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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 06:58
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Daniel Schneidermann est viré de France 5, et son émission « arrêt sur image » va disparaître du petit écran.
 
Il faut défendre cette émission libre diffusée sur le service public ( ?) qui décrypte les images véhiculées par la télévision.
 
Pour soutenir l’émission, n’hésitez pas à signer la pétition en ligne :
 
 
Il y a quelques mois, nous avions sauvé l’émission « Là bas si j’y suis », de Daniel MERMET sur France inter. Aujourd’hui il faut renouveler l’opération pour « Arrêt sur Image »
 
A suivre... 
 
DH

NB : une autre pétition circule sur le net.


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Par Philippe Cohen, journaliste à Marianne.
 
Annoncé sur le blog du Jean-Marc Morandini, l'information nous a été confirmée par le principal intéressé : l'émission Arrêt sur images est arrêtée par la direction de France 5. Brutalement. Le directeur de l'antenne Philippe Vilamitjana l'a annoncé aujourd'hui à Alain Taïeb, le producteur d'Arrêt sur Images. Au lendemain des élections législatives, comme par hasard. Officiellement, c'est le directeur de l'antenne qui a pris la « décision dans la solitude de son bureau », explique un collaborateur de l'émission : « Arrêt sur Images a douze ans, c'est le lot des émissions de TV de vieillir et c'est de la responsabilité de la chaîne de changer les programmes. » Alors, usure d'Arrêt sur images, qui avait gardé une bonne audience (7%) et su garder un public depuis des années tout en impulsant un vrai débat public sur l'information à la télévision ? Daniel Schneidermann est un patron de rédaction qui a été souvent contesté pour ses méthodes parfois jugées autoritaires, ce qui peut expliquer le manque d'enthousiasme à le soutenir de certains de ses collaborateurs.


Mais il est difficile de croire un mot de la fable de la direction. Il est clair que la décision d'arrêter une émission aussi sensible que celle de Daniel Schneidermann n'a pu être prise que par Patrick de Carolis. Daniel Schneidermann de son côté nous a déclaré : « Ce qui est grave n'est pas en soi l'arrêt de notre émission, mais le fait que le service public audiovisuel renonce à cette fonction de critique de l'information, comme l'annonçait d'ailleurs l'an passé l'arrêt du Premier pouvoir, l'émission d'Elisabeth Lévy, sur France Culture (1). Si le directeur des programmes avait dit : nous allons remplacer Arrêt sur images par une émission plus punchy sur le même sujet, je n'aurais pu que m'incliner. Mais là, on voit bien qu'il s'agit d'autre chose. » Information contestée par Philippe Vilamitjana, directeur de l'antenne et des programmes de la chaîne, qui a epliqué à l'AFP qu'ASI sera remplacé par « une autre émission de décryptage ». « Il s'agira d'une émission en direct, rassemblant des grandes signatures de la télévision, de la radio et de la presse écrite, qui commenteront et décrypteront l'actualité de la semaine », avec la participation de téléspectateurs de France 5, a ajouté Philippe Vilamitjana.


La présentation qu'en fait le directeur de l'antenne ne laisse que peu de doutes sur les intentions de France 5 et de France télévision : substituer à une émission de contre-enquêtes sur le pouvoir médiatique, dans laquelle les journalistes menaient chaque semaine des enquêtes approfondies, un salon de thé audiovisuel – un « small talk » disent les anglosaxons - dans lequel quelques stars du PAF seront appelées à commenter l'actualité de la semaine, comme il en existe d'ailleurs sur plusieurs chaînes d'information.


Bref, on va nous remplacer une Gueuze au goût âpre par une bière sans alcool inodore et sans saveur. A moins que les fans de l'émission décident d'agir et, si cela est en leur pouvoir de protestation, de sauver l'un des derniers espaces de vraie liberté de la télévision publique. En tout cas, il faut se bouger, et vite !


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1) L'auteur de cet article était l'un des chroniqueurs de cette émission.


Visiter le blog de l'équipe d'Arrêt sur images : bigbangblog.net

 

Lundi 18 Juin 2007

Philippe Cohen

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 07:21

 



Pour mieux comprendre ce qu’est le Die LINKE, le nouveau parti allemand et en attendant le compte rendu de Jean – Luc Mélenchon à paraître jeudi dans Politis, voici un premier article du Monde et un second du journal l’Humanité.
 
 
 
A suivre dans les prochains jours.
 
 
 
DH
 

 
 
 

Oskar Lafontaine copréside le nouveau parti de la gauche allemande, Die Linke

 
 
 

lemonde.fr 18.06.07

 

BERLIN CORRESPONDANTE

 



 

Le nouveau parti de la gauche radicale allemande, Die Linke (La Gauche), a finalement vu le jour, samedi 16 juin, à Berlin, lors d'un congrès fondateur, après plus de deux ans de négociations. Ce nouveau parti, qui dispose déjà depuis les élections de 2005 d'un groupe parlementaire au Bundestag, réunit l'Alternative électorale pour le travail et la justice sociale (WASG), une formation composée d'altermondialistes et de syndicalistes déçus par le Parti social-démocrate (SPD) - surtout implantée dans la partie ouest du pays - et le Linkspartei-PDS, issu de l'ancien Parti communiste de l'ex-Allemagne de l'Est.

 
 
 

Oskar Lafontaine, qui fut président du SPD et ministre des finances de l'ancien chancelier Gerhard Schröder avant de rompre avec lui en 1999, partage la présidence de la nouvelle formation avec Lothar Bisky, issu du PDS.

 
 
 

Lors des élections législatives de 2005, les deux partis avaient obtenu 8,7 % des voix et 53 députés, devenant la quatrième force politique du pays. En nombre d'adhérents, il est le troisième parti allemand après la CDU et le SPD.

 
 
 

En perte de vitesse, les sociaux-démocrates, qui participent à un gouvernement de grande coalition avec l'union chrétienne CDU-CSU, peinent à dissimuler leur nervosité devant ce concurrent. "Le SPD doit le prendre très au sérieux", a souligné le vice-président désigné du parti, le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, dans le journal Bild am Sonntag. La droite met en garde, quant à elle, contre une possible coalition du SPD avec les Verts et La Gauche au niveau fédéral en 2009.

 
 
 

Cécile Calla

 
 
 
 
 
 
 

Die Linke, une Gauche pour toute l’Allemagne, Bruno Odent.

 
 
 

Berlin. Die Linke, dont le congrès fondateur a lieu ce samedi, n’achève pas seulement le processus de rapprochement des progressistes de l’Est et de l’Ouest, mais bouscule déjà le paysage politique germanique.

 
 
 
 
 

L’ Humanité, Berlin, envoyé spécial, 15 juin 2007.

 
 
 

Sa naissance est prévue pour demain. Après vingt-cinq mois de gestation, Die Linke (La Gauche) verra le jour ce samedi 16 juin à Berlin. Le Linkspartei. PDS et la WASG (l’Alternative électorale pour l’emploi et la justice sociale) disparaîtront pour laisser la place, après un long processus de fusion, à un nouveau parti de gauche sur l’échiquier politique germanique.

 
 
 

Les délégués qui participeront au congrès fondateur affichent leur fierté et ont le sourire aux lèvres. « L’espoir de faire vivre une véritable alternative de gauche à l’échelle de tout le pays peut prendre désormais un aspect très concret », soulignent, à l’unisson, Heiner et Inge. Le premier est membre du Linkspartei. PDS, la seconde de la WASG. Leur immense satisfaction d’avoir réussi à surmonter tous les obstacles pour sceller leur alliance, puis l’arrivée au monde du nouvel acteur politique ne les conduisent pourtant pas à céder à l’euphorie. « L’étape est importante, décisive, précisent-ils, mais le processus n’est pas achevé. Il reste beaucoup de travail car il va falloir maintenant s’attaquer au défi de l’efficacité et des contenus dont Die Linke (La Gauche) doit être porteuse. » Devenu la marque d’une tentative de recomposition qui ébranle déjà le vieux spectre politique germanique, le nouveau parti est d’abord le fruit d’efforts partagés pour réussir une union Est-Ouest des forces progressistes.

 
 
 

Depuis sa création le Linkspartei. PDS, héritier rénové du parti État (SED) qui dirigeait l’ex-RDA socialiste sans partage, a élargi son influence à l’Est au point d’y concurrencer très sérieusement les deux poids lourds du système bipartisan, la CDU (chrétien-démocrate) et le SPD (social-démocrate). Mais il est resté un « Ostpartei » (un parti de l’Est), un parti régional. « En dépit des efforts souvent considérables qu’il a consentis pour s’implanter à l’Ouest, il n’est jamais parvenu à y dépasser des scores qui le laissaient aux limites de l’insignifiance politique », explique le politologue Jürgen Walter de l’université Humboldt de Berlin. « D’où, ajoute-t-il, l’intérêt qu’a constitué l’émergence à partir de 2004 d’un partenaire potentiel » lorsque s’est dessinée à l’Ouest avec la WASG une initiative de résistance politique aux réformes antisociales inscrites sur le fameux agenda 2010 de Gerhard Schröder, alors chancelier et président du SPD.

 
 
 

Pour la WASG, le problème s’est vite posé, selon une symétrie inverse. Créée majoritairement par des militants syndicaux, jusque-là membres du SPD, mais de plus en plus excédés par la dérive libérale de leur parti, elle a trouvé surtout un écho dans la partie occidentale du pays. Là où, de fait, les salariés restent mieux organisés au sein des entreprises (sachant que l’ex-RDA s’est transformée peu ou prou en une sorte de désert syndical et de super-laboratoire de la déréglementation sociale).

 
 
 

L’initiative a été accueillie avec beaucoup d’intérêt dans tous les milieux progressistes, suscitant des adhésions parmi les « déçus du SPD » et certains cercles altermondialistes. Mais la formation qui visait les législatives de 2006 pour son baptême du feu électoral a été prise de cours par le scrutin anticipé de septembre 2005.

 
 
 

L’entrée en piste d’Oskar Lafontaine fut alors décisive. L’ancien président du SPD jusqu’en 1998 (date à laquelle il fut évincé de son poste par un Schröder soucieux d’imposer sa ligne neolibérale) a décidé de rendre sa carte du parti social-démocrate et s’est déclaré prêt à adhérer à la WASG. Lafontaine, qui cultivait, de longue date déjà, une relation forte et affichée avec Gregor Gysi, y mettait toutefois une condition : un processus d’unification devait être lancé avec le Linkspartei. PDS, car, justifiait-il, il n’y a « pas d’avenir pour deux partis sur la gauche du SPD ».

 
 
 

La suite est connue. Les deux partis ont mené campagne ensemble, le Linkspartei. PDS accueillant les candidats de la WASG sur ses listes, et la fusion programmée des deux formations, pas réalisable naturellement dans un aussi court laps de temps, a été reportée à l’après-scrutin. Les très bons résultats, 8,7 % au plan national et une cinquantaine de députés au Bundestag, encore confirmés lors de l’élection du Land de Brême le mois dernier (avec l’entrée pour la première fois de l’alliance de gauche dans un Parlement régional de l’Ouest), ont encouragé les militants à poursuivre le processus jusqu’à son couronnement de demain.

 
 
 

Cette unification Est-Ouest de la gauche à peine aboutie bouscule déjà les cartes politiques. À la Willy Brandt Haus, le siège national du SPD à Berlin, certains ne cachent pas leur inquiétude. « Le parti paraît enlisé dans la grande coalition avec Angela Merkel. Il est de moins en moins crédible aux yeux de son électorat traditionnel. Les sondages sont de plus en plus mauvais », déplore un cadre qui a accepté de parler sous le sceau de l’anonymat. Des jeunes militants avouent même ouvertement leur sympathie pour le geste de ces cinq permanents des Jusos, l’organisation de jeunesse du parti, en Basse-Saxe, qui ont défrayé la chronique en annonçant lundi, avant même la naissance effective de Die Linke, qu’ils allaient la rejoindre, dénonçant « les positions néolibérales » de leur ancienne formation qui, écrivent-ils, « agit au détriment des plus faibles dans notre société ».

 
 
 

Klaus Ernst, le président de la WASG jusqu’à ce soir, ne cache pas son espoir de voir le mouvement s’accélérer, notamment dans un milieu qu’il connaît bien, lui qui est toujours responsable d’IG Metall, celui des syndicats. « L’avènement durable d’un parti sur la gauche du SPD, confie-t-il, constitue un formidable pôle d’attraction pour des gens de gauche frustrés de vraies perspectives depuis des années. » Et les ultimes sondages qui donnent jusqu’à 12 % des suffrages au nouveau venu politique confirment, ô combien, l’existence de ce potentiel.

 
 
 

Pour s’imposer sur l’échiquier politique Die Linke doit-elle mettre l’accent sur la transformation sociale et le dépassement du capitalisme ou aurait-elle vocation au contraire à devenir une sorte de « meilleur parti social-démocrate » ? Oskar Lafontaine a jeté le trouble en déclarant récemment à un grand quotidien berlinois [in Der Tagesspiegel du 19 mars 2007] que le nouveau parti serait sur la même ligne que le SPD d’avant 1998 (c’est-à-dire d’avant Gerhard Schröder). On avance dans l’entourage de la future direction du nouveau parti qui sera bicéphale (Lafontaine devrait en coprésider les destinées avec l’ex-président du Linkspartei.PDS, Lothar Bisky) une volonté de pointer que le SPD avait aussi fait siennes des valeurs de gauche, même s’il les piétine aujourd’hui.

 
 
 

Ce discours ne convainc pas totalement certains militants. « Je trouve formidable l’émergence de Die Linke et je suis pleinement pour un parti de gauche très rassembleur, mais notre démarche serait vouée, à terme, à l’échec si nous oublions au passage notre visée de transformation radicale de cette société », estime Wolfgang Peter, l’un des délégués berlinois du Linkspartei.PDS au congrès de samedi. Cornelia Hirsch, jeune députée du Bundestag de vingt-sept ans, membre d’un réseau de la gauche anticapitaliste qui traverse les deux partis et intègre notamment la « plate-forme communiste » du Linkspartei. PDS, est plus mesurée : « Nous avons pu obtenir des engagements clairs, explique-t-elle, souvent plus marqués à gauche que par le passé, dans les compromis qui serviront initialement de références du parti. » Et d’ajouter que le débat, voire la confrontation vont se poursuivre dans une formation qui continuera d’intégrer, à la façon du Linkspartei. PDS, des sensibilités plurielles.

 
 
 

Kolja Möller, issu, lui, du mouvement étudiant dans l’ouest du pays, se félicite du « processus réussi de refondation de la gauche en Allemagne occidentale ». L’aspect « toujours en devenir » de l’identité du parti le préoccupe néanmoins aussi. Et il prévient : « Il va nous falloir progresser rapidement sur le sujet. Car dire non, dénoncer le néolibéralisme n’est pas suffisant, les gens attendent autre chose. Il faut maintenant que nous fassions aussi émerger un autre projet de société. »

 
 
 

Bruno Odent

 
 
 

  Source : L’ Humanité www.humanite.fr

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Published by Didier HACQUART - dans PRS
20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 07:06

 


Les élus de Vitrolles aux cotés des salariés de TRAMIER, récit de deux semaines de lutte

 
           
 
 
 

Le vendredi 1er juin, une quinzaine de salariés de l’entreprise TRAMIER (olives) « débarquaient » en fin d’après midi en mairie de Vitrolles. Un peu affolés et perdus à l’entrée de la mairie, ils ont été « récupérés » par ma collègue Adjointe Pascale MORBELLI qui sortait de la mairie.

 
 
 

Apres les avoir menés en salle du Conseil Municipal et s’être fait expliquer la situation, Pascale me contacta et me demanda de venir en mairie. Ce que je fis, après m’être excusé de mon retard au conseil d’école auquel je devais me rendre ! Le maire Guy OBINO, et Jean – Claude DENJEAN, 1er adjoint vinrent ensuite les assurer du soutien de la municipalité.

 
 
 

Quelle était la situation ? Le groupe Espagnol BORGES a racheté le groupe TRAMIER, mais surtout la marque, et donc licenciait 25 salariés de l’usine de Vitrolles liées à la production, tout en conservant une quinzaine de salariés de la partie administrative. L’usine TRAMIER est installée depuis plus de 30 ans sur le territoire de notre commune.

 
 
 

En clair, le groupe BORGES rachète la marque pour s’implanter sur le territoire français en récupérant le réseau commercial de TRAMIER. Suivant cette logique le site de Vitrolles est condamné.

 
 
 

Le lundi qui suivait devait être annoncé le plan de licenciement et les noms des salariés concernés. Les salariés étaient désemparés car ils se sont aperçus que les 3 élus qu’ils avaient désignés pour les représenter étaient défaillants et ne remplissaient pas leur rôle pour les défendre. Aucun des salariés n’était syndiqué.

 
 
 

Nous les avons conseillés en tant qu’élus sans oublier notre casquette de syndicalistes... La décision d’engager telle ou telle action leur revenant en final.

 
 
 

Les salariés se sont ensuite organisés, ils ont bloqué l’entrée de l’usine du lundi matin jusqu'au jeudi 14 juin 2007, jours et nuits … La direction a tenté de faire sortir des machines de l’usine, mais cela fut mis en échec par le blocus. La CGT s’est ensuite impliquée à leurs cotés pour les conseiller sur les aspects légaux du code du travail et pour les aider dans leurs négociations avec la direction de BORGES. Dans un premier temps des reclassements en Espagne, évidemment inacceptables et scandaleux, étaient proposés aux salariés…

 
 06-2007-Tramier.jpg
 

Toute la semaine, des élus de Vitrolles sont venus les soutenir. Jean – Claude DENJEAN, Pascale MORBELLI, Cathy CAU, Malek MERSALI, Henri AGARRAT et moi-même quasiment chaque jour. Il est clair que le nouveau Député UMP Eric DIARD, alors candidat a été totalement absent de ce dossier.

 
 
 

Les salariés ont été reçus par le Maire de Vitrolles, Guy OBINO, à l’issue de l’inauguration de la nouvelle gare routière. Un soutien logistique leur a été ensuite apporté.

 
 
 

A la demande des salariés, je suis intervenu auprès de la Direction de BORGES avant la reprise de la négociation du vendredi 8 juin après midi, pour rappeler l’engagement de la mairie de Vitrolles auprès des salariés, et notre volonté de défendre l’emploi sur notre commune.

 
 
 

De nouvelles négociations ont repris le jeudi 13 juin pour enfin aboutir à un protocole d’accord vers 23h00. Le midi du 13 juin, un grand barbecue de soutien aux salariés avait été organisé avec la présence de nombreux salariés et syndicalistes des entreprises environnantes…

 
 
 

En 2002, Lionel JOSPIN avait dit aux salariés de MICHELIN, « l’Etat ne peut pas tout », nous connaissons le résultat.

 
 
 

En tant qu’élus, il nous paraissait essentiel d’être aux cotés des salariés dans leur lutte pour défendre leur emploi et leurs droits. Une Municipalité peut interpeller les institutions du Département de la Région, sans oublier le préfet, représentant de l’Etat. La responsabilité de la commune, c’est de travailler sur son bassin d’emplois et donc les employeurs. Une situation comme TRAMIER doit s’anticiper pour aider à la recherche de solutions. Mais l’implication de la commune c’est aussi rappeler à chacun ses devoirs y compris aux responsables d’entreprises qui ne doivent pas sacrifier un peut trop facilement les salariés.

 
 
 

Aujourd’hui, les salariés ont gagné sur leurs indemnités de départ qui passent de 650 € à 14 000 € en plus des indemnités de licenciement et de la mise en place d’une cellule de reclassement,  mais l’enjeu maintenant pour eux c’est de retrouver un emploi… Le combat n’a pas été vain, même si les difficultés sont à venir.

 
 
 

Les salariés de TRAMIER ont tenu à remercier les élus de Vitrolles, en Mairie le 15 juin 2007. Comme rappelé lors de cette ultime rencontre, le regret va à l’encontre du père fondateur de l’entreprise TRAMIER, qui n’a pas daigné répondre au courrier adressé par les salariés, dont certains travaillent dans l’entreprise depuis plus de 30 ans, et qui aujourd’hui se retrouvent au chômage…

 
 
 
 
 
DH
 
 
 

Grève chez Tramier, confiseur d'olives

 
 
 

Aujourd'hui, un plan de licenciements a été présenté à 25 employés de la société Tramier, confiseur d'olives, situé dans la zone industrielle des Estroublans à Vitrolles. En effet, la société, rachetée en janvier par le groupe espagnol Borges, souhaite délocaliser son activité production en Espagne et au Maroc.

 


La direction et les représentants du personnel n'étant pas parvenus à trouver un accord sur les indemnités de licenciement, les salariés ont décidé de se mettre en grève dès demain matin.

 


 

La Provence le 4 juin 2007

 
 
 
 
 

Les Tramier en grève négocient avec leur repreneur espagnol

 
 
 

Le directeur général du groupe espagnol Borges, était aujourd'hui à Vitrolles pour mener les négociations avec les salariés du groupe Tramier qui refusent la fermeture de leur usine des Estroublans et s'opposent au licenciement de 25 personnes.

 
 
 

"Lorsque nous avons racheté Tramier, nous nous attendions à des pertes de 2,5 millions d'euros. Elles se chiffrent en réalité à 6,5 millions " a déclaré le directeur pour justifier la fermeture des trois sites de production de l'entreprise situés à Sarrian, Montauban et Vitrolles.

 
 
 

Les salariés, soutenus par la CGT, ont cessé le travail et occupent leur usine depuis une semaine. Ils demandent le "maintien du plein emploi" et "une prime exceptionnelle pour préjudice moral égale à 24 mensualités pour chaque personne licenciée".

 
 
 

La Provence le 13 juin 2007

 
 
 

Les Tramier ont obtenu 14 000 € d'indemnité

 
 
 

Les salariés de l'usine Tramier de Vitrolles ont mis fin à leur grève hier mais la reprise du travail ne sera effective que lundi matin. Le personnel de cette société marseillaise rachetée en janvier dernier par le géant espagnol de l'agroalimentation Borges avait cessé de travailler le 4 juin pour protester contre la délocalisation de leur activité en Espagne et le licenciement de 25 salariés. D'après la CGT, ils ont obtenu 14000€ d'indemnités pour préjudice moral en sus des indemnités légales, le préavis non travaillé et payé ainsi que le paiement des jours de grève.

 
 


La Provence le 15 juin 2007

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 07:17


Dans la lignée de l’article du 10 juin 2007, Marie - Noëlle LIENEMANN analyse le second tour des législatives.
 
 
 
Je rappelle que Marie- Noëlle est à l’initiative avec d’autres de Gauche Avenir
 
 
A suivre,
 
 
 
DH
 
 
 
Par Noëlle LIENEMANN
 
 
 
 
 

Une fois de plus les sondages se sont trompés. La vague bleue n’a pas eu lieu même si la gauche n’a pas gagné, l’échec est moins cinglant que prévu et il était difficile aux candidats de gauche de rattraper la lourde défaite des présidentielles. Une fois de plus le " microcosme parisien " bruissait de l’ouverture réussie par Nicolas Sarkozy et les français se préoccupait de leur emploi, leurs revenus et de l’avenir. Cette répétition est usante et j’espère qu’elle fera réfléchir les socialistes qui se sont parfois laissé égarer par cette machine médiatique bien huilée.

 
 
 

Tirons d’abord quelques leçons politiques de ce scrutin et de l’écart entre les trois votes des 6 mai, 10 et 17 Juin :

 
 
 

- l’importance déterminante de la question économique et sociale

 
 
 

- le choix des alliances à gauche et le refus de l’accord avec le centre

 
 
 

- la gauche, c’est le collectif et chaque fois qu’elle joue collectif, qu’elle met en mouvement les élus et les militants, elle va mieux !

 
 
 

L’importance de la question sociale. Laurent Fabius a bien fait, dés le soir du premier tour, à la télévision, de mettre au pied du mur Jean-Louis Borloo sur la TVA sociale. Cela a permis à notre campagne de se placer résolument sur le terrain des attentes prioritaires de nos concitoyens. Cela a permis de démasquer la politique de Nicolas Sarkozy : la dureté sociale. Il a essayé de camoufler cela derrière la pseudo ouverture politique à laquelle manifestement la plupart des français est totalement indifférente. Je n’exclus pas d’ailleurs que cette stratégie ait été refusé par une partie des électeurs de droite qui ne sont pas venu voter ! 

 
 
 

Les grands titres des journaux n’ont pas été consacrés à l’absence de coup de pouce au SMIC, mais les salariés (tous même ceux qui ne sont pas smicards) ont parfaitement compris que leurs salaires stagneraient et que le « gagner plus » ne serait pas pour eux.

 
 
 

La TVA sociale viendrait percuter leur pouvoir d’achat, comme d’ailleurs la hausse des loyers prévus à 3,5%. Ajoutons à cela les franchises médicales et le bilan était édifiant pour nos concitoyens. L’élection passée, il va falloir reprendre ce combat.

 
 
 

Une fois de plus, la droite se fait élire en faisant croire qu’elle va appliquer la ligne Guaïno (dite gaulliste sociale) et elle fait une politique libérale. Déjà Chirac avait fait le coup avec la fracture sociale. Sarkozy a joué la carte de la défense des travailleurs et des usines. Et si l’imposture a marché c’est que la candidate socialiste lui a laissé un boulevard en n’occupant pas avec force le terrain social et économique, en n’assumant aucune des propositions offensives du PS et en demeurant en permanence dans la confusion la plus totale. Sarkozy invoquait Blum et Jaurès, Ségolène Royal en appelait à Blair et Prodi ! Comment s’étonner de notre défaite !

 
 
 

Les alliances à gauche et le refus des accords au centre

 
 
 

Le Bureau National du PS a bien fait d’apporter son soutien unanime  à la position de François Hollande qui refusait un accord avec le Modem et désapprouvait cet étrange message téléphonique envoyé à Bayrou, d’ailleurs resté sans réponse et de confirmer l’accord avec les verts et le PCF. J’ai toujours dit qu’il fallait respecter les électeurs du Modem (dont je persiste à penser qu’il s’agit plus d’un électorat flottant que centriste). Le modem dit n’être ni de gauche, ni de droite. Ne faisons pas comme si ils étaient de gauche. Rien ne justifie un accord surtout lorsqu’on sait que Bayrou dit être en désaccord avec le PS sur l’économie (cf ci-dessus !). Il dit refuser la confiscation de la démocratie. Qui aujourd’hui confisque tous les pouvoirs ? Il était clair qu’un bon nombre de ses soutiens voteraient contre les candidats de Sarkozy. Nul besoin de danse du ventre ou de je ne sais quelle compromission. N’oublions pas enfin que Bayrou vise l’élection de 2012 et qu’il ne va pas nous faire de cadeaux car il sait que nous seront face à lui alors !

 
 
 

Mais le rassemblement à gauche ne doit pas se faire à minima et il est clair qu’il faut ouvrir une ère nouvelle d’union des forces de gauche.

 
 
 

Le collectif. Nul besoin d’insister mais qu’on en tire les leçons et qu’on privilégie le travail de fond, l’élaboration de propositions nouvelles, au sein du PS et de la gauche.

 
 
 

Ne croyons pas qu’une refondation n’est pas nécessaire, elle ne doit pas être de surface, de forme et servir de prétexte à je ne sais quel coup d’état à la tête du PS. Elle suppose en effet des changements de pratiques, et surtout des clarifications idéologiques et la reprise  d’un combat culturel, civilisationnel, la défense de propositions fortes qui incarne ce projet.

 
 
 

Nous devrons organiser une opposition incisive, déterminée et à chaque fois, affirmer fortement nos contrepropositions, nos perspectives politiques. Faut il encore en définir le cap et qu’on ne s’imagine pas le trouver ailleurs qu’à gauche, ailleurs qu’en puisant dans les racines et les forces du socialisme français !

 
 
 

Le vote d’aujourd’hui conforte l’analyse que je faisais au soir du 6 Mai...

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Published by Didier HACQUART - dans Législatives 2007
18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 06:54

 


RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES


DIMANCHE 17 JUIN 2007    

BOUCHES DU RHONE (13)


Résultat d'une commune :
Cliquez sur la lettre correspondant à l'initiale


A  B  C  E  F  G  I  J  L  M  N  O  P  R  S  T  V 

 

Résultat d'une circonscription

1ère circonscription
2ème circonscription
3ème circonscription
4ème circonscription
5ème circonscription
6ème circonscription
7ème circonscription
8ème circonscription
9ème circonscription
10ème circonscription
11ème circonscription
12ème circonscription
13ème circonscription
14ème circonscription
15ème circonscription
16ème circonscription

 

Dans les Bouches du Rhône il faut signaler les victoires pour le PS de Sylvie ANDRIEUX, Henri JIBRAYEL, Michel VAUZELLE, et Michel VAXES pour le PC.

 

A suivre,

 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Législatives 2007
18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 05:43

 


Les années MEGRET à Vitrolles, rétrospective…

 
 
 
 
 

Au hasard de mes recherches, je suis tombé sur le site internet suivant :

 
 
 
 
 
 

J’y ai trouvé une rétrospective des années MEGRET à Vitrolles (1997 – 2002) tout à fait pertinente. Cela s’intègre dans le travail historique que j’ai entamé sur ce blog sur l’histoire politique de Vitrolles (voir thèmes, partie droite du blog).

 
 
 

Cette rétrospective est découpée en chapitres :

 
 
 
Vitrolles année zéro
 
 

Les MEGRET, ascension et chute

 
 
5 ans au pouvoir, l’inventaire
 
 
 
Drôles d’embauches
 
 
 
Rester, c’était résister
 
 
 
Et maintenant ?
 
 
 

« Comprendre le passé explique le présent, et donne la voie pour l’avenir ». C’est pourquoi il me parait essentiel de connaître et faire connaître ce qui s’est passé à Vitrolles.

 
 
 

Je vous conseille donc ce site pour Vitrolles, mais aussi pour les autres sujets qui y sont traités !

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Histoire politique de Vitrolles : 2002 et
17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 09:10

 



Pour le quatrième dimanche d’élection, pour moi c’est la plage !!!

 
 
 
 
 

Chaque dimanche d’élection, je suis Président de Bureau de vote à Vitrolles dans ma ville en tant qu’adjoint au maire.

 
 
 

Comme c’est une expérience toujours intéressante, et parfois méconnue, cela avait fait l’objet de plusieurs billets sur ce blog.

 
 
 

Comme mon ami 1er Adjoint de Vitrolles, candidat pour le PS, Jean – Claude DENJEAN n’a malheureusement pas passé le 1er tour des législatives, et bien aujourd’hui j’irai à la plage (*) !

 
 
 

Pour une fois depuis très longtemps, je fais pouvoir assister à la  soirée électorale à la télévision ce soir à 20 heures. Depuis 1997, cela n’a pas été le cas, en étant  dans les bureaux de vote à toutes les élections, en tant que colistier à la municipale de 1997, puis en tant qu’assesseur, et/ou délégué de liste jusqu’en 2002, et Président depuis l’élection municipale d’octobre 2002 !

 
 
 

Ceci dit, j’aurai quelque part préféré tenir encore aujourd’hui le bureau de vote…

 
 
 
DH


(*) L'exemple n'est à suivre que pour les électeurs dont le député a été élu au 1er tour, pour les autres, ce n'est recommandé qu'après avoir rempli sont devoir de citoyen...
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Published by Didier HACQUART - dans Législatives 2007
15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 21:22

 



Et voici l’interview complète de Jean – Luc MELENCHON dans le journal L’Humanité du 14 juin 2007.

 
 
 

Ce WE, Jean – Luc sera à Berlin comme invité pour la création du « Die Link », né de la fusion de l'organisation socialiste WASG fondée par Oskar Lafontaine et de l’ancien parti communiste allemand.

 
 
 
A suivre…
 
 
 
DH
 
 
 
« Une des issues possibles pour la gauche »
 


Interview à l’Humanité – jeudi 14 juin 2007

 
 
 

Sénateur socialiste, président du mouvement Pour la République sociale, Jean-Luc Mélenchon privilégie un processus à l'allemande et pense au divorce avec la rue Solférino.

 
 
 
Entretien réalisé par Dominique Bègles
 
 
 

Vous serez présent dans quelques heures au congrès fondateur du Die Linke en Allemagne. Pourquoi donnez-vous une telle importance à ce moment politique d'outre-Rhin ?

 
 
 

Jean-Luc Mélenchon. Le processus de constitution de cette formation n'est évidemment pas transposable en France. En revanche, ce qui est directement transposable est la situation d'impasse de la social-démocratie allemande aboutissant à ce qu'un secteur de celle-ci, tant sur le plan électoral que militant, décide de s'engager dans un processus de construction politique original. Cette impasse est emblématique. L'Allemagne et la Grande-Bretagne sont le cœur de la social-démocratie internationale. Dans ces deux pays aujourd’hui, les sociaux-démocrates sont des acteurs enthousiastes du démantèlement de l'État social qu'ils ont eux-mêmes construit. Ils arrivent ainsi au bout de la politique d'accompagnement de la mondialisation libérale. Un seul exemple : dans ces deux pays, ils participent à l'allongement de l'âge de la retraite, comme tous les autres partis sociaux-démocrates d'Europe. Cette impasse stratégique, ce renoncement à transformer la société, nous concerne : elle n'est ni allemande ni anglaise mais internationale. Nous sommes donc directement impliqués par l'évènement. C'est sans doute aussi le moment, ici, de se demander s'il est bien l'heure de se découvrir une vocation sociale-démocrate qui n'a jamais été dans la tradition du socialisme français.

 
 
 

Considérez-vous ce scénario à allemande comme une piste pour la gauche française ?

 
 
 

Jean-Luc Mélenchon. Je suis cette évolution depuis les premières heures. J'ai participé à plusieurs réunions avec Oskar Lafontaine. J'ai la conviction que nous pouvons y trouver une source d'inspiration très forte pour notre propre travail de construction politique en France. Après l'observation des conséquences de la chute du communisme d'État, on est en train de découvrir la catastrophe qui frappe la social-démocratie internationale. Pour ma part, je crois que la formule et la méthode de construction de ce nouveau parti peuvent nous donner une indication sur ce que nous avons nous-mêmes à faire. J'y vois une des issues possibles de la crise de la gauche en France. C'est celle que je privilégie à cette heure. J'observe de la part des communistes français une volonté de dépassement des formes politiques anciennes, tout en ayant le souci de protéger leur identité. Le même souci existe chez une partie des militants socialistes qui n'acceptent pas de se résigner à une fumeuse orientation sociale-démocrate, ni à un tropisme pour le centre. Ceux-là ne veulent pas qu'on substitue à l'aspiration sociale des Français une inclination préférentielle pour les revendications sociétales des classes moyennes supérieures des centres-villes.

 
 
 

En France, cela signifierait une double rupture : celle entre vous et le PS actuel, et celle du PCF avec son passé. La situation vous semble-t-elle s'y prêter ?

 
 
 

Jean-Luc Mélenchon. Je suis obligé de constater une évolution du PS dans le sens d'une mise aux normes européennes. La gauche du PS est de plus en plus un alibi pour ce parti. Elle n'est plus admise à jouer un rôle actif dans le mouvement socialiste. Il suffit de voir comment cette gauche, ses idées et ses représentants ont été traités pendant la campagne présidentielle. Les choses se sont depuis considérablement aggravées avec les surenchères vers le centre. La question du divorce commence à être posée. Elle n'est toutefois pas tranchée. D'ailleurs à l'heure actuelle il n'existe pas d'alternative. Les communistes n'ont pas encore fait ouvertement le choix de la construction d'une force nouvelle. Leur choix sera tout à fait décisif. Un projet alternatif doit avoir trois caractéristiques : être républicain, de gauche et gouvernemental. Sur ces points, la convergence est extrêmement avancée entre PRS et le PCF d'aujourd'hui. Reste le facteur déclenchant : la décision des communistes. Ce n'est pas la première fois que je lance cet appel. Dans la présidentielle j'ai parlé « de l'union dans l'union ». J'ai voulu montrer qu'une affirmation identitaire n'est pas contradictoire avec une affirmation unitaire.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 20:57

Mélenchon songe au "divorce" avec le PS pour construire "une force nouvelle"
 
 
 

AFP - 14.06.07 | 17h50

 
 
 

Le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon estime que la gauche du PS "est de plus en plus un alibi pour ce parti" et que "la question du divorce commenceà être posée", imaginant un rapprochement avec les communistes pour construire "une force nouvelle".

 
 
 

Dans une interview jeudi à l'Humanité, le président du mouvement "Pour la République sociale" estime en effet qu'"on est en train de découvrir la catastrophe qui frappe la social-démocratie internationale", prenant notamment l'exemple de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne où "les sociaux-démocrates sont des acteurs enthousiastes du démantèlement de l'Etat social qu'ils ont eux-mêmes construit

 
 
 

M. Mélenchon, qui doit assister samedi au congrès fondateur du parti "Die Linke" (la gauche) à Berlin, qui regroupe notamment des communistes et des socialistes, considère que cela peut être "une source d'inspiration très forte" pour la France. "J'y vois une des issues possibles de la crise de la gauche", dit-il.

 
 
 

Car pour lui, "la gauche du PS est de plus en plus un alibi pour ce parti, elle n'est plus admise à jouer un rôle actif dans le mouvement socialiste". De ce fait, "la question du divorce commence à être posée", dit-il, même si "elle n'est pas tranchée" et si "à l'heure actuelle il n'existe pas d'alternative".

 
 
 

En effet, s'il imagine volontiers un rapprochement entre des communistes et des militants socialistes "qui n'acceptent pas de se résigner à une fumeuse orientation sociale-démocrate, ni à un tropisme pour le centre", il note aussi, en le regrettant, que "les communistes n'ont pas encore fait ouvertement le choix de la construction d'une force nouvelle".

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 07:05

 



La défense de l’accès au soin est essentielle. Le gouvernement avance encore masqué sur ce sujet, mais d’ores et déjà le projet de mise en place d’une franchise est la première étape vers une remise en cause de soins de qualité pour tous.
 
L’association Convergence s’engage sur le sujet.
 
A suivre,
 
DH
 
 
 
 
 
 
 

Convergence Nationaledes Collectifs

 

de Défense et de Développement des Services Publics

 
 
 
Hôtel de Ville - 23000 GUÉRET
 

Tél : 06 81 98 94 46 - Courriel : nosfuturs@tiscali.fr

 
Internet : http://www.v-s-p.org
 
 
 
 
 
 
 
Pour la défense de l’accès aux soins de qualité pour toutes et tous
 
 
 

Avant les élections présidentielles, le plan Douste-Blazy de 2004 sur la réforme de l’assurance maladie avait apparemment ramené une dynamique d’équilibre. Après les élections, N. Sarkozy et son gouvernement « découvrent » un dérapage des dépenses et, une nouvelle fois, la dramatisation du soi-disant « trou de la Sécu » leur sert à justifier des mesures dites inévitables, comme celle de la franchise de soins (médicaments, consultations, analyses et hôpital).

 
 
 

Il s’agit d’une somme forfaitaire que le malade devra acquitter avant de pouvoir prétendre au remboursement de la Sécu ou de la mutuelle complémentaire. Sarkozy a même annoncé que cette franchise sera modulable selon l’état des comptes de la Sécurité Sociale. Comme pour la voiture, avant de faire jouer l’assurance pour la réparer, il faut commencer par payer la franchise ; pour la santé, Sarkozy veut d’abord la carte bleue avant la carte vitale et la carte de mutuelle !

 
 
 

Le but réel est, paraît-il, de responsabiliser le malade en le contraignant à payer de sa poche, et toujours plus, pour pouvoir se soigner ; mais il s’agit surtout de le pénaliser suffisamment pour le faire renoncer aux soins pris en charge par la Sécu. Or, déjà aujourd’hui, un français sur cinq renonce à des soins faute d’argent ! La mise en place de cette franchise aggravera donc encore cette situation pour les travailleurs pauvres, les retraités, les jeunes… Pour les plus pauvres, ose dire Roselyne Bachelot, des mesures d’accompagnement sont envisagées : que se passera-t-il pour ceux juste au-dessus des minima sociaux ?

 
 
 

La franchise est dangereuse et aberrante d’un point de vue sanitaire : en retardant les soins précoces, elle entraînera une détérioration et l’aggravation de l’état de santé du patient, et donc, des soins plus importants, plus coûteux et, peut être, une dégradation irrémédiable.

 
 
 

La franchise est injuste et scandaleuse d’un point de vue social : elle approfondira encore plus les inégalités devant la maladie, tout comme leur projet de TVA sociale d’ailleurs.

 
 
 

La franchise est une mesure illégale d’un point de vue comptable : elle participera à la transformation de notre Sécurité Sociale (payée par notre salaire) en compagnie d’assurances.

 
 
 

Notre Santé ne relève pas de leur système marchand et assurantiel et nous refusons cette nouvelle étape de la privatisation de l’assurance maladie.

 
 
 

La Convergence Nationale des Collectifs de Défense de Développement des Services Publics s’oppose fermement aux franchises et participe, avec ses partenaires syndicalistes, associatifs, professionnels et politiques, à la mobilisation pour construire un système de santé public pris en charge à 100 %.

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Published by Didier HACQUART - dans Législatives 2007