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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 06:39

 


Le Kosovo a « fêté » son indépendance il y a quelques jours. J’avoue que je n’avais pas bien saisi ce qui se tramait dans cette région et ce que cela signifiait. On ne put pas dire que l’information diffusée dans les médias était limpide. J’étais personnellement interpellé de voir les kosovars agiter des drapeaux américains et ce me paraissait « louche ».

 
 
 

Je vous livre l’analyse de PRS sur ce sujet, qui je crois nous éclaire un peu mieux sur les enjeux de cette déclaration d’indépendance.

 
 
 
Intéressant et inquiétant à la fois…
 
 
 
DH
 

 
 
 

Les fauteurs de guerre, par François DELAPIERRE

 
 
 
 
 

Kouchner nous sert un conte de fées. « Il ne faut pas prendre au tragique » la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, « ce n’est pas une défaite pour la Serbie ». « Souhaitons bonne chance au Kosovo » car « on verra bien ce que ça va donner » (sic). L’irresponsable lâche tout de même que la réconciliation entre serbes et kosovars prendrait « plusieurs générations ». Hélas la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo suite à une déclaration unilatérale est un grave précédent pour la paix dans le monde et un encouragement à de nouveaux conflits sur la planète.

 
 
 

D’abord parce que cette « indépendance » est contraire au droit international. Celui-ci réclame un accord des parties ou encore une décision de l’ONU elle-même. Or l’ONU ne s’est jamais prononcée pour l’indépendance du Kosovo. Sa dernière résolution sur le Kosovo, régissant les conditions d’administration de ce territoire au lendemain de la guerre de 1999, reconnait explicitement la souveraineté de la Serbie sur cette région.

 
 
 

« Bah, le droit international… au diable ce formalisme ! » plaideront les pragmatiques dans un haussement d’épaules. Mais lorsque le droit international est bafoué, la force domine sans entrave. Pourquoi le Kosovo peut-il proclamer son indépendance ? Parce que les Etats-Unis en ont décidé et leur ont garanti en échange leur protection militaire. Pourquoi Sarkozy s’est-il rué pour reconnaître le nouveau pays ? Parce que Bush le lui a demandé. La sécession du Kosovo découle certes des stratégies des acteurs locaux, nationalistes serbes et kosovars, mais n’aurait jamais abouti si les Etats-Unis n’y avaient pas intérêt. Les drapeaux américains flottaient d’ailleurs le soir de « l’indépendance » dans la foule en liesse. Et ailleurs ? Pas de soutien états-unien, pas d’indépendance. Les républiques autonomes à majorité russe de Géorgie (Abkhazie et Ossétie du Sud) qui ont également proclamé unilatéralement leur indépendance en 1992 le savent bien. Sans parler de la Palestine.

 
 
 

Allant au bout de ce pragmatisme qui masque la réalité des intérêts de puissance, les dirigeants européens expliquent que le Kosovo constituerait un « cas sui generis [unique] qui ne remet pas en cause » le principe d’intégrité territoriale des Nations. Une thèse doublement consternante. D’abord parce qu’en justifiant l’indépendance illégale du Kosovo par la guerre et l’épuration ethnique, elle fournit un triste mode d’emploi à ceux qui revendiquent l’indépendance ailleurs. Ensuite parce qu’elle masque le principe qui l’a guidée : des Nations fondées sur leur homogénéité « ethnique ». Ils estiment que le Kosovo doit être indépendant car 90% de sa population est albanophone. Or un tel principe conduit à l’éclatement de la plupart des Etats des Balkans. Les Serbes ne sont-ils pas eux aussi majoritaires à 90% dans la République Srpska de Bosnie-Herzégovine ? Il faudrait alors les rattacher à la Serbie, comme il faudrait rattacher à la Croatie les zones à majorité croate… exactement le plan de partage de la Bosnie de Tudjman et Milosevic. Le principe de la majorité n’est rien d’autre que la vitrine légale de l’épuration ethnique. Il déstabiliserait toutes les constructions nationales en Europe. Mais aussi en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud…

 
 
 

Car il faut bien admettre qu’il n’existe pas de frontières justes. Les frontières sont toujours le résultat d’un rapport de force politique et d’une construction historique. Il est illusoire de penser que l’on peut fabriquer des Etats stables et harmonieux en redécoupant des frontières. On construit des peuples par le développement démocratique et social des Nations. D’ailleurs le Kosovo lui-même est découpé par des frontières « ethniques », avec des zones où dominent les serbes devenus soudain une « minorité » dans leur propre pays. Faudra-t-il aussi redécouper le Kosovo ?

 
 
 

En outre, le pseudo Etat du Kosovo est une construction non viable. Il est hors d’état d’assurer sa sécurité, le contrôle de ses frontières, une bonne part de son administration intérieure qui sera confiée à l’Europe ou à l’OTAN. Le pays ne produit plus rien. L’économie, qui repose entièrement sur les commerces et les services ainsi que sur les transferts des immigrés est un paradis pour la mafia. Plus 60% de la population active est au chômage. Le peu d’entreprises qui subsistent est souvent propriété de la Serbie. Le Kosovo ne produit pas son électricité… Va-t-il fonctionner sur le modèle de la Bosnie-Herzégovine, administrée par un Haut Représentant de l’Union européenne qui a le pouvoir de casser des lois votées par le Parlement ou de destituer des élus ?

 
 
 

Enfin, cette reconnaissance est une provocation contre la Russie. Ce n’est pas le moindre objectif de Washington. Le successeur désigné de Bush à la présidence, Mc Cain, présenté ici comme un républicain modéré, annonce la couleur. Il propose d’écarter la Russie des réunions du G8, de créer une « Ligue des démocraties » appelée à se substituer aux Nations-Unies chaque fois que les Etats-Unis souhaiteront intervenir sans contraintes, ou encore de porter les dépenses militaires américaines à « 4 % du produit national brut, ce qui est sensiblement inférieur à notre effort du temps de la guerre froide». Avis aux naïfs qui croient aux contes de fées, la Maison Blanche n’a aucun intérêt à la paix dans les Balkans. Au contraire. L’instabilité dans la région est une condition de son implantation européenne.

 
 
 
 
 

Pour en savoir plus : la réaction de Jean - Luc Mélenchon sur l’indépendance du Kosovo

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 06:26

 


Dans le Sciences Humaines de mars 2008, j’ai été intéressé par l’interview de Robert Reich (1)

 
 
 

Il vient d’éditer un livre sur le « supercapitalisme » qui remet en cause la démocratie. C’est une approche très intéressante de phénomènes que l’on ressent et que l’on n’arrive pas toujours à analyser ! Il s’agit en l’occurrence de la schizophrénie entre notre situation de citoyen, de consommateur et de salarié. Plus intéressant encore, il explique comment les entreprises ont investi le champ politique via les lobbyistes, au détriment des citoyens…

 
 
 

L’article que je cite n’étant pas disponible je vous restitue l’interview de Robert Reich parue Libération du  lundi 5 novembre 2007 intitulée "Le supercapitalisme a infesté le processus démocratique" (2)

 
 
 
A méditer, DH
 
 
 

 
 

Le supercapitalisme a infesté la démocratie

 
 
 
Interview de Robert Reich dans Libération
 
 
 

"Robert Reich est clairement classé à gauche aux Etats-Unis. Il a combattu les délocalisations et défendu le salaire minimum et la responsabilité sociale des entreprises. Mais dans son dernier livre, Supercapitalism, il en a surpris plus d’un. Le capitalisme ne va pas forcément de pair avec la démocratie, alerte-t-il. Il la mine. Selon lui, les coupables ne sont pas seulement les grandes entreprises. Ce sont les individus."

 
 
 

Avons-nous vendu notre âme au capitalisme ?

 
 
 

Pas en tant que citoyens, mais en tant que consommateurs et investisseurs, oui. Sans le savoir, à chaque fois que nous cherchons la bonne affaire, en faisant nos courses ou en investissant à la Bourse, nous affaiblissons indirectement le contrat social et sacrifions une partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés en tant que citoyens. Car d’où viennent ces bonnes affaires ? D’entreprises en très forte concurrence qui, pour répondre à notre demande, baissent les coûts salariaux, délocalisent et polluent l’environnement. Si nous voulons réduire les inégalités, retrouver la stabilité de l’emploi et de meilleurs salaires, ainsi que combattre le réchauffement climatique, nous devons accepter de faire de moins bonnes affaires.

 
 
 

Nous n’avons pourtant pas le sentiment d’avoir été achetés. Que s’est-il passé ?

 
 
 

L’affaiblissement de la démocratie face au capitalisme commence dans nos têtes. Par exemple, mon cerveau de consommateur commande des livres en ligne, parce que c’est moins cher et plus pratique, mais mon cerveau de citoyen défend par principe les petites librairies indépendantes. J’achète les billets d’avion les moins chers, et pourtant je soutiens les revendications des travailleurs aériens syndiqués. D’autres font leurs courses à Wal-Mart tout en diabolisant cette entreprise comme le pire des employeurs. Le problème, c’est que nous ne faisons pas attention à cette dissonance.

 
 
 

Et qui gagne ?

 
 
 

Dans ma tête, comme dans le monde entier, c’est le consommateur. Traditionnellement, nous utilisons le processus démocratique pour régler cette dissonance. Si nous voulons augmenter le salaire minimum, soutenir les syndicats, défendre le petit commerce, protéger l’environnement, nous votons des lois. Nous décidons des règles du jeu pour les entreprises. Le problème est que le supercapitalisme a réussi à infester le processus démocratique à travers les lobbyistes. Les entreprises se livrent une bataille sans merci pour gagner des avantages compétitifs sur leurs rivaux à travers les politiques publiques. Une vraie course à l’armement.

 
 
 

Est-ce vraiment nouveau ?

 
 
 

Ce n’était pas le cas dans les trente années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale : nous avions des oligopoles de trois ou quatre entreprises. Que ce soit dans l’automobile, la téléphonie ou la banque. Elles n’avaient pas à se battre pour s’arracher les consommateurs et les investisseurs. A partir des années 70, et ça s’est accéléré dans les années 80 et 90, les télécommunications et les transports ont globalisé les marchés et exacerbé la concurrence. A Washington, les lobbyistes sont passés d’une poignée à 35 000 aujourd’hui et dominent le processus politique. Même Google a ses lobbyistes. Les citoyens n’arrivent plus à se faire entendre par-dessus cette cacophonie.

 
 
 

Pourtant, vous dites que les entreprises ne sont pas les premières responsables…

 
 
 

Nous sommes les responsables. En tant que société, nous avons mis les entreprises sur le même plan que les citoyens, comme si elles avaient les mêmes droits et mêmes devoirs, le droit d’être représentées politiquement et le devoir d’être responsables socialement. N’importe quoi !

 
 
 

Les entreprises ne peuvent pas être responsables socialement et ne le seront pas. Elles prétendent l’être parce que c’est bon pour leur image. Mais l’idée qu’elles vont sacrifier des dividendes ou de bonnes affaires pour leurs clients, au nom d’un «bien public» abstrait, est abusive, voire dangereuse, car elle détourne le public de sa responsabilité d’établir les règles. Cela le conduit à croire que, grâce à la bonne volonté et à la moralité des PDG, les entreprises agissent dans l’intérêt du public, alors qu’elles ne le font pas. C’est un écran de fumée.

 
 
 

Vous avez été un ardent défenseur de la responsabilité sociétale des entreprises. Que s’est-il passé ?

 
 
 

Sous Clinton, je me suis battu pour un système des impôts qui récompenserait les entreprises qui, par exemple, versent des indemnités importantes quand elles licencient ou dont les PDG sont payés de manière proportionnée par rapport à leurs employés. Je pensais que, sur le long terme, ces entreprises s’en sortiraient mieux, attireraient davantage les consommateurs et les investisseurs. Mais ce n’était qu’un souhait. Et le long terme dure toujours. Et leurs efforts sont souvent ridiculement modestes. C’est le cas pour les entreprises «vertes». Prenons BP, qui a changé son nom pour Beyond Petroleum et s’est vanté d’être pro-environnement. Il n’a, dans le même temps, investi ni dans ses pipelines pour prévenir les fuites ni dans les énergies alternatives. Ce n’est que de la communication. Et nous ne passons pas les lois qui la contraindraient à respecter l’environnement.

 
 
 

Que devrions-nous faire en tant que citoyens ?

 
 
 

En en prenant conscience, nous pouvons être plus efficaces, influencer le processus politique. Par exemple, les ONG qui font pression sur les entreprises pour qu’elles soient plus responsables feraient mieux de travailler pour faire passer des lois et des régulations contraignantes. Ce n’est que comme ça que les entreprises changeront.

 
 
 

 


(1) Biographie de l'auteur

 


Robert Reich est professeur de politique publique à l'université de Californie à Berkeley, et ancien secrétaire d'État à l'emploi sous la présidence de Bill Clinton. Il écrit dans le New York Times, le Washington Post, le Wall StreetJournal et Atlantic Monthly, et participe régulièrement aux débats nationaux télévisés. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment du best-seller L'Économie mondialisée.

 
02-2008-Robert-Reich.jpg 
 

(2) Supercapitalisme : Le choc entre le système économique émergent et la démocratie

 
 
 

Présentation de l'éditeur

 


Et si le capitalisme d'aujourd'hui signait l'arrêt de mort à petit feu de la démocratie ? Le capitalisme du milieu du XXe siècle s'est transformé en "capitalisme global", qui a lui-même évolué en "supercapitalisme". Mais alors que ce supercapitalisme permet d'agrandir encore le gâteau économique, la démocratie, elle, celle qui se soucie de l'ensemble des citoyens est de moins en moins effective sous son influence.

 
 
 

Cet ouvrage explique clairement comment les écarts grandissants (et démontrés) de richesse entre les individus, le poids de l'insécurité du travail, l'accélération du réchauffement climatique sont les conséquences logiques du supercapitalisme.

 
 
 

Il démontre comment les entreprises sont de plus en plus tenues, pour conserver leurs positions concurrentielles, d'exercer très fortement leur influence sur les décisions politiques par la voie du lobbying. Comment le citoyen de base est désormais écartelé entre ses exigences et ses valeurs de citoyen, et ses impératifs de consommateur et d'investisseur - abandonnant souvent les premières au profit des seconds. Comment les outils traditionnellement utilisés par les démocraties pour réguler les problèmes de société (redistribution, services publics efficaces...) sont en déroute.

 
 
 

Offrant une série de recommandations pour que les citoyens puissent de nouveau pleinement participer au processus démocratique, Reich met en avant la responsabilité de l'individu et réclame la fin du mythe de l'entreprise "citoyenne et socialement responsable ", en soutenant que les deux sphères du business et de la politique doivent rester distinctes. Une analyse limpide et dérangeante qui en appelle à la responsabilité de tous.

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 06:43

Maj du 07/03/08
 
 
 

L’actualité de la campagne municipale à Vitrolles sur le net …

 
 
 
 
 
 
 

Cette rubrique sera alimentée au cours de la campagne électorale. Un lien direct est mis dans la colonne de gauche de ce blog.

 
 
 

- Pour retrouver tous les sites et blogs Vitrollais sur la campagne électorale

 
 
 
 
 
Cliquez ICI
 
 
 
 
 

Pour retrouver les articles de La Provence disponibles sur Internet :

 
 
 

Vitrolles : elles sont jeunes et s'engagent en politique

 
 
 
Publié le vendredi 7 mars 2008
 
 
 
Mon analyse :
 
 
 

Même si je ne partage pas les idées de toutes ces candidates, je tiens à saluer leur implication dans la vie politique. Il n’est pas toujours simple de s’engager ainsi. Mais cela est nécessaire et contribue à la vie démocratique de notre cité. Qui mieux que des jeunes peut parler au nom des jeunes ?

 
 
 
 
 
A Vitrolles, les candidats s'affrontent par écrit
 
 
 
Publié le jeudi 6 mars 2008
 
 
 
Mon analyse :
 
 
 

Au sujet du projet de complexe sportif que propose Christian Borelli, je confirme que contrairement à ce qu’affirme Guy Obino, que la zone en question sur le plateau n’est pas autant protégée que cela. Cela avait l’objet de différents entre le Maire et plusieurs de ses élus. Guy Obino avait lui-même des visées précises de construction sur cette zone. Je me suis exprimé sur ce sujet à 2 reprises, la 1ère fois, dans mon billet « la page se tourne » et récemment, « le plateau l’enjeu des municipales. »

 
 
 

Enfin, la construction d’un port n’est pas incompatible avec la loi de protection du littoral. Je me suis aussi exprimé sur ce projet, sur « le programme de la droite, un vent d’affairisme dans l’air… »

 
 
 
 
 
A Vitrolles, comment les candidats gèrent la fin de campagne ?
 
 
 
Publié le mercredi 5 mars 2008
 
 
 

Vitrolles : les équipes des candidats scrutées à la loupe

 
 
 
Publié le mardi 4 mars 2008
 
 
 

La déclaration de Frédéric de Souza

 
 
 
Publiée le 3 mars 2008
 
 
 

Frédéric de Souza prend la défense du maire. Après Richard Mansano, un conseiller municipal démissionnaire, qui avait vivement critiqué le maire, c’est au tour de Frédéric de Souza, qui fut également élu en 2002, de faire une déclaration publique. Sauf que lui, même s’il n’a pas été retenu sur la nouvelle liste, prend la défense de Guy Obino. : « En responsable politique, j’ai conscience des difficultés qui existent lors de la construction d’une liste. En bon manager, j’ai conscience qu’une équipe doit avoir sa propre vie mais il faut savoir lui injecter du sang neuf et de nouvelles compétences. Me mettre au service des citoyens de Vitrolles durant 5 ans fut une expérience riche en rencontres et en réussites. J’en remercie M. le Maire, Guy Obino, qui a eu le courage de ma faire confiance en 2002. Mais aimer sa ville, c’est savoir aussi s’investir différemment avec conviction, sans renier son passé, sans oublier d’où l’on vient. C’est ainsi que comme simple citoyen, je mettrai mes compétences à disposition e ma commune. Mon vote ira donc dès le 1er tour à Guy Obino et à sa nouvelle équipe. »

 
 
 

Mon analyse : Comme je l’ai déjà dit la constitution d’une liste est un exercice difficile, mais ce sont aussi des signes qui sont envoyés vers la population. Prendre ou écarter telle ou telle personne, en fonction de son profil politique, associatif, ou autre, ce sont des choix dont la responsabilité incombe à la tête de liste. Ces choix ne sont pas neutres.

 
 
 

Ceci dit la position de Frédéric est respectable, comme la colère de Richard.

 
 
 
 
 

Vitrolles est-elle encore une "ville symbole"?

 
 
 
Publié le lundi 3 mars 2008
 
 
 
Mon analyse :
 
 
 

Vitrolles, n’est plus une ville symbole. Nous pouvons tous nous satisfaire de ne plus faire la une de l’actualité nationale, après avoir été sous les feux des médias pendant de très nombreuses années 1995-2002. Les Vitrollais peuvent en rendre gré à Guy OBINO qui s’est efforcé à apaiser la ville lors du mandat 2002-2008.

 
 
 

L’article de la Provence amène cependant à quelques commentaires. Tout d’abord le FN qui reçoit presque incognito Jean – Marie Le PEN dans un hôtel de la zone aéroportuaire. Aurait –il peur de venir dans la ville ? Cet hôtel est très connu des mégrétistes et de Christian Borelli le candidat UMP qui y a reçu avec Hubert FAYARD, un autre habitué des lieux, Patrick BALKANY. Normal, le propriétaire de l’Hôtel, n’est autre qu’un ex élu de Catherine MEGRET rallié au candidat UMP... Mais les affaires sont les affaires et il faut certainement n’y voir aucune connivence…

 
 
 

Le candidat de la « génération Sarkozy », devrait recevoir le ministre Eric WOERTH. Il nous avait déjà annoncé le retour de Bernard LAPORTE qu’il a déjà croisé à l’Aéroport  pour une photo…

 
 
 

L’avantage de Vitrolles, c’est d’être à coté de l’Aéroport Marseille Provence. Cela permet en général de « coincer » les « vedettes » parisiennes pour une photo et un encart dans la Provence. Apparemment le candidat du modem, n’a pas couru assez vite, car il a raté François BAYROU !

 
 
 

Guy OBINO, lui ne veut personne. Quelque part c’est normal, car il ne se réclame aujourd’hui d’aucun parti politique, se présentant comme « candidat de rassemblement républicain et d’ouverture ». Il est loin le temps, où il était fier d’être PS, et d’accueillir Ségolène ROYAL à Vitrolles. Aujourd’hui, il n’en veut apparemment plus et souhaite que le PS ne soit pas trop visible. C’est vrai qu’il doit gérer la cohabitation d’adhérents du Modem qui s’étaient présentés contre lui, avec des militants PC, des militants PS, et même un ex UMP qui lui s’était présenté lui contre Jean - Jacques ANGLADE… Il ne faut cependant pas qu’il oublie qu’il est maire grâce au PS, et qu’il le sera vraisemblablement pour un second mandat encore grâce au PS… Et dire que l’on m’a reproché mon manque de soutien à la candidate PS lors de la Présidentielle !

 
 
 
Que sont devenues les anciennes têtes de liste ?
 
 
 
Publié le jeudi 28 février 2008
 
 
 
La déclaration de Richard MANSANO
 
 
 
Publiée le 28 février 2008
 
 
 

Un élu sortant et "sorti" enrage. Richard Mansano, élu en 2002 sur la liste de Guy Obino, n'est pas content. Ce conseiller municipal, délégué aux services techniques et à la sécurité civile, s'estime "lésé". Et il veut le faire savoir publiquement.

 
 
 

« Je ne voterai pas pour Guy Obino, annonce-t-il. Je me suis énormément investi en tant qu'élu alors que je travaille en 3/8. J'avais donc espéré avoir un poste d'adjoint pour la nouvelle mandature. C'est le chef de cabinet qui m'a annoncé que je ne serai pas adjoint et non le maire en personne. J'ai donc démissionné avant la dernière séance du conseil municipal et remis ma carte du Parti socialiste. Je respecte le maire en tant qu'intellectuel mais Vitrolles a besoin d'un maire manager. Or, ce sont les fonctionnaires et le Directeur général des services qui dirigent la ville. Dans ces conditions, je voterai pour la liste qui sera au second tour face à celle de Guy Obino ».

 
 
 

Mon analyse :

 
 
 

Mon ex-collègue n’est vraiment pas content de la façon dont il a été traité !… Je ne suis pas forcément d’accord avec l’analyse de Richard, mais je comprends son amertume liée à la façon dont il a été traité. Cela me rappelle quelque chose… C’est encore une fois un manque total de respect du travail accompli pendant plus de 5 années à ses côtés.

 
 
 
 
 
A Vitrolles, la guéguerre des colleurs d'affiches
 
 
 
Publié le mercredi 27 février 2008
 
 
 

La liste "vraiment à gauche" de Vitrolles se dévoile

 
 
 
Publié le mardi 26 février 2008
 
 
 
 
 

Les candidats de la liste "Vitrolles vraiment à gauche"

 
 
 
Publié le mardi 26 février 2008
 
 
 
 
 
Vitrolles : Guy Obino présente une liste renouvelée
 
 
 
Publié le lundi 25 février 2008
 
 
 
Scoop : La liste est effectivement renouvelée avec des adhérents du Modem qui pour certains se sont présentés contre Guy Obino en 2002, et un ex ( ?) adhérent UMP, qui lui – même s’était présenté contre Jean-Jacques Anglade (PS) en 1995. Il ne faut pas oublier aussi ceux qui s’étaient présentés en 2002 sur la liste dissidente de Dominique Tichadou…
 
 
 
Dire que l’on m’a reproché de ne pas être un fervent défenseur de Ségolène Royal ! Car je doute que toutes ces personnes de droite (Modem, UMP) aient voté Ségolène Royal au second tour ?…
 
 
 
Cela s’appelle l’ouverture…
 
 
 
Vitrolles : Eric Grandviergne (FN) veut garder la flamme
 
 
 
Publié le samedi 23 février 2008
 
 
 

Scoop : Dans son programme, le candidat FN veut des constructions sur le plateau de Vitrolles ! Voilà un candidat qui trouve que notre ville n’est pas assez « bétonnée » et qui souhaite encore son extension, en s’attaquant au plateau forestier.

 
 
 

Cela a au moins le mérite d’ouvrir le débat, et la position sur ce point des autres candidats est nécessaire. Je rappelle, que c’était un des points de désaccord que j’ai eu avec Guy Obino pendant le mandat 2002-2008.

 
 
 
 
 
Vitrolles : Christian Borelli inaugure l'ère des meetings
 
 
 
Publié le vendredi 22 février 2008
 
 
 
 
 
Vitrolles : Une deuxième liste déposée "à gauche de la gauche"
 
 
 
Publié le jeudi 21 février 2008
 
 
 
 
 
William Carrulla est le premier à dévoiler sa liste
 
 
 
Publié le mercredi 20 février 2008
 
 
 

Scoop ! Guy Obino aurait proposé un poste de « super adjoint »  à William Carulla le candidat du Modem !

 
 
 
 
 
Le spectre de l'extrême droite fait-il toujours peur à Vitrolles ?
 
 
 
Publié le mercredi 20 février 2008
 
 
 
 
 
Jean-Marie Poncet, l'autre médecin de la campagne vitrollaise
 
 
 
Publié le mardi 19 février 2008
 
 
 
 
 
La municipale de Vitrolles sur LCM
 
 
 
Publié le lundi 18 février 2008
 
 
 

Un débat réunissait le maire sortant Guy Obino (PS), Christian Borelli (UMP), William Carulla (MoDem), Eric Grandviergne (FN) et Jean Marie Poncet (LCR). Une controverse sur la présence d'ex adjoints du FN sur la liste UMP a opposé G. Obino et C. Borelli.

 
 
 
 
 
Municipales : Vitrolles à la une sur LCM
 
 
 
Publié le samedi 16 février 2008
 

   

 

A partir de 7h30, lundi 18 février le maire sortant PS-PC Guy Obino, Christian Borelli (UMP), William Carrulla (MoDem), Eric Grandviergne (candidat déclaré FN) et Jean Marie Poncet (Vraiment à Gauche) débattront des enjeux municipaux de cette commune sur la chaine LCM.

 
 
 

Nb : Le candidat Eric Granviergne confirme par sa présence, une liste FN.

 
 
 
 
 
Le docteur Obino veut continuer à soigner sa ville
 
 
 
Publié le samedi 16 février 2008
 
 
 
 
 

Christian Borelli veut être le challenger légitime

 
 
 
Publié le mercredi 13 février 2008
 
 
 
 
 

William Carrulla a présenté son projet pour Vitrolles

 
 
 

Publié le mardi 12 février 2008

 
 
 
 
 
L'éducation comme thème de la première réunion publique du Candidat de la liste républicaine et d’ouverture
 
 
 
Publié le jeudi 7 février 2008
 
 
 

 
La liste "vraiment à gauche" en ordre de marche

 
  
 

Publié le mardi 5 février 2008,

 
 
 

Jean-Marie Poncet, chef de file à la gauche de la gauche

 
 
 
 
 

Vitrolles : Zoom sur les différents styles de mener campagne

 
 
 
Publié le mercredi 30 janvier 2008
 
 
 
 
 

Quatre candidats déclarés à la mairie de Vitrolles

 
 
 

Publié le 26 janvier 2008

 
 
 

NB : La 4ème tête de liste n’est pas en définitive Christophe BARNIER, mais Jean-Marie PONCET.

 
 
 
 
 

- Pour retrouver les reportages de  France 3  Méditerranée

 
 
 
 
 
Les candidats
 
 
 

Diffusé le 29 janvier 2008

 
 
 
 
 

- Pour retrouvez les articles du journal 20 minutes

 
 
 
Article paru le 18/02/08
 
 
 
Les ex-villes FN du Sud, treize ans après
 
 
 
 
 
Articles parus le 04/02/08
 
 
 
 
 

A Vitrolles l’UMP en embuscade

 
 
 
 
 

L'ancienne vitrine de l'extrême droite revenue à la gauche

 
 
 
 
 
L'opposition pointe des efforts insuffisants sur l'environnement
 
 
 
 
 

Pour retrouver mes analyses et commentaires sur la campagne électorale Vitrollaise

 
 
 
Vendredi 7 mars 08
 
 
 

Des idées et des valeurs de Gauche pour Vitrolles

 
 
 
 
 

Jeudi 6 mars 2008

 
 
 

La grande absente de la campagne électorale, la Communauté du Pays d’Aix !

 
 
 
 
 

Mercredi 5 mars 2008

 
 
 

Les grands projets pour Vitrolles du candidat UMP, un vent d’affairisme dans l’air ?

 
 
 
 
 
Dimanche 2 mars 2008
 
 
 

Programmes des candidats à l’élection municipale de Vitrolles : l’enjeu du plateau…

 
 
 
 
 

Dimanche 10 février 2008

 
 
 

Elections municipales à Vitrolles, dernières nouvelles : L'UMP et les ennuis de FAYARD, Le "Docteur" OBINO oublie le PS, CARRULLA s'emmêle dans les comptes

 
 
 
 
 
Dimanche 3 février 2008 :
 
 
 

Election municipale 2008 à Vitrolles, dernières nouvelles : une nouvelle liste et l’UMP ouvre à l’extrême droite…

 
 
 
 
 
Mardi 29 janvier 2008 :
 
 
 

 Cela se passe sur le net…. Des nouvelles des élections municipales à Vitrolles

 
 
 

Scoop (?) : Le FN annonce la constitution de sa liste

 
 
 
 
 

Mardi 22 janvier 2008

 
 
 

Une page se tourne, je ne serai pas sur la liste conduite par Guy OBINO à la municipale 2008 à Vitrolles par Didier HACQUART

 
 
 
 
 
Lundi 26 novembre 2007 :
 
 
 

Municipales 2008 : 1er tract de de la Droite Unie : Sarkozy et l'ouverture à l'Extrême Droite

 
 
 
 
 
Lundi 22 octobre 2007 : 
 
 
 

Municipales 2008 à Vitrolles, l'opposition s'agite

 
 
 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Municipales 2008
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 06:12

Beaucoup de français ont cru aux promesses de Sarkozy, sur le pouvoir d’achat. Lorsqu’après l’élection présidentielle, il a pris un peu de repos sur le yacht de Bolloré, beaucoup ont pensé qu’ils pourraient eux aussi aller sur le yacht… C’est pourquoi, cela est plutôt bien passé dans l’opinion, et que cela ne lui a finalement pas été reproché.
 
 
 
Quelques mois plus tard, la réalité est tout autre. Tout d’abord lors de ses vœux, il a dit que le pouvoir d’achat, il n’y pouvait pas grand-chose, car il ne pouvait pas augmenter les salariés à la place des patrons. Grande découverte ! Ceci dit il est tout de même le patron des fonctionnaires, et là aussi les caisses seraient vides après les 12 milliards de cadeaux du début de mandat.
 
 
 
Aujourd’hui, les français ont bien compris, qu’ils n’iront finalement pas sur le yacht de Bolloré… Mais revers de la médaille pour Sarkozy, cela « grogne » de plus en plus, et nous assistons à une remontée des revendications salariales fortes dans les entreprises. L’action menée en intersyndicale au niveau national dans la grande distribution est non seulement exemplaire, mais unique dans l’histoire sociale de notre pays. Cela grogne un peu partout et de plus en plus.
 
 
 
Sarkozy a allumé le feu, et le point positif, c’est que les français se rendent compte que l’amélioration du pouvoir d’achat concerne quelques uns (voir les 40% d’augmentation des patrons du CAC40 en 2007) et pas eux…
 
 
 
Le printemps risque d’être chaud. Il devient urgent d’apporter une réponse politique à gauche à cette situation…
 
 
 
A suivre.
 
 
 
DH
 
 
 

Grogner plus pour gagner plus (*)
 
 
 
Avec i>Télé, la chronique de Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.
 
 
 
 
 

Ca rogne et ça grogne. Dans le public comme dans le privé. Le mécontentement n'est plus du tout ce qu'il était, au point qu'on s'en inquiète au ministère du Travail comme dans les directions syndicales. La base boue, elle déborde même parfois, ainsi qu'on l'a vu lors des grèves dans l'Education nationale mais également dans les récents conflits qui ont eu lieu dans la Grande distribution, à Air France, à Prisma Presse ou encore à L'Oréal. Certaines de ces entreprises avaient pourtant la réputation de ne pas trop mal payer leurs employés. Seulement, les salaires n'avaient été que très faiblement augmentés ces dernières années, alors même que des bénéfices considérables avaient été dégagés dont avaient profité les actionnaires et la direction.

 


C'est une des premières raisons de la montée des protestations : cela fait maintenant des mois et des mois que les entreprises françaises annoncent des résultats mirifiques, des performances splendides, des cabrioles financières des marges nettes, des mois et des mois que les patrons seuls émargent, s'augmentent et se suraugmentent, sans qu'à la base ceux qui concourent au profit ne bénéficient de sa redistribution. Pas même des miettes !

 


Ce n'est pas Olivier Besancenot qui s'en indigne, c'est le ministre du Travail Xavier Bertrand, tout sauf un gauchiste, qui ne cesse de dénoncer les égoïsmes patronaux et d'en appeler à davantage de générosité. Aujourd'hui encore, dans une interview à Métro, il invite fermement « les entreprises à faire profiter de leurs bons résultats les salariés ». Ce qu'Alain Minc, l'essayiste et proche de Nicolas Sarkozy avait aussi lancé sur le plateau d'I-Télé en affirmant que « la grève pourrait être légitime, car nombre de groupes avaient gagné suffisamment d'argent pour le redistribuer et participer à la croissance… » Sans être écouté… Pas plus que Nicolas Sarkozy ne l'a été, alors que les salariés, eux, ont parfaitement entendu et intégré sa thématique de campagne : « travailler plus pour gagner plus ! » Mais travailler plus, c'est déjà fait depuis des années sans contrepartie. Alors gagner plus d'abord !

 


De toutes manières, Nicolas Sarkozy avait bien promis qu'il serait le candidat de l'augmentation du pouvoir d'achat ! Or les prix montent, grimpent, galopent et rien ne vient ! D'où un sentiment de frustration, de rage même, que relèvent tous les candidats qui font du porte à porte. « Les gens sont en colère, disent-ils. Ils se plaignent de « ne plus y arriver » et ils se sentent légitimes comme jamais à l'exprimer ». Sarkozy les a décomplexés par ses propos et aussi par ses multiples exhibitions personnelles. Son autoaugmentation plus que conséquente, ses vacances. Le « Luxor », son exhibition jetsetteuse sont une invite pressante à l'action revendicatrice. Une provocation, alors même que la situation de l'emploi s'est objectivement améliorée, ce qui favorise traditionnellement la multiplication des conflits. Quand la concurrence faiblit sur le marché de l'emploi, l'initiative revendicative se renforce. Mais le climat psychologique est sans doute aussi important. La pavane indécente des élites, tout ce beau monde fait bling bling comme s'il n'avait rien dans la tête, jette dans la rue le petit, à qui on parle de pouvoir d'achat, alors qu'il vit dans l'impuissance d'achat !

 


S'il fallait un dernier exemple de cette impudence d'une partie de la classe dirigeante, Le Canard Enchaîné nous en offre un beau spécimen en la personne du député maire UMP d'Aulnay sous bois, Gérard Gaudron. « G. G » pour ses amis, rusait plus pour gagner plus, cumulait allégrement ses rémunérations de maire, de député et des allocations chômage d'environ 1500 euros par mois, ce qui ne se fait pas comme chacun sait. A deux reprises en septembre et en novembre 2007, l'élu du peuple a écrit aux Assedic pour mettre un terme à cette situation mais n'ayant pas obtenu de réponse, il a continué à percevoir ces indemnités indues. Aujourd'hui, il propose de rembourser, très bien. Notons qu'en compagnie d'autres parlementaires UMP, il avait co-signé en novembre 2007 une proposition de résolution tendant à créer une commission d'enquête sur les fraudes aux prestations et aux prélèvements sociaux. Voilà quelqu'un qui sait au moins de quoi il parle ! Grrrr…

 
 
 

Marianne.fr du Mercredi 20 Février 2008

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 10:56


Le Journaliste du RAVI assisté à nos débats. C'était le dernier conseil de la mandature 2002-2008, et donc mon dernier conseil municipal  en tant qu'élu...


DH


Le Ravi n°49 - chroniques de la vie politique ordinaire


Vitrolles, conseil municipal du 21 janvier 2008 (*)

Par leravi - 21/01/2008


18h41 Appuyé sur une canne, « Louis XIV », surnom de Guy Obino, maire PS qui a repris aux Mégret Vitrolles, fait son entrée dans un château plutôt délabré : la salle des fêtes, qui accueille le conseil municipal pendant les travaux de rénovation de l'hôtel de ville, a des airs de bâtiment officiel est-allemand à la chute du mur de Berlin. Tenue d'ancien combattant (pantalon gris, blazer et cravate marine rayée vert et rouge), raide comme la justice, le conseiller général et vice-président de la Communauté du Pays d'Aix (CPA) tient également de Charlton Heston.


18h44 Guy Obino tapote sur son micro. Les discussions cessent d'un coup. Depuis l'invalidation de Catherine Mégret, pour détournement de fonds publics, les rats ont quitté le navire : seuls trois conseillers MNR sont présents pour le dernier conseil de la mandature.


18h46 Alain Césari, tête de file des mégrétistes, installé face au maire façon tribunal populaire, demande la parole. « J'aurais souhaité une minute de silence en hommage à une personne enterrée samedi », explique l'ancien adjoint au personnel aux allures d'un Herbert Léonard sur le retour et affublé d'un bouc. « Monsieur Césari, la civilisation est née lorsque les hommes ont enterré leurs morts, philosophe pompeusement Guy Obino. Je vois de qui vous voulez parler, j'espère que votre demande relève de la simple compassion. »


19h00 Vote de l'attribution du « marché entretien courant des espaces verts » de la commune à la société aubagnaise « ISS espaces verts » : Alain Césari offre un gros gourdin à Guy Obino, qui l'utilise avec plaisir. L'élu mégrétiste regrette que la mairie n'ai pas « formé des agents municipaux » à cette activité et « ajoute à la pollution » en faisant appel à un prestataire éloigné. Le maire, d'une voix mielleuse : « Monsieur Césari, c'est le dernier conseil municipal de la mandature, je vais donc essayer d'être agréable. Vous avez été adjoint au personnel et vous n'êtes pas sans savoir que la masse salariale représente 55 % du budget de la commune. Vous nous conseillez malgré tout d'embaucher ? » Et de conclure, satisfait : « Je ne crois pas que personne puisse faire mieux. » « Ca va venir », ronchonne un homme dans le public.


19h05 « Un petit mot sur la rénovation du domaine de Fontblanche », encourage Guy Obino. Le « Ah oui ! » benoît de Claude Michel, adjoint aux marchés publics, provoque quelques rires dans l'assistance. Jaloux de son pouvoir, le vice-président de la CPA reprend rapidement la main pour une nouvelle séance d'autosatisfaction : « On va finir en feu d'artifice avec les inaugurations de ce domaine, de la nouvelle station d'épuration, d'une crèche... » Alain Césari tente un contre : « Ce feu d'artifice me fait penser à la fable du lièvre et de la tortue : au départ, le premier batifole, puis accélère en vain quand il voit revenir la seconde. » Mimique faussement outrée de Guy Obino : « Monsieur Césari, vous ne manquez pas d'air ! Avec la prudence de sioux qui est la mienne, je vais vous rappeler une autre fable : il y en a qui éclatent à force de gonfler ! » Et de repartir dans un panégyrique de son action : rénovation de sept groupes scolaires, restauration d'une église, réouverture du cinéma municipal et de la piscine... Conclusion : « Ca plaît aux Vitrollais qu'on ait fait tout ça. » Commentaire du même autochtone : « On verra. »


19h11 Le chef de file MNR retente une offensive à l'occasion du vote des avenants aux marchés des travaux du stade Ladoumègue. « Ils augmentent de 12 à 15 % le montant du total. Je ne sais pas comment a été monté le marché, mais ça fait beaucoup », développe le mégrétiste. Après avoir laissé son adjoint apporter les premières explications, « Louis XIV » redonne du gourdin : « Quand j'étais dans l'opposition, ce marché n'a jamais pu être conclu. Quand j'ai été élu, on m'a dit de le remettre à plat. » Apparemment habitué aux coups, Hébert Léo... Alain Césari se rebiffe : « Je vous ai mouché il y a deux conseils sur un problème identique sur les travaux de deux écoles. J'en fais une question de principe. » Fureur contenue du monarque : « Laissez-moi continuer, je ne vous ai pas interrompu ! Avec tous ces petits avenants, les comptes de la commune sont aujourd'hui en équilibre et nous dégageons des bénéfices. Alors que quand je suis arrivé, le déficit était de 4 millions d'euros et on voulait presque nous mettre sous tutelle. »


19h18 Intarissable, le conseiller général poursuit en affichant une vraie fausse tristesse : « Je ne voulais plus vous la renvoyer celle-là, mais je souhaite pour la ville que plus jamais des gestionnaires comme vous reviennent. Les Vitrollais ont payé. » « On est habitués », grommelle toujours le même homme dans le public, pendant que Jean-Claude Denjean, premier adjoint, tente une conciliation : « Je rappelle que le législateur prévoit ces augmentations. » Rien n'y fait, Guy Obino est lancé. Il achève finalement son monologue, pompeux et satisfait : « Bis repetita placent, comme disent les Romains (sic). Vous eussiez su que le marché était de 2,2 millions d'euros, vous n'eussiez pas posé de question ridicule... » Deux abstentions chez les mégrétistes. Colette Hanczyk, la troisième, recherche la rédemption ?


19h28 « Vous votez les délibérations lorsqu'il y a 5 799 euros de dépassement des travaux, mais pas quand il n'est que de 4 000 euros. Vous dites des sottises », taquine Guy Obino à propos de la rénovation de l'hôtel de ville. Las, Alain Césari se met seul un coup sur la tête : « C'était ironique et pas une sauterie ! » L'assistance explose.


20h01 Pour la première fois, Guy Obino s'empare d'une délibération. Elle concerne la « modification du règlement intérieur des cimetières... » Jean-Claude Bascou, conseiller délégué à la sécurité civile, s'inquiète : « Les personnes non décédées auront droit à la sépulture, je comprends pas... » Indignation du vice-président de la CPA : « C'est très clair, ça concerne les personnes qui sont décédées hors du territoire de la commune. Les littéraires sont rares ici ! » L'humour méprisant du maire entraîne curieusement un fou rire de sa majorité. Exaspération, puis compassion du monarque : « Ne riez pas ! C'est sérieux. »


20h16 Délibération 43. Didier Hacquart, adjoint au personnel municipal, profite de sa dernière tribune pour faire ses adieux au conseil et remercier « les organisations syndicales », « les agents », « le personnel des ressources humaines », « le directeur général des services de la ville »... Le « roi soleil » a refusé de le reconduire sur sa liste pour les municipales du mois prochain. « J'étais opposé au traité constitutionnel européen et pas franchement royaliste, donc trop à gauche », explique l'adjoint en aparté. Alors que Guy Obino est pour une fois mutique, Alain Césari lui donne du grain à moudre : « Il y a une dizaine de jours, j'ai croisé une ancienne agent municipale que nous avions embauchée. Elle est handicapée, sourde et muette, et se trouve au chômage depuis votre arrivée à la mairie. J'aurai pensé qu'une municipalité qui se veut proche des plus faibles aurait fait attention à son cas... » Le maire ressort sa plus belle panoplie : indignation, compassion, attaque et autosatisfaction. Et de conclure : « J'espère que ce n'est pas une fausse info. Mais s'il faut faire une place à cette personne, elle l'aura, je m'y engage. » Sourire ironique du mégrétiste.


20h42 Comme la plupart des délibérations, la dernière obtient l'unanimité. « C'est joli », commente Claude Michel, satisfait. Pascale Morbelli, adjointe à la Politique de la ville, annonce son retrait de la vie politique pour « raisons personnelles ». Guy Obino saute sur l'occasion pour conclure la dernière séance de sa mandature. Après avoir rapidement « remercié tous les élus », il se lance - nécessairement - dans un long rappel de ses réalisations, avant d'assurer : « Je ne veux pas donner dans l'autosatisfaction. » Jamais rassasié, il lâche même : « Avec Monsieur Césari, on avait presque trouvé une complicité. »


20h51 Après un dernier message sur sa fierté « d'avoir remis Vitrolles dans son environnement institutionnel et arrêté la politique de l'exclusion », il délivre l'assistance, sous des applaudissements plus polis que passionnés, par un « merci à tout le monde et peut-être à bientôt ! ». Ou peut-être pas. Guy Obino est cette fois opposé à un candidat UMP qui part avec quelques anciens MNR et compte sur les 57 % de Nicolas Sarkozy au second tour des présidentielles...


Jean-François Poupelin

 

(*) http://www.leravi.org/article.php3?id_article=604

 





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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 06:44

 


L’histoire politique de Vitrolles en vidéo 

 
 
 
 
 

L’histoire politique de Vitrolles est particulière en ce sens que la ville a été gérée par l’Extrême Droite de Bruno Mégret de 1997 à 2002. Il me paraissait important de la relater, pour « ne pas oublier ».

 
 
 

J’ai retracé dans un premier temps cette histoire bien particulière et loin d’être anodine au travers d’articles de presse. Vous pouvez les retrouvez dans la rubrique thèmes de la colonne de droite de ce blog.

 
 
 

Aujourd’hui, cette histoire est disponible en photo, et en vidéo.

 
 
 

Si vous avez des documents à ma fournir, je les diffuserai avec plaisir.

 
 
 
DH
 
 
 
 
 
 
 

Les vidéos disponibles avec leurs dates de publication :
 
 
 
31 janvier 2008
 
 
 

L’histoire politique de Vitrolles en vidéo : l’heure des procès arrive pour Catherine Mégret après ses déclarations dans la presse Allemande et la prime de naissance

 
 
 
29 janvier 2008
 
 
 

1997, Catherine MEGRET est élue, première action, s’attaquer aux jeunes et fermer « le sous-marin », suite et fin

 
 
 
 
 

26 janvier 2008

 
 
 
1997, Catherine MEGRET est élue à Vitrolles, sa première action, s’attaquer aux jeunes et fermer « le sous-marin »
 
 
 
 
 
20 janvier 2008 :
 
 
 

1997, Premier Conseil Municipal de Catherine MEGRET

 
 
 
 
 

12 janvier 2008 :

 
 
 

L'entre 2 tours de la municipale partielle de 1997 avec les meetings de la Gauche et du FN

 
 
 
 
 

30 décembre 2008 :

 
 
 

L'histoire politique de Vitrolles en vidéo

 
 
 
 
 

19 décembre 2007 :

 
 
 

Les années Mégret à Vitrolles (1997-2002) en photographies par Patrick Gherdoussi

 
 
 
 
 
4 décembre 2007 :
 
 
 

Vitrolles et les années MEGRET

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Published by Didier HACQUART - dans L'histoire politique de Vitrolles en vidéo
19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 06:11

 


J’aime bien les économistes, un peu décalés, qui n’ont pas pour fonction première de diffuser la parole ultralibérale.

 
 
 

On nous rabâche les oreilles en ce moment avec la catastrophe du déficit commercial de la France. Alexandre Delaigue, professeur d’économie dans l’enseignement supérieur, nous donne un autre point de vue.

 
 
 

Je me rappelle qu’il y a quelques années à peine, que la balance de la France évoluait dans un sens ou dans l’autre en fonction des livraisons des Airbus. Aujourd’hui, on n’en entend plus parler, alors que les livraisons sont beaucoup plus importantes qu’hier. Bizarre ?

 
 
 

A méditer…

 
 
 
DH
 
 
 

 


«L’économie innovante ne se juge pas à l’aune de ses exportations» (*)

 
 
 

Débat. Pourquoi le niveau record du déficit commercial n’est-il pas un problème ?

 
 
 

Recueilli par CHRISTOPHE ALIX et GUILLAUME DUVAL (Alternatives économiques)

 
 
 
 
 

Fustigeant «l’hystérie du déficit commercial français» dans une intervention très commentée par les internautes sur le blog des éco-comparateurs de Libération.fr, Alexandre Delaigue soutient, à rebours du discours ambiant sur la perte de compétitivité de l’économie française, que le solde négatif de 39,2 milliards d’euros enregistré en 2007 n’a «aucune importance». Explications avec cet «éconoclaste» aux raisonnements «contre-intuitifs» et très macroéconomiques.

 
 
 

Pourquoi dites-vous que notre solde du commerce extérieur fortement dégradé «n’a aucune signification» ?

 
 
 

Le rapport entre le niveau des exportations et celui des importations de marchandises n’est pas un bon indicateur de la santé économique d’un pays. D’autres ont une signification claire - le Produit intérieur brut (PIB) qui mesure la croissance, le taux de chômage, etc. -, mais dans le cas du commerce extérieur, il ne s’agit que d’une composante d’un ensemble bien plus vaste que l’on appelle la balance des paiements. Elle inclut la totalité des activités et transactions (services, investissements, revenus…) réalisées par la France avec l’étranger. Rapporté à cet ensemble, le déficit du commerce extérieur représente finalement une toute petite somme.

 
 
 

En quoi cela minimise-t-il la contre-performance du commerce extérieur français ?

 
 
 

Selon qu’une économie est plus orientée vers l’industrie ou les services, selon qu’elle reçoit peu ou beaucoup d’investissements de l’étranger, qu’elle attire ou non des touristes, la structure de sa balance des paiements va être différente. Alors que l’Allemagne affiche un excédent commercial record de 200 milliards d’euros, elle reçoit deux fois moins d’investissements étrangers que la France, qui reste la troisième terre d’accueil mondiale dans ce domaine.

 
 
 

Où voulez-vous en venir ?

 
 
 

Ce sont justement ces arrivées de revenus qui créent une balance commerciale déficitaire et font qu’il est moins «rentable» pour une entreprise de satisfaire les marchés étrangers plutôt que son marché local. A la différence de l’Allemagne qui ne consomme plus et gèle, voire baisse, les salaires afin de doper sa compétitivité à l’export, la France a une économie plus tournée vers les biens de consommation et la satisfaction de sa demande intérieure. Sur les seize dernières années, la consommation, qui compte finalement plus que les exportations dans le bien-être national, s’est accru deux fois plus vite en France qu’en Allemagne ! A court terme, le meilleur moyen de rétablir le commerce extérieur serait de baisser les salaires, favoriser cette soi-disant «politique de l’offre» réclamée par le Medef. Mais ce qui est bon pour une firme ne vaut pas forcément pour un pays.

 
 
 

Vous avez des exemples ?

 
 
 

Ils sont légion. Ce sont les Européens qui ont connu les plus forts déficits ces dernières années, comme l’Espagne ou la Grande-Bretagne qui ont le plus bénéficié de la croissance. En France, le solde commercial s’est accru dans les périodes de récession (début des années 90) et détérioré dans des périodes de croissance plus forte (1998-2003). Le Japon qui accumule depuis quinze ans des excédents records sort à peine de son marasme économique. Quant à l’abyssal trou américain, il n’a pas empêché ce pays, au contraire, de bénéficier d’une croissance record ni de créer une richesse colossale en poussant à fond sa spécialisation dans la nouvelle économie du savoir, considérée comme la clé de la croissance au XXIe  siècle. En faisant fabriquer ses iPod en Asie, Apple creuse le déficit commercial américain. Mais au final, les revenus d’Apple n’enrichissent-ils pas l’Amérique ?

 
 
 

Le problème de la France n’est-il pas que son déficit ne s’accompagne pas d’une croissance forte et n’est pas «compensé» par l’émergence de Google tricolores ?

 
 
 

Les problèmes de l’industrie française ne sont pas uniquement structurels, comme on l’entend, mais aussi conjoncturels. Sans revenir sur le niveau de l’euro ou la facture énergétique, les difficultés d’Airbus viennent par exemple d’une gamme en fin de cycle alors que Boeing a renouvelé la sienne. A trop se focaliser sur l’impact symbolique du commerce extérieur, on risque à la fois d’exercer, comme en Allemagne, une pression à la baisse excessive sur les salaires qui serait dommageable à l’économie dans son ensemble, mais également d’aider des secteurs peu intéressants.

 
 
 

Que voulez-vous dire par là ?

 
 
 

L’idée de cibler un type d’entreprises, les PME exportatrices, et de prendre exemple sur le dynamisme allemand dans les biens intermédiaires, alors même que les besoins d’équipement des pays émergents ont un caractère moins pérenne à long terme que les biens de consommation - c’est le directeur de la Coface [Caisse française d’assurance pour le commerce extérieur, ndlr] qui le dit - risque d’égarer la France sur la voie d’une mauvaise spécialisation. Une économie innovante ne se juge plus à l’aune de ses exportations. Quitte à ce qu’elle vienne d’ailleurs. Il est au fond plus rentable de diffuser l’innovation sur son territoire - pensez à ce qu’a apporté le PC à la productivité française - que de s’escrimer à la soutenir en subventionnant un Bull comme on l’a fait pendant des années. Les symboles c’est bien, mais ce qui compte pour l’économie, c’est ce dont on dispose pour la consommation.

 
 
 

(*) Libération.fr du lundi 18 février 2008

 




Pour en savoir plus :

 
 
 
 
 
Déficit commercial français: c’est grave?
 
 
 

Pour l’interview audio cliquez ici

 
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 05:48

Quelle mouche l’a encore piqué ?
 
 
 
Dans son discours au diner du CRIF, Nicolas SARKOZY est revenu sur sa conception de la laïcité en et sur ses propos qui seraient déformés et mal interprétés (discours de Latran (*), Discours de Ryad, etc.). Je vous conseille de lire à ce sujet la démonstration de Jean – Luc Mélenchon sur son blog, « ânerie morbide ».
 
 
 
Dans ce même discours, Nicolas Sarkozy opposé à la repentance (voir son discours à Lyon d’avril 2007), a fait la proposition étonnante de confier la mémoire d’un enfant victime de la shoah à chaque élève de CM2. La proposition est si odieuse, qu’elle se se passe de commentaires, et je me contenterai de la réaction de Simone Veil…
 
 
 
DH
 
 
  (*) Voir commentaires !
 
 

Shoah en CM2 : Simone Veil fustige l'idée de Sarkozy (*)
 
 
 
 
 
"Inimaginable, dramatique, injuste": l'ancien ministre n’a pas de mots assez durs pour condamner la proposition de Nicolas Sarkozy de "confier la mémoire" d’un enfant français victime de la Shoah à chaque élève de CM2.
 
 
 

A la seconde, mon sang s’est glacé". Simone Veil, qui assistait mercredi soir au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), n’a pas de mots assez durs pour condamner la proposition de Nicolas Sarkozy de "confier la mémoire" d’un enfant français victime de la Shoah à chaque élève de CM2, dès la rentrée prochaine.

 
 
 

"C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste, tranche l’ancien ministre, déportée à 16 ans et demi à Auschwitz. On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans ! On ne peut pas demander à un enfant de s’identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter.

 
 
 

Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école."

 
 
 

Aux yeux de Simone Veil, la suggestion du Président de la République risque, en prime, d’attiser les antagonismes religieux. "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d’incarner le souvenir d’un petit juif?" s’interroge-t-elle.

 
 
 
 
 
(*) L’express.fr
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 04:15

Faisons campagne pour sanctionner Sarkozy dans les urnes !
 
 
 


02-2008-PRS-campagne-municipale.jpgSarkozy lui-même l’a reconnu : le résultat des élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars prochain constituera le premier verdict des Français sur sa politique.

 


Chiche !

 



Un succès de la droite à ces élections lui offrirait un point d’appui pour poursuivre et aggraver la remise en cause de notre modèle social et républicain. La liste des réformes prévues pour le lendemain des municipales s’allonge d’ailleurs de jour en jour : loi sur le contrat de travail, loi sur les OGM, redéfinition de la politique de défense et de relations extérieures de la France, TVA dite sociale…

 


A l’inverse, un succès de la gauche permettrait d’enrayer la mécanique sarkozienne. Il casserait la dynamique construite pendant la présidentielle. Il menacerait les prochaines étapes de la « rupture » sarkozienne. On voit déjà Sarkozy reculer (un peu) devant les mauvais sondages. Qu'est-ce que ce serait alors devant une défaite électorale pour de bon, au fond des urnes.

 


PRS, qui ne présente ni ne soutient aucun candidat aux élections, a décidé de lancer une campagne pour le vote à gauche aux municipales et cantonales.

 


Cette campagne est un appel à tous les citoyens en désaccord avec la politique suivie par le pouvoir pour qu’ils se mobilisent dans les urnes.

 


Cette campagne est une invitation à tous les candidats de gauche pour qu’ils assument la confrontation politique avec la droite qui est aujourd’hui nécessaire.

 


Cette campagne est une contribution à la politisation d’un rendez-vous électoral qui ne sera pas purement local mais qui aura une importance nationale considérable.

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 05:11

 


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Le parti de la Gauche
 
 
 
 
 

Marie Noëlle Lienemann et Paul Quilès lancent un appel pour la création d’un « parti de la gauche ».

 
 
 

Ils vont plus loin et plus rapidement que PRS qui mène des actions avec les partenaires de toute la gauche pour la constituions d’un parti s’inspirant du « Die Linke » en Allemagne.

 
 
 

L’initiative de Marie-Noëlle et Paul Quilès, qui il faut le rappeler était un proche de Laurent Fabius est intéressante, et est une belle prise de responsabilité. Clairement cela les mène vers la sortie du PS en clarifiant les lignes de pensée.

 
 
 

L’approche mérite la réflexion.

 
 
 

J’aurai deux petits regrets pour le moment et un espoir.

 
 
 

Les regrets concernent le coté restrictif par essence du nouveau parti qui exclut la LCR, et le manque d’unité par rapport à d’autres initiatives comme celle de PRS. Pourquoi exclure dès le départ ?

 
 
 

L’espoir, c’est que toutes ces démarches se rejoignent le moment venu… Face à la politique de Nicolas Sarkozy, pour apporter une alternative crédible, l’unité à Gauche est de mise.

 
 
 

Il me semble cependant important de diffuser l’appel et les bases sur nouveau Parti de la Gauche. Cela appelle forcément au débat.

 
 
 
DH
 
 
 
 
 


Chers amis, chères amies,
 
 
 
 
 

Comme vous, nous ne nous résignons pas. Comme vous, nous constatons que, depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la gauche apparaît groggy, incapable d’exprimer ce que pourrait être son avenir. Peut-on d’ailleurs parler de « la gauche », alors qu’à l’évidence, coexistent plusieurs « gauches » (les partis traditionnels, la LCR, les associations alter mondialistes, les clubs….), peu disposées à communiquer entre elles, au-delà de la préparation d’actions ponctuelles ?

 
 
 

Cet éclatement conduit à l’impuissance et donne le sentiment que, face à la politique brutale et décomplexée de la droite, les forces de gauche sont presque résignées.

 


Les victoires espérées aux prochaines élections locales (municipales et cantonales) sont importantes. Elles permettront de sanctionner la politique de NicolasSarkozy, assureront un meilleur rapport de force social, et permettront aux équipes de gauche d’agir localement pour faire vivre nos valeurs. Mais, pour utiles qu’ils soient, ces bons résultats ne règleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’Etat, indispensable pour changer la société et les conditions de vie de nos concitoyens. Le souvenir du succès éclatant de la gauche aux élections régionales de 2004 est là pour le rappeler cruellement !

 


Comment en est-on arrivé là ? Nous pensons que cette situation est la résultante de carences, dont certaines sont récentes, d’autres plus anciennes.

 


Il y a d’abord les carences politiques : confusion dans les analyses, sous-estimation de l’enjeu idéologique et culturel, assèchement du débat, incapacité d’arriver à des synthèses (ou même à des compromis dignes de ce nom), manque de stratégie crédible.

 


Il y a ensuite la question des leaders : des ambitions nombreuses et contradictoires ; la recherche prioritaire de la légitimité médiatique, plutôt que celle de la légitimité dans les partis et auprès des militants ; la volonté de conserver des pouvoirs dans les organisations existantes ; des détestations persistantes au sein des grandes organisations.

 


De plus, l’interférence permanente entre les débats de fond et les questions de personnes et de pouvoir, les premiers étant le plus souvent occultés par les seconds, empêche d’avancer. C’est ainsi que s’est créé un décalage grandissant entre les appareils et la base, qui, déçue, démobilisée, se laisse persuader qu’il faut trouver rapidement le leader- candidat qui fera gagner la gauche en 2012. Certains en arrivent même à considérer que c’est là la condition première à toute stratégie et même à toute réflexion en profondeur sur la nécessaire refondation.

 


Enfin, la confusion entre gauche et droite organisée par Nicolas Sarkozy, mais parfois aussi entretenue à gauche, renforce le caractère inaudible de l’opposition: ralliement au gouvernement d’hommes et de femmes de gauche, confusion des idées, mélange des « références », hésitation à l’égard du centre…

 


Cette situation porte tort à la combativité de celles et ceux qui se réclament de la gauche. Elle est intenable, parce qu’il y a fort à craindre, si les partis de gauche ne changent pas, qu’ils se dévitalisent durablement, que leur faiblesse fasse le nid du populisme, que leur impuissance et leur décalage sociologique entretiennent un anti-parlementarisme dangereux.

 


Comme vous, nous pensons qu’il ne faut pas baisser les bras et se contenter d’écouter les grandes proclamations sans lendemain, qui minent un peu plus l'espérance. Parce que nous avons vécu avec intensité et passion les évolutions de la gauche depuis les années 70 et que nous connaissons son histoire, nous mesurons le danger de la situation actuelle, si un sursaut ne se produit pas.

 


Ce sursaut, nous pensons qu’il ne viendra pas de l'apparition d'un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire. Nous sommes convaincus au contraire, comme beaucoup d'hommes et de femmes de gauche, que tout doit procéder d'une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche. Animateurs du club Gauche Avenir, qui rassemble des militants issus des différentes composantes de la gauche, nous travaillons précisément à la rédaction d’une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche.

 


Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche, dont nous nous efforçons de préciser les contours dans le document qui suit.

 


Nous soumettons cette proposition à l’ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie.

 



Paul Quilès - Marie Noëlle Lienemann

 
 
 

 
 

Table des matières

 

Le sens de la démarche

 

Pour faire vivre la démocratie, le rôle des partis est essentiel

 

La création d’un grand parti consacrant l’Unité de la gauche est attendue, nécessaire et possible

 

Ce que devrait être ce grand parti de la gauche unie

 

Un nouveau militantisme pour un parti de gauche moderne

 

En guise de conclusion

 
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