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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 06:02

Savez – vous que les grèves ne concernent pas que la France ?
 
 
 
Savez vous que les conducteurs de trains allemands sont en plein conflit ?
 
 
 
Savez par ailleurs que les étudiants grecs se sont eux aussi opposés il y a quelques mois à l’autonomie des universités ?
 
 
 
Est – ce le hasard ? Je ne le crois pas. La remise en cause des services publics, l’autonomie des universités, et d’autres sujets comme par exemple la retraite à 65 ans et plus ne viennent pas ainsi par hasard « sur le tapis » pays après pays. Ce sont le fruit de décision d’une certaine Europe que le peuple français a rejeté en mai 2005. C’est pourquoi il faut se mobiliser pour un nouveau référendum.
 
 
 
J’ai trouvé l’édito de Denis SIEFFERT de POLITIS très intéressant à cet égard. Je vous le livre. En ce jour de grande mobilisation des fonctionnaires !
 
 
 
DH
 
 
 
 

Un même combat… par Denis Sieffert
 
  

Paru dans Politis, jeudi 15 novembre 2007

   
 

Apparemment, les deux actualités ne sont pas faites pour se rencontrer. L’une est en pleine lumière et conditionne nos vies quotidiennes : c’est évidemment le mouvement de grève entamé ce mercredi (14/11/07) dans les transports publics. L’autre est pour l’instant soigneusement tenue hors du champ de l’information : c’est l’amorce d’une mobilisation pour que le nouveau traité européen soit soumis à référendum. 

 

L’une est mûre et fait irruption dans la rue, l’autre en est à ses balbutiements politiques. Mais l’analyse que nous faisons, c’est qu’en dépit des apparences il s’agit d’un même combat.

 
 
 

La construction d’une Europe mue exclusivement par des impératifs de gestion et de profit est devenue au fil du temps la matrice de toutes les politiques économiques et sociales.

  
 

Selon des agendas à peine différents, tous les pays de l’Union passent au même laminoir des contre-réformes libérales. L’alignement sur nos partenaires européens est l’argument majeur de l’augmentation de la durée du travail. Même cause, mêmes effets : les cheminots allemands seront en grève jeudi comme leurs collègues français. Et ce qu’on appelle ­ bien improprement d’ailleurs ­ l’autonomie des universités (il serait plus juste de parler de « concurrence des universités ») vient de mobiliser les étudiants grecs avant de mettre en émoi les jeunes Français. Deux autres exemples encore, d’une parfaite actualité : la commission de Bruxelles s’oppose, au nom de la libre concurrence, à une aide de l’État aux artisans pêcheurs victimes de la hausse du prix du fioul ; et l’obligation faite à la France d’ouvrir le marché des paris en ligne, véritable boîte de Pandore de blanchiment d’argent sale, de fraudes et d’addiction au jeu.

  
 

Bien entendu, ce n’est pas l’Europe en tant qu’espace géopolitique qui impose ces décisions. L’arnaque consiste à nous le faire croire. Le dépassement de la question nationale devrait être a priori une opération neutre qui laisse ouverts les choix politiques. Hélas, nous savons que ce changement d’échelle, dont on devrait se réjouir, a été mis à profit pour imposer un autre partage des richesses marqué principalement par l’affaiblissement, et parfois l’interdiction, des politiques publiques. Moins d’impôts, donc moins de services publics et moins d’instances de régulation et de redistribution. Tout cela n’a rien à voir avec l’Europe en soi. Mais il se trouve que la construction européenne est de plus en plus l’alibi d’une nouvelle répartition entre le capital et le travail, d’une exaltation de la libre concurrence et de son corollaire, la privatisation.

 
 
 

C’est en grande partie parce qu’ils ont compris cela que les Français et les Néerlandais (les autres n’ont guère eu le loisir de s’exprimer) ont rejeté le traité constitutionnel en 2005. C’est parce que la question européenne détermine nos vies quotidiennes qu’ils ont massivement voté « non ». L’argument principal que nous avions à l’époque employé pour nous y opposer était celui de la démocratie : pas question de se laisser imposer un choix de société tout à fait partisan et infiniment discutable comme s’il s’agissait d’une donnée objective indiscutable. C’est le même argument que nous reprenons aujourd’hui. À cette différence près que, cette fois, nous ne sommes même pas invités à nous prononcer.

  
 

Cette régression démocratique va bien avec le personnage Sarkozy. Mais il y a, à propos de l’Europe, une autre arnaque qui, celle-là, est plutôt l’œuvre de nos socialistes. La question européenne serait pour ainsi dire sans rapport avec l’actualité sociale. Les dirigeants du PS se sont donné le mot pour marteler la même idée : on ne va tout de même pas se diviser sur l’Europe alors que nous avons mieux à faire par ailleurs à combattre la politique de Sarkozy.

  
 

Ou, variante « royaliste » : nous n’avons pas de temps à perdre à discuter du traité européen alors que les Français attendent que l’on s’exprime sur leur pouvoir d’achat.

  
 

Ou encore, version Guigou : Sarkozy est contre un référendum, or il a été élu par les Français, nous devons donc nous faire une raison. Superbe tautologie que l’on peut évidemment transposer sur le terrain social : Sarkozy veut la réforme des retraites, il a été élu par les Français... etc.

  
 

D’ailleurs, selon Ségolène Royal, la grève ne serait pas digne d’un pays moderne. Mais qui donc est visé ? Sarkozy, qui l’a provoquée, ou les grévistes qui la font ? Le discours socialiste illustre notre propos.

  
 

On ne peut guère soutenir efficacement le mouvement social si l’on acquiesce à un traité européen qui contient explicitement (ou par renvois à des traités antérieurs) les motifs de ses revendications. Voilà pourquoi il n’y a pas pour nous deux combats, l’un concret et immédiat, et l’autre vaguement idéologique. L’exigence d’un référendum va de pair avec une opposition à ces politiques néolibérales qui font, ces jours-ci, descendre tant de salariés dans la rue.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 06:06

 


La phrase du jour…

 
 
 
 
 

Au sujet des grèves pour la défense des régimes spéciaux :

 
 
 

« Notre électorat nous soutient d’autant plus fort que nous lui avons envoyé des signaux forts avec le bouclier fiscal. La réforme des régimes spéciaux était une promesse phare de la campagne de Nicolas SARKOZY ».

 
 
 

Lu dans le Journal Du Dimanche du 18/11/07.

 
 
 

Au moins c’est clair, on cerne mieux l’électorat que défend Nicolas SARKOZY (pour ceux qui avaient des doutes).

 
 
 

J’espère comme déjà dit, que parmi les manifestants qu’il n’y a aucun électeur de SARKOZY, tout comme mardi prochain lors de la grève des fonctionnaires. Je ne crois pas en effet, que parmi ces manifestants, qu’il y ait beaucoup de personnes impactées par le bouclier fiscal…

 
 
 
DH
 
 
 

Pour en savoir plus sur les régimes spéciaux :

 
 
 
La vérité sur les régimes spéciaux de retraites
 
 
 
La fin des régimes spéciaux coûteuse pour les entreprises, exemple à la SNCF !
 
 
 
37,5 ou 40 ans de cotisations ? Torchons ou serviettes ?
 
 
 
KESSLER, l'ultra libéral, ex n°2 du MEDEF veut casser les avancées sociales issues du Conseil National de la Résistance !
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 06:26

Gérard Filoche sort un peu en avance un livre sur mai 68 pour fêter le 40ème anniversaire. Je pense qu’il accélérer cette commémoration en réaction à Nicolas SARKOZY qui pendant sa campagne électorale à fustiger mai 68.
  
Pour mieux comprendre mai 68, 40 ans après, je vous conseille bien évidemment le livre de Gérard !
  
DH


11-2007-Mai68-S-544644.jpgMAI 68 HISTOIRE SAN FIN
 
 
Liquider mai 68 ? Même pas en rêve !”  
 

 

Nicolas Sarkozy accuse mai 68 d’avoir « imposé le relativisme intellectuel et moral », « liquidé l’école de Jules Ferry », « introduit le cynisme dans la société et dans la politique » et « abaissé le niveau moral de la politique ». Il aime à dire que « Les héritiers de ceux qui, en mai 68, criaient “ CRS = SS ” prennent systématiquement le parti des voyous, des casseurs et des fraudeurs contre la police », avant d’ajouter : « Je veux tourner la page de mai 68 une bonne fois pour toutes ». Selon lui, « Il faut liquider mai 68 ! ».


Que de haine contre le plus grand mouvement de grève de l’histoire de France !


Il y eut deux mai 68. L’un : superficiel, mondain, marginal ; l’autre : social, révolutionnaire, solidaire… Sarkozy a fait « l’ouverture » avec le mai 68 mondain (Kouchner) dans son gouvernement de contre-révolution conservatrice. Son but ? Battre les héritiers du vrai mai 68, celui des employés et ouvriers qui continuent à lutter pour une autre répartition des richesses, pour le droit du travail, les salaires et les retraites.


Un combat séculaire.


De la Commune de Paris à juin 36, la Libération, novembre-décembre 95, aux grands mouvements pour les retraites en 2003, ou encore contre le CPE en 2006, c’est toute l’histoire des grands mouvements sociaux qui est en jeu.
Qui va gagner ?


L’histoire sans fin des grandes aspirations humaines : la liberté, l’égalité, la fraternité, ou bien la fin de l’histoire avec la toute puissance de la finance, de l’élitisme, des corporatismes ?


C’est le récit engagé des quarante dernières années de luttes sociales que nous livre un acteur de mai 68, inlassablement ancré au cœur de la gauche.

 

Gérard Filoche est inspecteur du travail, militant syndical et politique, socialiste.

 

Il est rédacteur en chef de la revue Démocratie et Socialisme.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 17:21

Si c’est lui qui le dit !
 
 
 
Dommage qu’une grande partie de mes amis au PS soient complices… C’est pourquoi il faut continuer à se mobiliser pour un référendum.
 
 
 
DH
 
 
 
Pour en savoir plus :
 
 
 
- Pour la création d'un Comité National pour la tenue d'un référundum sur le nouveau traité européen
 
 
 
- Socialistes, mobilisons-nous pour un référendum sur le traité européen !
 
 
 

- Benoît HAMON démissionne du Secrétariat National du PS

 
 
 

- 63% des français pour un référendum

 
 
 

- Lire le projet de traité européen (Pdf)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le site du quotidien The Telegraph révèle les propos tenus par le président de la République à huis clos à Strasbourg.
 
 
 
 
 

Pendant que Libération titrait hier -abusivement- sur l'inéluctabilité d'une ratification parlementaire du Traité de Lisbonne en France (et donc l'impossibilité de l'organisation d'un référendum), la presse anglaise nous donne un tout autre son de cloche, et prend largement ses distances avec le discours lénifiant du président de la République à Strasbourg.

 


Selon le site Internet du Daily Telegraph (quotidien de droite britannique), Nicolas Sarkozy aurait admis que les gouvernements européens ne pourraient gagner un référendum : « Un référendum aujourd'hui mettrait l'Europe en danger. Il n'y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni. ».

 

 
Pour le quotidien britannique, il ne faut pas chercher plus loin la volonté des gouvernements de contourner le suffrage universel (la voie référendaire) en privilégiant la ratification parlementaire : « La même chose (un vote négatif, comme le vote français en 2005, ndlr) se produirait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé » aurait ajouté Sarkozy.

 
 
 

Jeudi 15 Novembre 2007

 
Publié sur Marianne2.fr
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Published by Didier HACQUART - dans Traité de Lisbonne
17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 06:13

 


Un outil citoyen pour comprendre à quoi auraient pu servir les milliards des baisses d’impôts de  Sarkozy…

 
 
 
 
 

La revue Alternatives Economiques qui offre un autre regard sur l’actualité et l’économie  a lancé sur internet  un outil citoyen.

 
 
 

Par rapport aux allégements d’impôts de Nicolas $ARKOZY, cet outil pédagogique vous permet d’évaluer, ce à quoi auraient pu servir tous ces milliards d’€…

 
 
 
 
 
 

Ensuite, il ne faudra pas s’étonner pourquoi il manque des logements sociaux, des places en crèche, etc.

 
 
 

A suivre…

 
 
 
DH
 
 
 

Dans la série : démystifions l’économie :

 
 

La dette de la France

 
 

Le trou de la sécurité sociale

 
 

Les régimes spéciaux des retraites

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 06:01

 


Démystifions l’économie, aujourd’hui la dette de la France….

 
 

Dans la série, il faut démystifier l’économie et avoir une analyse critique sur ce que l’on nous raconte à la télévision voilà aujourd’hui la dette de la France !

 

« La France est écrasée par une dette qui représente 63 %de la valeur qu’elle produit ! »

 

Tout d’abord, on oublie de vous dire qu’il s’agit de la richesse d’une année ! 

 

Ramenée à un an de revenu, la dette d’un particulier représenterait plusieurs milliers de fois cette proportion…

 
 

Enfin, on ne dit jamais que l’Etat gère quotidiennement son stock de dette et que ses billets ne l’engagent jamais au-delà de 5 ans… 

 

Tout cela signifie qu’entrer dans le débat sur la dette ne se fait jamais pour des raisons objectives ou comptables, mais pour des objectifs politiques

 
 

A méditer,

  
 
DH
 
 
 
Dans la même série :
 
 

Le trou de la sécurité sociale

 
 
 

Les régimes spéciaux des retraites

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 06:30

 


J’ai toujours pensé que l’environnement était l’enjeu pour l’humanité dans les années à venir. J’en ai largement débattu sur ce blog à plusieurs reprises.

 
 
 

Nicolas SARKOZY a lancé le grenelle de l’environnement. C’est à priori une bonne idée, et je me posais la question de savoir comment interpréter et analyser les décisions prises, sans tomber dans le « systématiquement contre ». Il y a forcément une avancée dans le domaine grâce au Grenelle d l’environnement, et la démarche qui a été lancée est forcément une avancé positive.

 
 
 

Je vous livre cependant l’analyse d’Elodie VAXELAIRE, camarade de PRS et par ailleurs spécialiste de la question.

 
 
 
A méditer, et surtout c’est un sujet à suivre !
 
 
 
DH
 
 
 

 


Le capitalisme vert n’est pas le développement durable par Elodie VAXELAIRE (*)

 
 
 

Article paru dans A GAUCHE n°1100 du 31/10/07

 
 
 

Nouveau numéro d'agitation médiatique de Sarkozy en clôture du Grenelle de l'environnement. Pour la mise en scène de ce show, Sarkozy a mobilisé des stars aussi diverses que les Prix Nobel de la paix, Al Gore et Wangari Maathai d'un côté et le Président de la Commission européenne de l'autre. Noyés sous l'avalanche de promesses, peu de médias ont pour l'instant confronté les mesures annoncées avec la réalité des défis écologiques auxquels l'humanité est confrontée. Alors même que c'est la première fois dans l'histoire que le capitalisme crée de manière aussi globale les conditions matérielles de sa propre disparition et avec lui celle de l'humanité.

 
 
 
Des promesses ambiguës
 
 
 

Les journalistes en quête d'annoncés" auront été comblés. Sarkozy n'a-t-il pas promis en vrac : d'arbitrer tous les projets en intégrant leur coût en carbone, d'inverser la charge de la preuve en matière de nuisances écologiques, de donner la priorité au transport non routier, de renforcer la réglementation en matière de bâtiments pour qu'ils soient à énergie positive à horizon 2020, de consacrer plus d'un milliard d'euros en 4 ans à la recherche sur les énergies, moteurs du futurs, biodiversité et santé environnementale, d'investir massivement dans l'agriculture et les énergies renouvelables, et pour cela, de taxer les camions transitant par la France, les véhicules neufs polluants, d'instaurer une prime à la casse des vieux véhicules, d'étudier les possibilités d'une taxe "climat-énergie" en contrepartie d'un allégement de la taxation du travail ou encore de demander à l'Union européenne la possibilité de taxer les produits importés de pays qui ne respecteraient par le protocole de Kyoto.

 
 
 

D'emblée, la présence du président de la Commission européenne lors de cette énumération aurait dû susciter au moins deux interrogations à chaud des médias. Un nombre important de ces annonces ne correspondent-elles pas tout bêtement à l'application de normes déjà décidées au niveau européen et pour lesquelles la France était cruellement en retard du fait des gouvernements de droite auxquels participait Nicolas Sarkozy ?

 
 
 

Deuxième question que personne n'a posée : le modèle européen de grand marché libre est-il vraiment compatible avec le développement des transports ferroviaires notamment de marchandises ? N'est-ce pas la Commission européenne qui démantèle méthodiquement l'activité fret de la SNCF au nom de la libre concurrence, si bien que les marchandises passent aujourd'hui des trains aux camions au lieu de faire l'inverse ?

 
 
 

L'impasse sur le nécessaire changement global de modèle de développement

 
 
 

Derrière le catalogue de mesures, le plan Marshall écologique de Sarkozy évite toute remise en cause du modèle actuel de développement porté par le capitalisme mondialisé et les politiques libérales qui l'accompagnent. Or il est impossible de dissocier les deux en se contentant d'adapter à la marge un système dont la logique même de préférence pour le court terme pose problème.

 
 
 

Et il y a urgence. Le 4ème rapport Global Environment Outlook, publié par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) vient encore nous le rappeler. S'il salue les progrès réalisés dans le traitement de certains problèmes relativement simples, l'environnement étant aujourd'hui beaucoup plus présent dans les différentes politiques à travers le monde, ce rapport assure qu'aucune des questions majeures "ne connaît de prévisions d'évolution favorables".

 
 
 

Ne pas traiter ces problèmes persistants peut, selon le PNUE, anéantir les quelques progrès accomplis et menacer la survie même de l'humanité. "Les phénomènes décrits sont d'une telle ampleur et ont atteint un tel rythme que les capacités normales de l'humanité et de la nature à s'adapter et à s'ajuster à ces changements sont entamées ", assure ainsi le directeur du PNUE. Et ce rapport d'insister sur le fait que le monde n'affronte pas des crises séparées : la crise environnementale est indissociable de la crise du développement et de celle de l'énergie. Elle ne peut donc être traitée en proposant seulement des solutions techniques au changement climatique, à l'extinction des espèces naturelles et aux problèmes environnementaux.

 
 
 

Mais en s'attaquant de front aux problèmes de la faim dans le monde, de l'accès à l'eau, à l'énergie et aux biens publics mondiaux, ainsi qu’à la surconsommation des riches et à l'extension de la pauvreté.             

 
 
 
L'horizon rétréci du plan Sarkozy      
 
 
 

Relu à la mesure de ce défi global, on voit que le plan Sarkozy ne propose pas de financer le développement durable et humain, permettant cet accès de tous aux besoins essentiels, mais simplement l'accompagnement par l'Etat, les collectivités et les consommateurs, de la mutation du capitalisme français vers un "capitalisme vert". Dans un article intitulé "Un Grenelle juteux pour les entreprises", le journal La Tribune l'analyse clairement (cf. encadré).

 
 
 

Sarkozy lui-même veut faire croire que tout le monde sera gagnant et annonce qu'il n'y aura pas de perdante dans la "révolution écologique". Bien sûr, il faut se réjouir que les entreprises françaises rattrapent enfin leur retard en la matière. Mais peut-on s'en contenter ?

 
 
 

Le développement durable est d'abord un choix de société qui n'est pas compatible avec n'importe quel modèle économique. Et il suppose notamment un nouveau partage des richesses entre riches et pauvres, entre pays développés et en développement. En France, les collectivités territoriales, qui sont au cœur des investissements attendus en matière de transport, habitat et aménagement et doivent d'ores et déjà assumer les charges liées à l'acte II de la décentralisation ont du souci à se faire.  D'autant que les budgets votés par la  droite depuis 5 ans font reculer la solidarité nationale et multiplient les cadeaux fiscaux aux plus riches.  Au niveau international, la guerre capitaliste a de beaux jours devant elle, relancée par les nouveaux profits attendus du "green business".

 
 
 
 
 
"Un Grenelle juteux pour les entreprises"
 
 
 

En titrant "Le vert vaut de l'or. Green is business", le journal économique La Tribune du 24 octobre reflétait bien la sérénité des milieux d'affaire face au plan Sarkozy : "Contrairement au Grenelle de mai 68, qui avait abouti à une augmentation d'un quart du salaire minimum des salariés, le Grenelle 2007 ne risque pas d'obérer la rentabilité des entreprises. Au contraire !"

 
 
 

Et de préciser : "d'abord, parce que son impact réel a toutes les chances d'être modeste. Une partie de la vingtaine de mesures envisagées ne dépend pas de la souveraineté nationale, mais du bon vouloir de l'Union européenne et de l'OMC [...].

 
 
 

Elles ne risquent donc pas de se traduire immédiatement dans le paysage réglementaire national". "Dans le cas des cultures OGM poursuit-il, "leur suspension aura des conséquences limitées pour les deux principales sociétés concernées, Syngenta et Monsanto, car elles ne réalisent qu'une part infime de leurs ventes en France. Part qu’elles devraient, qui plus est, conserver, puisque le gel du négoce des semis, envisagé jusqu'au printemps prochain ne les empêchera pas de les distribuer à partir du 22 mars". En échange de cette apparente concession, ces sociétés, représentées au sein de la FNSEA, gardent les mains libres en matière de pesticides, puisque l'annonce de Sarkozy est particulièrement peu engageante : "je demande à Michel Barnier de me proposer avant un an, un plan pour réduire de 50% l'usage des pesticides, dont la dangerosité est connue, si possible dans les dix ans qui viennent."

 
 
 

Et le journaliste de conclure, après avoir détaillé la liste des nouveaux profits que peuvent attendre les entreprises : "au lieu de mettre largement à contribution les entreprises dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans l'amélioration de l'environnement, le Grenelle prend une orientation inattendue : un Plan Marshall de l'environnement".

 
 
 
 
 
 

(*) Déléguée générale au développement durable et solidaire du Conseil général de l’Essonne, membre de PRS

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 07:12

 


Le trou de la sécurité sociale…

 
 
 

Ce n’est pas forcément d’actualité, mais en lisant l’Huma Hebdo, hebdo que je recommande par ailleurs,  de cette semaine je suis tombé sur une interpellation d’un lecteur au sujet de la sécurité sociale. Comme c’est une réflexion que je me fais depuis très longtemps, je vous la livre :

 
 
 

« Le trou de la sécu est de 12 milliards d’euros, soit 3% de son budget. Il n’y a pas de quoi s’effrayer sauf si on veut s’attaquer à la sécu, elle-même. »

 
 
 

Dans tout reportage dans les médias aussi bien à la télévision, qu’à la radio que dans la presse écrite, on nous parle du trou de la sécu en alignant les milliards de déficit. Evidemment rapporté à notre budget, cela est faramineux. Mais je vous défie de trouver facilement un article ou une émission qui donne le budget de la sécurité sociale ! Car comme disait quelqu’un "tout est relatif"… Ecoutez bien et lisez bien la prochaine fois !

 
 
 

Pour en savoir plus je vous rappelle l’article que j’ai déjà écrit sur la sécurité sociale sur ce blog, il y a quelques mois…

 
 
 
http://didier-hacquart.over-blog.com/article-10626797.html
 
 
 
 
 
DH
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 06:41

Mon amie Christiane m’a fait passer cette citation :

 

" Ceux qui abandonnent une liberté essentielle pour une sécurité minime et temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité "  (Benjamin Franklin)

 

Je pense qu’elle peut s’appliquer à la pétition de ce jour…

 

DH

 


APPEL CONTRE LA STATISTIQUE ETHNIQUE
 
 
Plus de 15000  personnes ont signé l'appel en ligne
 

>>Voir les signatures<<

 
>>>>> SIGNEZ L'APPEL <<<<<
 

En adoptant la loi relative à l’immigration, l’intégration, l’asile, le parlement a modifié la loi Informatique et Liberté en autorisant la collecte de «statistiques ethniques » dans le cadre d’« études  sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration ». Dès 2008, une grande enquête publique, portant sur les revenus, le niveau d’étude, etc… prévoit de demander à 24 000 personnes de répondre à des questions comme « De quelle origine vous diriez-vous ? », «et de quelle couleur de peau vous diriez-vous ? » et « Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? » etc.

 

Il est urgent de se mobiliser devant ce renoncement aux principes fondateurs de notre République. Aujourd’hui, un appel est lancé :

 
>>>>> SIGNEZ L'APPEL <<<<<
 
Je refuse les « statistiques ethniques »...
 

Je refuse que quiconque me demande ma couleur de peau, mon origine et ma religion. Je refuse que l’on puisse faire de même avec mon conjoint, mes enfants, mes parents. Je refuse que mon identité soit réduite à des critères d’un autre temps, celui de la France coloniale, ou de Vichy.

 

Je refuse l’idée que la lutte contre les discriminations et l’effort pour l’intégration suppose la création de catégories ethnoraciales. Le prétendre est une manipulation intellectuelle et politique. Je refuse d’accepter que le regard et l’investigation se pose sur les auteurs plutôt que sur les victimes des discriminations. La nécessaire connaissance de la réalité des discriminations doit passer par d’autres moyens comme par exemple, le testing. Je souhaite que l’on cherche à diagnostiquer réellement les pratiques discriminantes pour les sanctionner plus sévèrement. Je refuse qu’une prétendue caution scientifique consolide des stéréotypes racistes qui continuent malheureusement à travailler de l’intérieur la société française.

 

Je refuse que l’Etat réhabilite un référent racial ethnique ou religieux pour établir des « statistiques ethniques ».

 

Je refuse de modifier les fondements de notre République, et demande au Conseil Constitutionnel de ne pas valider l’article 63 de la loi sur l’immigration.

 
 
PREMIERES SIGNATURES
 

- Mouloud AOUNIT (président du MRAP)
 - Jean François AMADIEU (Sociologue)
- Sarah BENICHOU (Juriste, Universitaire)
- Pierre BERGE (Fondation Pierre BERGE, Yves Saint Laurent)
 - Alain BLUM (Démographe, INED)
- Martine BILLARD (Député « Les VERTS » de Paris)
 - Malek BOUTIH (Secrétaire National du PS aux questions de Société)
- Jean-Yves CAMUS (Politologue)
 - Roland CASTRO (Urbaniste)
- Liliane CAPELLE   (Conseil de Paris MRC)
 - Abdou CHAOUI (Président des Maisons des Potes)
 - Didier DAENINCKX (Ecrivain)
 - Harlem DESIR (Député Européen PS)
-  Jean Philippe DUHAMEL (Avocat à la Cour de Cassation)
- Docteur Laurent EL GHOZI (Maire Adjoint PS à NANTERRE)
- Caroline FOUREST (Journaliste, Charlie Hebdo )
- Patrick GAUBERT (Président de la LICRA)
- Patrick GONTHIER (Secrétaire Général UNSA Education)
- France GUERIN-PACE (Statisticienne, INED)
 - Tiennot GRUMBACH (Avocat honoraire)
 - Raphael HADDAD (Président de l’UEJF)
- François HOLLANDE (Premier Secrétaire du PS)
- Alain JAKUBOWICZ  (Avocat)
 - Adil JAZOULI (Sociologue)
- Bruno JULLIARD (Président de l’UNEF)
 - Kamel KATEB (Démographe, INED)
- Eric KESLASSY (Sociologue)
- Bariza KHIARI (Sénatrice de Paris)
- Saad KHIARI (Cinéaste, Auteur)
- Blandine KRIEGEL (Présidente du Haut Conseil à l’Intégration)
 - Marie Thérèse LANQUETIN (Juriste, Universitaire)
- Didier LAPEYRONNIE (Sociologue)
- Frederic LEOHNARDT (Urbaniste)
 - Daniel LINDENBERG (Universitaire)
 - Hervé LE BRAS (Démographe, INED)
 - Victorin LUREL (Député PS de Guadeloupe)
 - Tristan MENDES France (Ecrivain)
- Mehdi OURAOUI (Délégué National du PS)
 - George PAU LANGEVIN (députée PS de Paris),
- Tristan ROUQUIER (Président de la FIDL)
- Serge SLAMA (Juriste, Universitaire)
 - Dominique SOPO (Président de SOS Racisme)
 -  Ibrahim K SOREL (Président de Banlieue du Monde)
- Christiane TAUBIRA (Députée PRG de Guyane)
- Samuel THOMAS (Vice-président de SOS Racisme)
- Dominique TRICAUD (Avocat membre du conseil de l’Ordre)
- Fiammetta VENNER (Sociologue, CADIS)
- Pierre Alain WEILL (Délégué National PS aux PME)



>>>>> SIGNEZ L'APPEL <<<<<

 

 


Complément du 15/12/07 : le Conseil constitutionnel valide "sous certaines réserves" le recours aux tests ADN et rejette les statistiques ethniques


 

Le Conseil constitutionnel a censuré l'article 63 sur les statistiques ethniques, un autre point litigieux de la loi.

Pour les Sages, établir des statistiques ethniques est en contradiction avec l'article 1 de la Constitution.

Celui-ci stipule que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion".

Le Conseil a donc jugé que des études statistiques "ne sauraient reposer sur l'origine ethnique
ou la race"
.


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 06:17

Conseil Municipal exceptionnel de Vitrolles du
15 novembre 2007

 

 
 
 
 
 
 
 

Le prochain Conseil Municipal de notre ville se tiendra le 15 novembre  2007 à 18h30 à la salle des fêtes.

 
 
 

Ce conseil municipal exceptionnel sera important car il abordera le marché de la mise en œuvre de la vidéosurveillance urbaine, le marché pour l’émission et la gestion de tickets restaurants pour le personnel municipal, l’aide à la mutuelle santé pour les agents municipaux et une procédure d’appel d’offre pour la conduite du projet de rénovation urbaine du quartier des pins.

 
 
 

N’hésitez pas à venir nombreux à assister au Conseil Municipal, ouvert à tous, et véritable espace de citoyenneté.

 
 
 

Ce Conseil se tiendra à la salle des fêtes en raison des travaux réalisés à l’hôtel de ville. Ayant prôné personnellement en début de mandat la délocalisation des conseils municipaux dans les quartiers pour faciliter la proximité entre les instances représentatives officielles et les citoyens, cela ne me déplait pas !

 
 
 

Pour en savoir plus : http://www.vitrolles13.fr/actualites

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles