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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 06:02


J'ai trouvé sur le site d'ATTAC, une traduction du discours d'Oskar Lafontaine du 28 novembre dernier au Bundestag.


Oskar Lafontaine, c'est le Die Linke, une « référence » pour le Parti de Gauche... J'avais beaucoup apprécié son discours le 29 novembre à St Ouen, lors du grand meeting de lancement du parti de Gauche.


Encore une fois c'est une grande leçon de politique...


A suivre,


DH


Les alternatives au néolibéralisme par Oskar Lafontaine



Article publié le 08/12/2008 sur le site d'ATTAC.



Oskar Lafontaine, ancien président du SPD allemand et, aujourd'hui, l'un des animateurs de Die Linke est intervenu longuement, le 28 novembre 2008, au Bundestag.


Il a, par ailleurs, participé au rassemblement de lancement, en France, du Parti de Gauche (PG) le 29 novembre 2008.


Dans son intervention au Bundestag, Oskar Lafontaine, s'est livré à une analyse de la crise qui secoue le monde et l'a, notamment, reliée à la vaste privatisation entreprise depuis trois décennies par les gouvernements et institutions internationales qui défendent les seuls intérêts des propriétaires du capital. Les lecteurs de La Lettre du Conseil scientifique d'Attac-France reconnaîtront bien des thèmes soulevés régulièrement ici.


L'intervention d'Oscar Lafontaine a été traduite par Carla Krüger  militante active d'Attac-Allemagne et très investie dans la construction d'Attac-Europe.


Les alternatives au néolibéralisme

 

Oskar Lafontaine à "la ronde des éléphants", le débat sur le plan (partiel) 04 du budget 2009.



M. le Président! Mes chers mesdames et messieurs! Même après les discussions des dernières semaines nous restons convaincus: Dans le cas de la crise financière il ne s'agit pas d'une crise technique-économique. Il s'agit d'une crise de notre ordre économique et social. Cette remarque se réfère non seulement à l'économie nationale de la République Fédérale d'Allemagne mais à l'économie mondiale.


Si je parle d'une crise de l'ordre économique et social, il ne s'agit non seulement de processus économiques et techniques. Il s'agit aussi de l'orientation des valeurs d'une société. Donc il faut accueillir le fait que dans les autres partis et fractions il commence un débat sur la question si l'orientation des valeurs de la société a même été correcte ces dernières années. Si par exemple l'on évoque de nouveau les principes du commerçant bien-honnête, l'on pourra bien dire une chose: Beaucoup de principes règnent peut-être sur les marchés internationaux financiers, mais jamais ceux du commerçant bien-honnête.


Nous avons eu, ces dernières décennies, le développement d'une philosophie sociale, de la philosophie du néolibéralisme. Le néolibéralisme, c'est une attitude, une forme de religion quotidienne. Cette religion quotidienne reste sur certaines figures de pensée et de traditions intellectuelles qui ne sont pas surmontées de loin aujourd'hui. Si l'on commente au grand public que le néolibéralisme a échoué j'y conviens, en relation aux résultats.


(Dr. Wolfgang Gerhardt (FDP): Est-ce que vous pouvez m'expliquer qu'est-ce que c'est?)


Je ne consentirais jamais pourtant à l'opinion que ces traditions de pensées et ces modèles de réfléchir aient déjà échoués, car des traditions intellectuelles et des modes de penser formés pour des décennies ne peuvent pas être surmontés d'aujourd'hui à demain. Pour cette raison la question centrale est si nous avons les principes de base et les lignes-guides qui nous mettent en position de vaincre la crise actuelle. Il faut débattre de cette question essentielle aujourd'hui.


Mme la chancelière, vous venez très raisonnablement d'attirer attention au fait qu'il faut avoir des principes de bases et des lignes-guides pour surmonter une telle crise. Nous sommes pourtant convaincus que vous avez les faux principes et et les fausses lignes-guides et que vous ne serez donc pas en mesure de surmonter la crise. Je risque un pronostic à cet effet.


Je voudrais illuminer cela à l'exemple du sommet des G-20. Bien sûr, il y a eu ici l'intention de réguler. Bien sûr tout le monde a regardé de plus près: Qu'est-ce qui sera le résultat de ce sommet ?


Bien sûr l'on a pas attendu qu'il y aura immédiatement un résultat comme après le sommet de Bretton Woods. Mais l'on a fait deux constatations très inquiétantes et que je voudrais évaluer ici. Une des constatations au sujet de l'ordre des marchés financiers c'est: il faut continuer à respecter des principes de l'économie de marché. L'autre constatation c'est: Nous continuerons de nous en tenir au libre échange des capitaux.


La suite, cliquez ICI.



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 06:41

La Poste avec Nicolas Sarkozy est en danger. Comment avoir confiance en un Président qui à plusieurs reprises nous a menti ? Rappelons-nous par exemple de GDF.

Sarkozy veut privatiser La Poste, aux noms de quels intérêts ? Ce n'est en aucun une obligation. Par ailleurs, le montage financier qu'il propose ne se justifie nullement et n'est en fait qu'une première étape, en attendant des jours meilleurs au niveau de la bourse.

Je sais que certains rétorqueront que le service de La Poste laisse à désirer, que les queues d'attentes sont longues, et que l'accueil n'est pas toujours à la hauteur. Ce n'est pas forcément faux. Mais je pense qu'il faut se poser la question, pourquoi nous en sommes arrivés là ? Dans quel but ? N'était - ce pas « la ruse » en réduisant par exemple, les effectifs et les moyens de conduire à ces situations et ainsi rendre « inéluctable  le changement » et encore mieux son acceptation par la majorité du public ? Après tout, ils l'ont bien mérité », comme on l'entend parfois...

J'ai trouvé un « bon » article de Marianne sur le sujet, ainsi que le communiqué d'ATTC.

C'est un dossier sur lequel il faudra revenir dans les semaines qui viennent...

DH


Impostures pour La Poste!

Dec 22, 2008 04:23:00 GMT Partager


Par Hervé Nathan. Pour faire passer le changement de statut de La Poste, prélude à une privatisation future, Nicolas Sarkozy promet 2,7 milliards. La ficelle est trop grosse!


Ainsi, c'est décidé, par le fait du Prince, La Poste, le seul grand service public commercial encore entièrement dans les mains de l'Etat, va changer de statut. Ce devrait être fait d'ici l'été prochain, par le vote d'une loi au Parlement.

Triste destin pour La Poste


Devenues une société anonyme, La Poste et la Banque Postale sa filiale pourront très facilement ouvrir leur capital aux intérêts privés. Il suffit de se souvenir de GDF, transformée en société anonyme en 2005 par un ministre de l'économie nommé Nicolas Sarkozy qui assurait qu'elle demeurerait majoritairement dans le giron de l'Etat. Aujourd'hui ce sont les actionnaires de Suez, et les managers de Suez, qui y exercent le pouvoir !


Pour masquer ce triste destin évolue à La Poste, le président de la République annonce que l'entreprise serait désormais propriété de l'Etat et d'opérateurs publics. Première opération, destinée à faire passer la pilule : une augmentation de capital de 2,7 milliards souscrit à 1,2 milliard d'euros par l'Etat et 1,5 milliard par la Caisse des dépôts. Ce paravent grossier, gobé trop facilement par une partie des médias, est une double imposture.


Tout d'abord, l'Etat a la possibilité d'assurer l'augmentation de capital par lui-même s'il le désire. Juridiquement d'abord, puisque  le traité de Rome reconnaît le droit aux Etats de posséder des entreprises. Il serait d'ailleurs temps que les gouvernements fassent reconnaître ce droit à la Commission. C'est même le moment, puisque la crise amène à injecter des fonds publics partout, et notamment dans le secteur privé ! Financièrement ensuite : l'Etat peut emprunter pour investir dans La Poste. C'est même recommandé, puisque les règlements européens issus des traités de Maastricht et d'Amsterdam mettent « hors déficit » les investissements, y compris dans les entreprises.


C'est grâce à ces règles que les 40 milliards de fonds propres mis à disposition des grandes banques privées ne seront pas comptabilisés dans la dette publique. On se demande d'ailleurs pourquoi le gouvernement ne puise pas dans cette enveloppe pour aider sa filiale la Banque postale, qui est la banque de service publique, celle qui « bancarise » ceux qui sont refusés ailleurs.  Nul besoin donc ni de changer de statut, ni de solliciter la Caisse des dépôts.


Gare aux ventes à la découpe


Car c'est là que réside le second scandale : l'Etat puise dans les réserves de la Caisse comme si elle était sans fond. La CDC, rappelle son directeur général Augustin de Romanet, a déjà apporté sous diverses formes 43 milliards d'euros à l'économie nationale, soit bien d'avantage que l'Etat lui-même.


Or, l'argent de la Caisse, c'est celui des Français. Il provient de l'accumulation de leur épargne. Or la Caisse craque de partout sous le poids des prélèvements. Elle pourrait être pour la première fois en perte en 2008, pour la première fois depuis 1816, année de sa création. Pour répondre aux sollicitations de l'Etat est joue des tours de passe-passe dangereux.


Ainsi pour pouvoir apporter 3 milliards au fonds stratégique d'investissement, la CDC va-t-elle vendre 34 000 logements dans la région parisienne, qui abritent des ménages des classes moyennes. Une partie de ces immeubles feront probablement l'objet de ventes à la découpe de la part de promoteurs.


Pour assurer la stabilité de PME ou de grands groupes industriels, ce sont des familles que l'ont risque de déstabiliser ! Joli programme. Pour trouver 1,5 milliard à destination de la poste, que devra donc céder la Caisse des dépôts, dans un marché où, au demeurant, tous les prix baissent ?

 
Reste à tirer une leçon politique...


Sur ce dossier, comme celui des lycées, Nicolas Sarkozy a décidé de reculer sur la privatisation. La crise financière s'est imposée. Quel actionnaire privé est prêt aujourd'hui à investir dans La Poste ? Aucun. Nicolas Sarkozy remet donc la privatisation à l'après-crise. Il a néanmoins devant lui un deuxième obstacle : la mobilisation de la population, des élus, attachés au service public. Ils ont déjà beaucoup œuvré contre un projet manifestement mal fichu et mal financé. Il ne faudrait pas qu'il désarme avant l'été.


(*) http://www.netvibes.com/lecafedemarianne#CAFE_WIFI





La Poste et les mensonges du Président


Article publié le 22/12/2008 par: Attac France



Le président de la République nous a habitués à des mensonges plus gros les uns que les autres, sur lesquels les médias mettent trop rarement l'accent. En 2007, alors candidat à l'élection présidentielle, il voulait sauver la télévision publique en augmentant la part réservée à la publicité : en 2008, conseillé par TF1, il supprime la publicité sur France Télévisions. Toujours candidat, il promettait d'être le président du pouvoir d'achat et d'aller « chercher la croissance avec les dents » : on sait ce qu'il en est advenu !


Le 18 décembre dernier, concernant la Poste, il n'a pas hésité à accumuler les mensonges. Selon lui, le changement de statut du groupe était inévitable, il n'y pouvait rien, puisque l'Union européenne avait décidé l'ouverture totale à la concurrence des services postaux. Premier mensonge : oui, il y pouvait quelque chose, puisque la dernière directive postale (publiée en février 2008) a été votée par les représentants de son gouvernement au sein du Conseil des ministres de l'Union européenne. Deuxième mensonge : l'ouverture à la concurrence n'implique pas nécessairement l'ouverture du capital, encore moins la privatisation, rien dans les directives européennes n'y oblige. Troisième mensonge : l'ouverture du capital serait indispensable pour résorber les dettes de la Poste. Faut-il rappeler au Président que France Télécom n'a jamais été aussi endettée que lorsqu'elle a perdu son statut de société publique ?


Mais le plus gros des mensonges remonte à l'année 2004 : alors ministre de l'économie et des finances, Nicolas Sarkozy jurait, la main sur le cœur, que jamais l'entreprise Gaz de France ne serait privatisée. Quatre ans plus tard, sous sa présidence, l'État ne possède plus que 35 % du capital de GDF-Suez. Comment pourrions-nous le croire lorsqu'il nous assure que, malgré la transformation en société anonyme, le capital de La Poste restera à 100 % public ?


Plus que jamais, il importe de défendre le service public postal. Membre du Comité national contre la privatisation de la Poste, Attac France participera à toutes les actions qui seront menées pour mettre en échec le projet présidentiel de privatisation.


Montreuil, le 22 décembre 2008


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 05:40



Le projet de loi sur le travail du dimanche est reporté au mois de janvier. Un des grands argumentaires de la droite UMP, était le volontariat.


Pour qui connaît un peu le monde salarial et celui de l'entreprise, chacun sait que ce droit est très théorique. Il faut se rappeler que dans le code du travail français il y a un lien de subordination entre l'employé et l'employeur.


Laurence Parisot par ailleurs, fustige de possible droit de refus des salariés à travailler le dimanche, considérant que c'est une « rigidité de plus ».


Le gouvernement a beau vouloir enrober les choses, la réalité patronale reprend le dessus...





Parisot se dit contre le refus des salariés (*)



De son côté, la présidente du Medef a affirmé, lundi 8 décembre sur Europe 1, ne pas comprendre l'introduction dans la proposition de loi d'un droit de refus des salariés, qu'elle a qualifié de "rigidité de plus".


"Nous avons besoin plus que jamais, en raison de la crise, de souplesse, de possibilité d'ajustement", a justifié Laurence Parisot.


(*) http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20081208.CHA9100/travail_dominical__parisot_contre_le_volontariat.html




- Définition : Lien de subordination

 

« Critère essentiel de la qualité de salarié. Le lien de subordination est caractérisé par l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné.



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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 05:37




Trêve des confiseurs...



En ce jour de noël, je souhaite de joyeuses fêtes aux visiteurs assidus de ce blog !!!




Didier HACQUART

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 05:56





Regrets d'ancien élu



J'ai été élu à la Ville de Vitrolles, et j'assume l'action et les décisions de l'équipe municipale à laquelle j'appartenais de 2005 à 2008.


J'ai pourtant un regret.


La Provence rapportait il y a quelques jours dans un article, que malheureusement je n'ai pas gardé et qui n'est pas sur internet, au sujet de la construction d'un parking pour IKEA. Cela avait fait l'objet de délibérations que j'ai voté lors de la première mandature de Guy Obino.


Chaque matin, pour aller travailler je passe donc devant les travaux qui sont en cours. Mon regret vient du fait que comme le précise l'article du journal, de la destruction d'arbres et de verdure.


Vitrolles est une ville suffisamment « béton », et il est effectivement triste de voir des arbres coupés. Le site est certes dans un enchevêtrement de bretelles d'autoroutes, mais un petit peu de verdure est toujours agréable, d'autant que cela cachait un peu la zone commerciale.


Mon regret vient de mon manque de vigilance par rapport au lieu choisi que je connais donc bien, et à l'impact sur les arbres et la verdure. Ce n'était pas dans ma délégation, et j'avais sans doute regardé le dossier d'un peu trop loin. Il ne s'agit pas non plus d'accuser quiconque, mais plutôt d'un oubli collectif.


Mais il n'est peu être pas top tard, et j'espère que la Mairie et IKEA agiront de concert pour replanter après la construction du parking à étage ?...


A suivre...


DH



Merci à ABBA d'avoir retrouvé l'article en question :



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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 05:40


Si les gens savaient, le régime capitaliste ne tiendrait pas 24 heures !




Rosa Luxembourg disait : si les gens savaient, le régime capitaliste ne tiendrait pas 24 heures. !


Corolaire, il faut donc discréditer toute autre forme d'alternative à ce système, et tous les moyens sont bons...


 A l'heure ou le système capitaliste montre ses limites avec la crise financière, et où au même moment les medias sont sous la maitrise des grands groupes industriels et sous le contrôle du pouvoir en place, cela donne à réfléchir, non ?


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 05:24




L'évènement est passé quasi inaperçu. Pourtant, Xavier Bertrand l'actuel ministre provisoire du travail et des relations sociales (de qui se moque - t - on ?) soutenait les dérogations à la semaine de travail de 48 heures ! En Angleterre notamment, les salariés peuvent en accord avec leur employeur travailler jusqu'à 60, voire 65 heures par semaine (l'opt out). Mais ont - ils vraiment le choix, si l'employeur l'exige ?


Le jour même une manifestation européenne des syndicats se tenait à Bruxelles contre cette directive. Quasiment, pas un mot dans les médias, y compris les biens pensants de Gauche comme Libération ! Que veulent cacher aux français les tenants du traité de Lisbonne ?


A Bruxelles, Sarkozy et son ministre Xavier Bertrand, le « vrai faux gentil »,  futur patron de l'UMP lèvent le voile sur leur vrai visage, en se posant en vrais défenseurs du MEDEF et de la pensée ultra libérale.


A suivre...


DH






Les eurodéputés refusent d'allonger la semaine de travail au-delà de 48 heures




C'est un revers pour Xavier Bertrand : le Parlement européen a rejeté, mercredi 17 décembre, à Strasbourg, le compromis agréé entre les Etats membres au sujet du temps de travail. Le ministre du travail espérait un accord sous la présidence française sur ce texte très controversé.


Au nom de la défense de "l'Europe sociale", une majorité d'eurodéputés a pris le contre-pied des positions du Conseil sur les deux points les plus sensibles du projet de directive. Par 421 voix pour et 273 contre, le Parlement a décidé de supprimer dans les trois ans la dérogation à la semaine de 48 heures aménagée à la demande des Britanniques, de l'Irlande et des nouveaux Etats membres.


"C'est une grande victoire", s'est réjoui le rapporteur du texte, le socialiste espagnol Alejandro Cercas. Cet ancien syndicaliste a salué le "courage" des délégations qui, comme les élus de l'UMP, ont voté en faveur de cet amendement. Les Verts, les socialistes, mais aussi un tiers des libéraux et une partie des chrétiens-démocrates ont mêlé leurs voix, contre l'avis des capitales. Défendant la position du Conseil, M. Bertrand a, au contraire, répété que le projet représente un "progrès social" puisqu'il limite à 65 heures, au lieu de 78 heures dans le texte en vigueur, la durée maximale du travail dans les pays qui décident d'autoriser le dépassement des 48 heures.


Toujours contre l'avis du Conseil, plus de 500 eurodéputés ont par ailleurs exigé de prendre en compte l'ensemble du temps de garde dans le temps de travail. Les Etats membres entendent faire la distinction entre-temps de garde "actif" et "inactif", au grand dam des syndicats européens de médecins.


Blocage oblige, le texte doit faire l'objet, dans les huit semaines, d'une procédure de "conciliation" entre le Parlement et le Conseil. "Cette conciliation, a indiqué M. Bertrand à l'issue d'une réunion avec ses homologues à Bruxelles, je la sens difficile mais je la crois possible." La Grande-Bretagne, principale bénéficiaire de l'exemption aux 48 heures, a annoncé qu'elle continuerait à la défendre pour assurer la flexibilité du marché du travail. Quant au Parlement, il ne devrait pas baisser la garde à l'approche des élections européennes de juin 2009.


Thomas Ferenczi et Philippe Ricard

Article paru dans l'édition du Monde du 19.12.08

 

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Published by Didier HACQUART - dans Traité de Lisbonne
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 05:43




Elections européennes de 2009, inscrivez - vous sur les listes électorales !



En 2009 se dérouleront les élections européennes. Pour pouvoir voter et choisir « une autre Europe », il faut être inscrit sur les listes électorales. Si ce n'est pas déjà fait, vous avez jusqu'au 31 décembre, dernier délai,  pour le faire !


DH

 

 


Conditions :


- Etre de nationalité française


- Avoir plus de 18 ans


Documents originaux à présenter :


- Carte Nationale d'Identité ou Passeport en cours de validité


- Justificatif de domicile : factures ou justificatifs personnels de moins de 3 mois émanant d'organismes publics.



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 05:55

 



J'avoue que j'avais suivi ce dossier d'un peu loin, aussi j'ai trouvé la réunion très intéressante. J'y ai mieux compris l'orientation du projet DARCOS. Je savais déjà qu'un des objectifs était de faire des économies en réduisant les heures de cours, tout en faisant progressivement la part belle au privé. Il faut reconnaitre que se sont les actions des Lycéens dans la rue qui ont donner le déclic pour faire reculer le gouvernement...

 

Je salue les professeurs qui de manière très didactique, c'est un métier ( !) nous ont expliqué les tenants et aboutissants de certains points de la réforme comme la généralisation du contrôle continu qui petit à petit conduit à la dévalorisation du Bac. A terme, c'est la disparition d'un diplôme national uniforme et le début de la mise en place d'examens pour la rentrée en facultés.

 

La réforme DARCOS est repoussée, mais il ne faut pas rêver, il reviendra sans aucun doute à la charge.

 

A suivre...

 

DH



 



  

Profs, parents et élèves mobilisés contre la réforme reportée du lycée

 

Un "réveillon de lutte" a eu lieu hier soir à Jean-Monnet

 

 

Le report de la réforme des lycées à 2010 n'a pas transformé le "réveillon de lutte", prévu hier soir à Jean-Monnet par le Snes-Fsu, en une victorieuse fête.

 

Alors que le syndicat lycéen Fidl en appelle à poursuivre les blocus pour "obtenir son retrait", une cinquantaine de professeurs, parents et élèves ont débattu d'un "projet calqué sur le modèle de l'université" et qui "fait peser des menaces sur l'Éducation nationale". "Il y a beaucoup de choses qui devaient remodeler la seconde qui ne tournent pas rond. On se dirige vers un enseignement à la carte", craignait Yoann, en terminale, qui souhaitait "être là par solidarité". Ou encore, pour cette mère de famille, "il est important de ne pas se démobiliser contre une réforme qui ne dit pas clairement son nom et qui ne laisse pas présager d'améliorations dans l'enseignement".

 

Après avoir expliqué, dans le détail et à l'aide de diaporamas, ce qui était "envisagé et parfois présupposé" par le gouvernement, Cathy Ferré, professeur et représentante du Snes, a dit qu'il fallait "continuer à se battre" pour que les enseignants et parents d'élèves soient associés à ce qui, pour l'heure, "s'inscrit dans une logique de casse de l'Education nationale". De par "les suppressions de postes" et l'accumulation de "mesures rétrogrades", si l'on se réfère, par exemple pour la seconde, "au tronc en commun de matières aux horaires revus à la baisse et aux choix de quatre modules d'exploration" qui pourraient marginaliser des matières.

 

Une refonte qui ferait boule de neige... "Attention!", a alerté un autre professeur s'en prenant "au système élitiste en train d'accoucher": "On nous demande déjà si c'est une bonne chose que certains s'inscrivent en faculté ou pas, ce qui pourrait ne plus être automatique."

 

Publié le mardi 16 décembre 2008

 

http://www.laprovence.com/articles/2008/12/16/660626-A-la-une.php

 


J'ai participé en tant que « Parti de Gauche » mais aussi père d'une élève du Lycée Jean Monnet à la réunion professeurs - parents - élèves sur le projet de loi DARCOS.
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 05:59

 



POLITIS lance un appel « pour ne autre Europe ».Je suis désormais militants du parti de Gauche et j'ai signé cet appel. D'autres camarades du PG l'ont déjà fait.


Pour moi, il me parait important de soutenir les initiatives cohérentes qui peuvent conduite au rassemblement pour un front de Gauche notamment aux européennes de 2009. C'est aussi le sens de la démarche du parti de Gauche.


A l'heure où la démocratie est bafouée, la mobilisation est de mise. Il ne faut pas oublier, que la retraite à 70 ans, le recul des services publics, le recul des droits sociaux, etc. viennent de l'Europe qui a pour leitmotiv la concurrence libre et non faussée...


DH




Signatures sur le site :


http://www.politis.fr/Appel-pour-une-autre-Europe-signez,5093.html




Appel 

Pour une autre Europe


Les politiques de l'Union européenne ont lourdement contribue a la crise financière, économique, sociale, écologique et démocratique. Elles ont sur nos vies des effets désastreux.


Plus que jamais, il est nécessaire de remettre en cause cette Europe libérale et de construire autrement l'Europe, avec les Européens, et pour eux.


En 2005, les peuples français et néerlandais avaient rejeté, par référendum, le traite constitutionnel européen (TCE), sur la base de leur expérience, et après un très large débat sur son contenu et ses conséquences.


Depuis, Nicolas Sarkozy a fait ratifier par le Parlement le traite de Lisbonne qui reprend l'essentiel du TCE, en contradiction avec le choix du peuple, et sans même le consulter.


Le seul pays qui a organise un référendum, l'Irlande, a dit " non " a ce nouveau traite, bloquant sa mise en œuvre et permettant de proposer une alternative.


En France, les élections européennes de juin 2009 doivent permettre aux citoyens de s'exprimer sur ce qui a été décidé sans eux, au mépris de toute démocratie, de rejeter la politique de Nicolas Sarkozy, de prolonger la victoire de 2005 et de se prononcer sur le projet européen qu'ils appellent de leurs vœux.


Ces élections doivent être l'occasion de proposer ensemble un projet nous libérant d'une logique capitaliste qui sacrifie les intérêts de la grande majorité de la population et l'avenir de la planète pour permettre a une petite minorité d'accumuler le maximum de profits.


Un projet d'Europe sociale, écologiste, démocratique et de paix, c'est-a-dire de coopération et non de concurrence entre les peuples, en Europe comme dans le monde, avec les changements des institutions et des traites internationaux que cela implique. Avec une harmonisation des droits par le haut, favorisant une meilleure répartition des richesses. Avec une réorientation globale des choix économiques et sociaux porteuse d'une plus grande efficacité au service des besoins humains. Avec l'instauration d'un bouclier social protégeant les salaries des conséquences de la crise financière.


Un projet reposant sur un autre mode de développement, pour éviter la catastrophe écologique qui menace. Sur une égalité des droits pour les résident(e)s dans l'Union européenne. Sur des services publics développes et démocratisés. Et des pouvoirs aux peuples pour leur permettre d'être souverains.


Nous disposons pour cela de toutes les propositions crédibles et réalisables élaborées en commun ces dernières années.


Les campagnes contre le TCE et le traite de Lisbonne l'ont montre : il est possible de mener ensemble une grande campagne de mobilisation, d'éducation populaire, de débats, riches de notre diversité, en lien avec les luttes et dans le prolongement des dynamiques alter mondialistes.


Cela, alors qu'au sein du Parti socialiste dominent les forces favorables au traite de Lisbonne et a l'Europe libérale, dont la crise montre la nocivité et l'échec.


Pour sortir de cette impasse et rendre possibles d'autres choix, nous appelons toutes les forces de la gauche de transformation sociale et écologiste a faire front commun. Unies, elles peuvent envoyer un grand nombre de députes européens porteurs de ce projet et de cette démarche au Parlement de Strasbourg, faisant en sorte que ce dernier corresponde plus fidèlement a la volonté exprimée par les peuples qui ont rejeté le TCE et le traite de Lisbonne, et aux aspirations de tous ceux qui partagent cette autre vision de l'Europe.


Plusieurs forces politiques se sont d'ores et déjà prononcées pour la constitution de listes communes aux élections européennes et d'autres n'ont pas écarte la possibilité d'une démarche unitaire. C'est aussi, évidemment, l'esprit des signataires de l'appel " L'alternative a gauche : organisons-la ! " lance a l'initiative de Politis. De nombreuses citoyennes et de nombreux citoyens non organises ou membres de syndicats, d'associations, de réseaux, de collectifs, aspirent a un tel rassemblement.


La diversité des forces de la gauche de transformation sociale et écologiste qui peuvent s'unir est un atout pour rassembler les citoyens autour d'un projet commun.


Comme en 2005, la dynamique politique a créer devrait s'enraciner dans les localités, les lieux de travail et dans tous les secteurs de la société. Elle dépendra de l'engagement et la mobilisation des centaines de milliers de citoyennes et citoyens et de membres d'organisations politiques, de syndicats, d'associations qui avaient permis de rejeter le traite constitutionnel européen, et sur tous ceux qui ont envie de porter ce projet. Tout dépend de cette unité. Elle est possible ; elle est indispensable. Nous y appelons.



PARMI LES PREMIERS SIGNATAIRES :


Dominique Abeille, Presidente d'association parents d'eleves (17).

Etienne Adam, CNCU, Caen, 14.

Abd-El-Kader Ait Mohamed,  Militant pour l'Egalite, CNCU, Tours - 37.

Lysiane Alezard, Conseillere regionale Ile de France.

Gilles Alfonsi, Association des communistes unitaires (ACU).

Pierre Allard, Maire ADS de St Junien et Vice President du Conseil general de la Haute-Vienne.

Marie-Helene Amiable, Deputee maire de Bagneux.

Mouloud Aounit, Militant antiraciste et conseiller regional.

El-Madani Ardjoune, Conseiller regional, Tremblay (93).

Ariane Ascaride, Comedienne.

François Asensi, Depute PCF.

Clementine Autain, militante feministe.

Gerard Badeyan, Collectif antiliberal et unitaire de Malakoff.

Bailly Bagayoko, Maire-Adjoint de Saint-Denis. Vice-President du Conseil general de Seine-Saint-Denis.

Gerard Beck, Militant associatif (38).

Romain Bellamy, Gauche Alternative 17.

Alain Belviso, President de la communaute d'agglomeration du Pays d'Aubagne et de l'Etoile.

Tarek Ben Hiba,  Conseiller regional Ile de France, Essonne.

Pierre Bergounioux, Ecrivain.

Bruno Bessiere, ACU.

Jacques Bidet, Philosophe - Universite Paris X Nanterre.

Gerard Bohner, NPA Clermont-Ferrand.

Jean-Jacques Boislaroussie, Alternatifs.

Magali Bonet Giovannangeli, 1ere adjointe au Maire Aubagne.

Louis Bonnassi, Militant syndicaliste de la siderurgie.

Jean-Marc Borel, Militant politique, LCR (38).

Beatrice Bosse, Militante feministe (26).

Paul Bouffartigues, Directeur de recherche CNRS Aix/Marseille.

Jacques Boulesteix, Astrophysicien, Directeur de Recherches au CNRS.

Conseiller municipal de Marseille.

Lounis Bourad, Militant altermondialiste, Lot.

Jacques Bourgoin, Maire de Gennevilliers, conseiller general.

Dominique Boutin, Geographe, Alternatifs, Indre-et- Loire.

Magali Braconnot, Alternatifs 13, conseillere municipale, comedienne.

Jean Brafman, Conseiller regional d'Île-de-France.

Patrick Braouezec, Depute, Seine-Saint-Denis.

Gerard Bras, Professeur de philosophie.

Robert Bret, Ancien senateur des Bouches-du-Rhône, conseiller municipal de Marseille.

Simone Brigando, Responsable MNLE Marseille.

Michel Buisson, Agroeconomiste (69).

Marylene Cahouet, Syndicaliste enseignante.

Bernard Calabuig, Responsable national du PCF.

François Calaret, courant Unir de la LCR, Saint-Denis.

Bernard Camboulives, CNCU, Territoire de Belfort.

Bernard Cavanna, Compositeur.

Christophe Cavard, Conseiller general du Gard.

Eve Chambrot, Responsable d'une association culturelle, Gauche Alternative 54.

Therese Chapelet, Graphiste.

Patricia Chapuis, Syndicaliste, militante NPA.

Patrick Charles, Maire-adjoint ADS de Limoges.

Maurice Charrier, Maire de Vaulx-en-Velin, Vice-president de la Courly.

Lionel Chassaing, Cadre territorial.

Armelle Chevassu, CNCU, Marseille, 13.

Marc Chovin, Militant d'Attac 63, Enseignant, CNCU, PG.

Arlette Clerc, Enseignante, Territoire de Belfort.

Marie-Agnes  Combesque, Ecrivaine.

Eric Coquerel, Parti de Gauche.

Alexis Corbiere, 1er adjoint au Maire du 12eme arrondissement de Paris, PG.

Jean Cordillot, Ancien maire de Sens, PCF, ACU.

Emmanuelle Cosse, Ancienne presidente Act Up, Paris, redactrice en chef de Regards.

Pierre Cours-Salies, CNCU, Montreuil, 93.

Thomas Coutrot, economiste.

Veronika Daee, Enseignante, Alternatifs (31).

Daniel Dalbera, Ancien depute.

Claude Debons, Parti de Gauche.

Bernard Defaix, President du collectif de defense des services publics.

François Delapierre, Parti de Gauche.

Christian Delarue, militant altermondialiste et anti-raciste.

Marc Delgrange, Villeneuve d'ascq, ancien conseiller municipal et de la  Communaute Urbaine de Lille.

Bruno Della Sudda, Ancien conseiller municipal de Nice (06).

Michele Dessenne, porte-parole du M'PEP.

Catherine Destom, Professeur Morbihan.

Richard Dethyre, sociologue.

Hayat Dhalfa, Parti de Gauche.

Daniel Dizet, Syndicaliste et militant associatif (17).

Marc Dolez, député, Parti de Gauche.

Annie Ernaux, romanciere.

Michelle Ernis, conseillere municipale 100% a gauche, Saint-Etienne-du-Rouvray.

Jean-Claude Eyraud, Syndicaliste, mutualiste, conseiller municipal d'opposition de Gap, Hautes Alpes.

Laurent Eyraud, Comedien et directeur artistique.

Jean Falco, Conseiller municipal d'Auch (32).

Mireille Fanon-Mendes-France, Fondation Frantz Fanon.




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Published by Didier HACQUART - dans Traité de Lisbonne