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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 07:40


Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL se sont félicités le16 juillet 2007 à Toulouse devant les chaines de télévision sur l’accord trouvé sur la gouvernance du groupe EADS. Notre président se positionne en sauveur d’AIRBUS., mais il n’y a pas eu un mot sur les 10 000 suppressions d’emplois, ni sur les cessions de sites. Malgré un carnet de commandes qui explose, Power 8 continue.
 
Le président SARKOZY ne se sent plus tenu par ses propos de campagne quant il déclarait, qu’il n’était pas tenu part Power 8… Les salariés apprécieront.
 
Le Secteur Entreprise du PS s’est positionné lui sur « ces bonnes nouvelles » de Toulouse…
 
A suivre…
 
DH
 
 
 
 
 
Les gouvernements Français et Allemand ont modifié en profondeur l’organisation fonctionnelle du groupe. Le Parti Socialiste prend acte de la suppression du caractère bicéphale du groupe, ce qui facilitera la prise de décision.
 
Pour autant, il ne peut soutenir une réforme car :

•    l’équilibre des responsabilités entre les actionnaires français et allemands a été modifié. Ainsi, l’Allemagne a renforcé sa position dans le groupe depuis et obtient la présidence du conseil d’administration, ainsi que la direction de trois des cinq filiales du groupe (Airbus, Eurocopter et la Défense) qui représente 75% des activités du groupe;

•    l’accord scellé ne prévoit pas de réforme du pacte d’actionnaires et renvoie à une date ultérieure la question pourtant centrale de l’augmentation de capital. Cette absence de stratégie actionnariale se double d’un mécano industriel inquiétant, puisque que Tom Enders prend la direction opérationnelle d’Airbus alors qu’il est spécialiste des questions de défense ;

•    le plan « Power 8 » est désormais soutenu par le Président de la République, ceci malgré un carnet de commande plein.
 
Le président de la République a réalisé deux contre-pieds majeurs par rapports aux engagements du candidat qu’il était il y a peine quelques mois :

•    il soutient le plan « Power 8 » dont il envisageait publiquement la renégociation en mars, lorsqu’il déclarait « Ce plan n’est pas tabou, on peut en discuter (…) Je ne suis pas lié par Power 8 » ;

•    il modifie la gouvernance du groupe sans toucher à l’actionnariat, lui qui déclarait en mars que « résoudre le problème de la gouvernance n’est pas possible tant qu’on a pas réglé le problème des actionnaires ».
 
Le Parti Socialiste rappelle son opposition au plan Power 8 à Airbus. Il apporte son soutien aux salariés d’Airbus et d’EADS qui défendent leur outil de travail et les savoir-faire d’une entreprise qu’ils ont grandement contribué à faire vivre et à développer.
 
Pour le Parti Socialiste, seul un accroissement rapide de la participation de l’État au capital,  dans le cadre d’une recapitalisation de l’entreprise et la mise en place d’une stratégie industrielle européenne pour Airbus sont de nature à permettre une réelle sortie de crise.
 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Industrie Aéronautique
23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 12:41
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Conseil Municipal de Vitrolles du 26 juillet 2007

 

 

 

 

 

Le prochain Conseil Municipal de notre ville se tiendra le 26 juillet 2007 à 18h30 à l’Hôtel de Ville.

 

 

 

Ce dernier conseil avant les congés d’été sera essentiellement technique, mais on peut retenir un certain nombre de marchés publics qui concernent le réaménagement de notre ville et ses installations (Vélodrome, Poste de police, gymnase Courbertin, Cosec Carpentier, maison du droit, etc.).

 

 

 

D’autres délibérations sont liées au fonctionnement interne de la Mairie mais concernent de près les parents comme le règlement intérieurs des intervenants de restauration scolaire et celui des ATSEM.

 

   
N’hésitez pas à venir nombreux à assister au Conseil Municipal, ouvert à tous, et véritable espace de citoyenneté.

 

     

 

 Pour en savoir plus : http://www.vitrolles13.fr/actualites/7974/

 

 

 

 
DH

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 08:10

 



Droit de grève remis en cause dans les transports, extension à l’Education, remise en cause de mai 68, tout est lié…

 
 
 
 
 

 

J’ai déjà évoqué sur ce blog, que s’attaquer en premier lieu au droit de grève n’était pas anodin. On voit bien aujourd’hui que le cadre dépasse celui des transports pour s’attaquer à l’Education nationale. Je vous livre aujourd’hui, l’analyse de Jean – Luc MELENCHON qui relie tout ceci à la campagne contre Mai 68 pendant la présidentielle.

 

A suivre…

 

DH

 
 
 


 
 
 
 
 

« Cet après midi mercredi 18 juillet, la séance au Sénat sur le service minimum a commencé à 15 heures. L’ambiance était particulièrement tendue en raison des déclarations du Premier Ministre, hier soir sur TF1, à propos de l’idée d’étendre ce service minimum à l’éducation nationale. Pour tout le monde sur place on peut dire que cette déclaration a fonctionné comme un aveu. Cela peut paraitre étonnant. Mais le ministre s'en tenait, jusque là, à une ligne d'expression très modérée selon laquelle cette loi ne ferait que traiter techniquement un problème de gène des usagers du transport ferroviaire...

 
 
 

C’est donc bien une visée globale sur le droit de grève dans le service public que porte le texte. Par conséquent, la séance a repris sur des interpellations du gouvernement par les groupes d’opposition. La tactique de la droite a consisté à faire le dos rond. Ses orateurs, ministre en tête, en sont restés au thème minimaliste « ici on ne s’occupe que du transport terrestre de service public et rien d’autre ». C’est assez étrange car l’objectif politique est tout à fait évident dans cette affaire. C'est d'ailleurs ce qu'attendent les mandataires de droite du gouvernement. J’en ai fait le thème de mon intervention. Il s’agit bien pour la droite de transformer sa victoire politique aux élections en une victoire sociale. C’est une même chose que le paquet fiscal d’un côté et les restrictions au droit d’action pour les travailleurs de l'autre. Mais il faut aussi prendre en compte un élément important. Cette loi fonctionne comme une préparation de l’avenir. Car le dispositif anti grève va mettre en place un nouveau fond de scène juridique juste avant la grande bataille que le gouvernement et la droite vont engager contre les régimes spéciaux de retraites et principalement contre celui des cheminots.

 
 
 

Je ne suis loin de penser que l’idée du service minimum dans l’éducation est aussi une préparation pour le choc qu’on peut imaginer quand les 17000 suppressions de postes dans l’Education Nationale vont être concrétisées. Je pense que les syndicats sont mis au pied du mur d’une certaine façon. Ils jouent gros sur ces questions.

 
 
 

Et nous tous à gauche. Il s’agit d’une liberté fondamentale. Pensez – y ! Souvenez-vous de tout ce qui a été rabâché pendant la campagne électorale contre Mai 1968. Pour ma part, je me souviens très bien des minauderies des belles personnes contre le prétendu slogan "central" de Mai 1968 "il est interdit d’interdire". Et aussi des pintades social bobocrates des éditorialistes cacochymes du Nouvel Observateur qui applaudissaient des deux mains chaque fois qu’il était question de "retour de l’autorité". Bien sur qu’il n’était pas question de ce que croient les petits blancs.

 
 
 

Il s’agissait bien d’autre chose qu’un certain nombre d’entre nous ont pointé à l’époque. 1968 c’est surtout la grève générale de dix millions de travailleurs occupant leurs lieux de travail. C’est la sainte trouille du patronat qui lâcha 30 % d’augmentation du SMIG en une nuit. Et surtout, 1968, c’est la reconnaissance du droit de créer des sections syndicales dans l’entreprise.

 
 
 

Quand on a entendu tout ce tintamarre contre 1968 il aurait fallu prendre conscience que certains ont une mémoire longue de l’histoire et la patience de la revanche. Il aurait fallu faire campagne en montrant le caractère particulier de cette droite là qui veut régler tous ses comptes en même temps. Au fond, nommer Fillon Premier Ministre, l’homme de la réforme des retraites, n’est-ce pas déjà un signal éclatant ? Nous y voila aujourd’hui. Cette loi sur le service minimum dans les transports ouvre la voie (sans jeu de mots) à une remise en cause générale du droit de grève en élargissant le champ de la criminalisation de l’action revendicative. »

 
 
 

L’intégralité du post

 
 
 

Jean - Luc MELENCHON mettra en ligne ses interventions dans l’hémicycle. Elles peuvent aider les lecteurs à disposer d'un argumentaire.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 07:13

 


Je suis aussi adhérent de cette associationqui défend le service public...

DH



Convergence Nationale des Collectifs

de Défense et de Développement des Services Publics

 
Hôtel de Ville de GUÉRET- 23000
 

Tél : 06 81 98 94 46 - Courriel : nosfuturs@tiscali.fr

 
 
 
 
 
 
 
 
Le 14 juillet 2007
 
 
 
Objet : Communiqué service minimum.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SERVICE MINIMUM, OUI ou NON ?
 
La vraie « fausse question » !!!!
 
 
 
 
 

Faut-il, pour les usagers, un service minimum dans les transports publics les jours de grève ?

 
 
 

C’est à cette question que le candidat SARKOZY a répondu « OUI » pendant sa campagne électorale, en la dramatisant au maximum, et c’est par une loi cadre réduisant l’exercice du droit de grève qu’il compte y répondre depuis qu’il a été élu Président de la République.

 
 
 

Pour les organisations qui composent « CONVERGENCE » cette question est une vraie « fausse question » car comme l’ont confirmé certaines de leurs associations, la priorité des usagers n’est pas un service minimum pendant les jours de grève mais bien un service maximum tous les jours.

 
 
 

C’est à cette priorité, qui peut être qualifiée elle, de véritable continuité de Service Public au quotidien que le Président et son gouvernement doivent répondre.

 
 
 

C’est bien par l’octroi de moyens humains, matériels et financiers supplémentaires aux agentsdu transports public mais également en faisant vivre avec les salariés, les élus, les associations d’usagers, une vraie démocratie de participation et de contrôle dans le fonctionnement de l’entreprise publique, que l’état satisfera à cetteexigence de transport de qualité et non pas par une loi inutile et dangereuse qui n’a pour objectifs que de contraindre le droit de grève et de faire porter aux Autorités Organisatrices une responsabilité qui n’est pas la leur.

 
 
 

Cette analyse est partagée par l’Association des Régions de France qui, dans un communiqué daté du 10 juillet, déclare : « L’Etat doit donc d’abord, en priorité, donner aux acteurs du système ferroviaire les moyens de l’entretenir, de le moderniser et de le développer…Il n’apparaît pas nécessaire de modifier les dispositions existantes qui respectent les rôles différents des uns et des autres. »

 
 
 

Dans ce cadre CONVERGENCE soutient la demande des organisations syndicales de ne pas toucher au droit de grève et agira, avec le plus grand nombre de partenaires possibles pour que soit mis en œuvre un dialogue social efficace et reconnu, véritable clé de la baisse de la conflictualité et de la continuité du Service Public au quotidien, dans toutes les entreprises.

 
 
 
 
 

Guéret, le 14 Juillet 2007

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 07:13
 
 
DSK et le FMI…
 
 
Le débat sur la candidature de DSK au FMI, sponsorisée par Nicolas SARKOZY ne m’intéresse guère. Pour moi, que « l’aile droite » quitte le PS ne me dérange guère.
 
Au-delà, ce qui m’inquiète le plus, c’est ce que va faire un socialiste au FMI. Je n’ai hélas pas entendu DSK, faire la moindre déclaration sur ses intentions, et sur l’orientation qu’il entend donner au FMI.  Serait – ce un signe d’acceptation « de la place » pour ne rien changer ?
 
Il faut bien comprendre ce qu’est le FMI et les dégâts qu’il a causé sur la planète (voir l’exemple presque caricatural de l’Argentine). Le FMI, est l’outil de la mise en place de politique ultra libérale. Il faut se rappeler « l’œuvre » de Michel CAMDESSUS, le patron du FMI de 1987 à 2000 (à lire aussi sa biographie, intéressant, mais c’est un autre sujet !)
 
Je n’ai trouvé que 2 socialistes pour s’interroger sur cette candidature. Henri Emmanuelli et Jean Luc –Mélenchon. 


Henri Emmanuelli, député PS des Landes s’est demandé mardi si le FMI était le lieu adéquat pour qu’un socialiste "s’épanouisse", évoquant la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI.


"Je m’interroge sur la possibilité pour un socialiste, compte tenu de ce qu’est le FMI, de ce qu’est sa politique, de s’épanouir à la tête de cette institution qui, aujourd’hui est quand même un petit peu à la marge, après quelques exploits, en Amérique du Sud et en Asie", a déclaré M. Emmanuelli dans les couloirs du Palais-Bourbon.


Le second intervient sur son blog le 16 juillet :
 
 
Ce n'est pas tout. Je constate, en plus, qu'au PS la mêlée à propos de "l'ouverture" continue. Ce soir j'entends à LCI "qu'à part quelques éléments", dont on ne connaitra ni le nom ni les arguments, tout le monde en rajoute sur les félicitations à Strauss-Kahn, de peur de paraitre sectaire. Je me dois donc de dire très officiellement et solennellement que je ne participe pas à ce chœur d'enthousiastes. D'une façon générale je commence par rappeler que je me suis publiquement exprimé contre l'ouverture quand Rocard la pratiqua dans son gouvernement. Je n'en suis pas davantage partisan aujourd'hui. Je trouve ce système absurde et anti démocratique. Majorité et opposition sont des réalités nécessaires et même indispensable au fonctionnement de la démocratie. C’est le seul moyen pour le souverain, c'est à dire le peuple, de bénéficier d'un contre pouvoir a côté du pouvoir et d'être éclairé par le débat des uns avec les autres.
 
Mais dans le cas de Strauss Kahn, certes différent des autres aspects de l'ouverture à l'évidence, mon mécontentement est d'une autre nature quoiqu'il soit aussi profond! Je me demande ce qu'un socialiste va faire à la tête du FMI. Je ne crois pas que le mandat que lui donne Sarkozy et les autres soit de réformer cette institution pour qu'elle cesse sa sale besogne dans le monde. Le FMI affamé et détruit des régions entières dans le monde. Il a cruellement opprimé des nations, fermé les yeux sur la corruption de nombreux dictateurs et ainsi de suite. Le FMI a été en pointe de la politique dite d'ajustement structurel qui a consisté à détruire l'Etat un peu partout dans le monde dès qu'un pays tombait dans sa dépendance. Le FMI est une institution lamentable. Son bilan est nul dans le meilleur des cas, criminel très souvent.
 
 
A suivre…
 
DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 07:22

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L’Université Populaire Républicaine de Marseille sur le Web
 
 

Vous pourrez désormais retrouver l’UPR - Marseille sur le WEB à l’adresse suivante :

 
 

Vous y retrouverez le texte fondateurs, le programme 2007 – 2008, et à terme toutes les informations utiles (dates et lieux des conférences), ainsi que des informations sur les conférenciers et des synthèses de leurs interventions.

 

N’hésitez pas aussi à consultez les liens, et notamment les exemples d’université populaire en France, comme celles de Caen, Argentan, Arras, Lyon, Narbonne, Avignon, Grenoble, Tence, Roubaix, etc.

 

A suivre…

 
 
 
            DH
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Published by Didier HACQUART - dans UPR Marseille
15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 07:17

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Un site à connaître, celui de la Cité nationale  de l’histoire de l’immigration

 
 

Interpellé à plusieurs reprises sur ce blog au sujet de l’immigration, je suis tombé par hasard sur le site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration .

Ce site est évidemment à visiter, et je recommande plus particulièrement le film qui retrace l’histoire de l’immigration en France de 1820 à nos jours.
 
Loin des préjugés, et des à priori, j’avoue y avoir appris beaucoup de choses…
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 07:41
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Qui a dit qu’il fallait mettre les éléphants au rencart ?
 
 
 
A suivre, DH
 
 
 
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Une gauche moderne n’est pas droitière

par Laurent FABIUS

 
 
 

Sage actif, Laurent Fabius engage la réflexion de fond en vue de la refondation de la gauche en publiant cette tribune dans "Le Nouvel Observateur". 

 
 
 

Pour voir la gauche emporter l’élection présidentielle, il faut remonter près de vingt ans en arrière. C’était François Mitterrand, à ce jour seule figure socialiste dans la galerie des présidents de la Ve République.

 
 
 

Devant cette réalité tout le monde parle de refondation, mais attention aux faux-semblants ! Evitons de jouer « retour vers le passé », l’hypertrophie des égos en plus, un retour présenté paradoxalement comme le dernier cri de la modernité. Il s’agirait notamment d’appliquer en France les recettes traditionnelles de la social-démocratie, longtemps efficaces mais devenues souvent inadaptées face au nouveau capitalisme.

 
 
 

Certes, personne ne possède dès maintenant le sésame de la refondation et je n’entends pas aborder ici en détail les questions importantes d’organisation. Mais pour avancer je suis convaincu que nous devons à la fois maintenir nos valeurs socialistes et revisiter très profondément nos propositions, en les ouvrant davantage sur le monde et sur le futur : c’est la double clé de la refondation.

 
 
 

L’esprit d’ouverture doit d’abord guider l’analyse de notre défaite. Pour 2007, en laissant de côté les questions de personne, toujours discutables, nous avions plusieurs atouts incontestables : le mauvais bilan de la droite, le remords du 21 avril 2002, la forte demande de changement dans le pays et la domination des thèmes de gauche auprès de l’opinion. Ce dernier point doit être souligné. La société française ne s’est pas droitisée. Le refus des excès de la mondialisation financière est vivace. L’exigence de services publics et d’égalité est forte. De nombreuses mobilisations sociales sont survenues ces dernières années. Aujourd’hui, les Français s’inquiètent des nouvelles taxes sur la santé ou des milliers d’emplois d’enseignants supprimés. Ce n’est pas un hasard si le candidat de la droite s’est senti obligé durant la campagne de reprendre dans les mots certaines aspirations de la gauche et si le grand homme de cette séquence électorale fut ... Jean Jaurès.

 
 
 

Une forte demande de gauche donc, qui se termine en victoire de la droite. J’y vois deux raisons principales. Le terrain économique et social a été trop délaissé par nous, au profit de thématiques davantage sociétales, personnelles et morales. La critique des projets de la droite n’a pas été assez convaincante. Ainsi, le fameux slogan « travailler plus pour gagner plus » n’a pas été efficacement déconstruit. Tirons-en au moins une leçon : les socialistes doivent refuser tout sectarisme, ils doivent aussi refuser le confusionnisme consistant à se laisser glisser sur le terrain de l’adversaire qui peut alors brouiller les cartes et manœuvrer à sa guise.

 
 
 

Au plan électoral l’enjeu de la refondation, c’est la reconquête de notre base populaire qui subit de plein fouet la précarisation et les difficultés de pouvoir d’achat. Les données sont claires : c’est d’abord cet électorat qui nous a manqué, en particulier dans les régions industrielles durement touchées par les effets de la mondialisation. Tous ces Français attendent à juste titre de la gauche plus d’égalité (davantage pour le travail et non pour le seul capital), plus de solidarité (investissements publics dans la santé, l’école, le logement, les transports) et plus de protection (sécurité, juste échange plutôt que libre échange). Pour eux, les questions du pouvoir d’achat et de l’avenir de leurs enfants priment sur tout autre sujet. Ils attendent de la gauche des propositions précises, crédibles et opératoires dans ces domaines. C’est notre défi.

 
 
 

La première exigence pour relever ce défi, c’est-à-dire pour conjuguer solidarité et efficacité, consiste à clarifier enfin notre rapport à la mondialisation. Nous n’avons pas su le faire jusqu’à présent. Evidemment celle-ci constitue un phénomène très complexe. D’un côté, l’ouverture des frontières, la mise en réseau des hommes et des cultures et les avancées technologiques conduisent à un développement humain positif. De l’autre côté, le capitalisme financier creuse les inégalités et en installe de nouvelles ; le marché, utile en lui-même, affaiblit les régulations et les normes dès lors qu’il devient tout puissant ; la recherche systématique de la rentabilité à court terme détruit souvent l’environnement, oppose les individus, déséquilibre les territoires.

 
 
 

Certains ne voient dans la mondialisation que ces désordres et s’enferment dans la seule dénonciation. C’est l’impasse de l’ultragauche dont le diagnostic est parfois juste, mais qui laisse l’espace aux ultra-libéraux faute d’apporter des réponses crédibles. D’autres croient en une « mondialisation heureuse » et recommandent l’adaptation, voire la résignation. Ainsi s’exprime parfois une certaine branche de la sociale démocratie lorsqu’elle prône seulement l’insertion dans la mondialisation telle qu’elle est, estimant possible d’établir des compromis à la façon des années 50. Le problème est que la mondialisation financière actuelle déséquilibre les rapports de forces au profit du capital, précarise les salariés et déstabilise l’action publique dans chaque Etat, rendant largement caduques les vieilles méthodes. Prôner un « socialisme du réel » est juste mais n’a de sens que si on n’oublie pas en cours de route que le réel est devenu plus libéral et plus brutal.

 
 
 

C’est pourquoi je pense qu’aucune de ces voies - l’ultragauche et l’infragauche - n’est vraiment satisfaisante. Oui, la double clé de la refondation, c’est la rénovation de nos propositions dans la fidélité à nos valeurs. Car ces valeurs ne sont pas dépassées. Face à la précarité et à l’individualisme, il y a besoin d’égalité et de solidarité. Face aux communautarismes, il y a plus que jamais besoin de laïcité. Face à la marchandisation généralisée, il y a besoin de services publics et de développement durable. Face à la concentration des pouvoirs, il y a besoin de démocratie libre et de pluralisme. Face à l’explosion des nationalismes, au risque de guerre des civilisations et aux inégalités internationales, il y a besoin d’Europe et d’internationalisme. La gauche doit revendiquer ses valeurs. La gauche moderne n’est pas une gauche droitière.

 

Je refuse le choix qu’on cherche à nous imposer entre archaïsme et libéralisme. A bien des égards, c’est le libéralisme qui est archaïque. Ses solutions, appliquées durement, mènent souvent aux reculs sociaux, à l’accroissement des inégalités et au saccage de l’environnement. Le socialisme, lui, est fondamentalement progressiste. Nous défendons les conquêtes sociales, nous proposons de développer de nouveaux droits, de créer de nouveaux gisements d’emploi et de croissance, d’agir contre les inégalités, nous refusons l’obscurantisme, nous croyons dans la science et la technique, nous encourageons de nouvelles découvertes améliorant le sort de l’homme.

 
 
 

Mais pour faire vivre ces valeurs dans un monde qui a changé et qui va changer, nous avons besoin de propositions très novatrices. Ne redoutons pas d’être audacieux. Quatre exemples.

 
 
 

Le rapport capital - travail : là où la mondialisation financière exerce une pression à la baisse sur la rémunération du travail, notre réponse en direction de l’emploi et du pouvoir d’achat doit viser la « compétitivité par le haut » et non la course au moins disant. Pour la France, cela implique d’investir beaucoup plus qu’aujourd’hui dans l’enseignement supérieur, la formation, la recherche, la culture, l’innovation ; d’encourager - eh oui ! - les entrepreneurs et l’esprit d’entreprise ; de sécuriser les parcours professionnels et d’améliorer la santé au travail ; de soutenir le pouvoir d’achat par l’amélioration des salaires, des pensions et par une meilleure répartition ; de repenser l’organisation du temps de travail, tout au long de la vie en tenant compte du vieillissement, donnée majeure.

 
 
 

L’Europe : pour agir contre les dérives du libre-échangisme, nous devons proposer de nouvelles régulations. Une vraie réciprocité dans les pratiques commerciales, la lutte contre le dumping social et environnemental, la pénalisation des entreprises prédatrices doivent devenir de nouveaux mots d’ordre. Nous devons relancer et réorienter la construction européenne sans nous contenter de simples ripolinages institutionnels. Pour bâtir une véritable souveraineté économique et sociale de l’Union européenne, l’objectif de convergence sociale européenne doit être réactivé, un budget commun pour la recherche et l’innovation mis en place, une politique monétaire de croissance remplacer celle de l’euro cher, le fétichisme de la concurrence laisser place à une politique industrielle et énergétique concertée. Un tarif extérieur commun doit se substituer aux dérives actuelles.

 
 
 

La puissance publique : dans certains domaines, nous devons rétablir des leviers d’action. C’est le cas pour notre approvisionnement énergétique, enjeu majeur du siècle à venir et secteur où la France possède des atouts magnifiques. De même pour notre capacité à stimuler l’économie, par exemple en faveur des PME innovantes. Dans d’autres domaines tels que la solidarité, nous devons rénover les mécanismes grippés pour éviter, par exemple, les dépendances durables ou l’assistanat. C’est à la gauche de se fixer comme objectif d’améliorer partout l’efficacité de l’action publique, celle de l’Etat et des collectivités territoriales à travers des solutions innovantes.

 

L’environnement enfin : sa dégradation est gravissime. Elle est, j’en suis convaincu, encore plus avancée qu’on ne le dit. L’exigence écologique doit devenir transversale. Elle doit être prise en compte dans toutes nos politiques nationales et dans toutes les négociations internationales. Une fiscalité écologique doit être mise en place. La recherche d’économies d’énergie doit être généralisée et le ferroutage massivement développé. Socialiste et écologiste, au 21ème siècle, ces deux combats n’en font plus qu’un.

 
 
 

Je n’ai pas évoqué ici les questions d’organisation, mais pour refonder la gauche, il faudra évidemment la rassembler, donc accepter ses différences. A cet égard, le Parti socialiste a vocation à couvrir un espace idéologique et électoral plus vaste qu’aujourd’hui, allant des antilibéraux au centre-gauche. Les alliances avec les communistes, les radicaux, les verts, les progressistes, devront se nouer sur la base du projet socialiste et non à la va-vite. Le recrutement militant devra être diversifié, le fonctionnement moins « personnalisé », le débat d’idées stimulé. Un tel parti, socialiste et progressiste, pourra alors obtenir au moins 35% des voix au premier tour des élections. Cet objectif est parfaitement accessible à condition que chacun accepte de travailler ensemble, de tirer les leçons du passé, de faire taire ses rancunes et ses rancœurs, de s’ouvrir à l’avenir et au monde tout en sachant résister à l’air du temps. Un énorme travail d’unification et d’imagination est indispensable, qui ne peut pas être une opération de laminage. On cherche une méthode pour cette refondation ? Je propose celle-ci : traiter d’abord sérieusement les questions de fond.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 06:51
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KOUCHNER, BOCKEL, BESSON, VEDRINE, LANG, DSK, et les autres …
 
 
L’élection présidentielle et l’ouverture prônée par Nicolas SARKOZY auront au moins eu le mérite de clarifier les lignes au sein du PS.
 
Tous ceux qui quittent le PS pour rejoindre SARKOZY, n’étaient – ils pas sur une ligne « sociale libérale » ?
 
On pouvait craindre dans un premier temps, une scission du PS par sa gauche. En fait, actuellement, c’est plutôt la « droite du PS » qui quitte le navire !
 
Au-delà de ce que se que l’on peut penser de leurs motivations personnelles toutes ces personnalités en fait se retrouvent plus facilement aujourd’hui sur la ligne idéologique de Nicolas SARKOZY que sur celle du PS.
 
La fracture idéologique au sein du PS est latente depuis plusieurs années, avec des synthèses improbables lors des derniers congrès. Cette fracture s’est ensuite agrandie lors du référendum sur le traité constitutionnel. Tous ceux qui rejoignent SARKOZY étaient pour le TCE… Ce n’est évidemment pas un hasard.
 
Tous ces départs posent interrogation sur la capacité du PS à choisir ses cadres, mais que ces personnalités partent aujourd’hui, n’est en fait pas réellement un drame ! Personnellement cela ne me dérange pas…
 
L’important aujourd’hui c’est la refondation du PS et de la Gauche dans son ensemble, et la capacité des uns et des autres à clarifier une ligne politique pour faire face aux défis du monde actuel : pauvreté, exclusion, crise du logement, emploi, délocalisations, financiarisation de l’économie, éducation, répartition des richesses, etc.
 
A suivre…
 
DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 07:31

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C
omme je l’ai déjà évoqué sur ce blog, l’économie n’est pas une science, contrairement à ce que l’on essaie souvent de nous faire croire. Rien n’est inéluctable, et encore moins les choix que nous imposent certains.

Dans la série, « nous vivons une époque formidable », le LBO, Leverage buy-out (acquisition par emprunt) est une technique financière qui autorise légalement le pillage de nos entreprises. L’acquisition d’une entreprise se fait par emprunt en se « payant sur la bête » au détriment des salariés, pour le plus grand « plaisir » des spéculateurs.

 
Un collectif LBO s’est organisé en France. Un film documentaire vient de sortir.
 
A voir pour mieux comprendre…
 
A suivre, DH
 
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COLLECTIF LBO : s'attaquer aux causes des problèmes économiques d'aujourd'hui !

 

L'action politique est devenue totalement dépendante de la sphère financière et actionnariale, abandonnée aux « experts » d'une économie mondialisée dans laquelle le modèle néo-libéral est en train de s’imposer comme unique modèle, à force de propagande outrancière, de mécanismes juridiques et financiers, piégeant même les pays démocratiques les plus avancés comme la France. La décision politique échappe ainsi de plus en plus aux citoyens : chacun doit contribuer à sa reconquête, au travers de démarches collectives rapides.

C'est le seul moyen qu'il nous reste pour lutter contre les impasses économiques, sociales et politiques, et donc humaines, auxquelles nous conduisent la stratégie économique mondialisée. Il est donc impératif de s'organiser davantage pour y faire face, pour constituer ce rempart aux dérives inéluctables conduisant à l'instauration des républiques bananières, des régimes féodaux mondialisés et des états policiers.


En France, berceau des Droits de l'Homme, nous disposons (pour combien de temps encore ?) d'outils juridiques, démocratiques et militants tout à fait exceptionnels, tant en qualité qu’en nombre ! Mais il est urgent et vital de leur donner pleinement les moyens de fonctionner. Sans un renforcement rapide de notre démocratie sociale, ce sont les fondements républicains et démocratiques de notre pays qui sont directement menacés !

 
Le rachat-vente de sociétés (LBO) est une technique très en vogue aujourd’hui chez les fonds d’investissement qui disposent de moyens considérables.
 
L’obligation de rentabilité extrême qui est imposée à ces sociétés rachetées rend les conditions de travail insoutenables pour leurs salariés.
 
Face à l’immense puissance de la finance internationale, le combat des salariés victimes de LBO semble perdu d’avance.
 
Pourtant certains d’entre eux résistent de fort belle manière … et la mobilisation semble gagner du terrain. 
 
Face à l’immense puissance de la finance internationale, le combat des salariés victimes de LBO semble perdu d’avance.
 

Pourtant certains d’entre eux résistent de fort belle manière … et la mobilisation semble gagner du terrain. 

Le film « LBO les insoumis » est le résultat d’un défi : réaliser un documentaire capable d’expliquer à tous la technique financière du LBO et présenter ensuite des pistes de réflexion, afin de permettre un débat public.


 
Co produit par le Collectif LBO, qui a fait prendre conscience à de nombreux acteurs sociaux, politiques, associatifs, syndicaux… de l’importance du phénomène des LBO et des conséquences produites, et par l’Union des syndicats CGT de la Caisse des dépôts (USCD), le projet s’est révélé un élément de fédération entre de nombreux professionnels.
 
La réalisation du film a été confiée à Olivier Minh de Farandole Studio, dont c’est le premier documentaire de 52 minutes, avec un budget de production limité, imposant un tournage sur 72 heures !


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !