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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 06:01




Hier je devais pour des raisons professionnelles aller à Paris en avion ce mercredi 6 janvier, mais les dieux du ciel en ont décidé autrement...


C'est vrai que c'est assez inhabituel dans les Bouches du Rhône. La fois dernière, c'était en 1987, 2 semaines avant la naissance de ma fille ainée...


DH










































































































































































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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 05:51

A l'heure où les services publics sont clairement mis à mal par SARKOZY, il est urgent de se mobiliser.


il faut aussi que les politiques se positionnenent sur cette question. Le Parti de Gauche le fait et explique pourquoi !

 

 

DH


 Service public de l'emploi en danger ! Il faut réagir



Chômage, emploi, précarité... il y a urgence !

 

A nouveau, les Français placent ces thèmes au cœur de leurs préoccupations. Dans le même temps, le gouvernement poursuit méthodiquement la remise en cause et le démantèlement des services publics : la Poste, l'énergie et... le service public de l'emploi.

 

Outre que ces questions mériteraient un large débat démocratique, force est de constater que ces réformes sont bien évidemment engagées sans concertation réelle, à marche forcée, au plus grand mépris des personnels et usagers.

 

Concernant la fusion ANPE-Assedics, devenus Pôle Emploi, elle signe un acte politique majeur du gouvernement de Nicolas Sarkozy qui poursuit sa politique libérale contre l'intérêt des demandeurs d'emploi et du personnel.

 

L'on peut légitimement s'interroger sur la nécessité de cette fusion, de l'intérêt pour les demandeurs d'emploi et des conséquences pour les personnels.

 

Vers une privatisation rampante.


La nouvelle réforme en cours n'est ni plus ni moins qu'une privatisation rampante du service public de l'emploi. Il est temps de réagir.

 

- Un véritable plan social est à craindre pour l'ANPE et les ASSEDICS
Lors de la dernière campagne présidentielle, le candidat Nicolas Sarkozy prônait la nécessité, au nom de la réforme de l'Etat, de réaliser de substantielles économies en ne compensant pas par une embauche le départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux. Où et Comment? : "Par exemple, par la fusion ANPE-Assedics" (sic). Outre le fait que ni les agents ANPE, ni les employés Assedics ne sont des fonctionnaires, le discours n'est plus de mise aujourd'hui. Et Laurent Wauquier jure que Pôle emploi est exclu de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), pendant que Christine Lagarde s'engage à ce que la fusion se fasse à effectif constant. Qui mentait ou qui ment aujourd'hui : le candidat Sarkozy en 2007 ou ses ministres en 2008 ?


Le Monde, dans son édition du 26 septembre 2008 évoque la baisse de 1108 emplois dans la structure fusionnée. Le personnel des deux structures a tout à craindre d'un tel scénario, quand l'on sait que les engagements à long terme dépendront des budgets alloués, dont les deux tiers, par l'Unedic.
A l'heure où il faudrait à l'inverse renforcer ces structures, c'est un véritable plan social qui est craindre pour les mois à venir.

 

- La privatisation est déjà en marche


Le gouvernement Sarkozy est a l'œuvre depuis plusieurs mois : il a déjà supprimé dans les faits et dans les textes le monopole en matière de recueil d'offres de l'ANPE ; il a multiplié les expériences en confiant à des organismes privés l'accompagnement de demandeurs d'emploi (outplacement mais aussi formations au détriment de l'AFPA) ; il a accepté sans sourciller le détournement de CDD à des fins de périodes d'essai à répétition.


Les arguments avancés aujourd'hui sont tout autre et seraient de nature pragmatique : la fusion permettrait un retour rapide à l'emploi. La réforme actuelle est d'abord une réforme idéologique qui stigmatise les chômeurs comme des potentiels « profiteurs » du système. En fusionnant les deux structures, on change d'objectif premier : d'un objectif d'aide à la recherche d'emploi on passe à un objectif de « recherche de la moindre indemnisation » possible...


Nous devons réaffirmer avec force que les chômeurs sont bien ceux qui subissent aujourd'hui de plein fouet la crise économique et les politiques libérales et violentes des entreprises.

 

Il faut à l'inverse renforcer un service public centré sur la recherche d'emploi et la formation, et se refuser à recourir à une sous-traitance privée qui par nature recherche la rentabilité.

 

Une réforme catastrophique pour les demandeurs d'emplois et les personnels


Ce que souhaitent les employeurs, bien souvent les entrepreneurs de PME, c'est une visibilité sur le long terme. Or, les politiques de contrats aidés sont sans cesse remises en cause, en modifiant les critères d'éligibilité ou les montants et durée des aides allouées. Récemment, c'est une aide à la formation des demandeurs qui vient d'être purement et simplement supprimée (l'Allocation de fin de formation - AFF).
Toutefois, ce sont malheureusement bien les demandeurs qui sont au cœur de cette réforme.


Ils ont notamment l'obligation d'accepter un emploi dit raisonnable, de suivre une formation ou une prestation prescrites par son "conseiller personnel" (quant à lui surveillé sur des objectifs définis).


Le principe de la fameuse « Offre raisonnable d'emploi » est simple : plus le demandeur d'emploi tardera à occuper un poste, moins il devra être exigeant. Après un an, il devra accepter un emploi rémunéré au niveau de ses allocations chômage.
Ainsi, les secteurs qui peinent à recruter car ils proposent des salaires insuffisants, des conditions de travail médiocres, un management autoritaire disposeront d'une main-d'œuvre corvéable à merci sans avoir eu à changer leur politique !



Par souci d'uniformiser les services de l'ANPE et ceux des Assedics, l'ex-ANPE vient de mettre en place une plateforme téléphonique. Ainsi, il est impossible pour un demandeur d'emploi de joindre directement l'agence dont il dépend, encore moins SON conseiller PERSONNEL. Tout cela, bien sûr, en prétendant renforcer l'accompagnement individuel, personnaliser la recherche d'emploi, humaniser les contacts.


Les personnels de l'ANPE et des ASSEDIC traités avec mépris.


Outre des compétences commerciales (en direction des entreprises), des savoir-faire en entretien-conseil, des qualités administratives, les conseillers ANPE devront demain, après une formation au rabais, intégrer la gestion de dossiers d'indemnisation, tandis qu'à l'inverse le personnel Assedic, en quelques jours, se devra d'être opérationnel sur le champ du conseil. Tout cela dans le but avoué par Nicolas Sarkozy, que la "main qui indemnise soit celle qui accompagne". En un mot, que cette "main" sanctionne davantage, faisant fi de la nécessaire confiance entre le demandeur et le conseiller.


Mais surtout, c'est l'intégration à terme des personnels dans le droit privé, plaçant au cœur de l'activité les objectifs chiffrés, les évaluations, la progression au mérite, qui doit être dénoncée, ainsi que la recherche de rentabilité.
Enfin, rarement les personnels n'auront été traités avec un tel mépris : refus des directions d'entendre leurs interrogations ou contestations de cette fusion, détérioration des conditions de travail, baisses continuelles de pouvoir d'achat, remise en cause des métiers alimentent les rancœurs.

 

Il y a urgence à proposer une politique radicalement différente

 

- Mettre en place en urgence un « bouclier social »


Augmentation immédiate du SMIC à hauteur de 1500 euros net, limitation stricte du nombre de CDD, des heures supplémentaires et du recours à l'intérim, écart maximum de salaire dans l'entreprise, doublement du nombre d'inspecteurs du travail, interdiction des licenciements pour des entreprises qui dégagent des bénéfices, retraite minimum au moins égale au SMIC...


- Poser la question de l'emploi de manière globale :


A l'inverse de la politique actuelle, il faut renforcer les services publics et imaginer la réappropriation publique de certains secteurs comme l'énergie ce qui signifie clairement que le nombre de fonctionnaires devra augmenter sensiblement.
Dans le secteur privé, nous imaginons un développement relocalisé qui respecte une réelle dimension écologique.


Nous proposons également de développer le secteur de l'économie sociale et solidaire créateurs de lien social et d'emplois de proximité.


- Créer un véritable Service public de l'emploi ambitieux


Nous maintiendrons un rôle de conseil sous statut de droit public, dont les orientations seraient définies par l'Etat, les employeurs, les salariés, les demandeurs d'emploi (oubliés du Conseil d'administration de la nouvelle institution) ; nous améliorerons les conditions d'accès aux allocations chômage (montants, durée...) ; nous engagerons une réforme de la formation et ses financements en maintenant notamment les commandes publiques avec l'afpa.

 

Ces points, et bien d'autres méritent un large débat national et démocratique, condition nécessaire à la confiance des usagers envers ses services publics, confiance indispensable dans le cadre d'une République sociale que le Parti de Gauche entend promouvoir.

 

C'est pourquoi le Parti de Gauche soutient l'action des personnels de Pôle Emploi à l'appel des syndicats du secteur les 5 et 8 janvier 2009.

 


Pour ceux qui en doutaient encore... Le Parti de Gauche se mobilise pour la défense du service public.
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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 06:38



J'avoue très humblement ne pas être un spécialiste de la question palestinienne. Le conflit Israël - Hamas, et la nécessité quelque part de se positionner sur un tel conflit, comme la fait le Parti de Gauche, mais aussi l'organisation syndicale à laquelle j'appartiens, m'a conduit à me documenter un peu plus que d'habitude.


J'ai apprécié l'édito de Marianne de cette semaine, qui me parait être un bon résumé.


A suivre...


DH




Israël - Hamas,la guerre ingagnable


par Maurice SZAFRAN de Marianne


Entre Noël et jour de l'an, le feu et la mort se sont donc, une fois de plus, abattus sur Gaza, cette bande de terre qui symbolise non pas seulement l'enfer dans la région maudite des monothéismes, mais une forme d'apocalypse sur Terre. La destruction, physique mais surtout spirituelle, d'un peuple cadenassé entre la mer, les infranchissables barrages israéliens et une frontière avec l'Egypte que le vieux président Hosni Moubarak ferme à double tour tant il redoute, avec raison, la maléfique influence du Hamas et des Frères musulmans. Un peuple, le peuple palestinien, crève sous nos yeux et le monde se tait, trop absorbé à dépaqueter les cadeaux de fin d'année. Tout cela, l'immense Amos Oz le sait.


Avec deux autres romanciers israéliens, David Grossman et Avraham B. Yehoshua, Oz, la conscience du mouvement pour la paix, Oz, qui, depuis 1967, depuis le premier jour de l'occupation clame qu'Israël perd sa substance et son âme en opprimant ses voisins, qu'il y a urgence, dans l'intérêt bien compris de tous, à édifier un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la  bande de Gaza, Oz, une nouvelle fois, a pressé les deux parties à s'imposer un cessez-le-feu immédiat. Mais... Car il y a un mais : Oz, quelques jours auparavant, avait appelé à une opération militaire contre le Hamas. Oz avait soutenu les bombardements ordonnés par le ministre israélien de la Défense, le travailliste Ehoud Barak. C'était à n'y rien comprendre.


Dans un pays démocratique, quelques semaines avant des élections législatives où une droite nationaliste à la fois obtuse et machiavélique semble pouvoir triompher, notamment grâce aux roquettes que les islamistes du Hamas déversent à jets continus sur le sud d'Israël, l'opinion publique pèse lourd, très lourd. Les Israéliens exigeaient, dans leur immense majorité, que le Hamas, ses chefs politiques, son encadrement militaire et ses combattants soient châtiés au centuple. Si elle entendait encore écarter Benyamin Netanyahou du pouvoir, si elle prétendait rassurer les électeurs, si elle se refusait à disparaître dans le trou noir de la politique israélienne, la centriste Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères, n'avait plus le choix : approuvée, soutenue - quel paradoxe de l'histoire - par Oz, Grossman.Yehoshua et la quasi-totalité du mouvement pour la paix, il lui fallait convaincre le gouvernement d'attaquer Gaza. Convaincre, car le Premier ministre par intérim, Ehoud Olmert, désormais libéré de toute contingence politique, n'y était pas favorable. Il savait pertinemment qu'une fois encore Israël allait s'aventurer dans une guerre paradoxale, une guerre « ingagnable », une guerre à l'issue improbable, une guerre qui saccagerait l'image d'Israël, qui réunirait dans la détestation de l'Etat juif les opinions publiques arabes. Terrible cynisme de la politique.


Aujourd'hui, après tant de morts, il faut poser « la » bonne question, la seule qui vaille : Israël, ses responsables politiques de droite et de gauche, son état-major militaire, ont-ils cru, un instant, pouvoir ainsi se débarrasser du Hamas ? La réponse est éclatante : non, évidemment non. Mieux que personne, les Israéliens savent à quel point le Hamas est désormais ancré au plus profond du peuple palestinien, dans ses mosquées, ses écoles, ses services sociaux. Le lien avec les islamistes n'a cessé de se renforcer, à Gaza comme en Cisjordanie. On ne gagne pas une guerre contre des lanceurs de roquettes adulés par leur peuple. Tôt ou tard, on négocie. Les Israéliens le savent, même Netanyahou.


Mais la logique du Hamas, et c'est toute la folie de cet affrontement aussi terrifiant qu'étrange, ne diffère guère de la logique... israélienne. Les chefs du Hamas s'imaginent-ils que leur guérilla finira par saper le fondement d'Israël ? Evidemment pas. Espèrent-ils user durablement Israël par les bombardements ? Pas davantage. Il aura suffi d'observer le Hamas ces dernières semaines pour comprendre que sa démarche est politique, radicalement et strictement politique. Pourquoi, à l'exclusion de ce défi politique, les islamistes ont-il refusé, avec une obstination sans pareille, la prolongation de la trêve ? Pourtant, l'Autorité palestinienne, celle de Mahmoud Abbas son ennemi juré, l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Ligue arabe, les ont suppliés d'accepter. Pas question. Au contraire, le Hamas a rompu la trêve ; le Hamas s'est lancé dans une campagne échevelée de tirs de roquettes ; le Hamas a persisté alors qu'il savait qu'Israël n'avait plus le choix, qu'Israël allait cogner, fort, très fort, et que cela provoquerait des désastres dans la population palestinienne. Israël ne se fait aucune illusion : le Hamas sortira de cet affrontement à la fois diminué et intact. Les islamistes ne croient pas plus à l'efficacité de leur pluie de roquettes sur les civils israéliens. Alors, pourquoi ce déferlement de fer, de feu, de sang ? Chacun des protagonistes cache, sous ses proclamations patriotiques et ses lamentations victimaires, un scénario inavouable.


Le principal souci du Hamas ne réside pas en Israël. C'est à Ramallah, capitale de la Cisjordanie, qu'on peut le trouver. L'ennemi numéro un des islamistes n'est pas un juif israélien, c'est un Palestinien musulman, il a pour nom Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne que les dirigeants de Gaza cherchent depuis à renverser par tous les moyens. En figure du résistant inébranlable, le Hamas discrédite Abbas pour mieux se préparer à atteindre son ultime objectif : le contrôle politique sur l'ensemble de la Palestine. En cela, le Hamas se conduit comme un parti « normal ».


Israël, lui, est lié dans une alliance (pas si) secrète à la Jordanie, à l'Arabie Saoudite et, surtout, à l'Egypte. Ces trois pays arabes mènent une guerre de tous les instants contre l'islamisme jihadiste, ce qu'on appelle le terrorisme. Il leur faut, coûte que coûte, réduire la puissance et l'influence du Hamas. C'est pour eux une question de vie ou de mort. En coulisse, ils ont fait comprendre au gouvernement de Jérusalem qu'ils verraient d'un bon œil l'opération à laquelle nous assistons. L'axe militaire Le Caire-Jérusalem est apparu au grand jour lorsque la ministre des Affaires étrangères israélienne a rendu visite au président égyptien l'avant-veille du déclenchement des bombardements sur Gaza.


Les « grands » de ce monde magouillent leurs combines au prix du sang de leur peuple. Comme d'habitude.

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Published by Didier HACQUART - dans Mobilisation pour GAZA
5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 06:15



J'ai reçu cette lettre émouvante de notre camarade Olivia du Réseau Education Sans Frontière.


Il se trouve qu'Olivia est aussi militante engagée dans le nouveau Parti de Gauche. Ce n'est pas un hasard.


Sa lettre se passe de commentaires...


DH


Félicitations messieurs les préfets, messieurs les policiers.... 


Aujourd'hui (31/12/08)  Ertugrul Yilmaz a été expulsé.


Nous étions une quinzaine de militants du RESF 13 à l'aéroport ce matin dès 6h pour tenter d'empêcher l'expulsion d'Yilmaz. Nous n'avons pas réussi. A aucun moment nous n'avons vu Yilmaz. Nous n'avons pas vu non plus les policiers enregistrer son billet au comptoir. Ils ont dit qu'il était bien prévu sur ce vol. Les passagers ont été informés. La PAF nous a confirmé après le décollage de l'avion qu'Yilmaz était parti.   


Je suis très triste et vraiment écœurée, Yilmaz m'a toujours dit qu'il refuserait l'embarquement, je ne sais pas ce qui c'est passé pour qu'il n'ait pas pu le faire. Il a dû arriver très tôt dans l'avion car on ne l'a vu du tout, on a vu en revanche des policiers en descendre.


Il était prévu qu'il transite par Paris. Il devait prendre le vol de 10h10 arriver à Istanbul à 14h. Nous ne savons pas s'il a pu refuser l'embarquement à ce moment-là. J'ai appelé sa famille à Bordeaux, qui essaie d'envoyer du monde à l'aéroport d'Istanbul où Yilmaz arriverait à 14h.


Il est impossible de le localiser actuellement (il est 14h30  au moment où j'écris). C'est toujours comme ça : la PAF (police de l'air et des frontières) ne répond pas. Sauf parfois aux avocats, ou aux parlementaires. Est-ce normal de ne pas pouvoir savoir où se trouve un homme qu'on expulse ? S'il est parvenu à refuser l'embarquement, il doit être en garde à vue. Je ne sais pas, sa famille ne sait pas où il est en ce moment, on doit attendre. Sa femme ne l'a plus vu depuis des mois, puisqu'il était en prison pour grève de la faim, qui avait été considéré comme un refus d'embarquement.


Depuis le départ de l'aéroport je suis effondrée, en larmes. Je tremble, je suis prise de spasmes, je n'arrive pas à me calmer. Je culpabilise, je me dis que j'aurais dû faire plus pour lui. Je ne comprends pas ce qui se passe. Il a vécu tellement de drames déjà. Sa femme a été violée, a dû fuir la Turquie, sa demande d'asile a été rejetée (alors que des membres de sa  famille à Bordeaux ont l'asile politique), il a dû vivre caché, il a fait des grèves de la faim, il a fait deux mois de prison pour ça, il a été isolé et transféré de Bordeaux à Marseille pour être privé de ses soutiens et de sa famille, et ce matin il a encore subi cette violence de l'expulsion. Mais pourquoi a -t-il subi tout ça ? Pour satisfaire des quotas ?


Je lui ai souvent rendu visite au centre de rétention, presque tous les jours depuis son arrivée à Marseille le 19 décembre.  C'est un garçon très courageux, très gentil, toujours souriant. Il ne parlait pas très bien français, mais on communiquait quand même, il me disait qu'il en avait marre d'avoir toujours des problèmes, de ne pas être libre. Il ne comprenait pas pourquoi sa vie était gâchée pour des papiers. Il disait qu'il n'était ni voleur ni méchant. Qu'il voulait juste vivre avec sa femme, sa famille, continuer son métier de carreleur. On rigolait beaucoup aussi, pour des choses idiotes. Un jour il m'a raconté comment c'était la prison de Gradignan, comment en rentrant des douches il avait découvert son compagnon de cellule pendu. Il avait besoin de parler. Il est doux, un peu espiègle, assez grand, mince, il a des yeux verts.


Vous pouvez être fiers de vous, messieurs les préfets, messieurs les policiers. Vous avez brisé un homme et sa famille. C'est ce que m'a dit ce matin un agent de la PAF : il est fier de ce qu'il fait, de porter son uniforme, il a choisi de faire ça. Vous pouvez être fiers, messieurs les députés qui ont voté les lois qui permettent ça. Vous aussi, messieurs et mesdames du gouvernement, le chiffre des expulsions est monté aujourd'hui. 


Moi je suis effrayée, consternée, triste, horrifiée.


Olivia Lemoine, professeur à Marseille

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 06:20

 



Et un de plus !

 

 

L'année dernière je titrais « Putain, 2 ans déjà ! ». Aujourd'hui, je rajoute une année !!! Je veux parler de mon blog...


Mon blog a désormais 3 ans jours pour jours ! 3 ans sur la planète internet, c'est :


- 1258 articles publiés depuis la création le 3 janvier 2006


- 3572 commentaires et autant de réponses de ma part !


- Entre  6500 et 7000 visiteurs uniques chaque mois avant le changement de méthode de comptage statistiques d'Over blog. Aujourd'hui, avec le nouveau mode de comptage, cela oscille entre 3500 et 4000).


- Un total de plus de 153 000 visiteurs uniques depuis la création du blog


- Un record de 910 visiteurs le 9 avril 2008


- Un peu moins de 673 000 pages vues depuis la création du blog


- Un record de 5403 pages vues le 9 septembre 2007.


- Un record de 53672 pages vues en mai 2007.


- Pour les spécialistes, un « blog rank » qui oscille entre 70 et 90.
 

- Un bon référencement sous google, yahoo, voila, etc.


- Des articles qui entrainent des avalanches de commentaires


- Près de 50 lorsque l'on aborde le travail du dimanche 


- Plus de 50 lorsque GAUDIN donne l'investiture UMP à SIMONPIERI pour la municipale 2008  à Marignane


- Plus de 70 lorsque le MRAP dénonce l'association extrémiste Faisceaux


- Plus de 220, lorsque je m'attaque à la même association GRIF, transformée en faisceaux


- 2 plaintes déposées auprès du commissariat de Vitrolles déposées contre les menaces de groupes extrémistes


- Des discussions avec des internautes du Canada, de Belgique et de toute la France


- etc.


et cela continuera en 2009 grâce à votre soutien... 



Didier HACQUART


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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 05:57





Ce qui se passe actuellement à gaza ne peut laisser indifférent en ce début 2009. La situation dans cette région est certes complexe, mais ce n'est pas avec l'attitude actuelle d'Israël ni celle du Hamas,que les choses vont s'arranger. Nous devons tout faire pour que la paix revienne dans cette région du monde.

2 manifestations sont prévues dans le 13. Le Parti de Gauche sera présent.

 



DH

 



Stop au massacre à Gaza, levée du blocus israélien de Gaza, la population des Bouches du Rhône avec Gaza.



Manifestation le Samedi 3 janvier 2009 à 15h00 Porte d'Aix à Marseille



Rassemblement le Samedi 3 janvier 2009 à 18h00 à La Rotonde à Aix en Provence



Mobilisons - nous !



Le Parti de Gauche sera présent !



A lire le communiqué du Parti de Gauche.


GAZA : ARRETONS LE MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !



1 million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis 18 mois c'est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art.33Bis. 1 million et demi de personnes qui subissent une agression d'une violence sans précédent de l'armée israélienne, c'est encore un crime de guerre !



L'union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l'initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du « rehaussement » des relations Union Européenne -Israël.


Nous organisations de solidarité avec le Peuple Palestinien exigeons :


-l'arrêt des bombardements du massacre à Gaza


-la levée immédiatement et totale du blocus


-la suspension de tout accord d'association entre l'UE et Israël


-des sanction immédiates contre Israël


-la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien


Nous appelons à une manifestation le Samedi 3 janvier à 15H00 à la Porte d'Aix Marseille

 
Premiers Signataires au 31/12/08 :


CNCU-ALTERNATIFS-ACU, Parti de Gauche, Rassemblement Franco Palestinien pour la Paix (RFPP), Femmes en Noir, Ass. Présence Citoyenne, La LDH, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), UD.  GGT, PCF BdR, UJFP, FEN, Ass. EPI, MESSAGES, Jeunes Musulmans de France, Centre Musulman de France, Palestine 13, AEMA, CMF, la CIMADE, AFPS, Grandir à Gaza, AJIAL, VPAIXMED, ATMF


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Published by Didier HACQUART - dans Mobilisation pour GAZA
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 05:51



J'ai lu l'article qui suit dans le Canard Enchainé du 24 décembre. Sauf erreur, ce qui est décrit n' a pas fait la une de l'actualité. Encore une fois, cela prouve que la vigilance est toujours de mise avec Sarko toujours prompt à mettre un coup de canif dans le principe de la laïcité à la française. Encore une fois, sa décision est à la limite de nos principes démocratiques.


Par ailleurs, depuis quand un Etat étranger, en l'occurrence le Vatican aujourd'hui, est habilité à désigner des établissements en France à délivrer des diplômes ?...


A suivre !


DH



Catho de Noël


Les relations entre ces 2 grands états que sont la France et le Vatican sont de plus en plus cordiales.


Sous le haut patronage de l'Elysée et la houlette d'Emmanuelle Mignon, longtemps dircab' de Sarko et catho de choc, notre ministre des affaires étrangères, Kouchner a signé le 18 décembre, avec Mgr Mamberti, secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les États, son homologue en somme, un accor de reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur catholique.


Jusqu'à présent, les facultés cathos ne pouvaient obtenir le titre d'université à part entière ni surtout les financement publics. Seul l'État avait le droit de délivrer des diplômes. Et c'était ça depuis 1870 !


Mais tout cela va changer. Telle une bulle papale, l'affaire n' a pas eu les honneurs du parlement.


Un simple texte réglementaire a suffi, sur lequel Pécresse, accessoirement Ministre de l'enseignement supérieur n'a pas eu voix au chapitre.




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 06:44




Je souhaite à tous les internautes visiteurs de ce blog, mes meilleurs vœux de bonheur pour 2009 !


Votre fidélité sur ce blog m'encourage à poursuivre en 2009 à diffuser mes réflexions et états d'âme sur le net...


Pour cette veille de réveillon, et pour le jour de l'an, je vous laisse tranquilles !





Merci à Philippe GELÜCK dont je suis un "fan"...




Amicalement à tous !


Didier HACQUART







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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 06:46





J'ai l'habitude de dire que l'économie n'est pas une science mais relève de choix politiques. Je suis tombé sur un article de la revue de mon beau frère, « Pour la Science » de décembre 2008, qui illustre tout à fait mon propos. En effet, les modèles économiques sont orientés vers une finalité définie par le politique.


L'auteur est Ivar EKELAND, lui -même économiste.


A méditer...


DH





Modèles économiques et morale



En ce moment les conversations se portent sur la crise : « Ivar, toi qui fais de l'économie, peux - tu nous dire ce qu'il faudrait faire pour en sortir ? » A quoi, je réponds : « Mais qui veux-tu qui s'en sorte ? Les banquiers ou les ouvriers ? Les actionnaires ou les salariés ? L'Union Européenne ou l'Afrique ? Dis-moi à qui tu t'intéresses, et je te dirai comment faire. »


L'économie comme la guerre, est la continuation de la politique par d'autres moyens, suivant la célèbre formule de Clausewitz. Le militaire ne décide pas qui sont les amis ou les ennemis, c'est au politique de le faire ; une fois l'ennemi désigné, ce sera le travail du militaire de l'éliminer le plus économiquement et le plus radicalement possible. De même , l'économiste ne décide pas qui il faut privilégier, entre le paysan africain, les agriculteurs européens, ou les multinationales de l'agroalimentaire ; une fois l'objectif désigné, la tâche de l'économiste est de concevoir la politique qui y mènera le plus efficacement possible. Une politique tendant au développement de l'Afrique sera différente d'une politique de soutien à l'agriculture européenne, et de plus différente encore d'une politique d'ouverture complète des marchés. A titre d'exemple, la firme sud-coréenne DAEWOO Logistics vient d'acquérir un million d'hectares à Madagascar pour 99 ans; elle y produira ( millions de tonnes de blé à destination de la Corée du Sud, grâce à des travailleurs importés d'Afrique du Sud. Il est clair que dans ce cas, les intérêts sud-coréens sont passés devant ceux des paysans malgaches qui cultivaient ces terres.


Répétons-le : la théorie économique est une théorie de l'efficacité elle donne le meilleur moyen d'atteindre un but, mais ce doit lui même être fixé par ailleurs. Elle dit qu'il faut rééquilibrer le budget (et encore), mais elle ne dit pas qui doit payer les impôts ; dire que les riches doivent payer plus que les pauvres est un principe de justice, non d'économie. C'est le politique qui doit assigner ses priorités à l'économiste comme au militaire. Le malheur, c'est que ces priorités sont bien souvent inavouables. Il est donc préférable de les taire et de faire comme si elles allaient de soi, ce qui est facile si suffisamment de citoyens les partagent.


Le général canadien Romeo Dallaire, qui commandait les forces de l'ONU au Rwanda au moment du génocide, fait remarquer que l'OTAN a maintenu 67 000 hommes en ex Yougoslavie pendant des années, mais qu'au même moment, pendant les 100 jours, où on a massacré 500 000 personnes, il n'avait en tout et pour tout 260 hommes sous ses ordres. Les priorités avouées, que dis-je clamées sur les toits, étaient humanitaires, mais on ne peut guère comprendre cet abandon si on ne tient pas compte de ce que on peut appeler par euphémisme une préférence pour l'europe, trop naturelle pour ne pas être sous-entendue.


Si par malheur on est contraint d'avouer ses priorités, en général parce que leurs victimes sont trop nombreuses, trop influentes ou trop proches pour qu'un consensus muet soit possible, le remède est de les faire passer pour des nécessités, militaires ou économiques, bref de prétendre qu'il n'y a pas autre chose à faire : « there is no alternative », selon la fameuse formule de Margaret Thatcher.


C'est ce qui se passe en ce moment avec les plans de sauvetage des banques. La crise a d'abord été financière, puis devient maintenant économique : la perte de confiance déclenchée par les prises de risque inconsidérées des banques provoque une baisse de la consommation et un repli de l'épargne vers la thésaurisation, aux dépens des investissements, ce qui entraine un recul de l'activité économique sur tous les fronts. Quitte à injecter des centaines de milliards pour relancer celle-ci, on peut choisir de les diriger vers les banques (en mettant de l'argent à leur disposition pour éponger leurs dettes), vers le secteur productif (en investissant dans l'infrastructure ou les services publics, de manière à créer de l'emploi), ou vers les consommateurs (en augmentant le pouvoir d'achat par les aides directes ou des baisses d'impôts).


Ce sont 3 manières de sortir de la crise, mais les bénéficiaires ne seront pas les mêmes.


Choisir la première (1) est une décision politique, et non une nécessité économique;



(1) Plan de relance « Sarkozy »

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 06:49





Les droits de l'homme sont mis à mal aujourd'hui en France, avec la politique de Nicolas Sarkozy. L'autre soir, lors de notre meeting du Parti de Gauche 13, quelqu'un dans la salle a fait une intervention importante. C'était à peu près cela : « Nicolas Sarkozy, n'est pas un déducteur, mais ce qui est sur c'est qu'avec sa politique et ses les lois, tous les outils sont prêts pour un état totalitaire »...


C'est pourquoi, le communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme, à laquelle je viens d'adhérer, me semble tout à propos...


DH



COMMUNIQUÉ LDH



Paris, le 23 décembre 2008



Philosophes, sans-papiers et police aux frontières




Après les « dangereux terroristes de Corrèze » devenus « personnes mises en cause mais présumées innocentes dans une affaire d'actes de malveillance vis-à-vis de la SNCF ».


Après les « collégiens présumés dealers » de Marciac sur lesquels des gendarmes avaient lâché un chien policier au milieu de leur classe.


Après le journaliste de Libération, accusé de diffamation par un marchand d'accès Internet, dont des policiers fouillent l'anus, l'ayant arrêté devant ses enfants à 6h30 du matin, pour vérifier disent-ils s'il n'y aurait pas caché de quoi se suicider.


Voici maintenant trois philosophes arrêtés et placés dix heures en garde à vue à leur retour de Bamako, parce qu'ils se sont, lors de leur vol aller, déclarés solidaires d'un de leurs collègues qui protestait contre une scène pourtant bien banale : un Africain menotté, encadré par cinq policiers, dangereux sans-papiers expulsé qui côtoyait des passagers libres sur un vol commercial d'Air France.


Le premier protestataire, directeur de programme au Collège international de philosophie, a été arraché de force de son siège, menotté lui aussi avec brutalité devant les autres passagers puis placé en garde à vue. Il risque cinq ans de prison et 18 000 euros d'amende pour délit de solidarité avec cet homme africain « reconduit » là où, dit-on en haut lieu, on est incapable de « s'élever vers le progrès ». Sauf bien sûr, en cas de condamnation, à ce qu'il bénéficie d'une grâce présidentielle comme Jean-Charles Marchiani - lequel, il est vrai, n'est pas précisément philosophe et avait sans doute commis des infractions beaucoup moins graves que nos « délinquants de la solidarité ».


Le thème du congrès de Kinshasa auxquels se rendaient les philosophes était « la culture du dialogue, les frontières et l'accueil des étrangers ». La Ligue des droits de l'Homme tient à saluer la contribution que les gouvernants actuels de la République viennent ainsi d'apporter aux travaux des congressistes : elle est à la hauteur de la considération qu'appellent leurs discours satisfaits sur « la France pays des droits de l'Homme ».


http://www.ldh-france.org/Philosophes-sans-papiers-et-police

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE