sont rués sur le réacteur expérimental Iter [NDLR : il sera implanté dans le sud de la France, à Cadarache] sans avoir mené aucune réflexion sérieuse sur l'impact possible de ce gigantesque projet. Quoique grand défenseur des grosses machines communautaires il y a trente ans, et ancien ingénieur du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), je n'y crois malheureusement plus, même si j'ai connu les débuts enthousiastes de la fusion dans les années 1960.

Pourquoi ? Un réacteur de fusion, c'est à la fois Superphénix et La Hague au même endroit. Si, avec Superphénix [NDLR : un prototype de surgénérateur, dont l'arrêt a été décidé en 1997], on a réussi à gérer un réacteur à neutrons rapides, ce serait difficile à reproduire sur 100 réacteurs en France - ce qu'exigeraient les besoins électriques nationaux -, car ces installations réclament les meilleurs techniciens pour obtenir un résultat très raffiné dans des conditions de sécurité optimales. Et ce serait littéralement impossible dans le tiers monde.

Sans compter qu'il faudrait reconstruire une usine du type de La Hague autour de chaque réacteur pour pouvoir traiter sur site les matières fissibles extrêmement chaudes, qu'on n'a pas le droit de transporter par voie routière ou ferroviaire. Vous vous rendez compte de l'ampleur d'un tel projet !


Avez-vous d'autres réticences vis-à-vis du réacteur expérimental Iter ?


Oui. L'une repose sur le fait qu'avant de construire un réacteur chimique de 5 tonnes, on doit avoir entièrement compris le fonctionnement d'un réacteur de 500 litres et avoir évalué tous les risques qu'il recèle. Or ce n'est absolument pas comme cela que l'on procède avec le réacteur expérimental Iter. Pourtant, on n'est pas capable d'expliquer totalement l'instabilité des plasmas ni les fuites thermiques des systèmes actuels. On se lance donc dans quelque chose qui, du point de vue d'un ingénieur en génie chimique, est une hérésie.

Et puis, j'aurais une dernière objection. Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu'ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d'un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou. Le projet Iter a été soutenu par Bruxelles pour des raisons d'image politique, et je trouve que c'est une faute.

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Published by Didier HACQUART - dans Ecologie politique - environnement
14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 21:41
Le tribunal de Versailles relaxe des faucheurs d'OGM


Article paru dans le MONDE | 13.01.06

 

Ce jugement est une vraie bouffée d'oxygène" : Régis Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne, ne cache pas qu'il est "content, très content" : le tribunal correctionnel de Versailles vient de rendre sa décision, jeudi 12 janvier.


Il a prononcé la relaxe des neuf membres du syndicat agricole, poursuivis pour avoir, en juillet 2003, fauché une parcelle de maïs transgénique. De surcroît, les parties civiles (les sociétés Pioneer, Monsanto et le groupement d'intérêt public Geves) sont intégralement déboutées de leurs demandes de dommages et intérêts. Le jugement mentionne l'"état de nécessité" : celui-ci était invoqué par les avocats des prévenus — Mes Roux, Etelin et Khaddam — qui se référaient à l'article 122-7 du code pénal et à la Convention européenne des droits de l'homme.


 La décision de Versailles confirme un précédent jugement, rendu le 9 décembre 2005 par le tribunal correctionnel d'Orléans, qui avait lui aussi relaxé 49 faucheurs volontaires. Le tribunal d'Orléans avait reconnu l'"état de nécessité", et avait cité la Charte de l'environnement, maintenant inscrite dans la Constitution de la République française.

Ces deux jugements viennent contredire un jugement rendu à Toulouse le 15 novembre 2005 : José Bové avait été condamné à 4 mois de prison avec sursis, les autres prévenus étant condamnés à des peines de sursis, mais aussi à 100 000 € de dommages et intérêts.


En revanche, deux jugements antérieurs avaient été plus cléments : le 4 novembre 2005, le tribunal de Clermont-Ferrand avait condamné douze faucheurs à un mois de prison avec sursis, et, la veille, celui de Lille avait décidé des peines de un ou deux mois de prison avec sursis.


La justice semble donc évoluer vers une attitude plus compréhensive à l'égard des faucheurs d'OGM, alors que le gouvernement français est poursuivi par la Commission européenne pour ne pas avoir transcrit la directive régissant les OGM, et que près de 1 000 hectares de maïs transgénique ont été plantés sans communication en 2005.

 

Bon à savoir ! Nos amis Suisses ont voté contre les OGM ! comme quoi, lorsque le débat démocratique fonctionne sur des questions essentielles...

Les OGM interdits pour cinq ans en Suisse

 

Article publié le 27 Novembre 2005 par : LE MONDE.FR

Les Suisses ont approuvé, dimanche 27 novembre, à une large majorité l'interdiction pendant cinq ans de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le pays. Les Suisses ont approuvé, dimanche 27 novembre, à une large majorité l'interdiction pendant cinq ans de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture, selon les résultats officiels du référendum national.


D'après le décompte des votes, 55,7% des votants au niveau national ont approuvé le moratoire, 44,3 % se sont prononcés contre, un vote qui a également été plébiscité par l'ensemble des cantons suisses, a rapporté l'agence de presse suisse ATS en citant des chiffres officiels.

 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 14:45


La gestion municipale par l’Extrême droite à Vitrolles, se rappeler d’où l’on vient !


Si la transition républicaine d’une majorité à l’autre lors d’élections municipales contient toujours son lot de petites histoires et de « cadavres dans les placards », il est clair que la transition avec une gestion FRONT NATIONAL / MNR dépasse largement ce cadre.


Cela n’a rien à voir !


Nous avons eu « la chance » en quelque sorte de bénéficier en octobre 2002, lors de notre élection, du Rapport de la Cour Régionale des Comptes sur la commune de Vitrolles.

Je vous fais part des extraits qui traient plus particulièrement de la gestion du personnel et le fonctionnement des services par une équipe municipale d’extrême droite…

 


Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur Vitrolles 1989-2001


CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

RAPPORT D'OBSERVATIONS DEFINITIVES

SUR LA GESTION DE LA COMMUNE DE VITROLLES (Bouches du Rhône)

Années 1989 à 2001.

 
 
 
INTRODUCTION.

Adossée au massif de l'Arbois, à une trentaine de kilomètres au Nord de Marseille, la ville de Vitrolles s'ouvre sur l'Etang de Berre. Son positionnement géographique conforte sa place au sein des réseaux de communication de la région urbaine marseillaise et a contribué au déploiement de son attractivité économique. Proche, en effet, de l'aéroport international de Marseille-Provence dont une partie des parkings sont d'ailleurs sur son territoire et bien irriguée par le réseau autoroutier et ferré -la commune jouxte la nouvelle gare TGV de l'Arbois ; elle a connu un important développement économique depuis trente ans, impulsé par ses différentes zones d'activité qui accueillent plus de 800 sociétés et près de 14 000 emplois.

Dans le même temps, la population de la commune a augmenté de manière significative. De 13 500 en 1977, son nombre d'habitants est passé à 22 725 en 1982, puis à 35 397 habitants en 1990. Il s'est ensuite stabilisé à ce niveau alors qu'il était admis, dans les années 1980, que la population continuerait à croître pour atteindre 100 000 habitants aux alentours de 2000.

Bien que disposant d'importantes zones d'activité, la commune affiche, de manière paradoxale, un taux de chômage élevé, qui dépasse 20 %.

L'habitat et les équipements publics sont récents pour l'essentiel, étalés le long de l'autoroute, coincés entre cette voie qui la sépare de la zone industrielle, et le plateau. Ils ont été souvent construits sur des terrains préalablement aménagés par EPAREB (Etablissement public d'aménagement des rives de l'Etang de Berre) sur lequel la commune a pu s'appuyer pour conduire de nombreuses opérations d'aménagement et de construction, jusqu'à la dissolution de l'établissement qui est effective depuis 2002.

La collectivité a également confié depuis plusieurs années la gestion de nombreux services publics à des prestataires privés. Il en a été ainsi, comme cela se voit fréquemment, de l'eau et de l'assainissement, de la restauration scolaire et de l'exploitation du Stadium (salle de spectacles de grande capacité), abandonnée en 2000.

La délégation de service public a aussi été étendue à des domaines moins coutumiers de ce type de gestion tels que les marchés forains, la vidéo surveillance, ou encore l'animation des centres aérés interrompue courant 2001 et maisons de quartier -arrêté dés 1997- confiée à la société d'économie mixte Vitrolles Animation (SEMVA).

Plus récemment, l' "externalisation" a englobé le nettoiement des voies publiques, l'enlèvement des ordures ménagères et la gestion d'une partie du parc automobile, dont 35 véhicules font depuis peu l'objet d'une location qui inclut entretien et assurance qui a depuis été "re-municipalisée".

La commune est principal actionnaire de deux sociétés d'économie mixte, qui viennent allonger la liste de ses partenaires permanents. Outre la SEMVA, déjà citée, en cours de liquidation, à qui elle a versé chaque année entre 1,5 et 2 M€ (10 à 15 MF) pour financer sa politique d'animation, elle a créé il y a trente ans une SEM d'aménagement, la SAVEM, dont l'activité s'est notablement réduite depuis 1995, année au cours de laquelle elle a cédé environ 1 300 logements qu'elle possédait.

Vitrolles est membre de la communauté de communes du Pays d'Aix, créée en 1993 et transformée en communauté d'agglomération en 2001 (CAPA), dont la ressource essentielle provient des produits de la taxe professionnelle qu'elle recouvre avant d'en reverser le solde aux communes membres, après financement des charges qu'elles lui ont transférées, en particulier dans le domaine de l'action économique.

La commune adhère à quelques syndicats dont certains ont été depuis dissous suite à la création de la CAPA ou de la Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole.

……………..

La masse salariale, comme du reste dans toutes les communes, figure au premier rang de ses charges. Le nombre important d'agents employés par Vitrolles et le sous encadrement actuel de l'administration ont conduit à examiner l'évolution des effectifs du personnel communal et les problèmes inhérents à leur recrutement, exposés en deuxième partie (II), qui expliquent au moins partiellement les dysfonctionnements constatés dans la gestion courante, décrits en troisième partie des observations (III).

………………


LE PERSONNEL


1. L'évolution globale des emplois de 1996 à 2000.

11. Les emplois budgétaires et les effectifs réels sont restés stables.


Ces derniers augmentent légèrement en prenant en compte les emplois aidés et dépassent le millier, effectif important eu égard aux nombreux services délégués.

Hors sapeurs pompiers (1), le nombre d'emplois budgétaires, qui ne tient pas compte des agents auxiliaires, ne varie guère au cours des cinq dernières années, puisqu'il passe de 877 en 1996 à 871 en 2000.

Les effectifs réels sont eux mêmes marqués par la stabilité.

Toujours hors sapeurs pompiers, les agents titulaires et non titulaires non saisonniers ou horaires sont un tout petit moins nombreux en 2000 qu'en 1996.

On dénombre 16 agents en moins, sur un effectif total d'un peu plus de 900, soit une baisse de 1,5%.

Etalée sur quatre ans au rythme de quatre agents pas an, cette diminution n'est pas significative d'une politique de réduction des effectifs.

A l'inverse des postes budgétaires, les titulaires effectivement employés sont moins nombreux en 2000 que quatre ans auparavant (782 contre 803).

Le nombre de contractuels, agents recrutés par contrat de trois ans sur des postes budgétaires, est en forte baisse sur cette période : on ne dénombre plus que 12 contractuels en 2000 contre 42 en 1996.

La stabilité globale de l'effectif est obtenue par l'accroissement du nombre d'auxiliaires, agents recrutés pour occuper des emplois momentanément vacants pour une durée qui ne devrait pas être supérieure à un an, qui évolue de 77 à 114.

Ainsi, toujours hors sapeurs pompiers, le nombre de titulaires, contractuels et auxiliaires employés à Vitrolles passe de 922 à 906 agents (soit environ 800 ETP).

La prise en compte des emplois aidés (CES/CEC), dont l'effectif passe de 84 à 134 sur la période, fait évoluer l'effectif total de 1 006 à 1 040 agents.

Ainsi, la ville de Vitrolles, avec un employé municipal pour 38 habitants, dispose d'un nombre élevé d'agents par rapport à sa population, en dépit du nombre important et croissant de services confiés à des prestataires privés, cités en introduction des présentes observations.

Les seules caractéristiques de la population certes plutôt jeune, mais qui n'augmente plus depuis près de quinze ans, ne paraissent pas justifier cet effectif, dont les deux tiers sont affectés au service administratif et service technique, qui a été maintenu jusqu'à présent, en dépit de la politique de réduction annoncée par la nouvelle municipalité.

Si cette politique s'est rapidement concrétisée par la suppression spectaculaire de 31 emplois, décidée par délibération du 11 avril 1997, les effets d'économie financière obtenus ne seront pas pérennisés.

En effet, certains des postes supprimés, qui étaient occupés par des agents contractuels de catégorie A, seront ensuite recréés, comme celui de responsable informatique.

De plus, deux ans plus tard, 31 nouveaux postes statutaires ont été créés, destinés à titulariser des auxiliaires comme agents administratifs et agents d'entretien après une période de stage.

Cette création a maintenu le nombre de postes budgétaires.

De la même manière, pour rester cohérente avec la politique qu'elle affichait, la commune avait l'opportunité de supprimer 45 postes en 2000, lors du transfert des sapeurs pompiers au département. Elle ne l'a pas fait pour conserver un volant de vacances en transformant certains postes d'officiers ou de sapeurs en emplois d'agents administratifs et d'entretien, lui ouvrant la possibilité de titulariser des auxiliaires.


12. En conséquence, une masse salariale élevée, parmi laquelle des heures supplémentaires abusivement payées.


Les frais de personnel enregistrés dans les comptes administratifs de la commune évoluent de 20 M€ (134 MF) en 1989 à 28 M€ (184 MF) en 1996 (comptabilité M 12), soit à un rythme annuel de 4,67 % alors que dans le même temps, l'indice des prix à la consommation s'élevait en moyenne à un peu plus de 2,1 % par an (différentiel de 2,5 %).

Par la suite (comptabilité M 14), les frais de personnel sont passés à 30 M€ (201 MF) en 1999, soit une évolution moyenne de 2,8 % pour un indice des prix évoluant au rythme de 1,2 % (différentiel de 1,6 %).

Il y a donc une inflexion dans l'évolution des frais de personnel, qui ralentit, mais il n'y a pas eu à proprement parler de cassure nette entre ces deux périodes, ce qui reflète la stabilité des effectifs.

Leur part dans les dépenses de fonctionnement se maintient, et même augmente légèrement.

Ils représentent ainsi 60 % des dépenses de gestion (dépenses réelles de fonctionnement hors intérêts de la dette) de la commune en 2000 (58 % en 1995).

Compte tenu du niveau de dépenses de Vitrolles, développé plus haut, l'écart est beaucoup plus sensible lorsque les frais de personnel sont ramenés au nombre d'habitants : la moyenne régionale des villes comprises entre 20 000 et 50 000 habitants est de 557 € en 1998, alors qu'à Vitrolles les frais de personnel par habitant dépassent 762 €.

Les augmentations de la masse salariale sont la conséquence de l'effet vieillissement-technicité, des mesures " Durafour ", des augmentations des charges sociales.

L'évolution des frais de personnel s'explique également par l'absence de modulation de la durée dans l'échelon, le passage à l'échelon supérieur se faisant systématiquement à la durée minimale.

Cette évolution de la masse salariale continuera et s'amplifiera car, en dépit des engagements pris par la commune lors des procédures budgétaires de ces deux dernières années, les contrats arrivant à expiration sont renouvelés.

En outre, la commune a mis en place en début d'année 2001, avant le vote du budget, l'indemnité de préfecture pour un surcoût annuel de 0,4 M€ (2,5 MF).

Elle n'a pas profité de cette occasion pour l'intégrer dans des mesures plus larges de gestion, telles que des modulations d'indemnités ou d'avancement d'échelon.

La masse salariale contient le paiement d'heures supplémentaires, qui se sont élevées jusqu'à 0,3 M€ (2 MF) par an.

L'examen des états de paiement des heures supplémentaires pour les années 1999 et 2000 montre que certains agents auxiliaires bénéficient de manière récurrente et abondante d'heures supplémentaires qui leur sont payées.

Certains d'entre eux cumulent de nombreuses heures supplémentaires de nuit et de jours non ouvrés, que la réglementation ne contingente pas.

Un agent du centre technique municipal assure ainsi 700 heures supplémentaires par an pour une rémunération complémentaire de 10 000 € (65 000 francs).

L'importance du nombre d'heures est tel pour quelques agents que la ville, qui dispose d'effectifs largement supérieurs aux collectivités comparables, devrait revoir l'organisation de ses services pour que ceux qui travaillent le soir, la nuit et les jours fériés ne soient pas les mêmes que ceux qui assurent les heures ouvrables.

La constance quasi systématique du nombre d'heures servies à certains agents du Cabinet, du service de sécurité, du centre technique, y compris pendant certaines périodes de congés, et des courriers internes échangés au sein du service de la sécurité démontrent que de nombreuses heures supplémentaires ont été rémunérées sans avoir été effectuées.

La chambre appelle l'attention de la collectivité que le paiement d'heures supplémentaires non faites engage pénalement et financièrement les signataires qui les attribuent.

Des mesures ont déjà été prises en 2001, année au cours de laquelle les paiements d'heures supplémentaires ont été réduits de 150 000 € (1 MF).

Dans sa réponse la commune confirme que des mesures ont été prises pour remédier à ces dysfonctionnements et que des titres de recettes ont été émis à l'encontre des personnels qui ont bénéficié d'heures supplémentaires indûment payés.


2.De profonds changements structurels entre secteurs d'activité et catégories de personnels sont constatés depuis 1995. Le secteur sécurité a été renforcé. Le nombre de cadres et de titulaires a beaucoup diminué.


21. Le secteur sécurité a été sensiblement renforcé aux dépens des autres secteurs d'activité.


Le secteur technique est le secteur dont le nombre de postes budgétaires de titulaires est de loin le plus élevé (plus de 400), largement devant le secteur administratif (200), le secteur social (125), la police (70).

Cette répartition a été obtenue après d'importants redéploiements internes intervenus au cours des cinq dernières années.

Le nombre d'emplois du secteur administratif a augmenté sensiblement entre 1996 et 2000 (+ 36), pour renforcer le service de sécurité, de même que ceux du service de la police municipale (+31) au détriment des secteurs technique et social qui sont les principaux "perdants" en terme de postes (respectivement -25 et -19).

C'est donc la fonction sécurité, qui regroupe la police municipale, la police administrative (sorties des écoles notamment), le gardiennage de divers bâtiments communaux (hors écoles et équipements sportifs) qui a été renforcée d'une cinquantaine de postes.

120 agents y sont affectés, soit 12 % de l'effectif total municipal.

Pour couvrir l'ensemble de l'activité sécurité, un emploi de contractuel "chargé de mission à la prévention des risques et à la sécurité" a été créé.

Pendant le contrôle, le titulaire du poste, recruté à partir du 1er juillet 2000, n'a pu être rencontré car il bénéficiait d'une période ininterrompue de récupération allant du mois de mars à octobre 2001, date d'expiration de son contrat, en partie pour des heures supplémentaires réalisées pendant les sept premiers mois de son contrat.

Dans sa réponse Mme Mégret confirme cet état de fait sans toutefois apporter la moindre preuve de la réalité des heures supplémentaires effectuées par ce contractuel.


22. Les non titulaires auxiliaires et emplois aidés sont de plus en plus nombreux, faisant une place importante au recrutement direct et à la précarité.


Le nombre global de non titulaires, hors emplois aidés, est resté stable entre 1996 et 2000 (autour de 120 agents) mais, au sein de cette catégorie, le nombre de contractuels (agents recrutés par période de trois ans) a baissé de 42 à 10 alors que le nombre d'auxiliaires, recrutés pour de courts remplacements, est passé de 77 à 114.

Plus de la moitié des auxiliaires occupe des emplois vacants de titulaires en 2000 : 64 d'entre eux sont dans ce cas, dont 32 pour le secrétariat général, contre 3 en 1995 (source service du personnel).

Dans le même temps, le nombre d'emplois aidés a évolué de 84 à 134.

La part des non titulaires "précaires", qui regroupent auxiliaires et CES CEC, représente en conséquence un quart des effectifs des services municipaux, ce qui est très important.

Les contrats sont très souvent de très courte durée, et renouvelés à de multiples reprises, y compris pour les auxiliaires recrutés pour diriger des services.

La commune réduit cette précarité d'une part en titularisant certains des auxiliaires de catégorie C par transformation de poste et, d'autre part, en renouvelant des contrats d'auxiliaires, de manière parfois irrégulière quand ces auxiliaires recrutés sur des emplois momentanément vacants sont prolongés au delà d'un an, durée maximale autorisée par la réglementation.

Une trentaine de cas irréguliers ont été dénombrés.

Cette situation, en partie provoquée par l'absence de candidature de titulaires aux publicités qui sont effectuées au centre de gestion, aboutit dans presque tous les cas au recrutement direct et personnel des agents, usage qui s'écarte de la règle de recrutement de la fonction publique, basée sur le concours.

Il a été noté qu'à plusieurs reprises, des recrutements d'auxiliaires n'ont pas été liées aux vacances d'emploi.

Le cabinet des élus s'est ainsi vu renforcé d'auxiliaires venant en remplacement d'agents absents appartenant à d'autres services comme le service incendie ou celui des affaires scolaires.

Le cabinet a également été renforcé par un agent auxiliaire recruté au rang de rédacteur, affecté au poste de régisseur publicitaire pour les publications municipales créé en 1997, bien qu'il n'y ait pas de publicité dans les publications municipales.

En ce qui concerne les emplois aidés, la fin des contrats CEC intervient principalement en 2002-2003.

La commune n'a pas fait connaître son intention à l'échéance pourtant très proche de ces contrats.

Sa décision de transformer ces emplois ou de ne pas les maintenir aura de toutes façons des conséquences importantes, quelles soient sociales ou financières.


23. Un sous encadrement préoccupant, conséquence de difficultés à recruter.


231. Le sous encadrement actuel.


Depuis 1996, le nombre d'emplois budgétaires de catégorie A (titulaires et contractuels) baisse de 63 à 41, ainsi que, dans une moindre mesure, celui de catégorie B, qui passe de 127 à 105.

A l'inverse, les emplois de catégorie C augmentent de 687 à 725.

Ainsi, à nombre de postes budgétaires constant, le profil de la pyramide des grades s'est très nettement modifié, les postes d'encadrement diminuant très sensiblement.

En terme d'effectif réel, la chute du nombre des agents d'encadrement est encore plus spectaculaire.

Il y avait 60 agents titulaires et contractuels de catégorie A en 1996, soit 1 pour 17 agents. En 2000, ils ne sont que 19, soit 1 pour 52 agents.

Les 7 auxiliaires recrutés en catégorie A ne suffisent bien entendu pas à compenser cette insuffisance évidente de cadres.

Les titulaires de catégorie A ne représentent que 4 % des titulaires du secteur administratif alors que le secteur technique ne dispose d'aucun cadre titulaire de catégorie A pour encadrer 370 agents titulaires (hors contractuels et auxiliaires).

Les effectifs réels de catégorie B fondent également, puisqu'ils passent de 123 à 85.

Les agents titulaires de catégorie B ne sont que 16 dans le secteur administratif.

Dans le secteur technique, ils ne sont que 12 pour encadrer les 358 agents titulaires de catégorie C.

Ce constat n'est certes qu'arithmétique, mais la pratique concrète de l'examen de la gestion de la collectivité s'est en permanence heurtée aux carences de compétence et de mémoire qui en découlent, démontrant si besoin était la large insuffisance d'encadrement.

Ce dernier explique sans nul doute en grande partie la désorganisation des services qui fonctionnent sur leur habitude et la bonne volonté de leurs agents d'exécution, dont le découragement fût bien souvent perceptible.

La plupart des postes de direction sont vacants.

L'organigramme actuel est composé de quatre directions(2), qui devraient être chacune dirigées par un directeur général adjoint.

Aucun de ces postes n'était pourvu en 2000 et au cours du premier semestre 2001, de sorte que le directeur général des services (DGS) était en prise directe avec les agents d'exécution, situation qui a aussi contribué à donner trop de pouvoirs à un même agent, notamment au sein du comité des engagements de dépenses d'investissement.

Depuis, deux directeurs ont été recrutés, mais le DGS a été entre temps déchargé de ses fonctions sans être remplacé, et sans que son départ ait pu être préparé.

Les responsables de services, lorsqu'il y en a, sont le plus souvent des agents auxiliaires, recrutés pour de très courtes durées, éventuellement prolongées.

L'exemple du Centre Technique Municipal (C.T.M.) dépendant des services techniques, est caractéristique du sous encadrement subi par l'administration.

Lorsque ce service, chargé de l'entretien du patrimoine communal, a été visité au cours du contrôle, il était dirigé par un agent auxiliaire de catégorie B recruté en 1998, qui a depuis quitté la collectivité.

Son adjoint et les responsables des services (en dehors des garages) étaient eux mêmes des auxiliaires.

Ainsi, les 250 agents affectés au centre, soit le quart de l'effectif total municipal, n'étaient encadrés ni par un agent de catégorie A, ni même par un agent titulaire de catégorie B.

En réponse il est indiqué que depuis septembre 2001 le CTM est dirigé par un "Comité de Direction" constitué d'un rédacteur en chef et de deux autres techniciens territoriaux.

En dépit de cet état de sous encadrement chronique, il a pu arriver que le recrutement d'un auxiliaire ne soit pas suivi d'une affectation précise.

Trois mois après son recrutement, un technicien chef écrivait le 9 décembre 1998 à son chef de service pour lui faire remarquer qu'il n'avait encore ni définition de poste, ni définition de fonction. Il souhaitait, par la même occasion, savoir quels étaient les services qui lui étaient rattachés.

Mme Mégret indique, dans sa réponse, que la commune a des difficultés de recrutement malgré le respect des règles de publicité imposée par les textes et que tous les postes de directeur de service sont pourvus "même si certains sont de catégorie C".

La chambre note que les fonctions de directeur de service sont des fonctions d'encadrement et que les agents de catégorie C sont des agents d'exécution.


232 L'absence de candidats conduit non seulement au sous encadrement décrit ci-dessus, mais aussi à l'incapacité à recruter selon le profil souhaité.


Le niveau de formation de certains cadres recrutés comme auxiliaires ne correspond pas au profil du poste affiché dans la délibération qui crée le poste et au niveau de rémunération autorisé.

L'appel aussi systématique à des agents non titulaires, indépendamment de leurs qualités, fragilise le fonctionnement de l'administration, dans la mesure où les personnes recrutées n'ont pas de "culture" de la gestion publique et n'en connaissent pas ses spécificités.

Ainsi, l'essentiel de l'expérience professionnelle relatée dans le curriculum du responsable du CTM, ancien instructeur parachutiste, responsable de formation, dont celle des officiers comoriens, ne correspond pas à la définition du poste.

De même, le coordonnateur des affaires culturelles recruté au niveau d'attaché 10ème échelon, s'il est titulaire d'une licence d'histoire et s'il eut des activités commerciales dans le livre, affiche plutôt des expériences professionnelles liées à l'activité de gardiennage qui ne prédispose pas de manière évidente au développement de la culture.

L'exigence du niveau minimal du bac pour occuper le poste consistant à orienter et coordonner les services de la police municipale, de la police administrative, du service de sécurité de proximité précisée dans la délibération créant le poste, n'est plus exigée dans la publicité qui requière toutefois une expérience des métiers de sécurité, une connaissance du parc roulant et une maîtrise de la gestion budgétaire afin de justifier le niveau de recrutement au grade d'attaché 12ème échelon.

La formation du responsable retenu ne correspond ni à l'exigence précédemment exprimée par le conseil municipal, ni au niveau de recrutement dont l'intéressé bénéficiera.

Des cadres sans connaissance de la gestion publique et de sa réglementation ont été recrutés pour diriger des services dont cette gestion en constitue le fondement.

Ont été ainsi pourvus des postes d'attaché d'administration générale, de responsable des finances (postes qui n'ont plus de titulaires depuis deux ans), de responsable du bureau des marchés publics, de chargé des voies et réseaux.

Une expérience minimale en collectivité aurait également été bénéfique au responsable informatique, qui n'est plus en poste à la ville actuellement, précédemment responsable d'une petite société de matériels, et à son équipe composée de jeunes souvent fraîchement issus de leurs études.

La mise en place certainement trop rapide de nouveaux produits de gestion en 1999, en remplacement du produit "maison" qu'il n'était plus possible de développer, s'est mal accommodée des subtilités de l'instruction comptable pour la gestion financière, ou du statut de la fonction publique territoriale pour la gestion du personnel.

Ce qui peut expliquer les nombreuses anomalies constatées lors de la préparation de la Commission administrative paritaire (CAP) du 19 décembre 2000 : 4 % d'anomalies d'avancements d'échelon (2 agents oubliés et 2 erreurs de dates) ; 20 % d'anomalies de changement de grades (13 agents oubliés et 21 agents proposés à tort) ; 8 % d'anomalies pour les titularisations (2 agents oubliés et 2 erreurs de dates), justifiant la tenue redondante d'une comptabilité manuelle.

L'isolement du service informatique, et l'absence de coordination et de direction de l'administration municipale expliquent pourquoi ce service ne fût pas maître d'oeuvre de la plus importante opération d'informatisation de la mairie ces trois dernières années (informatisation des bibliothèques).

Les difficultés de recrutement d'une part, aboutissant à l'état de sous encadrement décrit ci dessus et ne permettant pas d'obtenir toutes les compétences nécessaires, et la grande instabilité des personnels d'autre part, notamment aux postes d'encadrement jusqu'à celui de DGS, où trois titulaires se sont succédés en trois ans, expliquent en grande partie les dysfonctionnements abordés plus loin dans les observations.

Elles mettent également en relief les risques courus par la collectivité dans les activités dont elle assume la charge, y compris les risques juridiques inhérents aux moyens manifestement insuffisants qu'elle met en œuvre.


3. La gestion du personnel, source de nombreux contentieux.


31. L'organisation du service juridique et du contentieux.


La commune a mis en place un service juridique, dirigé par un attaché titulaire qui est plutôt chargé de s'assurer de la légalité des actes de la collectivité.

Par ailleurs, une cellule dirigée par un agent contractuel rattaché au cabinet du maire, est chargé du suivi des dossiers contentieux en relation d'une part avec les services gestionnaires (principalement gestion du personnel et urbanisme) et, d'autre part, avec les cabinets d'avocats extérieurs que la ville rémunère entre 76 000 € et 107 000 € (0,5 MF et 0,7 MF) chaque année.

En début d'année 2001, 229 dossiers contentieux étaient suivis par cette cellule.


32. Deux exemples coûteux de dossiers traités ces deux dernières années.


321. Le licenciement de 31 agents contractuels.


Par délibération du 11 avril 1997, la ville a décidé de supprimer 31 postes de contractuels sans l'avis du Comité Technique Paritaire (CTP) qui s'imposait pourtant.

Après une nouvelle procédure incluant cette fois-ci la saisine du CTP, elle supprime quelques mois après les postes et licencie les agents contractuels qui les occupaient.

Les licenciements sont motivés par des raisons économiques, car ils doivent permettre, selon la ville, de réduire la masse salariale de près de 76 000 € (0,5 MF) par mois, ce qui n'est pas négligeable pour une ville voulant restaurer l'état de ses finances.

La décision a été attaquée. Le Tribunal administratif l'a annulée, annulation confirmée ensuite par la Cour Administrative d'Appel, la convocation du CTP n'ayant pas été conforme aux textes.

En dehors des frais inhérents à la procédure contentieuse, la décision de licencier a en définitive coûté cher à la commune.

Celle-ci a dû en effet verser des indemnités de licenciement pour un montant de 94 000 € (0,615 MF).

Elle aurait pu économiser une grande partie de cette somme si elle avait attendu que les contrats arrivent à leur échéance pour ne pas les renouveler, car certains contrats s'achevaient seulement quelques jours ou quelques mois après la décision, la durée moyenne résiduelle des contrats des agents licenciés étant alors de 6 mois à peine.

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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles