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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 06:47


Benoit Hamon est le 1er signataire de la motion C, « un monde d’avance » Il a présenté la motion à la mutualité  le 7 octobre devant les militants parisiens. Il le fera à Marseille le 16 octobre prochain.
 

 

 


Plus modestement, j’aurai le privilège de défendre la motion devant les militants de la section de Velaux le 9 octobre à 18h30 à la salle des fêtes, place du village !

 

A suivre,

 

DH

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Published by Didier HACQUART - dans Congrès PS 2008
8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 06:43


Nous sommes toujours en pleine crise financière. Le gouvernement français, l'Europe, les USA tentent de trouver des solutions, en injectant des milliards de $ et d'€. Nous assistons bien à bien la faillite d'un système.


Au delà l'association ATTAC met en avant la double crise européenne, la financière que nous connaissons, et la crise démocratique dont nous avions peut-être moins conscience...


A méditer,


DH


La double crise européenne : financière et démocratique


La crise financière a atteint l'Europe, malgré les discours qui, depuis un an, se voulaient rassurants, mais qui témoignaient d'un aveuglement total sur ses causes et son ampleur. L'intégration financière a atteint un tel degré que toutes les banques et institutions financières ont été mêlées à la bulle immobilière et ont participé à la spéculation sur les titres hypothécaires. L'économie réelle est maintenant touchée, puisque plusieurs pays membres de l'UE sont entrés en récession.


Dans l'urgence, le Benelux et la France sont obligés de nationaliser Fortis et Dexia. Mais les dirigeants européens comprennent enfin qu'il ne suffira pas de colmater des brèches. Messieurs Trichet, Junker et le président en exercice de l'UE, M. Sarkozy, en appellent à la mise en place d'un plan d'ensemble. Aussitôt, les contradictions de l'Europe politique actuelle éclatent en plein jour. Mme Merkel oppose à ce projet une fin de non recevoir. Et l'absence de coordination conduit le Royaume-Uni à garantir une partie des dépôts bancaires, tandis que l'Irlande annonce son intention de garantir la totalité des dépôts au sein des banques irlandaises seulement.


Voici donc venu le moment où se révèle l'impasse de la construction européenne néolibérale. En ayant inscrit le principe de circulation des capitaux sans entraves dans tous les traités européens et en ayant dérégulé et libéralisé systématiquement, l'UE se préparait à subir de plein fouet la tempête financière. D'autre part, en ayant fait de l'UE une construction non démocratique, confiée à une armada de politiques et de technocrates inféodés à l'idéologie du marché et incapables de penser autrement qu'en termes de concurrence des marchands et jamais en termes de coopération entre les peuples, aucune autorité politique démocratique n'est aujourd'hui en mesure de parer la plus grave crise depuis l'entre-deux guerres.


C'est donc la double crise : parce que l'UE a été insérée dans le gigantesque Maelström de la financiarisation mondiale, et parce qu'elle est une entité non démocratique, elle est aujourd'hui en panne.


L'association Attac, que l'on avait accusée de jouer les Cassandre, tant contre la mondialisation libérale que contre les traités européens anti-démocratiques, redit encore l'urgente nécessité de mettre un terme à la logique financière. Elle appelle les citoyens, en ces jours porteurs de tous les dangers pour l'économie, la société et la démocratie, à se mobiliser pour que soient mises en œuvre immédiatement des mesures qui empêchent le retour des crises, notamment par un nouveau partage de la richesse en faveur des salariés et non plus des actionnaires :


- Remise dans le secteur public des principaux pôles du secteur bancaire au sein de l'UE ;


- Limitation drastique des flux de capitaux par la taxation des transactions financières ;


- Fermeture d'urgence des paradis fiscaux, et des marchés à terme en attendant la mise en place d'un contrôle très étroit ;


- Imposition très progressive des revenus du capital pour que les spéculateurs soient les payeurs ;


- Arrêt des réformes dites structurelles du marché du travail, de la protection sociale, retour sur la privatisation des services publics ;


- Action de l'UE pour que se tienne une conférence internationale sous l'égide de l'ONU et non pas du G8.


Le 15 octobre, toutes les Attac d'Europe rendront public l'ensemble de leurs propositions pour sortir de la crise.


Attac - Communiqué de presse du 2 octobre 2008

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 06:35

 


Mise en place en 2007, L’Université Populaire Républicaine de Marseille (UPR) entame sa seconde saison. L’UPR a été mise en place en 2007, par un groupe de camarades des Bouches du Rhône, sous l’impulsion de Gérard Perrier.

 

La première conférence démarre le 10 octobre avec le thème suivant :

 

« L’Etat de la sociologie de l’Art en France et son rapport avec la vie sociale », par Bruno Péquignot, professeur des Universités de Paris III.

 

N’hésitez pas à consulter le programme des conférences de la saison 21008-2009.

 

Pour en savoir plus :

 

http://www.upr-marseille.com/

 

DH








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Published by Didier HACQUART - dans UPR Marseille
6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 06:39

 


« Refuser le choc des civilisations », par Jean - Luc Mélenchon




En septembre dernier, PRS participait pour la 4ème année consécutive à la Fête de l'Humanité. Notre stand était placé sous le signe de la réinvention de la gauche et de la défense de la laïcité.


Visionnez les vidéos de la conférence-débat sur le thème " Refuser le choc des civilisations" avec Jean-Luc Mélenchon, président de PRS et Pierre Laurent, directeur de la rédaction de l'Humanité.


Cela complète et surtout permet d'approndir, l'article « Un pape pour le choc des civilisations »  du 13 septembre 2008.

 

 

 


 

PRS à la Fête de l'Huma 2008 : Refuser le choc des civilisations

 


 

Réponses aux questions, Refuser le choc des civilisations

 

 

A méditer, DH

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Published by Didier HACQUART - dans PRS
5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 06:43


Paul QUILES nous explique pourquoi il ne faut pas privatiser La Poste. C'est d'ailleurs tellement évident... Cela complète un précédent article.


La crise financière actuelle qui secoue le Monde va peut -être faire évoluer les mentalités sur les « nécessaires privatisations », l'inéluctable loi du marché, et sur le privé forcément « meilleur » que le secteur public... A mon avis, la vigilance reste de mise !

 

Paul QUILES est aussi signataire de la motion C, "Un monde d'avance".

 

A suivre,


DH

 


Pourquoi il faut refuser la privatisation de La Poste



Cette analyse de Paul Quilès a donné lieu à une tribune qui a été publiée dans Le Monde daté du 1er octobre 2008.


*******


Quelle que soit la façon dont les choses sont présentées, le lancement du processus d'ouverture du capital de La Poste apparaît bien comme le prélude à sa privatisation. Cette opération est dans la logique de la politique constante de la droite depuis six ans, accélérée par N. Sarkozy, de déréglementation et de privatisation du secteur public (France Telecom, GDF, EDF, Française des jeux.....).


Le Président de La Poste explique qu'il a besoin de moyens financiers importants pour assurer le développement de son établissement et que l'Etat n'est pas en mesure de les lui apporter. Cette affirmation, dont il est nécessaire d'analyser à quoi elle correspond exactement, ne peut entraîner comme seule et unique réponse la privatisation de ce service public auquel les Français sont particulièrement attachés. 


Avant d'examiner comment d'autres réponses pourraient être apportées, analysons les mauvais arguments avancés pour tenter de justifier ce projet. 


La privatisation serait inéluctable, parce qu'imposée par la déréglementation européenne. 


Ceci est inexact. Rappelons d'abord que c'est ce gouvernement qui a accepté, au sein des instances communautaires, la libéralisation totale du courrier à partir de 2011. Il aurait pu s'y opposer. Or, N. Sarkozy, qui prétend savoir imposer ses volontés à ses partenaires, n'a rien fait. Pas étonnant, puisqu'en 1993, il était déjà membre du Gouvernement Balladur qui a accepté la déréglementation totale des télécoms. 


Par ailleurs, les règles de l'Union ne fixent aucune obligation en matière de statut des entreprises intervenant sur le secteur postal, dès lors que celles-ci respectent les règles de concurrence dorénavant en vigueur du fait de la déréglementation.  


Je tiens à ce propos à souligner que la déréglementation du secteur postal est une erreur politique, industrielle et économique:


- elle va déséquilibrer gravement l'opérateur en charge des missions de service public,  c'est à dire La Poste, qui ne pourra plus financer elle-même ses missions d'intérêt général grâce au monopole dont elle bénéficiait pour les lettres de moins de 50g, pour assurer la péréquation tarifaire sur l'ensemble du territoire, garantir la même qualité de service pour tous quelque soit le destinataire à tarif identique, pour assurer un accès égal au réseau postal à tous, maintenir une présence postale sur tout le territoire...


- les fonds de péréquation proposés par la Commission seront inopérants sur le moyen terme, soit parce qu'ils subiront la pression à la baisse des financements de l'Etat, soit parce que le financement par les concurrents de La Poste est illusoire. 


Au total, on se dirige vers la disparition d'un de nos meilleurs outils d'aménagement du territoire et le délitement des politiques de solidarité liées à l'accès au réseau postal et au service bancaire universel


Ce ne serait pas une privatisation mais une simple ouverture du capital.         


Quel crédit accorder à un tel argument, venant de ceux qui ont privatisé GDF en 2008, après avoir pris les engagements publics les plus fermes et les plus solennels, y compris législatifs, de ne jamais le faire (lors de sa mise en bourse en 2006) ?


La vie politique récente a montré que les processus d'ouverture du capital se traduisent toujours par une privatisation, plus ou moins rapide : Air France, France Telecom, GDF, bientôt la CNP....


Le Gouvernement avance également  un argument curieux : la perte de contrôle majoritaire par l'Etat du capital de La Poste serait, dit-il, "anticonstitutionnelle", en raison des missions de service public national exercées par La Poste. Or, ceci ne figure pas dans la Constitution. A contrario, si le Président avait voulu donner de vraies garanties, il aurait pu le faire figurer dans la réforme du mois de juillet, au moment même où la première annonce de changement de statut de La Poste a été faite.


Quant à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel dans ce domaine, à supposer qu'elle confirme cette thèse, elle pourra être aisément contournée en attribuant des délégations de service public à d'autres opérateurs postaux, comme cela se fait dans le secteur de l'eau ou des transports. 


Il n'y aurait rien à craindre de la privatisation, puisque les missions de service public seront préservées. 


Cet argument est assez cynique. En effet, c'est bien N. Sarkozy et son Gouvernement qui viennent de décider la banalisation du livret A. Après avoir constitué la Banque Postale, en expliquant que celle-ci serait une banque comme les autres et avoir même prévu dans la loi l'ouverture possible de son capital, ce même gouvernement s'étonne que la Commission Européenne demande de banaliser le livret A, considérant que la Banque Postale n'a plus vraiment de spécificités à faire valoir !


La banalisation du livret A menace à l'évidence la collecte du livret A et par conséquent le financement du logement social : si les banques veulent pouvoir distribuer le livret A, ce n'est pas pour accéder à une clientèle modeste, mais au contraire pour attirer les épargnants financièrement les plus « intéressants » et leur proposer très vite des produits financiers alternatifs, plus lucratifs pour elles. Il en résultera une baisse de la collecte et un tarissement progressif des ressources financières pour le logement social....alors qu'il faudrait mobiliser le maximum de ressources pour fournir des logements décents à des millions de nos concitoyens démunis.


De façon plus générale, l'accès à un service bancaire universel est une nécessité pour assurer une véritable égalité d'accès aux services bancaires. La Poste et La Banque Postale devraient continuer de jouer un rôle spécifique dans le système bancaire français, ce qui n'a pas malheureusement pas été prévu par la loi qui a créé la Banque Postale.


Les processus de privatisation ont débouché largement sur le délaissement progressif des missions de service public : France Telecom, tarifs d'EDF, tarifs de GDF, desserte du territoire par Air France,...Nous le savons bien : la logique du CAC40 l'emporte toujours sur les missions d'intérêt général. 

 

La privatisation serait le seul moyen d'accompagner le développement futur de La Poste : 


De quel développement parle-t-on ?      


- S'agit-il d'investir dans des bureaux de Poste plus modernes, d'ouvrir davantage le samedi, d'arrêter d'avancer les heures de la dernière levée, de permettre aux personnes âgées de disposer des lettres recommandées chez elles dans les immeubles urbains ?


- S'agit-il de continuer d'investir massivement dans des centres de tri dont le trafic baisse, parce que le volume du courrier physique se contracte dans une tendance de long terme ou bien d'investir dans les NTIC, pour favoriser l'émergence de La Poste comme un opérateur majeur du courrier physique et du courrier électronique et fournir aux entreprises et aux particuliers des solutions complètes à leurs besoins de communication ?


 - Bien sûr, La Poste doit aussi poursuivre le développement de ses activités bancaires et de transport rapide et express de colis, y compris avec des alliances industrielles, pour autant qu'elles soient utiles et profitables au développement durable de ces activités dans un univers très concurrentiel. Les structures actuelles du Groupe La Poste permettent précisément, à travers la Banque Postale et Géopost (activités colis), de nouer ces alliances, en ouvrant si nécessaire le capital de façon minoritaire.



                                                    ***************      


L'accroissement des fonds propres de La Poste est souhaitable, si cela contribue aussi à la réduction de sa dette, qui a très fortement augmenté ces dernières années, en dépit de la hausse continue du prix du timbre. 


Pour y parvenir, tout en garantissant à terme le statut public de La Poste et en confortant ses missions de service public et d'aménagement du territoire, d'autres solutions doivent être étudiées. Par exemple : 


- L'entrée de la Caisse des Dépôts dans le financement de La Poste. Au moment où le Président de la République prétend faire de la CDC un « fonds souverain », il serait paradoxal de ne pas l'utiliser pour conforter les besoins de fonds propres de La Poste. On pourrait aussi envisager de restructurer le capital de la CNP, où la CDC et La Poste deviendraient conjointement les actionnaires majoritaires de la compagnie, les Caisses d'Epargne cédant leur participation. Ceci permettrait tout à la fois de conforter cette alliance, de sécuriser les revenus tirés de la CNP, tant pour la CDC que La Poste et de conserver cette grande institution financière dans le secteur public, contrairement aux projets de l'Elysée. 


- La création d'une structure publique de contrôle, ayant par exemple le statut de fondation, à l'instar de ce qui se fait dans certains pays anglo-saxons, ou de coopérative, qui ferait appel public à l'épargne, avec une association des représentants des sociétaires, des usagers, des clients et des élus aux instances de contrôle de l'entreprise.

 

Pour toutes ces raisons, le projet du gouvernement doit donc être rejeté. Toute volonté de passer en force et d'imposer une solution se heurtera à une forte mobilisation de nos concitoyens, qui n'assisteront pas passivement au démantèlement d'un de nos services publics les plus emblématiques.


Mardi 30 septembre 2008



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Published by Didier HACQUART - dans Congrès PS 2008
4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 06:20


Ce qui vient de se passer en Inde n'a rien d'anodin. Des employés licenciés ont tué leur PDG. Comme l'a rappelé le ministre Indien du travail, « cela devrait servir d'avertissement aux cadres dirigeants ». En Europe, à l'heure des parachutes dorés, des stocks options, etc. certains devraient réfléchir...


Evidemment, l'acte est absolument condamnable sans aucune ambigüité, mais la remarque du ministre, ne manque pas de pertinence...


A méditer.


DH


Inde: le gouvernement défend des employés licenciés qui ont tué leur PDG



Mardi 23 septembre, 17h38


NEW DELHI (AFP) - D'anciens employés indiens licenciés par la filiale locale d'un équipementier automobile italien ont lynché à mort leur PDG, un fait divers rarissime en Inde que le gouvernement a qualifié de leçon donnée aux patrons pour qu'ils traitent mieux leurs salariés.


Lalit Kishore Chaudhary, un père de famille de 47 ans, a été battu à mort à coups de barre de fer en pleine journée lundi à Noida, une banlieue industrielle à l'est de New Delhi, siège de la société Graziano Trasmissioni India, a annoncé mardi la police.

L'homme a succombé à des blessures à la tête dès son arrivée à l'hôpital.


Le dirigeant avait été frappé à l'issue d'une réunion houleuse avec d'anciens salariés de l'entreprise.


Il y a deux mois, une centaine d'employés sont mis à la porte pour avoir apparemment mis à sac une partie de leur usine parce qu'ils exigeaient des hausses de salaires et des contrats à durée indéterminée.


Certains avaient été convoqués lundi pour des entretiens de conciliation. "Environ 150 personnes attendaient à l'extérieur quand ils ont entendu quelqu'un appeler au secours. Ils se sont précipités dans les bureaux et les affrontements ont éclaté", a expliqué l'inspecteur de police Babu Ram.


Une quarantaine de personnes ont été blessées, parmi lesquelles "vingt-trois sont toujours hospitalisées", selon l'officier Ram.


Loin de condamner ce très rare accès de violences dans le monde de l'entreprise, le ministre du Travail Oscar Fernandes a plutôt jugé que "cela devrait servir d'avertissement aux cadres dirigeants".


"Les travailleurs doivent être traités avec compassion. Ils ne doivent pas être poussés à bout, au point qu'ils fassent ce qui s'est passé à Noida", a-t-il plaidé, cité par l'agence officielle Press Trust of India (PTI).


Par contre, la maison mère en Italie, le groupe Oerlikon Graziano, a "condamné" dans un communiqué transmis à l'AFP "cette attaque qui n'est en aucune manière un conflit social ordinaire, mais un véritable acte criminel".


Les assaillants ont aussi "agressé les personnels d'encadrement et les ouvriers" avant de "saccager les locaux" forçant les employés à prendre la fuite, a témoigné Marcello Lamberto, l'un des dirigeants de ce fabricant de boîtes de vitesses et de systèmes de transmissions automobiles.


Un consultant italien qui se trouvait dans l'usine a raconté au journal Times of India s'être "enfermé dans un bureau" et avoir "prié pour que personne n'entre".


La police a assuré avoir interpellé 136 personnes poursuivies pour émeute et homicide.


De son côté, le patronat indien s'est ému pour "l'image internationale" du géant asiatique en pleine croissance qui cherche à tout prix à attirer des multinationales pour doper son secteur industriel.


"Un acte aussi odieux va salir la réputation de l'Inde auprès des investisseurs étrangers et mérite notre condamnation la plus forte", a dénoncé dans un communiqué la Fédération indienne des chambres du commerce et de l'industrie (Ficci).


Le rêve d'expansion industrielle de l'Inde bute déjà depuis des années sur des frondes de paysans ulcérés par la réquisition de leurs terres pour en faire des zones économiques spéciales (ZES) aux quatre coins du pays: il s'agit, sur le modèle chinois, d'enclaves industrielles privées, exemptées d'impôts et dotées de solides infrastructures, pour allécher des entreprises étrangères et locales.


Le département de Noida, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh, accueille aussi les sièges locaux de groupes comme le japonais Honda ou le sud-coréen LG Electronics.


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 06:02

 


Pour le congrès de Reims, nous en sommes venus aux temps des motions. Personnellement je défends la motion C, « un monde d'avance », dont le 1er signataire est Benoit Hamon.


Mais connaissez-vous la motion S ?


DH

 


N.S. (c'est tout ce que l'on sait de lui) a failli déposer une motion pour le Congrès de Reims du PS. Par des indiscrétions, on vient d'avoir connaissance de certains extraits de son texte.


A leur lecture, il semble bien que, si elle avait été déposée, cette motion S se serait placée très à gauche sur l'échiquier socialiste !


Jugez-en plutôt : 


« Au fond, c'est une certaine idée de la mondialisation qui s'achève avec la fin d'un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir. L'idée de la toute- puissance du marché, qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-puissance du marché était une idée folle. L'idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle. »


(........)

« L'économie de marché, c'est un marché régulé, mis au service du développement, au service de la société, au service de tous. L'économie de marché, ce n'est pas la loi de la jungle, ce n'est pas des profits exorbitants pour quelques-uns et des sacrifices pour tous les autres. L'économie de marché, c'est la concurrence qui réduit les prix, qui élimine les rentes et qui profite à tous les consommateurs. »
(.........)


« Mais, à l'inverse, ne rien faire, ne rien changer, se contenter de mettre toutes les pertes à la charge du contribuable et faire comme s'il ne s'était rien passé serait également une erreur historique. »

(.........)


« Les responsabilités doivent être recherchées, les responsables de ce naufrage doivent être sanctionnés, au moins financièrement. L'impunité serait immorale. On ne peut pas se contenter de faire payer les actionnaires, les clients, les salariés, les contribuables en exonérant les principaux responsables. Personne ne pourrait accepter ce qui serait ni plus ni moins qu'une injustice de grande ampleur. »


(.........)


« J'appelle l'Europe à réfléchir sur sa capacité à faire face à l'urgence, à repenser ses règles, ses principes, en tirant les leçons de ce qui se passe dans le monde. L'Europe doit se donner les moyens d'agir quand la situation l'exige, et non se condamner à subir. Si l'Europe veut préserver ses intérêts, veut avoir son mot à dire dans la réorganisation de l'économie mondiale, elle doit engager une réflexion collective sur sa doctrine de la concurrence, qui n'est, à mes yeux, qu'un moyen, et non une fin en soi, sur sa capacité à mobiliser des ressources pour préparer l'avenir, sur les instruments de sa politique économique, sur les objectifs assignés à la politique monétaire. » 

 

 

Naturellement, vous l'avez reconnu. N.S. est un homme de droite et il se moque de nous....Mais cette démarche de récupération systématique de nos idées doit amener les socialistes et la gauche à réfléchir.


Nous ne devons pas nous contenter de dénoncer l'imposture. Il faut bien entendu le faire, mais nous devons surtout nous efforcer d'aller au-delà des mots et donner un contenu concret et cohérent à nos propositions et aux actes qui les accompagnent.


Vaste programme....Nous en reparlerons bientôt, à l'occasion des débats du Congrès de Reims.


Paul Quilès


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Published by Didier HACQUART - dans Congrès PS 2008
2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 06:25

 


Pragmatisme ou cynisme ?



Hier soir, mardi 30 septembre 2008, Eric Woerth le ministre du budget était interviewé sur Canal+ dans l'émission de Michel Denisot.


Ali Baddou l'a interrogé au sujet de la crise financière, et de la remise en cause du libéralisme, avec l'intervention de l'état, etc. En fait cela remet en cause, tout le discours tenu jusqu'ici par le gouvernement et la droite. Le ministre répond simplement qu'il est pragmatique, et qu'aujourd'hui l'état doit intervenir pour sauver les banques, c'est comme ça !


En lisant le canard Enchainé, dans l'avion en revenant de Paris, je tombe sur une brève « Le pragmatique de l'Elysée »


« Les diatribes contre le capitalisme, l'appel à une remise à plat du système financier et monétaire mondial... Le discours de Sarko a frappé les esprits et fait rigoler d'aucuns : conversion soudaine à l'internationalisme prolétarien ? Au keynésianisme ?


 De l'aveu de Sarkozy lui-même, il faut simplement y voir la marque du pragmatisme : Je suis comme les américains, a - t il expliqué à des proches, le marché tant que c'est possible, l'interventionnisme quand c'est nécessaire.


Et bien sur le sarkozysme quant on a tout essayé. »


Tout d'abord j'en déduis qu'Eric Woerth n'a rien inventé et reprend le discours de son patron. Est-ce une consigne et un plan média ?


Ensuite, je parlerai plus de cynisme que de pragmatisme, en rappelant comme le dit Sarko sous une autre forme, « les déficits sont publics, et les bénéfices doivent restés privés »... Plutôt que de pragmatisme, on reconnait bien le cynisme de la droite.


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 06:09

 


Comme je l'ai déjà dit, Sarkozy vient de « découvrir l'eau tiède » avec la crise financière, et le mauvais système capitalisme qu'il faut absolument réguler. Très bien ! Mais il faut rappeler que la crise vient des subprimes, et que c'est justement ce que le candidat Sarkozy, il y a à peine quelques mois, envisageait d'importer en France... Etonnant non ?


Au fait comme le rappelle Jean-François Kahn dans son dernier livre, « la catastrophe des subprimes, c'est le gadin programmé d'une dynamique économique complètement virtuelle, dopée par la titrisation en chaîne d'un mécanisme de cavalerie appliquant une continuelle création d'argent gagée sur une absence d'argent » !


Pour en savoir plus sur les origines de la crise...

 

DH

 

 


Crise financière « Quand le candidat UMP fait mentir le Président »


Lors de son discours de Toulon, le Président de la République n'avait pas de mots assez durs pour dénoncer le « système » qui « creuse les inégalités » et « alimente la spéculation sur les marchés de l'immobilier. »


Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle proposait pourtant en avril dernier, à la revue Banque « (...) que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire ».


En d'autre mot, la version française des fameuses subprimes à l'origine de la crise financière mondiale. L'information est vérifiable sur le site Internet de l'UMP à l'adresse suivante : http://www.u-m-p.org/propositions/propositions.php (p. 24 du document).


Nicolas Sarkozy déclarait dans son intervention à Toulon, « la vérité, les français la veulent, ils sont prêt à l'entendre ». D'accord monsieur le Président, mais alors, toute la vérité, rien que la vérité.


Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF / Paris, le 29 septembre 2008.


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 06:18

On a tendance en France à considérer les pays d'Amérique du Sud comme de petits pays, pour ne pas dire plus... Pourtant, ils ont à nous apprendre à nous les pays dits civilisés...

J'ai trouvé cet article dans l'Humanité du samedi 27 septembre 2008. A l'heure où l'on se gargarise parfois de démocratie participative, nos amis Equatoriens nous donnent une belle leçon de démocratie !

Qui plus au-delà de la forme, les équatoriens, rejettent le néolibéralisme. Est-ce moderne ou archaïque d'inscrire dans une constitution élaborée par les citoyens le rejet du néolibéralisme ?

Cela devrait faire réfléchir tous les camarades de gauche et particulièrement du PS, à quelques semaines du congrès de Reims...

DH


Révolution citoyenne à l'équatorienne

Équateur . Référendum sur la nouvelle constitution demain. Le texte fondamental comprend des droits nouveaux pour la population, le rejet du néolibéralisme et la réaffirmation du rôle de l'État.



La campagne pour l'adoption d'une nouvelle Constitution en Équateur s'est achevée jeudi soir à Guayaquil, où le président Rafael Correa a appelé ses partisans à en finir avec le capitalisme « vorace ». Le projet constitutionnel, soumis à référendum demain, a pour but de défendre « une politique économique souveraine (...) qui ne tolère les abus d'aucune multinationale, quelle que soit son importance », a-t-il dit devant une foule qui agitait les drapeaux favorables au « Oui, mille fois oui », le slogan de sa campagne.


Approuvé par l'Assemblée constituante, ce long texte de 444 articles et 30 « dispositions transitoires » est le fruit de huit mois de travaux, de forums citoyens. Il va bien au-delà du constitutionnalisme « classique » basé sur la définition et la répartition des pouvoirs et des droits. Première caractéristique : une extension sans précédent des droits individuels et collectifs de la personne, du travailleur, des communautés indiennes et afro-équatoriennes. Parmi eux : le droit de vote (obligatoire de dix-huit à soixante-cinq ans, facultatif à partir de seize ans, étendu aux étrangers après cinq ans de résidence légale) et les droits de proposition (loi et référendum d'initiative populaire), de contrôle des projets publics (de la conception à la réalisation), de révocation des élus et hauts fonctionnaires. La représentation paritaire homme-femme devient la règle dans la fonction publique et les candidatures politiques. Pour chacun de ces droits, des dispositifs concrets sont prévus avec, notamment, la création d'un Conseil de participation citoyenne et de contrôle social.


Deuxième caractéristique du texte fondamental : le rejet du néolibéralisme et la réaffirmation du rôle de l'État. À l'« économie sociale de marché » prônée par la constitution de 1998, le nouveau projet substitue une « économie solidaire et sociale, associative et communautaire », alliant secteurs privé, public (dans les « secteurs stratégiques » : eau, énergie, transports, hydrocarbures, biodiversité), mixte, coopératif et associatif. Quel que soit le type de propriété, la constitution rend obligatoire une « gestion participative, transparente et efficace. » Enfin, la dette publique fait l'objet de trois articles précis qui la mettent sous « contrôle populaire ».


Si elle est approuvée, la nouvelle Constitution, qui a la faveur des sondages, tirera donc un trait sur tout le vieil édifice institutionnel de l'oligarchie équatorienne. Elle refondera l'État sur les bases d'une révolution citoyenne, dont la portée va bien au-delà des frontières du pays.


Toutes les forces conservatrices et réactionnaires - l'archevêque Antonio Arrreguy, le maire social-chrétien de Guayaquil Jaime Nebot, l'ancien président Gutierrez -, relayés par des médias (tous aux mains des grands groupes privés), ont donc tenu depuis des semaines un discours apocalyptique.


Mais de l'autre côté, les forces favorables : Acuerdo Pais, Pachakutik, MPD (ex-maoïstes), confédérations indiennes et organisations sociales se sont fortement mobilisées.


Ce 28 septembre, l'Équateur peut être le premier exemple sud-américain de récupération de la fonction sociale de l'État de droit et de démantèlement du modèle néolibéral par la voie constitutionnelle.


Paul Euzière.


A l'heure où j'écris ces lignes, Le projet de nouvelle Constitution équatorienne proposé par le président socialiste Rafael Correa a été approuvé par 64% des voix au référendum de dimanche, selon des résultats officiels portant sur 80% des suffrages, publiés lundi par le Tribunal électoral suprême.

D'après ces résultats, le "oui" a obtenu 64%, le "non" 28%, 7% des suffrages étaient nuls et 0,7% étaient des votes blancs.Pour que le projet de Constitution soit adopté, il devait obtenir la moitié des suffrages plus un.


afp | 29.09.2008 | 18:44

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste