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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 06:39

 


Une opportunité à ne pas rater…

 
 
 
DH
 
 
 

 


OGM, enfin un commissaire européen courageux !!!

 
 
 

Paris, France

 
 
 

Fin octobre, le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est courageusement opposé aux grandes compagnies de l'agrobusiness en proposant l'interdiction de la culture de deux maïs OGM (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et Pioneer/Dow.

 
 
 

Des scientifiques ont en effet démontré que la culture de ces OGM censés combattre des insectes nuisibles au maïs pouvait provoquer des conséquences graves, notamment sur des insectes non nuisibles du maïs, comme le papillon monarque ou sur des "organismes non ciblés" comme des oiseaux. Récemment, il a également été prouvé que les écosystèmes aquatiques pouvaient aussi être affectés.

 
 
 

Si la proposition de Dimas était adoptée, il s'agirait d'un véritable tournant. Très favorable aux OGM, la Commission a jusqu'à présent toujours donné son feu vert aux demandes d'autorisation d'OGM Et les autres Commissaires européens, par peur de froisser les puissants intérêts pro-OGM, notamment américains, risquent de s'opposer à l'initiative courageuse de Stavros Dimas. Mais celui-ci vient de confirmer publiquement sa position. « Le risque est trop élevé pour l'environnement selon plusieurs études scientifiques récentes, a indiqué M. Dimas à Bruxelles le 22 novembre. J'envisage de donner un avis négatif pour la demande d'autorisation. »

 
 
 

Il faut absolument soutenir la position prise par Stravros Dimas, qui, si elle est adoptée par la Commission européenne, sera le premier rejet d'OGM dans l'histoire de la Commission européenne et représentera un pas décisif pour une Europe sans OGM. Une mobilisation massive est nécessaire pour cette opportunité historique !

 



Cap sur les 100 000 signatures

 
 
 

Le plus grand nombre possible d'Européens doivent interpeller la Commission européenne pour que la santé publique et l'environnement priment sur les intérêts de quelques multinationales et que les maïs Bt11 et 1507 ne soient pas autorisés.

 



Signez et faites signer la pétition à destination de Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports). Plus de 75 000 européens l'ont déjà signée en quelques semaines, dont 10 000 en France... La pétition française s'adresse également à Jacques Barrot, Commissaire européen aux transports, car il votera également sur la proposition de Stravros Dimas et doit tenir compte de l'avis des citoyens français et de la nouvelle ligne politique française sur les OGM à l'issue du Grenelle de l'environnement.

 
 
 
Signez la pétitionhttp://write-a-letter.greenpeace.org/332 >
 
 
 

Pour saisir cette opportunité historique, faites circuler cette pétition dans tous vos réseaux...

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 06:03

Conseil Municipal de Vitrolles du 20 décembre 2007

 
 
 
 
 

Le prochain Conseil Municipal de notre ville se tiendra le 20 décembre  2007 à 18h30 à la salle des fêtes.

 
 
 

Ce conseil sera à caractère plutôt technique  mais avec pour moi 2 délibérations importantes :

 
 
 

Les conditions d’aides à la protection complémentaire santé et les conditions d’attribution des tickets restaurants pour le personnel municipal. C’étaient 2 engagements pris par la municipalité en octobre 2002, concrétisés dans un contrat de progrès social en 2003. La ville de Vitrolles avait un certain retard dans ces 2 domaines.

 
 
 

Dans un autre domaine, je suis aussi très fier que la municipalité de Vitrolles attribue le nom de Lucie Aubrac, à l’une de nos écoles.

 
 
 

N’hésitez pas à venir nombreux à assister au Conseil Municipal, ouvert à tous, et véritable espace de citoyenneté.

 
 
 

Ce Conseil se tiendra, comme le précédent, à la salle des fêtes en raison des travaux réalisés à l’hôtel de ville. Ayant prôné personnellement en début de mandat la délocalisation des conseils municipaux dans les quartiers pour faciliter la proximité entre les instances représentatives officielles et les citoyens, cela ne me déplait pas !

 
   
 

Pour en savoir plus : http://www.vitrolles13.fr/actualites

 
 
 
DH
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 06:27

 


Affichage sauvage sur Vitrolles, c’est reparti !…

 

 

La campagne électorale pour les municipales 2008 approche. Par le passé Vitrolles faisait l’objet de campagnes d’affichages intensives, et faute de panneaux réservés à cet effet, l’affichage sauvage fleurissait et surtout salissait notre ville.

 

Aujourd’hui, des panneaux tout neuf sont prévus à cet effet.

 

Cela n’empêche pas le FN de pratiquer l’affichage sauvage dans la ville.

 
 12-2007-Affichage-FN.jpg
 
 




Lycée Jean monnet (arret de bus)
 
 
 


























FN-1.jpg


Lycée Jean Monnet, suite, en utilisant le collage sur une porte de transformateur, pour empécher le passage du jet à haute pression...







FN-2.jpg














Borelli-1.jpg Et au candidat de l’UMP de pratiquer encore l’affichage sauvage aux abords de la ville sur l’autoroute marseille Lyon, et sur la 4 voies de l'Aéroport.





Borelli-2.jpg

 
 
 
 
 
 
 

Pour ce dernier qui se dit grand défenseur de l’environnement, cela laisse perplexe. Il y a semble – t il un vrai décalage entre les discours parfois moralisateurs et les actes…

 
 
 

Borelli-3.jpg


Je rappelle que l’affichage sauvage est condamnable d’une amende de 750 € par affiche. A chacun de prendre ses responsabilités…

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Municipales 2008
15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 06:11

Je vous ai parlé récemment de la refonte du code du travail, et de ses conséquences pour des millions de salariés du secteur privé. (Voir http://didier-hacquart.over-blog.com/article-14391810.html)
 
Le texte a fini par passer à l’assemblée nationale,malgré le bon travail du camarade député PS Alain Vidalies , le secrétaire du secteur entreprise.
 
Je vous livre le communiqué du camarade Gérard Filoche.
 
Le travail d’explication doit cependant continuer !
 
DH
 

La casse programmée du code du travail
 
Communiqué de Gérard Filoche contre le vote au forcing, sans respect des droits constants, d’un nouveau code du travail passé à l’acide des exigences du Medef :
 
C’est un coup de force ! Cette recodification est anticonstitutionnelle, elle n’a pas été faite à droit constant comme l’ordonnance l’exigeait, elle est le produit d’un cavalier parlementaire dans le loi du 30 décembre 2006, c’est un forcing des lobbyistes du Medef-UIMM, (contrairement à ce que veut faire accroire Mme Parisot), l’ordonnance de 663 pages a été imposée au forcing, et sans que les députés connaissant les décrets qui l’accompagnent, ce qui est une manipulation.
 
C’est un code fait de sueurs et de larmes, de chair et de sang qui a été plongé dans l’acide des exigences de déréglementation, de réduction des protections de 16 millions de salariés. C’est un droit intime, violé : “ il faudra des mois voire des années pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets” a osé dire l’un des technocrates qui a eu la charge de rédiger ce texte qui trahit les droits bâtis en plus d’un siècle de luttes sociales.
 
Gérard Filoche, le mercredi 12 décembre 2007
 
 
A voir la conférence de Gérard Filoche pour ATTAC92 : La première vidéo est une synthèse de son intervention. Les autres rentrent plus dans les détails.




 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 05:52

 


Trop de simplification tue la simplicité !

 
 
 
 
 

Tout d’abord le code du travail va être simplifié. Très bien, quoique (voir dossier à ce sujet) ! Cela donne 1761 articles supplémentaires. Naïvement j’aurai pensé que le Dalloz serait moins gros, mais bon…

 
 
 

Le Traité pour une Constitution Européenne de 2005 (TCE), s’est transformé en un mini-traité simplifié. Très bien, quoique (voir dossier à ce sujet) ! Naïvement je pensais que cela donnerait un traité encore plus lisible que celui de 2005. Et bien en regardant les infos de Canal+ ce matin, j’ai découvert que le mini-traité simplifié, est un énorme pavé à la louche d’un peu moins d’une dizaine de centimètres d’épaisseur ! Heureusement que ce traité de Lisbonne est à la fois « mini » et « simplifié », sinon…

 
 
 

Par ailleurs, le commentateur rapportait que « Bruxelles » s’inquiétait de savoir comment faire comprendre aux responsables des gouvernements européens ce mini-traité simplifié, tellement le document était épais… Véridique !

 
 
 

Est-ce aussi anodin de déformer le sens des mots ? Le choix du vocabulaire est –il le fruit du hasard ?

 
 
 

Un code du travail simplifié, dans l’imaginaire, c’est la fin de « lourdes contraintes ».

 
 
 

Un mini-traité simplifié, dans l’imaginaire, c’est un traité dont on a retiré les points qui posaient problèmes en 2005. Le terme de mini, donc tout petit, rassure. Simplifiée, l’Europe devient compréhensible pour tout le monde, etc.

 
 
 

A suivre…

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 06:17

 


Il est très difficile en France de se faire une idée précise sur Hugo Chavez. L’homme est complexe et souvent décrié dans les médias.

 
 
 

Il était accusé avec son référendum de vouloir se tailler une constitution sur mesure pour être Président à vie. Mais as - t – on déjà vu un présumé dictateur accepter le choix de son peuple ?

 
 
 

La réalité est donc certainement plus complexe que ce que l’on veut bien nous expliquer ou nous faire passer comme message en France. Et n’oublions pas qu’Hugo Chavez fait beaucoup de choses dans son pays avec la manne pétrolière, et qu’il est ainsi dans la ligne de mire des Etats-Unis.

 
 
 

 

Je vous livre donc l’analyse de PRS sur le référendum qui vient de se passer au Venezuela…
 
 
 

A méditer…

 
 
 
DH
 
 
 

 


Venezuela : retour sur un référendum

 
 
 
 
 

Le 2 décembre, les Vénézuéliens se prononçaient par référendum sur un projet de réforme de la Constitution qu’ils avaient adoptée en 1998 déjà par référendum. L’échec de Chavez à ce scrutin n’a été que très rapidement traité par la plupart des médias qui ont paru presque déçus que l’attitude du président vénézuélien les prive d’une nouvelle occasion de le traiter de dictateur. Il y a pourtant beaucoup à apprendre de ce vote.

 
 
 

Un résultat serré et ambigu

 
 
 

Au-delà de leur portée juridique immédiate, le rejet de la réforme constitutionnelle, les résultats du référendum du 2 décembre ont une signification politique plus compliquée. Certains médias occidentaux ont rapidement prétendu y voir un renversement de majorité politique mettant d’emblée l’opposition en situation de revenir au pouvoir. L’opposition locale ne s’est elle-même guère aventurée sur ce terrain. Car le non l’emporte de justesse avec 50,5% et 110 000 voix d’avance, avec une faible participation de 55%. Cela signifie que 28% des électeurs vénézuéliens inscrits sur les listes électorales ont effectivement voté contre la révision proposée par Chavez. Pas de quoi parler de majorité anti-chaviste dans le pays. D’autant qu’en nombre de voix, le Non ne dépasse que de 200 000 voix le score habituel de l’opposition. Celle-ci pavoise d’autant moins que le Non n’a même pas toujours été majoritaire dans ses fiefs électoraux. Ainsi le Oui l’emporte avec 52% dans l’Etat d’Aragua, dont le gouverneur était pour le Non, et dont le général Baduel, figure médiatique du Non, est originaire. A cela s’ajoute le fait que les propositions d’amendements à la réforme proposées par l’Assemblée Nationale, qui faisaient l’objet d’un vote distinct, ont été rejetées plus nettement (à plus de 51%) que celles de Chavez. Pourtant ces propositions atténuaient sur plusieurs points la réforme proposée par Chavez, notamment en prévoyant des garanties renforcées en matière de pluralisme.

 
 
 

Que peut alors signifier ce vote ? Tout simplement que les électeurs ne voyaient pas l’utilité de réformer la constitution. Cette interprétation est confirmée par l’ampleur de l’abstention (45%), qui tranche avec la forte participation (plus de 70%) qui avait marqué la réélection de Chavez il y a à peine un an avec 63% des suffrages et près de 7,5 millions de voix. Plus de trois millions d’électeurs chavistes n’ont pas vu cette fois-ci l’utilité d’aller voter.

 
 
 
Quelles leçons tirer pour la gauche ?
 
 
 

La révolution démocratique engagée par Chavez depuis 1998 au Venezuela étant la plus radicale de toute l’Amérique latine, l’échec de ce référendum doit interroger les militants de gauche sur les moyens de construire une alternative à l’ordre dominant de notre époque.

 
 
 

Deux questions viennent à l’esprit. D’abord quelle est la bonne méthode pour changer la constitution, c'est-à-dire la règle du jeu dans un pays ? Ensuite une transition démocratique vers le socialisme suppose-t-elle nécessairement des changements constitutionnels et lesquels ?

 
 
 

Sur le premier point, c’est à la lumière de la précédente expérience constituante de 1998-1999 au Venezuela qu’il faut répondre. A l’époque, le peuple avait élu une assemblée constituante chargée d’écrire une nouvelle constitution qui avait été ensuite très largement approuvée par référendum. Cette méthode permet d’obtenir un consentement très large de la population à la règle du jeu du pays, bien au-delà de la majorité qui soutient la politique chaviste.

 
 
 

En faisant cette fois-ci l’économie d’une assemblée constituante, Chavez a au contraire semé le doute dans une partie de la population sur la légitimité même de la nouvelle règle du jeu qui était proposée.

 
 
 

Il faut ensuite se demander si la nature socialiste d’une politique a besoin d’une traduction constitutionnelle pour transformer durablement une société. La réforme constitutionnelle proposée voulait en effet introduire dans la constitution des références économiques et sociales aussi bien générales (référence à l’économie mixte et au socialisme) que très précises (extension de la sécurité sociale aux travailleurs de l’économie informelle et journée de travail de 6h et semaine de 36h).

 
 
 

Or aucun obstacle juridique majeur n’empêchait d’engager ces avancées dans la constitution actuelle. Les citoyens ne pouvaient donc pas comprendre pourquoi on voulait à tout prix réviser la constitution sur ces points. La seule véritable condition constitutionnelle qui permet une transition possible vers le socialisme est en effet la garantie de la souveraineté du peuple dans tous les rouages du pays. Et c’était précisément l’objet de la constitution de 1999 que de rétablir cette pleine souveraineté populaire. Essayer de ficeler le contenu d’une politique dans une constitution jette au contraire le doute sur la capacité réelle du peuple à exercer sa souveraineté. On se rappelle d’ailleurs que la tentative de constitutionnalisation des politiques libérales dans la constitution européenne avait pesé lourd dans les raisons des refus français et néerlandais lors des référendums de 2005. La comparaison avec le référendum vénézuélien peut même aller plus loin. Dans les deux cas, on a pu observer que le peuple se méfie volontiers, et à raison, des textes longs et complexes : la réforme vénézuélienne comportait 69 articles sur 40 pages et près de 5 thèmes très différents.

 
 
 
Les Etats-Unis et les médias pris de cours
 
 
 

Les principaux médias occidentaux avaient déjà écrit leur scénario. Le dictateur Chavez allait gagner de justesse son référendum en terrorisant son peuple. Une victoire du Oui était donc discréditée d’avance. Pour mettre en place cette mise en scène, les médias n’ont reculé devant rien. Dans la presse écrite, c’est Courrier International qui a été le plus bestial avec sa une présentant sur le même plan Chavez et Poutine en nouveaux dictateurs. A la télévision, on peut également citer le florilège de sarcasmes entendus à l’occasion de la visite de Chavez en France le 20 novembre : « dictateur en herbe », « néostalinien », « clown », « saltimbanque… ».

 
 
 

Dans cette surenchère, les médias ont fini par devenir eux-mêmes encore plus caricaturaux que le personnage qu’ils cherchaient à discréditer. Cette mise en scène fut d’autant plus ridicule qu’elle tomba complètement à plat avec les résultats du référendum et l’attitude irréprochable de Chavez, reconnaissant immédiatement le résultat alors même qu’il est serré, et saluant tous les électeurs, alors qu’on lui prêtait des velléités de couper le pays en deux. Ce ne sont pas seulement les journalistes qui sont tombés de haut.

 
 
 

Les Etats-Unis d’Amérique ont aussi fait pâle figure. Dans la journée du vote, le département d’Etat américain avait mis en effet bruyamment mis en cause l’impartialité du Conseil National Electoral, en sous entendant que le résultat serait entaché d’irrégularité. A peine quelques heures plus tard, le même département d’Etat saluait le triomphe de la démocratie alors que le Conseil National Electoral venait d’annoncer la courte avance du Non.

 
 
 

Sans même parler du résultat, la principale leçon de ce vote sera donc qu’au Venezuela on reconnaît que seul le peuple peut changer ou défaire ce qu’il a décidé par référendum.

 
 
 

Une exigence démocratique qui va de soi pour Chavez, là où les chefs d’Etat européens font exactement l’inverse dans leurs pays. Alors que 11 référendums avaient été prévus en 2005 sur la Constitution européenne, plus aucun pays ne propose d’en organiser un sur le nouveau projet de traité européen. On attend que les médias le relève.

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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 06:00

 

 


Non au dimanche travaillé !

 
 
 
 
 

Les médias nous rabâchent régulièrement le « travailler plus pour gagner plus ». un des axes de Sarkozy c’est le travail le dimanche.

 
 
 

Appuyé par différents sondages, les français souhaitent que les magasins ouvrent le dimanche. Pourquoi pas ?

 
 
 

Mais pour une fois, le Journal du Dimanche dans son édition du 9 décembre livre un sondage IFOP intéressant.

 
 
 

- A la question, vous personnellement, seriez vous-prêts à travailler le dimanche ?

 
 
 

53 % de l’ensemble des actifs disent non !

 
 
 

- Vous personnellement, concernant le travail le dimanche, si vous aviez le choix, que préfériez – vous ?

 
 
 

59 % des actifs préfèrent renoncer à travailler le dimanche et à ne pas gagner plus pour bénéficier de son week-end…

 
 
 

Il est en effet facile de dire que les commerces ouverts le dimanche, c’est agréable (encore que ?), mais à condition d’en profiter en tant que flâneur ou client, mais pas en tant que salarié !

 
 
 

Qui n’a pas allé une fois à Plan de Campagne le dimanche, la grande zone commerciale près de Marseille ? Mais si c’était fermé, nous aurions fait autrement, et la vie n’en serait pas bouleversée pour autant !

 
 
 
Remettre en cause le dimanche, c’est remettre en cause tout le fonctionnement de notre société.
 
 
 

Avoir au moins un jour non travaillé commun à l’ensemble des salariés (hors métiers spécifiques comme les hôpitaux, les transports avions et trains, etc.) permet d’avoir une vie sociale, aux familles de se retrouver, etc.

 
 
 

 Ne plus avoir de jour commun, c’est la désorganisation complète de la vie familiale, etc. Ceux qui sont obligés de travailler le dimanche, les infirmières par exemple, en savent quelque chose…

 
 
 

Pour finir ce sondage démontre que la vie ce n’est pas que de l’argent…

 
 
 

Petit détail quand même, le sondage montre que les gens de droite sont plus attachés à l’argent, et les gens de gauche au temps libre, question de valeur sans doute et de sens que l’on donne à la vie ?

 
 
 

A méditer,

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 07:44
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 05:57

 


Le rachat des jours de RTT, aubaine pour le patron, arnaque pour les salariés…

 
 
 
 
 
 
 

Une des mesures phares du gouvernement pour augmenter le pouvoir d’achat des français, c’est le rachat des jours de RTT.

 
 
 

Cela fait l’objet de grandes digressions dans les médias, sur cette « bonne idée » allant dans le sens du « travailler plus pour gagner plus ».

 
 
 

Ceux qui ont prôné une telle mesure, soit sont des « filous », soit des personnes qui ne connaissant pas le code du travail ni la réalité des entreprises.

 
 
 
Un jour de RTT c’est quoi ?
 
 
 

En fonction de l’annualisation du temps de travail dans l’entreprise, et de la limite des 35 heures par semaine, les salariés peuvent avoir des jours de RTT.

 
 
 
Exemple 1 :
 
 
 

Avec un temps de travail journalier de 7h00 par jour sur 5 jours, il n’y a pas de jours de RTT. Le temps de travail n’est pas annualisé.

 
 
 
Exemple 2 :
 
 
 

Avec un temps de travail journalier de 8h00 sur 5 jours, cela dégage sur l’année 28 jours de RTT :

 
 
 

366 (2008 année bissextile) – 104 (samedis et dimanches) – 25 (jours de congés) – 10 (jours fériés) = 227 jours à travaillés

 
 
 

Sur une base de 7h00, cela donne : 227 x 7 = 1589 heures + 7h00 de jour de solidarité = 1596 heures

 
 
 

Comme la base journalière dans notre exemple est de 8h00, cela donne :

 
 
 

1596 / 8 = 199,5 jours à travailler

 
 
 

Et donc 227 – 199,5 = 27,5 jours de RTT, arrondis à 28 jours (si le patron est sympa !)

 
 
 

Des heures supplémentaires c’est quoi ?

 
 
 

Des heures supplémentaires sont les heures effectuées au-delà des 35 heures.

 
 
 

Cela démontre au passage, tout l’intérêt de garder dans le code du travail une référence horaire. Le MEDEF souhaite que cette référence horaire soit négociée au niveau de l’entreprise. On voit tout de suite le danger, car ce chiffre délimite le temps de travail normal et le temps de travail majoré….

 
 
 

Dans l’exemple 1, ce sont des heures effectuées au-delà de la journée de 7h00 si l’horaire n’est pas flexible (*), et le samedi.

 
 
 

Dans l’exemple 2, ce sont des heures effectuées au-delà des 8 heures par jour, si l’horaire n’est pas flexible (*), le samedi et un jour de RTT !!!!!

 
 
 

Les heures supplémentaires sont majorées dans le secteur privé à hauteur de 25%.

 
 
 

Petit détail qui a son importance, c’est le patron qui décide des heures supplémentaires en fonction de son activité. Un salarié ne peut pas refuser des heures supplémentaires, suivant le code du travail. C’est une cause de licenciement.

 
 
 

Mais un patron peut refuser, bien évidemment, des heures supplémentaires à son salarié.

 
 
 

Pourquoi le patron paierait les jours de RTT ?

 
 
 

Dans l’exemple 1, il n’y a rien à payer, car il n’y a pas de jours de RTT !

 
 
 

Avec un horaire annualisé (exemple 2), le patron a déjà payé les jours de RTT ! En effet, lorsque vous êtes en RTT le vendredi par exemple, vous êtes de fait déjà payé (à la maison) puisque sur l’année vous remplissez l’équivalent de vos 35heures par semaine.

 
 
 

Le paiement des jours de RTT serait majoré de 10%, d’après les dernières annonces gouvernementales.

 
 
 

Si le patron vous demande de venir travailler un vendredi RTT, il vous paierait donc 10 % de plus, d’après les dernières annonces.

 
 
 
Quelle belle aubaine pour lui ! En effet, si vous venez en heures supplémentaires, c’est majoré de 25% !!!!!!!
 
 
 

Cherchez l’erreur ?... Où de qui se moque – t on ?

 
 
 
 
 
DH
 
 
 
 

 


(*) L’horaire flexible c’est la possibilité par rapport à un horaire d’ouverture de l’entreprise de 8h00 – 18h00 d’arriver entre 7h00 et 9h00 le matin, et de partir entre 17h00 et 19h00 le soir, par exemple. Les heures en plus et en moins pouvant se compenser, sur un mois par exemple.

 


Complément du 12 décembre 2007 :

 

 

 

Les choses évoluent ou le gouvernement vient – il de comprendre ce que sont des jours de RTT ?

 

 

 

Interview de Xavier BERTRAND du 12/12/07 dans le Monde

 

 

 

Dans quelle mesure le projet de loi présenté au conseil des ministres, mercredi 12 décembre, permettra-t-il d'augmenter le pouvoir d'achat des Français ?

 

 

 

Ce texte que je porte à la demande du chef de l'Etat et du premier ministre, avec Christine Boutin pour le logement, continue de mettre en œuvre le message délivré pendant la campagne électorale : le "travailler plus" est valorisé financièrement.

 

 

 

Après la loi sur les heures supplémentaires, nous offrons la possibilité au salarié de se faire payer les jours de RTT qu'il n'aura pas voulu ou pas pu prendre. Ces RTT, à hauteur de dix jours possibles, seront payés au minimum 110 %. En cas d'absence d'accord collectif dans l'entreprise, ils seront payés comme les heures supplémentaires, à 125 %.

 

 

 

Mon avis :

 

 

 

Camarades syndicalistes évitez surtout de négocier, sinon les salariés auront moins que 125 % !

 

 

 

C’est « amusant » de vouloir « favoriser le dialogue social » tout en permettant par la  négociation d’avoir moins d’avantages pour les salariés que si les syndicats ne négocient pas !

 

 

 

Encore une fois chercher l’erreur ?

 

 

 

DH


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 06:31

Le livret A est de nouveau attaqué.
 
 
 
Michel Camdessus, ancien directeur général du Fonds Monétaire International, grand libéral,  a été chargé par le gouvernement d'étudier la façon dont Paris peut répondre à l'injonction européenne sur l'ouverture de la distribution du Livret A à toutes les banques.
 
 
 
Il propose par ailleurs de consacrer une partie des sommes collectées à d'autres investissements que le logement social, ce qui ne manquerait pas d’arriver, sir le livret passe aux banques.
 
 
 
Le livret A, outre le fait, que c’est l’épargne de « tous les français », est aussi la source de financement du logement social.
 
 
 
Il y a encore là un véritable danger. Cette injonction européenne ramène une fois de plus aux débats sur le TCE en 2005, et le traité de Lisbonne aujourd’hui.
 
 
 
Marie Noëlle Lienemann, a été dans le gouvernement Jospin, Secrétaire d’Etat au logement. C’est un domaine qu’elle connaît bien. Je vous livre son analyse.
 
 
 
DH
 
 
 

Attention à la banalisation du livret A : le financement du logement social est en danger !
 
 
 
 
 

Au nom de la libre concurrence, l’union Européenne veut obliger la France à remettre en cause le système de collecte du livret A autour de deux opérateurs spécialisés : le poste et les caisses d’épargne. L’argument apparent est de dire : toutes les banques doivent pouvoir y accéder et il ne doit pas y avoir d’organismes « privilégiés ». C’est une grave erreur. Pourquoi ?

 
 
 

Dans les livrets A, certains sont bien remplis,-et sur ces comptes, les mouvements sont rares-, ils rapportent correctement aux opérateurs. Mais il y a aussi une foule de très « petits » livrets, qui servent à des foyers modestes (anniversaires, fin des mois difficiles, etc..) et là les mouvements sont fréquents, ils rapportent peu, voir coûtent aux gestionnaires. C’est la complémentarité des deux qui permet de viabiliser le système et qui garantit le maintien de points bancaires dans certains secteurs peu attractifs. La concurrence ouvrirait la possibilité aux gros réseaux bancaires de capter la clientèle « attractive », car déjà titulaires de comptes chez eux, menaçant la capacité des autres à garantir une collecte de proximité. Bilan des courses, moins de collecte du livret A -donc moins de ressources pour financer le logement social-, difficultés pour les personnes âgées, les secteurs ruraux et les populations modestes.

 
 
 

Il faut savoir que l’argent des livrets A est centralisé à la Caisse des Dépôts et Consignations, puis prêté aux organismes HLM pour réaliser des logements sociaux. Moins d’argent collecté sur ces livrets, moins de financements pour les HLM. Or nous avons impérativement besoin de construire des logements locatifs sociaux.  Et à certaines périodes, quand le livret A devenait moins rémunéré que les placements monétaires,  le livret A, lui-même, a connu une certaine décollecte. Mais sur la longue durée, ce système a fait ses preuves : il y a toujours eu assez d’argent pour financer les logements programmés par l’Etat (et c’est sur les choix de l’Etat, souvent insuffisants, qu’il faut porter les critiques sur le nombre réalisé, car le livret A permet et permettait d’en faire davantage), en 190 ans, aucun français n’a été spolié par le livret A et n’a vu son épargne menacée….Ce n’est pas le cas de tous les placements.

 
 
 

Jusqu’à présent officiellement le gouvernement français se disait prêt à résister farouchement aux attaques de la commission européenne. Mais le très libéral  sénateur Marini, grand admirateur des modèles anglo-saxon dans l’immobilier (il a été à l’origine de toutes les décisions fiscales en faveur des foncières cotées, ou sur  les hypothèques  rechargeables), a repris l’argument répété dans les couloirs de Bercy. « Ce n’est pas grave, si toutes les banques collectent le livret A, l’argent remontera quand même à la CDC  et le logement social pourra être financé… ». C’est mal connaître les banques, qui une fois qu’elles auront capté la «  clientèle »  du livret A, lui proposeront leurs propres placements supposés plus rentables (au moins à court terme) plutôt que de renvoyer ces sommes à la Caisse des dépôts.. Et on constatera petit à petit la décollecte du livret A.

 
 
 

L’avenir de la CDC sera lui aussi menacé. Les libéraux seront arrivés à leur fin : banaliser tous les circuits financiers au profit du privé, banaliser le financement du logement social avant de banaliser tous les acteurs de l’immobilier et de l’Habitat. On imagine les conséquences pour le droit au logement et pour leurs prix (loyers et achats !).

 
 
 

Nous devons faire pression sur le président de la république, le gouvernement pour qu’il tienne bon à Bruxelles et refuse la banalisation du livret A.

 
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste