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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 06:23


L'école élémentaire du Liourat baptisée Lucie Aubrac

 

 

   

 

Le Maire de Vitrolles inauguré le 24 juin 2008 l'école du Liourat, école « Lucie Aubrac ». Cela me fait d'autant plus plaisir que j'étais à l'époque à la commission de désignation des voies, et que j'avais plaidé en faveur de cette désignation. L'initiative de cette proposition que j'ai soutenue revient à ma collègue Christiane SOUCHON à l'époque adjoint au Maire, comme moi.

 

Défendre Lucie Aubrac m'avait valu de la part du maire de me faire traiter « d'archéo-gauchiste ». Le maire émettait des doutes sur Lucie Aubrac, était - ce son parcours proche du PC ? La page est aujourd'hui tournée. L'essentiel c'est la nouvelle école Lucie Aubrac.

 

Pour moi, comme je l'ai déjà raconté sur ce blog, Lucie Aubrac, c'est notamment le souvenir d'une grande dame, que j'ai eu l'honneur de pouvoir écouter il y a quelques années au Conseil Régional, où elle était l'invitée de Michel Vauzelle.

 

Le petit regret, c'est de n'avoir pas été invité à cette inauguration, mais bon... J'avais cependant été prévenu par des amis (merci à Serge, Claude, et les autres) et je n'ai pu m'y rendre, retenu par les obsèques du père d'un très bon ami...

 

Enfin, je pense que les instituteurs de l'école du Liourat auront à cœur d'expliquer à leurs élèves dans les années à venir la raison du choix de Lucie Aubrac pour leur école et pour perpétuer le devoir de mémoire.

 

DH

 

 


 

 

 

Pour en savoir plus : Cliquez ICI

 

Le groupe scolaire du Liourat rebaptisé "Lucie-Aubrac"

 

Publié dans La Provence du  mardi 24 juin 2008

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 06:40

L'appel des socialistes pour le mandat unique...
A l'aube du congrès du PS de Reims 2008, une pétition de militants est lancée pour instituer enfin le mandat unique...


J'ai reçu cet appel par le réseau des amis PS, (merci Georges !). Je pense que cela s'applique bien pour notre département juste avant les sénatoriales...


A suivre,

DH
NB : Pour en savoir plus :

Pourquoi cet appel ?


Depuis des années, de congrès en congrès, de campagnes électorales en campagnes électorales - souvenons-nous, c'était encore la proposition 69 de notre dernier programme présidentiel - les socialistes se prononcent contre le cumul des mandats en général et pour le mandat unique parlementaire en particulier. Et depuis des années les socialistes refusent, dans la pratique, de l'appliquer à leur fonctionnement interne, et a fortiori de le mettre en œuvre lorsqu'ils sont au pouvoir.


L'histoire se répète. D'abord chacun, avec fermeté et conviction, se prononce contre le cumul sous les applaudissements des militants. Ensuite, les mêmes se plaisent à en énumérer les contraintes. Un handicap face à la droite, l'absence d'un véritable statut de l'élu, la nécessité pour les parlementaires de conserver un lien avec « le terrain », nombreuses sont les excuses invoquées lorsqu'il s'agit de mettre en œuvre les promesses de non cumul. Bref, le mandat unique pour les parlementaires est tout à fait souhaitable mais toujours inapplicable.


Si nous ne pouvons qu'approuver la nécessité de mettre en place un véritable statut de l'élu, notamment pour les mandats locaux, nous ne pensons pas que ce dernier doive conditionner l'instauration du mandat unique pour des parlementaires dont la situation sociale et financière n'est pas des plus à plaindre.


De même, l'argument du lien avec le terrain nous parait particulièrement peu pertinent, appliqué à des élus de circonscription qui déjà, bien souvent, passent davantage de temps dans leurs départements respectifs que sur les bancs de l'Assemblée Nationale.


Enfin, l'argument ayant trait à l'avantage supposé que cela donnerait à nos adversaires cumulards est, selon nous, le plus surprenant. D'abord, il ne tient manifestement pas compte de la réalité constatée élection après élection, une réalité qui semble de plus en plus donner tort aux cumulards. Ensuite, cet argument pourrait parfaitement être inversé si l'on considère que le refus du cumul est aussi, sans aucun doute, un argument électoral parmi d'autres.


Aujourd'hui, en 2008, sur 908 parlementaires, 455 cumulent : 269 députés et 123 sénateurs sont maires, 31 députés et 32 sénateurs sont présidents de conseils généraux et 7 députés et 3 sénateurs sont présidents de régions. Il faut noter à ce propos que les présidents d'agglomération ou de communautés de communes, dont les pouvoirs sont désormais considérables ne sont même pas considérés comme relevant du cumul.


Notre Premier Secrétaire est lui-même une véritable caricature de ce fonctionnement puisque, 1er secrétaire et député, il détient également un mandat de Président du Conseil général de Corrèze. Déjà parlementaire, il s'était également présenté à la fois aux élections municipales et cantonales avant de démissionner de la Mairie pour se mettre en conformité avec la Loi.


Le Mandat unique parlementaire serait sans aucun doute un extraordinaire instrument de renouvellement des élus et de leur diversification.


Mais c'est aussi, et surtout, un combat bien plus fondamental qui s'inscrit dans la vision que nous avons du fonctionnement de la démocratie et de nos institutions. Nous ne pourrons en effet pas réellement donner plus de poids et de pouvoirs au Parlement tant que nos députés seront retenus par d'autres mandats !


La présence sur les bancs de l'hémicycle, mais plus encore le travail en Commission, qu'elle soit permanente ou d'enquête, nécessite que chacun se consacre pleinement au mandat qui est le sien.


Et pourtant...


Nous sommes le seul pays de l'Union Européenne où un parlementaire est autorisé à détenir un deuxième mandat. Nous sommes même une exception parmi les grandes démocraties de ce monde.


La première anomalie démocratique de notre pays, ce sont ces parlementaires absents du Parlement.


Nous en avons assez d'attendre ! Le Parti Socialiste doit enfin, sur ce terrain également, mettre en conformité ses actes avec ses paroles.


Puisque, congrès après congrès, nous ne parvenons pas a obtenir des résultats concrets sur cette question, nous avons choisi la voie du référendum militant pour mettre, enfin, nos responsables devant leurs... responsabilités.



Signez et faites signez


l'appel au référendum militant pour le mandat unique parlementaire !



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Published by Didier HACQUART - dans Congrès PS 2008
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 06:25

Pour suivre les arcanes du congrès du PS, un site sympa :


http://blog.lefigaro.fr/parti-socialiste/


A suivre...


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Congrès PS 2008
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 06:22

RENCONTRE DEPARTEMENTALE

POUR L'ALTERNATIVE A GAUCHE

 

 

 samedi 28 juin 2008 (14h00 - 19h00)

Fac Saint Charles - amphi de chimie - Marseille

 


à l'initiative des signataires de l'appel

 "l'alternative à gauche, organisons-la" paru dans POLITIS 

et de l'appel "Rassembler !"

 

avec la participation de Denis SIEFFERT

directeur de rédaction de POLITIS


14h 00 - 14h30 : accueil des participants

14h30 - 16h30 : débats en trois ateliers :


Quel projet de société ?

Face aux attaques de la droite en France et en Europe, quelles réponses ?

La crise écologique : vers d'autres modèles de croissance ?


17h - 19h :         séance plénière :

La situation de la gauche antilibérale aujourd'hui : comment dépasser les blocages et avancer ?

Quelle peut être l'utilité de l'appel lancé par POLITIS dans la période actuelle ?

Comment ?


Une buvette sera à votre disposition sur place....

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 07:40

Etonnant non cette réunion secrète entre L'Union européenne et Israël ?
Nous attendons toujours des explications de messieurs José Barroso et Nicolas Sarkozy, à qui la lettre a aussi été adressée...
Merci à Gilbert pour l'info.
A suivre,
DH

 Réunion secrète entre l'Union européenne et Israël :
                             Lettre de Francis Wurtz à José Barroso

Francis Wurtz, Président du groupe GUE/GNL au Parlement européen

jeudi 12 juin 2008


"Monsieur le Président,


Permettez-moi de m'adresser à vous au sujet d'un fait relaté dans différents organes de presse européens et qui appelle, à l'évidence, une clarification urgente.


Il apparaît que des négociations secrètes sont en cours depuis un an entre l'Union européenne et les dirigeants de l'Etat d'Israël. Non pas, hélas, pour tenter de débloquer le processus de paix avec les Palestiniens - à cet égard, on ne peut que vivement déplorer l'impunité dont bénéficient les autorités israéliennes, malgré les violations lourdes et permanentes du droit international dont ils se rendent coupables -, mais pour examiner une demande proprement inimaginable de la part de Tel Aviv : celle de conquérir les droits d'un quasi-Etat membre de l'Union européenne !


Selon certaines sources, il semblerait qu'Israël ne demande rien de moins que sa participation à tous les niveaux aux réunions de l'UE sur les questions de sécurité et de dialogue stratégique ; aux délibérations du Conseil sur le Maghreb et le Mashrek comme sur les activités de l'UE au sein de l'ONU ! Tel Aviv demanderait en outre à pouvoir participer aux Conseils traitant de thèmes comme l'économie, les finances, l'énergie, l'environnement, les transports, les medias, la jeunesse, l'enseignement supérieur ; ou encore à voir constituer une structure parlementaire conjointe Union européenne - Israël...


J'ajoute que l'on apprend que la demande israélienne en question date ... du 5 mars de l'année dernière ; qu'un « groupe de réflexion » s'est réuni sur le sujet le ... 4 juin 2007 ; qu'une seconde réunion s'est tenue le 9 octobre dernier pour préparer une Déclaration du Conseil. Et tout cela sans que la moindre information n'en ait été donnée à la représentation parlementaire de l'Union !


Or, le 16 juin prochain, le Conseil d'Association Union européenne-Israël doit se réunir pour examiner officiellement ce dossier. Etant donné le contexte international dans lequel cet examen intervient - je viens de le rappeler - il paraitrait totalement inconcevable qu'une suite favorable puisse être réservée à la demande israélienne. Aussi une information autorisée au sujet de cette affaire extrêmement sensible me semble-t-elle indispensable.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération très distinguée.


Francis WURTZ"

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 07:36

La Turquie dans l'Europe ?

 

 

 

La rentrée de la Turquie dans l'Europe fait toujours l'objet de beaucoup de débats, avec les pour et les contre.

 

J'avoue que je n'avais pas vraiment une idée très arrêtée sur le sujet.

 

Dans le cadre de mes activités professionnelles et syndicales je m'intéresse aux activités de défense. Ainsi régulièrement je consulte les travaux de la commission de la défense nationale de l'assemblée nationale.

 

Ainsi je suis tombé sur le rapport d'audition du 6 février 2008, relatif à « l'Entrevue avec une délégation de la commission de la défense et des affaires étrangères de la Chambre des députés grecque, conduite par son président, M. Miltiadis Varvitsiotis ». (*)

 

J'y ai appris que « le pays (La Grèce) doit affronter une menace concrète : la mer Égée est quotidiennement le théâtre de batailles entre avions turcs et grecs ; des bâtiments grecs et turcs se font face chaque jour et échangent des tirs. »

 

Je savais que les relations entre la Grèce et la Turquie étaient tendues, mais à ce point ? Est de l'info ? de L'intox ? Ce sont tout de même des informations données devant les députés français. Je suis surpris ( ?) que cela ne soit jamais évoqué dans les médias...

 

Peux - t- on en l'état actuel laisser entrer un pays dans l'Europe, qui journellement échange des tirs avec un autre pays européen ?

 

Sans prendre parti, il faut aussi certainement s'interroger sur l'attitude de la Grèce avant d'accuser la Turquie.

 

A méditer...

 

DH

 

 

 

(*) http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/07-08/c0708021.asp#P2_69

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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 06:28

J'ai toujours considéré que Xavier Bertrand, l'homme fort du gouvernement qui monte était un vrai - faux gentil. C'est lui l'homme des « relations sociales » qui détruit le dialogue social qui s'installait en France, en « pulvérisant les 35 heures », pour reprendre l'expression de Michel Abescat de Télérama.
Et oui encore une fois avant d'arriver au programme télé de mon Télérama de cette semaine, j'ai trouvé ce portrait tout à fait pertinent de Xavier Bertrand.
Pour d'ailleurs, le compléter, il faut rappeler que Xavier Bertrand est l'homme qui au nom de la France, a voté la directive européenne sur le temps de travail. Elle permettra de travailler jusqu'à 65 heures par semaine.
Certes Xavier Bertrand a déclaré qu'elle ne « s'appliquera pas en France ». Ok, mais alors pourquoi l'avoir voté ?
Ne nous ressortira - t- il pas un jour « en vertu de la directive européenne, vous travaillerez désormais 65 heures hebdomadaires sans repos... » ?
Sous son air gentil, voilà ce qu'il nous prépare...
DH

Scoop : on aurait un ministre des Relations sociales et de la Solidarité !

Non, ce n'est pas une blague. Pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne s'y attendait pas par les temps qui courent. Mais l'info est solide, on peut même vous donner son nom : il s'agit de... Xavier Bertrand, le ministre le plus solidaire avec lui-même. Penser à le dire aux manifestants dans la rue toute la journée.

On est tombé là-dessus par hasard, en classant des papiers. Une vieille dépêche, oubliée dans une pile, annonçant la composition du gouvernement. Et vous savez ce qu'on a découvert ? Xavier Bertrand est ministre des Relations sociales. Oui, vous avez bien lu. Ministre du Travail, de la Famille, tout ça, on le savait. Mais des « Relations sociales », Xavier Bertrand, on n'en revient pas !


Le type qui vient de s'employer, avec la brutalité que l'on sait, à casser le dialogue et la négociation qui commençaient à s'installer entre le Medef et les syndicats de salariés est ministre des « Relations sociales » !


On sait à quel point la culture du compromis nous fait défaut en France, mais, depuis quelque temps, la situation semblait évoluer favorablement. La CGT, la CFDT et le Medef venaient ainsi de trouver une « position commune » sur le temps de travail : garder les 35 heures, mais les appliquer avec souplesse, chaque entreprise pouvant les dépasser « à titre expérimental » avec l'accord d'une majorité de salariés.


Les commentateurs se réjouissaient, à droite et à gauche, de cet air frais qui commençait à souffler sur le climat social. C'était compter sans l'ineffable Xavier Bertrand. L'encre à peine séchée au bas de l'accord, voilà notre fringant ministre qui s'empresse de le flinguer en imposant, pour des raisons idéologiques, un projet de loi maximaliste pulvérisant les 35 heures. Laurence Parisot elle-même est consternée. « Nous avons été pris en traître », s'est-elle plainte, la semaine dernière, auprès des députés UMP.


Mais ce n'est pas fini. En lisant jusqu'au bout le long intitulé de son ministère, on découvre que Xavier Bertrand est aussi ministre de la Solidarité. Et là, on atteint carrément le burlesque. Membre éminent d'un gouvernement et chouchou d'un président qui n'ont de cesse de démolir toutes les formes de solidarité sociale (travailleurs/chômeurs, bien-portants/malades, actifs/retraités), Xavier Bertrand ose se proclamer ministre de la « Solidarité ».


Curieuse époque tout de même, les mots sont ainsi vidés de leur sens. Sans doute est-ce cela la modernité dont Xavier Bertrand et consorts nous rebattent les oreilles. « Modernité », justement. En voilà un mot complètement tordu par ceux qui nous gouvernent. Seraient « modernes » toutes les mesures qui tendent à nous ramener un demi-siècle en arrière, avant les réformes inspirées par le Conseil national de la Résistance, qui ont largement contribué à améliorer nos protections collectives en matière de travail, de retraite ou de santé... A ce compte-là, comment s'étonner qu'elles se jouent aujourd'hui dans la rue, les « relations sociales » ?


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 06:34

Sarkozy enterre les 35 heures...



Les 35h00 ont été enterrées hier matin, 18 juin lors du Conseil des Ministres. La mobilisation hier des syndicats n'a pas entamé la détermination de Nicolas Sarkozy pour céder à la branche la plus libérale de l'UMP de déréglementer le temps de travail en France.


Par sa démarche, il rompt toute possibilité de dialogue social en France entre les partenaires sociaux, en cédant au dogmatisme des ultralibéraux.


Le combat doit cependant continuer en intervenant auprès de nos députés qui doivent rendre des comptes aux électeurs.


Pour la première fois dans son histoire, le temps de travail va de nouveau augmenter en France. C'est une totale régression sociale dont la responsabilité incombe à Nicolas Sarkozy, son gouvernement et tous les députés et sénateurs qui entérineront les modifications du code du travail (plus de 60 articles modifiés ou supprimés).


A suivre...


DH


Pour en savoir plus :


Mardi 17 juin 2008


La réforme du droit du travail signe-t-elle la fin de la solidarité ?

Lundi 16 juin 2008


Temps de travail, retraites, le 17 juin, 1 million dans la rue !






Votre serviteur dans l'action militante le 17/06/08
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 06:46

Déclaration de principe du Parti Socialiste



Jean - Luc Mélenchon a fait un très bon discours lors de la convention nationale du PS au sujet de la déclaration de principe. Il a été très applaudi par l'assistance...


Je ne suis pas sûr que tout le monde ait cette lecture de cette déclaration de principe...


A écouter et à méditer...



Par ailleurs, au-delà des discours, il faut aussi noter les pratiques internes du PS, Pour « l'ambiance »,  voici le récit de Jean-Luc Mélenchon...


DH


GRANDS PRINCIPES ET VOTES BIDONS AU PS



Vendredi qui rit. Irlande en tête. Samedi : grisailles et dépit. Car samedi, c'était la convention du PS sur la déclaration de principe. Plus que jamais il y  avait la réunion réelle d'un côté et le récit médiatique de la réunion de l'autre. Deux scènes, deux enjeux.


Certains dirigeants socialistes ne sont jamais allés plus loin que le couloir où campaient les médias. Ils n'ont pas mis un instant les pieds dans la salle. De leur côté certains journalistes ne sont pas entrés une seconde dans la salle. Pour la plupart nous naviguions de l'un à l'autre front. En ce qui nous concerne, je veux dire "nous" la gauche du parti et mes amis en particulier (au PS notre groupe s'appelle « trait d'union »), nous avons bien dominé le match dans la salle pendant une longue phase, avec discours applaudis et bonne mobilisation de vote.


Mais nous avons fini par perdre la partie lors du  comptage du vote final bidonné au-delà du raisonnable. Hollande le sournois, dans le style calembour et facéties qui font son charme, a encore battu un record de « foutage de gueule » en entendant les protestations de la salle. Comme ça protestait de tous côtés contre le scandale des 580 votes de délégués qu'il s'était arrogé dans une salle qui n'a jamais contenu plus de quatre cent personnes (délégués invités et journalistes compris) et les 17 voix attribuées à l'abstention alors que le quart de la salle avait levé la main à ce moment, il déclare goguenard: « quoi, qu'est ce qui se passe ? Des camarades ne sont pas contents ? Qu'on leur donne deux ou trois voix de plus ». Et comme tout le monde rit de la calembredaine, Hollande peut passer à la suite de son discours et aux sornettes creuses qu'il contient. Il aurait tort de se gêner. Il parle pour les copains copines qui servent le récit type dans la presse et qui se fichent comme d'une guigne de ce qui se dit réellement,  se fait, se compte. Aucun ne s'étonne de ce qu'aucun décompte de vote des fédérations socialistes départementales n'ait été publié, ni du sens du petit chiffre de participation affiché (40%) ni du fait qu'il ne correspond à rien des constatations faites partout. Car sur le terrain c'est à peine 25% qui ont participé à la mascarade qui consiste à voter un texte encore en cours d'amendement. Tout cela n'existe pas.


Palme d'or du récit standard composé depuis la planète mars au 13 heures de France 2, le prétendu service public : « le PS unanime adopte sa nouvelle déclaration de principe et renonce à toute référence marxiste ». La veille cette télé de connivence étalait la rage des oui-ouistes  fanatisés avec une  grosse manipulation sur le vote en Irlande en donnant la parole au seul Front national pour commenter le résultat. Cette manipulation n'a pas de prétexte. Car cette magnifique rédaction « éthique et indépendante », après m'avoir fait réserver un moment pour une réaction sur ce sujet s'était ensuite décommandée : « nous avons déjà trop de réactions enregistrées ». Comme je n'avais rien demandé et que j'avais déjà eu pas mal de moyens de m'exprimer ça ne m'avait pas décoiffé. Mais quand j'ai vu le résultat je me suis dit que la défense de la liberté d'une telle engeance et de leur soit disant service public de l'information était une belle foutaise.


L'autre rigolade c'est de voir Ségolène Royal sortir dans un nuage de caméras et déclarer qu'elle a « gagné idéologiquement sur tous les points » : les enregistreurs automatiques médiatiques prennent aussitôt  l'air inspiré que l'on connaît. Problème : maman n'a pas mis les pieds une seule fois à la commission de rédaction et aucun de ses amis qui y a fait de brefs passages n'y a dit un mot sur quoi que ce soit. Quand au texte final qui établit sa « victoire idéologique totale » il nous permet d'apprendre qu'elle approuve la transformation sociale "radicale" et le "système" de "l'économie mixte", grande revenante de feu le programme commun, que contient la déclaration de principe. Mais lequel de ces répondeurs automatiques a lu le texte et l'a comparé au précédent ? Hélas, ils ne sauront rien du décryptage que j'ai fait du texte. Ni de sa portée notamment lorsqu'il renonce à la reconnaissance des « lois du marché » contenue dans le précédent texte. Ni de ses manques insupportables sur l'Europe et l'union de la gauche. En effet la madame est sortie au moment où je prenais la parole entrainant avec elle toutes les lumières que la litanie des congratulations de tribune commençait à saouler. Mais ce pauvre Gaêtan Gorce, lui, a bien compris. Du coup, il vote contre le texte de la déclaration de principe puisque "Mélenchon peut s'y retrouver". Et Hollande le rusé de se donner le luxe de dire que ceux qui n'approuvent pas la déclaration de principe peuvent aller ailleurs l'essentiel étant que le parti reste capable de rassembler tous ceux qui le veulent au moment des élections. Rires gras dans la salle. Gorce est prévenu!


Voila comment on peut dire que Hollande et ses compères ont gagné une superbe bataille médiatique en faisant avaler à la même bande de gogos pour la quatrième fois depuis 1995 la rénovation, la modernisation, le Bad Godesberg du Parti socialiste. Cerise sur le gâteau : s'exprime à la tribune une représentante du SPD le parti qui gouverne avec la droite et qui vient traiter le Linke de « parti populiste ». La prochaine fois, tant qu'à inviter un socialiste qui gouverne avec la droite,  il faudrait faire venir Jean-Marie Bockel, car lui au moins n'insultait pas ses camarades. Mais qui se souvient qu'au congrès du Mans c'est Romano Prodi que l'on acclamait la bouche ouverte ?  Ma semaine est finie. Je suis épuisé par trois réunions publiques et par ce sketch, sans parler du reste. Je vais m'acheter des fleurs fraîches car ça me détend de le faire et que j'adore mettre un beau bouquet sur ma cheminée. Je vais oublier tout ça jusqu'à lundi.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 05:57

Je suis abonné à Télérama. Je sais il faut se « taper » une centaine de pages, avant d'arriver au programmes télés ! Il y a par contre dans ces 100 premières pages, des réflexions intéressantes qui évitent de ragarder la télé... Je vous livre celle - ci en lien direct avec la manifestation d'aujourd'hui 17 juin 2008 !
RdV tout à l'heure à 10h30 au Vieux - Port à Marseille...
DH

La réforme du droit du travail signe-t-elle la fin de la solidarité ? (*)


 

Ernest-Antoine Seillière, quand il était à la tête du Medef, l'avait fait peser : 1,25 kilo, avait dénoncé la balance. Laurence Parisot, la nouvelle présidente, l'a mesuré : « Un labyrinthe de 3 600 kilomètres », s'est-elle écriée, en décembre dernier, sur France 2. Tous nos malheurs viendraient ainsi de lui : le chômage, la stagnation des salaires, les pesanteurs qui « écrasent » nos entreprises et les rendent moins compétitives.


La chanson a fini par entrer dans les têtes. Le code du travail, et avec lui tout notre système de protection sociale, est aujourd'hui au coeur du débat public, Nicolas Sarkozy ayant pris le relais des représentants patronaux. En quelques mois, ses chantiers de « réforme » ont fleuri de tous côtés et suscitent actuellement de vives réactions, manifestations et grèves.


Entre 2004 et 2007, le code du travail a été entièrement réécrit, théoriquement pour le rendre plus « accessible ». Au début de l'année, un accord sur la « modernisation du contrat de travail » a introduit, à côté du licenciement et de la démission, la « rupture conventionnelle », c'est-à-dire la séparation à l'amiable entre employeur et salarié. Le 18 juin, encore, le conseil des ministres examinera un texte qui, s'il maintient la durée légale du travail à 35 heures, la vide de sa substance en renvoyant au niveau de l'entreprise la négociation sur sa durée réelle.


Et ce n'est pas fini. En matière de retraite, l'allongement de la cotisation à 41 ans est dans les tuyaux tandis que de nouvelles franchises sur les remboursements maladie devraient voir le jour après l'été. Ainsi serons-nous peu à peu délivrés du « carcan » du code du travail, ainsi sortirons-nous enfin des « griffes » des 35 heures.


« La liberté de penser s'arrête là où commence le code du travail »,
a dit Laurence Parisot. Une phrase qui fait bondir Gérard Filoche, bouillant inspecteur du travail, auteur d'un livre argumenté, Salariés, si vous saviez... « Attaquer le code du travail, c'est s'en prendre à l'état de droit dans l'entreprise. Restaurer la loi de la jungle et de la soumission, rompre avec soixante ans de notre histoire sociale », tempête-t-il.


Quoi qu'on en pense, les revendications du Medef et les réformes en cours répondent à deux objectifs. Remplacer la loi par le contrat. Et passer du droit collectif à celui de l'individu. Sur ce second point, l'exemple des retraites est éclairant. On tire la sonnette d'alarme sur l'avenir des systèmes collectifs par répartition et on incite les salariés à se constituer une retraite personnelle par capitalisation. C'est-à-dire qu'on privilégie la protection individuelle au détriment de la solidarité. De même dans le domaine de la santé. La loi de finances de la Sécurité sociale 2008 instaure trois franchises médicales, payées par les malades, pour financer le plan Alzheimer. Après l'été, on le sait, ces déremboursements devraient être étendus. Comme le remarque Liêm Hoang-Ngoc, chercheur au Centre d'économie de la Sorbonne, dans un livre plaisamment intitulé Sarkonomics, ce mécanisme de la franchise « rompt le principe de solidarité entre bien-portants et malades puisque les malades seuls sont mis à contribution ». Solidarité entre bien-portants et malades, entre actifs et inactifs, entre chômeurs et travailleurs, ce sont les fondements mêmes de notre modèle social qui sont battus en brèche. Au profit de l'individualisme.


Donner une place plus importante au contrat de manière à réduire le rôle de la loi est l'autre caractéristique des réformes en cours. On le voit en matière de durée du travail, dont on prévoit de fixer les modalités au niveau de l'entreprise. « C'est la même chose avec la "rupture conventionnelle", ce licenciement à l'amiable mis en place en janvier dernier, remarque Gérard Filoche. On organise ce que Mme Parisot appelle la "séparabilité", un moyen de rompre facilement le contrat de travail, à la manière d'un divorce. Et l'on voudrait nous faire croire que le salarié va pouvoir négocier à égalité avec son employeur ! »


« La vie, la santé, l'amour sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas ?»
a déclaré Laurence Parisot. Il est un pays où il l'est, qui sert de référence constante aux détracteurs du modèle social français : les Etats-Unis. Là-bas, nous dit-on, les règles sont souples, les entrepreneurs, libres de toutes les audaces, et le chômage est insignifiant... Voire.


Deux livres récemment parus invitent à nuancer ce tableau idyllique. Le premier, Le Salarié jetable, est le résultat d'une enquête menée par un journaliste du New York Times, Louis Uchitelle. Au tournant des années 1970, explique-t-il, après quarante ans d'influence keynésienne qui voyait dans la complémentarité de l'Etat et du secteur privé la source de la prospérité et du plein-emploi, la théorie néoclassique connut un retour en grâce. Et avec elle, l'individualisme. « Wall Street et la Silicon Valley étaient à l'unisson ; on y recrutait des hommes et des femmes instruits et égocentriques, qui se considéraient en grande partie maîtres de leur vie et pour qui un pays libre de toute contrainte étatique, ou tout au moins des contraintes pesant sur les activités qu'ils entendaient mener, prospérerait grâce aux efforts irréfrénés de millions d'individus comme eux, dynamiques, autonomes et souverains. » Depuis, fusions, acquisitions, délocalisations se sont multipliées et le licenciement et la précarité sont devenus un phénomène de masse. En vingt ans, trente millions de personnes ont perdu leur emploi. « Le mythe [...] veut que la flexibilité et la santé de l'économie américaine permettent aux actifs qualifiés et compétents de trouver du travail bien rémunéré. Les chômeurs n'ont qu'à se former et développer leurs compétences, et leur recherche d'emploi aboutira. ».


La réalité est malheureusement moins simple. L'économie américaine compte aujourd'hui des millions de salariés surqualifiés. C'est particulièrement vrai pour les diplômés de l'enseignement supérieur qui « se retrouvent parfois à devoir gagner leur vie en travaillant comme vendeurs ou administrateurs de bureaux »...



Après des années de dérégulation du marché du travail et du droit social, la situation américaine apparaît ainsi contrastée. Rentré en France après avoir vécu huit ans aux Etats-Unis, Michel Desmurget, chercheur à l'Inserm, confirme ce point de vue en passant en revue tous les aspects de la situation sociale dans un livre documenté et précis, Mad in USA « Les politiques libérales menées depuis trente ans aux Etats-Unis ont abouti à l'enrichissement massif des plus favorisés, à la paupérisation progressive de la classe moyenne et à la création d'une immense cohorte de travailleurs pauvres. Ainsi, 25 % des travailleurs américains, soit trente millions d'individus, travaillent pour des salaires qui ne leur permettent pas d'extraire leur famille de la pauvreté. Ces gens sont corvéables à merci, ils n'ont pas de congés payés, pas de couverture maladie, pas de droits. [...]


J'entends souvent parler en France et en Europe des charges et des contraintes qui asphyxient l'emploi et ruinent l'esprit d'initiative. Malheureusement, je n'entends jamais parler des charges et des contraintes qui offrent à tous, et en particulier aux plus pauvres, une retraite décente, une assurance pour se soigner, des congés payés pour se reposer et des droits pour se défendre. » A lire les préconisations de nombreux chercheurs américains pour remédier aux défaillances de leur « modèle », il est frappant de constater les ressemblances avec ce qui existe déjà en Europe. Même si le système français mérite des réformes et des adaptations, peut-être, comme le dit Michel Desmurget, « ne sommes-nous pas aussi en retard que cela ».


(*) .Par Michel Abescat (Télérama n° 3048)

 

A lire :


"Salariés, si vous saviez..., Dix idées reçues sur le travail en France", de Gérard Filoche, éd. La Découverte, 130 p., 9 EUR.

 

"Sarkonomics", de Liêm Hoang-Ngoc, éd. Grasset, 134 p., 9 EUR.


"Le Salarié jetable, Enquête sur les licenciements aux Etats-Unis", de Louis Uchitelle, éd. Demopolis, 320 p., 23 EUR.


"Mad in USA, Les ravages du ‘modèle américain'", de Michel Desmurget, éd. Max Milo, 276 p., 19,90 EUR.

 

Et aussi :


Les Français ne travailleraient pas assez... Info ou intox ?  (12 juin 2008)

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !