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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 10:43


Le cinéma de Vitrolles sur le blog

 
 

Le cinéma de Vitrolles,  Les lumières a franchi la barre des 50 000 entrées en 2006.

 

Ce cinéma fermé par l’équipe MEGRET, a été rouvert par l’équipe OBINO. Le cinéma est un élément fort de la politique culturelle de la ville.

 

Le cinéma des Lumières joue la proximité et tout en offrant une programmation digne des plus grands complexes cinématographiques, offre l’avantage de la proximité et de l’ambiance des petites salles.

 

Au mois de janvier je vous conseille le forum ciné citoyen avec la présentation du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange ». J’ai déjà vu le film aux Lumières d’ailleurs, et je vous en livre mes impressions dans un article :

 
 
 

Le cinéma Les Lumières est sur la planète blog Vitrollaise :

 
 

Pour connaitre les programmes de Vitrolles :

 
 

DH
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 11:36


Conseil Municipal de Vitrolles

du 18 janvier 2007
 
 

Le prochain Conseil Municipal se tiendra le 18 janvier 2007 à 18h30 à l’hôtel de Ville.

 

Ce Conseil Municipal exceptionnellement avancé aura un caractère essentiellement technique, avec une série de délibérations concernant les travaux de réaménagement du centre de vacance de NEVACHE et de réhabilitation du domaine de FONTBLANCHE.

 

N’hésitez pas à venir nombreux pour mieux comprendre le fonctionnement de notre ville et le rôle des élus !

 

Pour des raisons professionnelles, exceptionnellement, je ne pourrai être présent à ce conseil Municipal.

 

Pour en savoir plus sur ce conseil municipal et les précédents :  

 

 
DH

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 11:40


Gauche Antilibérale, l’histoire n’est pas écrite…

 
 

Deux petits évènements nous démontrent que l’histoire de la Gauche antilibérale n’est pas encore totalement écrite.

 

Tout d’abord nous venons d’apprendre dans le journal Le Monde du 10 janvier 2007, que Michel HUSSON, l’"économiste officiel" de la LCR, vient de claquer la porte de son parti.

 

En effet, Michel Husson, économiste à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) a démissionné le 24 décembre 2006 de la Ligue communiste révolutionnaire.

 

Pour ce militant trotskiste la LCR porte "une lourde responsabilité dans l'échec prévisible" du rassemblement antilibéral issu de la campagne du non au référendum du 29 mai. "Surenchères programmatiques", "analyses unilatérales", "sous-estimation du potentiel des collectifs"... les "fautes" sont égrenées sans concession. "La direction de la LCR l'a entraînée sur une voie sectaire qui lui fait tourner le dos au mouvement de masse", conclut-il.

 

 "C'est une perte considérable, juge Christian Picquet (Minoritaire de la LCR, impliqué dans les collectifs antilibéraux) Michel est celui qui a le plus enrichi le programme économique et social de la Ligue". Pour ce membre du bureau politique, ce retrait est symptomatique : "Il y a de nombreux départs dont il est difficile d'apprécier encore l'ampleur. Mais, comme au PCF, l'incompréhension est grande."  

 

Cela bouge donc du coté de la LCR, comme du PC avec les communistes unitaires

 

Je recommande le site internet de Michel HUSSON à tous ceux qui sont intéressés par une « autre façon » d’appréhender l’économie :

http://hussonet.free.fr/

 

Autre évènement, l’appel lancé pour une candidature de José BOVE. Lancé le week-end dernier, l’objectif était d’atteindre les 10 000 signatures fin janvier. Mais il s’avère qu’en à peine 6 jours, 9000 signatures sont déjà acquises. A ce rythme, l’objectif de fin janvier devrait être atteint en moins d’une semaine !

 
 

A suivre…

 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans La Gauche Antilibérale
11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 14:10


Eric BESSON du Parti Socialiste vient de sortir une importante étude sur Nicolas SARKOZY. La Présidentielle n’est pas qu’une simple bataille d’un homme et d’une femme en l’occurrence en 2007, comme veulent nous le faire croire les médias.
 
 
 
Au-delà de ce qui serait le bipartisme, il est important de bien connaître les idées et la vision de la société que défendent les candidats. Les habitués de ce blog connaissant mon analyse critique vis-à-vis de Ségolène ROYAL. Il n’en demeure pas moins, que le seul adversaire, c’est la droite de SARKOZY. Eric BESSON a fait un gros travail pour décortiquer et la pensée de Nicolas SARKOZY.
 
 
 
Cela complète tout à fait, les études ou livres déjà sortis sur le sujet. J’ai fait référence récemment à « La farce karchée de SARKOZY ». Il y a plusieurs mois, j’avais lu aussi avec intérêt le livre de Noël MAMERE « SARKOZY, mode d’emploi », paru en novembre 2005.
 
 
 
A suivre.
 
 
 
DH
 
 
 
 
 

Chapitre 1 : Nicolas Sarkozy ou l’apologiste du modèle communautariste religieux

 

Chapitre 2 : Nicolas Sarkozy ou le sécuritaire dangereux et inefficace

 

Chapitre 3 : Nicolas Sarkozy ou le vrai libéral sous le couvert d’un faux pragmatique

 

Chapitre 4 : Nicolas Sarkozy ou le clone de Bush

 

Télécharger l’intégralité du livre

 
 
 
Introduction par Eric Besson
 
 
 
L’inquiétante rupture tranquille de Monsieur Sarkozy.
 
 
 

La France est elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ? Les partisans du candidat de l’UMP jugeront la question provocatrice et y verront, à l’approche, de l’élection présidentielle, une caricature injuste, exacerbée par l’approche de l’élection présidentielle.

 


Alors, convenons-en d’emblée. Nicolas Sarkozy sera, pour la gauche, un adversaire redoutable même si son palmarès électoral est bien moins riche qu’on ne l’imagine. L’homme ne manque ni d’idées, ni de force de conviction, ni de capacité de séduction. Son énergie, son culot, son aplomb, son ambition, sa soif inextinguible de reconnaissance sociale et de pouvoir, sa résistance à l’adversité sont légendaires.
Son supposé « parler vrai » (parfois son parler crû mais lorsque Sarkozy est grossier, il dit parler comme les Français), son sens de la formule, son insolence étonnamment juvénile en font un « bon client » pour les média audiovisuels.

 


Avec Nicolas Sarkozy, ils capteront toujours un mot, une image, un clin d’œil, une provocation pour le sacro-saint « 20 heures ». Orfèvre en communication méthodique et parfois impudique, l’homme a, de plus, su draper son implacable et froide quête du pouvoir dans une toge glamour (Nicolas-la-star-amie-des-stars y compris de celles dont l’exemplarité est discutable) sans laquelle il ne saurait –nous dit-on- y avoir de « saga politique » digne de ce nom.

 


Ce « sarko-show » est une arme de dissimulation massive, car celui qui ne cesse de prétendre vouloir « être jugé sur ses résultats » n’a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. Ceux d’un médiocre ministre de l’économie et des finances ou ceux d’un ministre de l’Intérieur survolté mais peu efficace : les violences faites aux personnes n’auront cessé d’augmenter en dépit de ses communiqués triomphants.

 


Mais l’échec n’atteint que rarement notre héros. Le plus souvent parce qu’il le noie dans le mouvement perpétuel : chaque fois qu’il se trouve en difficulté ou se voit obligé de se justifier de son action, le candidat de l’UMP se saisit d’un fait divers pour enfiler la combinaison qu’un Le Pen laisse parfois au vestiaire de « celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas ». Un jugement à l’emporte-pièce, une provocation suivie d’une polémique, le tout conclu par un sondage qui démontrerait que Sarkozy a les élites contre lui mais le peuple avec lui et le tour est généralement joué.

 


En cas de nécessité, si provocation et écran de fumée ne suffisent pas, Nicolas Sarkozy actionne le parachute de secours, celui de la défausse. Car celui qui se décrit comme un pieux catholique n’aime rien tant que battre sa coulpe sur la poitrine des autres : il n’est, par essence, jamais responsable.

 
 
 

Ses erreurs, ses échecs ?

 
 
 

C’est toujours la faute des autres. Non à Voltaire, rarement cité, mais à Chirac, à Raffarin, à Villepin etc, cibles sarkozyennes dont on se gardera cependant ici de prendre la défense véhémente. Ou en dernier ressort la faute aux juges. Glissements progressifs du volontarisme du Ministre de l’Intérieur. En 2002, il suffisait de lui donner les rênes de la police et de le laisser libre de mettre en œuvre une répression salutaire pour que l’insécurité soit enrayée. En 2006, le Ministre de l’Intérieur confesse son impuissance : son action remarquable est entravée par le laxisme des juges. Une seule conclusion s’impose : la vraie vie, celle de Nicolas Sarkozy bien sûr, mais aussi celle de la France, ne commencera qu’après son accession à l’Elysée. Ce document a le grand défaut de s’intéresser encore à la « France d’avant », celle où Nicolas Sarkozy peut encore être jugé sur ses actes et sur ses intentions déclarées, alors que lui ne se consacre plus qu’à la « France d’après », celle d’après le sacre selon lui annoncé.

 


Concurrent redoutable, donc, mais aussi respectable, citant ses sources d’inspiration, assumant jusqu’à l’automne 2006 tout à la fois son ambition et sa volonté de « rupture » avec un modèle français supposé exsangue, qu’il n’a cessé de caricaturer pour mieux le vilipender.

 


Le fait qu’au moment d’entrer en campagne électorale, lucide quant aux craintes que son tempérament et son improbable oxymore de « rupture tranquille » fait naître, Monsieur Sarkozy ait choisi de brouiller les pistes et de s’adresser à la « France qui souffre » ne doit pas faire illusion. L’infléchissement des discours indique seulement qu’après avoir été, avec l’appui (qui l’eût dit !) de François Fillon le fossoyeur du gaullisme social, le candidat de l’UMP s’est attaché provisoirement la plume –au demeurant talentueuse- d’un Henri Guaino que l’on avait déjà connu ardant dénonciateur de la « fracture sociale » en 1995. Le vernis ne tiendra pas. Car l’homme qui se dit pragmatique est d’abord un idéologue.

 


Respecter Nicolas Sarkozy, c’est se frotter à ses mots, à ses concepts, à leurs racines. L’homme n’est avare ni de discours, ni d’écrits. L’explorateur devra d’abord débroussailler l’accessoire : une littérature abondante consacrée au culte de soi, caractéristique d’un ego largement plus dilaté que la moyenne déjà élevée de ceux des hommes politiques ; il ne se laissera pas davantage abuser par ses revirements tactiques : le « pragmatisme sarkozyen » se nourrit de revirements spectaculaires comme en témoigne son reniement dans le dossier de la fusion Suez-GDF : après avoir s’être très solennellement engagé à ce que l’Etat ne privatise jamais GDF, le prétendant de la droite à l’Elysée n’aura pas attendu deux ans pour se révéler parjure !

 


Il nous faudra donc prendre Nicolas Sarkozy aux mots, aux idées, sans jamais nous livrer à des attaques personnelles –ce document n’en contient pas- et nous écartant des caricatures réductrices : « Sarko-facho » est un slogan à la fois stupide et contre-productif, car s’il est un danger pour une certaine conception de la République française laïque et sociale, Sarkozy n’est pas un danger pour la démocratie française en dépit d’une relation aussi « amicale » qu’intéressée et exigeante avec les propriétaires des grands médias français et d’une conception très particulière de la fonction ministérielle : Sarkozy n’a-t-il pas justifié auprès de ses proches au printemps 2004 son retour au Ministère de l’Intérieur par souci de se protéger des attaques … de sa propre famille politique en vue de sa future campagne présidentielle ?

 


Disons le clairement : le procès objectif que l’on peut instruire contre l’idéologue engagé en politique qu’est Nicolas Sarkozy est suffisamment lourd et digne de débats passionnés pour qu’il ne soit besoin de l’affubler –et l’affaiblir- de fantasmes ou de procès d’intention.

 


Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien « libéral, atlantiste et communautariste » mais qu’il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo-conservateur américain à passeport français.

 


Libéral, il l’est assurément depuis toujours et profondément. Mais contrairement à la légende qu’il entretient le candidat ne l’assume pas franchement et préfère se retrancher derrière des mythes.

 


Plutôt que de dire explicitement qu’il souhaite revenir sur la durée légale du travail et remettre en cause le droit du travail, Nicolas Sarkozy préférera affirmer qu’il souhaite, par exemple, que « celui qui veut travailler plus et gagner plus puisse le faire ». Ce qui, pris au pied de la lettre signifie que ce ne serait plus le chef d’entreprise mais le salarié qui fixerait son temps de travail ou que tout salarié à temps partiel serait en droit d’exiger de travailler à plein temps ! Sarkozy-le-libéral sait que la France ne l’est pas. Ou plus exactement il a tiré de l’expérience de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 la conviction que le libéralisme pur ne pourrait jamais concerner plus d’une dizaine de pourcents d’électeurs.

 


Le libéralisme de Sarkozy s’est donc mué en libéralisme « populaire ». A Georges W. Bush, Nicolas Sarkozy ne s’est pas contenté d’emprunter les slogans ou la mise en scène (ah, cette intronisation du président de l’UMP avec un décor calqué sur celui de la campagne de Bush …). Il lui a pris la méthode : « parler des problèmes des gens », à défaut d’avoir la moindre idée de la façon de les résoudre. Se servir des mots pour prétendre panser les maux. Décrire ce que l’on est incapable de guérir. Diagnostic claironné …, inefficacité à moitié pardonnée. Ainsi, en 2003, l’éphémère Ministre de l’Economie et des Finances se targue t-il de prendre en charge la « menace des délocalisations » et de répondre à l’angoisse -réelle- des Français. Un plan de « relocalisations » est annoncé en grande pompe, il n’aura aucun effet, l’emploi industriel restera le grand perdant de la législature mais peu lui chaut : Nicolas Sarkozy estime qu’il a « préempté le débat » et que les Français savent désormais qu’avec lui les délocalisations trouveront à qui parler …

 


A « W », le très libéral Nicolas Sarkozy aura aussi emprunté l’obsession de la fin de l’impôt progressif. L’emballage paraît toujours frappé au coin du bon sens : « éviter la fuite des capitaux » pour démanteler l’impôt de solidarité sur la fortune dont la suppression est pourtant étrangement absente du programme de l’UMP, « permettre à ceux qui travaillent d’en tirer les fruits » pour porter une réduction de l’impôt sur le revenu qui n’aura pleinement profité qu’aux 10 % des Français les plus aisés, accéder au vœu des Français de « transmettre leur patrimoine à leurs enfants à la fin d’une vie de labeur » pour mettre en œuvre la réforme de la taxation des donations et successions la plus inégalitaire jamais conçue !

 


Le libéralisme de Nicolas Sarkozy n’est ni la facette la plus originale -tous les libéraux du monde tiennent son discours- ni la plus inquiétante : on plaidera volontiers qu’une démocratie moderne a besoin de deux pôles, libéral-conservateur d’un côté, réformiste-progressiste de l’autre et que Nicolas Sarkozy, en dépit de ses faux-semblants partiels a le mérite de redessiner une ligne de clivage claire entre la droite et la gauche sur le plan économique et social.

 


Son atlantisme forcené, sa très grande complaisance pour ne pas dire sa fascination à l’égard de la politique extérieure de Georges Bush sont autrement plus graves.

 


N’acceptons pas l’écran de fumée que dresse « Sarkozy l’américain », formule qu’il revendique et dont il s’est dit « fier » lors de deux voyages aux Etats-Unis, en 2004 et en 2006.

 


Sarkozy se veut « l’ami des américains ». Pourquoi pas ? Qui se voudrait « l’ennemi des américains » ? Qui n’éprouve de la reconnaissance pour l’engagement qui fut le leur pour nous délivrer du joug nazi ? Qui refuse de lutter contre le terrorisme ? Qui n’est pas orphelin des Twin Towers ? Qui échappe à la dialectique attirance-rejet que suscite en chacun de nous un « American way of life » dont nous avons appris à connaître la grandeur autant que les servitudes ?

 


Mais ce qui pose problème, et qui doit faire débat en cette année 2007, c’est l’allégeance aveugle à une politique dite de lutte contre le terrorisme absurde et inefficace dont la guerre en Irak est la plus sanglante illustration.

 


On verra plus loin que dès 2004 les silences de Sarkozy sur l’intervention américaine en Irak autant que ses déclarations d’amour aussi naïves que déplacées envers « la musique et les films américains » avaient semé de trouble.

 


Mais ce n’était rien au regard de l’extravagant voyage du Ministre de l’Intérieur en septembre 2006. Le spectacle d’un candidat à la présidentielle supposé issu de la famille gaulliste quémander un rendez-vous dans un bureau attenant à celui du Président des Etats-Unis, dans l’espoir finalement exaucé, de rencontrer quelques minutes le grand homme, lui arracher une photo immortalisant l’instant et l’exhiber comme un trophée est un spectacle pénible pour tout Français nourri au lait de la « grandeur de la France » et de son « message universel ». Mais entendre un candidat majeur à la Présidence de la République critiquer aux Etats-Unis la politique étrangère -en l’espèce justifiée- et « l’arrogance » de son pays est proprement insupportable.

 


Tous les journalistes américains ont alors souligné la tonalité étonnamment farouchement « pro-américaine » et « pro-Bush » des propos de Monsieur Sarkozy, certains faisant remarquer non sans malice que le Ministre de l’Intérieur français s’était révélé plus ardent défenseur de la politique de Bush que beaucoup de parlementaires républicains eux-mêmes, troublés par les échecs à répétition des initiatives de leur dirigeant sur la scène extérieure, échecs qu’après une sévère défaite électorale Bush lui-même devra reconnaître fin 2006.

 


Dans une dépêche du 13 septembre 2006, l’AFP rapporte que selon un expert de la Brookings Institution cité par le Washington Post, « Sarkozy a eu le genre de rhétorique que l’on aurait attendu d’un responsable de l’administration Bush » !

 


Quant au Canard Enchaîné du 20 septembre 2006, il prête à Jacques Chirac -exceptionnellement cité ici- les propos suivants « Sarkozy a multiplié les maladresses aux Etats-Unis. Il s’est totalement aligné sur la politique américaine et sur Bush ( …) Bien loin du gaullisme et même des grandes traditions politiques et diplomatiques françaises ».

 


Libéral, atlantiste … et, toujours plus grave, communautariste.

 


C’est une évidence. Nicolas Sarkozy ne croit pas au « modèle républicain » d’intégration. De ses lacunes ou de ses échecs –malheureusement incontestables- il veut profiter pour non pas réformer ce « modèle », pour le rendre plus efficace, mais pour le démanteler. On verra plus loin, citations précises à l’appui, en dépit de ses dénégations récentes que le modèle que le patron de l’UMP a en tête est communautariste et confessionnel.

 


De ce point de vue le bilan du « ministre en charge des cultes » est lourd de menaces pour l’avenir : non content de mettre à mal la loi de 1905 et les fondements de la « laïcité à la française », Nicolas Sarkozy aura pactisé avec les islamistes de l’UOIF, favorisé l’ascension médiatique de Tarik Ramadan, fait preuve d’une étrange bienveillance à l’égard des sectes allant jusqu’à recevoir en grande pompe l’un des prosélytes le plus célèbre de l’église de Scientologie, l’acteur Tom Cruise.

 


Coupables écarts ! Erreurs isolées ? Non. Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se livrer à un cynique marketing confessionnel à visée électorale. Comme Georges Bush, son action est théorisée : il compte sur les religions, toutes les religions y compris « fondamentalistes » et souvent « intégristes » pour réguler la vie en société, encadrer les jeunes et ramener l’ordre dans les quartiers.

 


On verra donc, tout au long des chapitres qui suivent où est la vraie source d’inspiration du candidat Sarkozy.

 


Elle n’est pas, ce serait respectable, authentiquement libérale (le libéralisme de Sarkozy empreinte à Hayek ou Friedman, pas à Tocqueville ou Aron). Elle enterre le gaullisme autant que l’héritage laïque et républicain.

 


La vraie Bible de Nicolas Sarkozy réside dans la pensée néo-conservatrice américaine.

 


Son vrai modèle ? Georges W Bush.

 


Plusieurs journalistes français ayant accompagné le Ministre de l’Intérieur aux Etats-Unis en septembre 2006, ont raconté l’anecdote suivante. On demande à Nicolas Sarkozy en quoi il se différencie de Georges Bush. La réponse fuse, mélange d’humour à l’américaine, de fausse modestie et de provocation : « il a été élu deux fois Président. Moi pas ».

 


Il s’agit certes, d’une boutade. Révélatrice, cependant. Spontanément, Nicolas Sarkozy ne voit rien qui le distingue de Georges Bush. Sauf que l’un a gagné deux fois une élection présidentielle. Et l’autre pas. Pas encore ? Nous voilà prévenus …

 
 
 
Eric Besson
 
 
 
Pour en savoir : L’hebdo du PS.
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 07:59



Le Maire de Vitrolles Guy OBINO, et son équipe municipale, présenteront leurs vœux à la population le vendredi 12 Janvier à 18h30 à la salle des fêtes.

Cette cérémonie fait suite à la présentation des voeux au Personnel Municipal le 9 janvier 2007.

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 07:10

C’est clair et précis. Je pense que Laurent FABIUS au travers de ses vœux a le mérite de remettre quelques pendules à l’heure, et de faire passer un certain message.
 
A suivre.
 
DH
 
A gauche, pour gagner et pour changer, par Laurent FABIUS
 
En ce début d’année, j’adresse à chacune et à chacun tous mes souhaits de bonheur et de réussite. Je formule aussi des vœux de paix pour la planète et de sagesse pour l’humanité : elles en ont tant besoin ! Pour la France, j’espère un grand débat démocratique, une mobilisation citoyenne pour un vrai changement à gauche.
 
Dans 4 mois, la possibilité de l’alternance : ce sera le grand enjeu politique de 2007 ! Si, comme je le souhaite et le crois possible, la gauche gagne les élections, elle aura devant elle une tâche exaltante mais rude. L’année qui vient de s’achever offre un condensé de ces difficultés.
 
2006 a notamment été l’année d’une crise sociale profonde, celle du CPE. Peu qualifiés ou diplômés, beaucoup de jeunes risquaient de se voir condamnés à la précarité, interdits de CDI. Il y avait danger. Il fallait agir. Ce fut une mobilisation d’avenir, mais la question de l’emploi des jeunes n’est pas réglée pour autant.
 
Les désordres institutionnels ont également été notoires, l’affaire Clearstream, le fiasco judiciaire d’Outreau, les incessantes querelles au sein de l’exécutif. La vérité est que nos institutions sont fourbues. Le temps d’une République nouvelle est venu.
Les crises internationales n’ont pas manqué non plus, avec l’échec dramatique de G. W. Bush en Irak, les provocations d’Ahmadinejad en Iran, la guerre du Liban et le scandale permanent du Darfour. Là aussi, il y a un besoin vital d’équilibre, de paix, d’Europe, de France.
 
Pour autant, des prises de conscience utiles ont progressé. Le documentaire d’Al Gore sur le dérèglement climatique a provoqué un choc salutaire. Les impasses du capitalisme financier dans les domaines énergétique, environnemental, culturel ou social ont été spectaculaires. Une prise de conscience s’est opérée concernant le besoin de frontières européennes claires, l’urgence d’une relance fondée sur une réforme de la Banque centrale, l’adoption de règles fiscales et sociales communes pour lutter contre les délocalisations. Ces demandes, qui furent celles des partisans du Non de gauche en 2005, sont aujourd’hui reprises, du moins en paroles, par presque tous les candidats à l’élection présidentielle. Reste à convaincre nos partenaires que l’approche française n’est pas étroitement nationale, mais d’intérêt général pour l’Europe. Ce ne sera pas facile, mais ni la politique, ni la construction européenne n’ont jamais été choses faciles.
 
Notre deuxième défi sera celui de la démocratie. Au-delà des inscriptions nombreuses sur les listes électorales, dont nous nous réjouissons tous, redonner confiance en l’action publique est indispensable. La question du régime est posée. Elle n’a pas encore été vraiment abordée à ce stade de la campagne. Les institutions ne sont pas une clause périphérique du changement, mais sa clé de voûte : plus une démocratie est vivante, plus la société et l’économie le sont aussi. Si utile soit-elle, la démarche participative ne suffira pas à elle seule à rééquilibrer les pouvoirs. Comme l’a clairement posé le projet socialiste, une République parlementaire nouvelle devra voir le jour à travers une réforme constitutionnelle ratifiée par référendum. Cet engagement devra être prolongé par un renforcement de la démocratie sociale, par une consolidation de la démocratie territoriale, par une remise à plat de la démocratie culturelle et médiatique et par la mise en place d’une vraie sécurité publique, à proximité des citoyens, à l’écoute des victimes, à l’action contre toutes les délinquances, avec des forces de l’ordre soutenues dans leur mission républicaine et non pas transformées, pour des besoins électoraux, en police anti-jeunes ou anti-quartiers.
 
L’éducation sera, elle aussi, décisive. De nombreux élèves se trouvent dans une relation conflictuelle avec le « système scolaire ». Nos enseignants en viennent à douter parfois de leur mission et se sentent mal épaulés par leur hiérarchie. Nous avons besoin non d’une série de réformettes, mais d’une vraie volonté de changement, avec pour objectif de faire à nouveau de l’école publique le socle du vivre ensemble. Cela suppose de redonner confiance aux professeurs en respectant les spécificités de leur métier, de moderniser la carte scolaire, de créer un soutien éducatif gratuit après la classe, de mieux moduler l’allocation des moyens, de garantir aux meilleurs élèves de tous les établissements un accès aux filières d’excellence. Pour l’université, l’encadrement dans les premiers cycles devra être amélioré et les liens avec les grandes écoles et avec la recherche publique relancés. Quant à la laïcité, elle devra être promue, notamment par une charte pour les services publics adossée à la Constitution. Faire du prochain quinquennat celui de la laïcité renforcera la cohésion nationale contre les communautarismes et donnera à la France un rôle exemplaire face aux intégrismes.
 
Aujourd’hui, le pouvoir d’achat constitue la principale préoccupation des Français. Combien de nos concitoyens, à partir du 15 du mois, ne peuvent plus faire face ! J’ai souhaité une hausse rapide du SMIC couplée à une grande négociation sociale pour que cette hausse soit diffusée aux autres salaires. En matière de logement, la réalité, c’est la pénurie de logements sociaux et l’augmentation vertigineuse des prix. Depuis déjà longtemps, on sait qu’il faudra construire massivement, remédier à la ségrégation territoriale, freiner la hausse des loyers et assurer à tous un habitat décent. J’ai proposé à diverses reprises que le droit au logement opposable soit inscrit dans nos textes et effectivement mis en œuvre. Je me réjouis qu’on avance en ce sens, même s’il faut rester vigilants car il y a loin de la proclamation à l’action. Pour assurer la solidarité indispensable, les services publics devront être défendus, à commencer par la santé – ce qui suppose un effort massif en faveur de l’hôpital. Il faudra également mieux prendre en compte la révolution du vieillissement, trouver les financements nécessaires pour nos retraites et pour une réelle prise en charge de la dépendance avec la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale.
 
Nous devrons relancer la construction européenne. On le voit chaque jour davantage, l’Europe a besoin d’une vaste réforme institutionnelle et d’un contrat démocratique passé avec les peuples. En 2008, il reviendra à la présidence française de conclure les négociations pour un nouveau traité constitutionnel. Contrairement à ce que l’on entend ici ou là, ce texte devra être soumis à référendum. Révision du mandat de la Banque centrale européenne et du pacte de stabilité, politique commune en faveur de l’innovation et de la recherche, adaptation de la politique commerciale de l’Union (avec un vrai tarif extérieur commun), stratégie industrielle qui ne se réduise pas à une application dogmatique des règles de la concurrence, défense des services publics qu’il faut protéger, conditionnement de tout nouvel élargissement à ces avancées – voilà plusieurs évolutions à enclencher. Dans le domaine social, il nous faudra engager avec ceux qui le souhaitent une politique de convergence ayant vocation, à terme, à s’étendre à toute l’Union. Sur ces sujets comme sur d’autres – en particulier, dans la perspective de bâtir une armée commune cent ans après Verdun, –, je souhaite que nous prenions des initiatives avec l’Allemagne, qui doit rester notre premier partenaire pour faire avancer l’Europe.
 
Cette Europe devra jouer un rôle beaucoup plus actif en matière internationale.La dérive atlantiste que porte Nicolas Sarkozy bloquerait l’Europe politique. Contribuerà la paix, à prévenir et à régler les conflits, faire contrepoids à la mondialisation financière, accélérer le développement des régions à l’écart, notamment l’Afrique : la liste des tâches est impressionnante. En cohérence avec ces engagements, nous devrons faire davantage entendre notre voix : refus de l’unilatéralisme, attachement au rôle des institutions internationales, promotion des droits de l’homme, du progrès social et de l’écologie planétaire. Nous devrons revoir notre stratégie d’immigration dans un sens plus solidaire et plus soucieux des intérêts à long terme de notre territoire.
 
Le dernier défi que nous aurons à relever est celui de la social-écologie. C’est le grand enjeu du 21ème siècle. La France et l’Europe devront peser de tout leur poids pour de nouveaux engagements concrets en faveur de la réduction des gaz à effet de serre. Nous devrons obtenir, à terme, la création d’une Organisation mondiale de l’environnement et l’Europe organiser en son sein une nouvelle solidarité écologique, en utilisant l’outil fiscal. Une politique énergétique commune devra sécuriser nos approvisionnements et coordonner nos efforts afin de réduire l’impact écologique négatif du mode actuel de développement. Sur le territoire métropolitain lui-même, l’habitat écologique, les transports en commun, le ferroutage, les nouvelles énergies propres devront être massivement développés.
 
*
 
Tous ces défis montrent l’ampleur et la difficulté de la tâche. D’autant plus que, d’ici au 6 mai 2007, les obstacles politiques ne manqueront pas. La droite, laissez-fairiste dans son action, voudra faire oublier ses échecs par un flot de promesses virtuelles qu’elle présentera sous un jour social – à cet égard, N. Sarkozy n’incarne nullement la rupture avec les années Chirac. L’extrême droite cherchera à tirer un profit électoral de la pénétration de ses thèses et du populisme ambiant. Percer à jour les mensonges de l’UMP, combattre la menace FN, c’est le moins que l’on puisse attendre de la gauche républicaine qui aspire à l’alternance.
 
Désignée par les militants socialistes, Ségolène Royal bénéficie d’une conjoncture politique très favorable, qui doit lui permettre de remporter l’élection présidentielle et d’obtenir une majorité de gauche lors des législatives. A quatre mois du scrutin, les enjeux économiques et sociaux dominent en effet le débat public : c’est évidemment un atout pour la gauche que de pouvoir faire campagne sur ses propres thèmes. L’électorat socialiste commence à être mobilisé par le refus d’un nouveau 21 avril 2002. Des partenaires traditionnels – le PRG et le MRC – qui avaient présenté des candidatures concurrentes en 2002, seront cette fois-ci nos alliés. La situation au sein de « l’autre gauche » doit nous permettre d’enclencher une dynamique de rassemblement – qui sera d’autant plus forte qu’elle aura été d’abord pratiquée au sein du PS. Notre candidate a donc les atouts en main pour gagner. Dans ce combat, je l’aiderai et la soutiendrai sans ambiguïté, mais ne renierai pas les idées que je porte, celles du projet socialiste, de la République parlementaire nouvelle et de l’Europe sociale.  Je serai fidèle à mes convictions et au choix des socialistes.
 
Pour convertir ce succès potentiel en victoire réelle, encore faut-il que plusieurs conditions soient remplies.
 
Nous devrons être ambitieux sur les objectifs que nous poursuivons. Dans le passé, nous nous sommes souvent laissés enfermer dans un choix impossible : rendre les armes en nous faisant taxer de « libéraux » ou résister en nous faisant accuser d’archaïsme. Entre 2007 et 2012, le Parti Socialiste et la gauche ne devront pas chercher à imiter tel ou tel exemple supposé, mais inventer leur propre voie dans la mondialisation libérale et forger la gauche de demain. Nous devrons conjuguer l’égalité et la liberté, montrer que la création et la redistribution des richesses ne sont pas séparables, relever le défi de la compétition mondiale et refuser d’abandonner l’humain et la planète au laisser-faire destructeur.
 
Nous devrons être précis sur les moyens que nous mobiliserons.Avec le quinquennat, le temps de l’action s’est contracté : par mandature, en général deux gouvernements d’environ 30 mois chacun. Raison de plus pour engager le changement dès les premiers jours. Concrètement, cela suppose de notre part un diagnostic partagé, des projets de loi bien préparés, des partenaires sensibilités – syndicats, élus locaux, associations –, ainsi que des décisions systématiquement assorties d’évaluation. Cela vaut aussi à l’échelon européen. Etre précis sur les outils, c’est dire en particulier comment financer. La dépense publique devra viser partout l’efficacité. La poursuite des déficits actuels, creusés depuis 2002, serait immorale et dangereuse : immorale car nos enfants ne sont pas des organismes de crédit illimité, mais les citoyens et les contribuables de demain ; dangereuse car lorsqu’un pays ne prépare plus le futur, à l’extérieur il recule et à l’intérieur seules quelques collectivités, sociétés, individus fortunés s’en sortent. Dans une politique financière ambitieuse et sérieuse, la fiscalité constitue un moyen et non une fin. Il n’est pas sérieux de promettre une baisse tous azimuts des ressources publiques, sans dire quelles actions publiques on supprimera alors qu’elles sont déjà souvent à court de moyens. Priorité devra aller au financement des dépenses d’avenir et à la maîtrise de la dette afin de garantir la compétitivité durable de notre économie et la prise en charge solidaire des grands choix de la Nation. Au cours des dernières années, la droite a distribué les cadeaux fiscaux aux plus riches tout en augmentant les prélèvements obligatoires : dès le collectif budgétaire de l’été 2007, des choix différents, plus justes et plus efficaces, devront être opérés.
 
Enfin, nous devrons être clairs sur nos alliances. Qui peut croire pour la France aux vertus enchanteresses des « grandes coalitions » ? Elles gomment les clivages démocratiques, règlent rarement les problèmes, risquent d’être suivies d’une poussée extrémiste ou abstentionniste– voire des deux ! Pour mener une politique de gauche, mieux vaut s’appuyer sur les formations de gauche et le dire clairement. Faire une croix sur le rassemblement de la gauche reviendrait à faire échouer l’alternance. Il revient donc au PS,sans hégémonisme, de conduire rapidement la discussion de fond avec nos partenaires afin d’élaborer un contrat de mandature et en y associant, s’ils le souhaitent, ceux qui à gauche sont prêts à troquer la contestation systématique pour la transformation. Il ne reste pas beaucoup de temps pour le faire.
 
Si nous assumons ainsi nos valeurs et notre histoire tout en sachant nous tourner vers l’avenir, si nous formulons des propositions précises adaptées aux défis qui nous attendent, si nous dessinons un prolongement politique aux mobilisations sociales et aux expressions électorales intervenues depuis 2002, je suis convaincu que nos concitoyens nous écouteront et que, sans nous signer un chèque en blanc, ils nous feront confiance.
 
En revanche, si nous hésitons sur notre identité, si nous mollissons sur nos alliances à gauche et sur notre stratégie, en préférantl’accompagnement plutôt que le changement, alors le peuple risque de ne pas se retrouver durablement dans la gauche.
 
Car dans 4 mois, ce n’est pas seulement une élection qui se joue : c’est la capacité de la gauche à proposer un espoir à la France et une boussole à tous ceux qui refusent que le marché et l’argent dominent tout, non seulement l’économie, mais la société et la pensée elle-même. Il n’y a pas de place pour de petites querelles lorsqu’on a face à soi une aussi grande cause. Gagner ensemble cette grande cause, tel est mon souhait ardent pour 2007.
 
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 11:20

Histoire politique de Vitrolles

 
 

L’histoire politique de Vitrolles est complexe et particulière. Elle a évidemment été marquée par la montée de l’Extrême Droite et la gestion de la Ville par l’équipe MEGRET sous l’étiquette FN et MNR de 1997 à 2002.

 


Mais l'extrême droite n'est pas arrivée "par hasard" à Vitrolles en 1997. Cela remonte à bien plus loin.  

 
 
 

Dans un thème (colonne de droite), intitulée « Histoire politique de Vitrolles », je me propose de la retracer au travers d'un certain nombre d’articles de journaux de l’époque.  

 
 
 

L’objectif est d’éclairer  les internautes sur cette période particulière. Cela rappellera aux uns et aux autres des souvenirs bons ou moins bons.

 
 
 

L’objectif n’est pas de ressasser cette histoire, ni de faire preuve d’une certaine nostalgie, ceci n’aurait aucun intérêt. C’est pourquoi ces articles n’apparaîtront pas en première page du blog, mais seront directement « rangés » dans le thème en question.

 
 
 

En fonction des possibilités offertes par mon hébergeur Over-Blog les articles seront  classés de manière chronologique et par période :

 
 
 

-  La montée du FN à Vitrolles 1988 – 1997

 

-  Elections municipales de 1997, 1998

 

-  La gestion municipale FN-MNR de 1998 - 2001

 

-  Les élections municipales de 2001 et 2002

 
 
 

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à consulter les rubriques situées dans la colonne de droite...

 



DH


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Published by Didier HACQUART - dans Histoire politique de Vitrolles : 1988 - 1997
8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 07:52


Les colleurs affichent leurs couleurs (*)

 
 
 

« Si la campagne électorale n’a pas encore officiellement démarré, les colleurs ont commencé à afficher leurs couleurs ! certains partis ont pris soin de réserver des panneaux publicitaires pour placarder la tête de leur candidate déclaré mais d’autres pratiquent l’affichage sauvage en collant à tout va, sur les ponts de la RD9 ou en squattant l’intégralité des panneaux réservés à l’opinion libre, comme celui qui est en face de l’école Carbonnel, à Saint Victoret. On ne donnera pas de nom…mais nos lecteurs pourront le vérifier en se rendant sur place. Occuper toute la surface de ce type de panneaux qui dans un souci d’équité, sont censés faire de la place à tous les partis en lice, est toutefois toléré. Pour l’instant. Mais lorsque la campagne débutera officiellement, quelques semaines avant le premier tour du scrutin présidentiel, il faudra remettre de l’ordre. Et c’est pas gagné. »

 
 
 

(*) Journal La PROVENCE du 4 janvier 2007 (page de Vitrolles)

 
 
 
 
 

Je suis intervenu à plusieurs reprises sur ce blog pour dénoncer l’affichage sauvage qui salit les abords de notre ville et dont l’image de marque se trouve ternie.

 
 
 

Si la journaliste de la Provence n’ose pas donner le nom des partis politiques incriminés, il s’agit en fait pour l’affichage sauvage du FN pour son candidat à la Présidentielle et son candidat local et du candidat local de l’UMP pour la municipale de 2008.

 
 
 

Les candidats vitrollais FN et UMP à la municipale de 2008 n’ont manifestement pas le souci de préserver l’image de notre ville, ni de préserver l’environnement. Aux citoyens d’en prendre acte.

 
 
 

Cet affichage sauvage est pratiqué volontairement depuis des mois, sur les grands axes routiers et sur l’autoroute. En effet, la responsabilité de retirer les affiches incombe à la DDE, ce qui rend la tâche plus complexe, et la vocation première de la DDE, financée par nos impôts,  n’est pas de mettre des moyens humains et financiers pour combattre sans cesse l’affichage sauvage…

 
 
 
DH
 
 
 

Pour mémoire :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles
7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 18:33


Un autre monde est possible,

nous le savons depuis Millau 2003.

 

Une autre Europe est possible,

nous le savons depuis mai 2005.

 
 

Un appel national est lancé pour la candidature de José BOVE. Le collectif pour cet appel attend plus de 10 000 signatures fin janvier pour rendre crédible cette alternative.

 

Des personnalités comme Michel ONFRAY  ont déjà rejoint le mouvement ainsi que de nombreux alter-ekolos, des syndicalistes, des LCR-Unitaires, des PC, etc.

 

José Bové sera l’invité de Michel Denisot dans "Le Grand Journal" sur Canal + (en clair), ce lundi 8 janvier, 48 heures avant son procès.

 
A suivre…
 
 DH

APPEL NATIONAL
 
José Bové peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche !
 

Un immense espoir est né le 29 mai 2005 : la majorité de la gauche française a dit « Non » au projet libéral de constitution européenne. Cette majorité va-t-elle manquer le rendez-vous de 2007 et laisser le champ libre aux battus de 2005 ? La logique du « chacun pour soi » l’emportera t - elle finalement sur l’aspiration unitaire qui n’a cessé de grandir et de s’exprimer dans le mouvement des collectifs ?

 

Nous ne pouvons pas nous résigner à ce gâchis historique.

 

Il est encore temps d’éviter ce scénario-catastrophe si nous nous rassemblons autour de la seule candidature qui peut encore porter notre projet commun dans la bataille de l’élection présidentielle : celle de José Bové.

 

José Bové est dans notre pays la principale figure de la résistance populaire à la mondialisation libérale. Il est l’un des acteurs de premier plan de cette résistance à l’échelle internationale. Connu de tous nos concitoyens pour ses combats de militant syndical et altermondialiste, il est l’un des plus à même de faire entendre et partager au plus grand nombre nos propositions pour en finir avec le chômage, la précarité, la misère, le pillage et la destruction de la planète.

 

Il peut ainsi être le trait d’union entre tous ceux qui veulent que ça change vraiment. Un trait d’union entre les différents courants politiques de la gauche antilibérale. Un trait d’union entre ces courants politiques et le mouvement social, associatif, citoyen et altermondialiste qui s’est affirmé sur la scène publique ces dernières années. Un trait d’union entre les exigences sociales, écologiques et démocratiques qui ont convergé dans le « Non » en 2005.

 

José Bové s’est depuis longtemps déclaré disponible pour être le candidat de notre rassemblement.

 

Nous pensons qu’il doit l’être. Non pour ajouter de la division à la division, mais pour retrouver ensemble le chemin de l’union et de l’espoir et poursuivre l’expérience précieuse de centaines de collectifs unitaires.

 

Nous voulons l’unité de la gauche antilibérale, alternative, solidaire et écologique. Pour tous ceux qui souffrent de l’injustice et de la régression sociale. Pour ceux qui n’en peuvent plus des bas salaires et des petits boulots précaires. Pour tous les laissés pour compte, les sans emploi, les sans logis, les sans-papiers. Pour les jeunes qui galèrent. Pour tous ceux qui ont peur du lendemain. Pour répondre à l’attente de ceux qui risquent de se tromper de colère ou de baisser les bras...

 
C’est vital et c’est urgent.
 
Pour en savoir plus : http://www.unisavecbove.org/
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Published by Didier HACQUART - dans La Gauche Antilibérale
7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 09:49


Avenir de la Gauche antilibérale,

du nouveau du coté du PC

 
 

Un nouveau site de « Communistes Unitaires , ouvert à tous ceux qui se réclament de la culture communiste, qui ont contribué au rassemblement de la gauche unitaire antilibérale ou qui souhaitent s'y investir », vient de s’ouvrir.

 
Avoir et à suivre !
 
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Published by Didier HACQUART - dans La Gauche Antilibérale