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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 06:01




J'en avais parlé sur ce blog il y a quelques mois :


Laïcité mise à mal, reconnaissance des diplomes catho par kouchner


C'est fait !


DH


Sarkozy met l'Université sous la coupe du goupillon


Cela ne pouvait être qu'un dimanche ! Le dimanche 19 avril est ainsi paru au journal officiel le décret qui officialise la reconnaissance des grades et diplômes de l'enseignement supérieur entre Paris et le Vatican. Le 18 décembre 2008, la France et le Vatican avaient en effet signé un accord relatif à la reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur catholique. Pour la partie française, outre les diplômes canoniques, quatre diplômes sont concernés : baccalauréat, licence, master et doctorat.


Désormais, en vertu de ces nouvelles dispositions, la France, République laïque, reconnaît les diplômes de l'enseignement supérieur catholique à égalité avec les diplômes décernés par l'enseignement supérieur public. Les étudiants titulaires d'un diplôme délivré par les établissements d'enseignement supérieur catholique reconnus par le Saint-Siège pourront ainsi obtenir une reconnaissance directe de leur grade à l'Université afin d'y poursuivre leurs études.


Les changements induits sont d'une grande importance. Jusqu'à présent, un principe prédominait en France : celui du monopole d'Etat en ce qui concerne la collation des grades universitaires, réservée aux seules universités publiques. Réaffirmé par la loi de 1880, il est entériné en 1905 par la loi de séparation des Eglises et de l'Etat puis confirmé à nouveau par la loi Savary en 1984.  Cet accord constitue  une première brèche dans le principe de délivrance des diplômes nationaux. Il contribue au détricotage de la République laïque et porte en germe la possibilité de remise en cause de l'indépendance des savoirs et de l'objectivité scientifique : pourquoi pas un diplôme sanctionnant les thèses « créationnistes » comme aux Etats-Unis ?


La signature de cet accord est tout sauf un hasard : elle s'inscrit dans la continuité de la politique de rapprochement menée par le Président de la République vers le Saint Siège. Le discours de Latran de Nicolas Sarkozy, outre qu'il théorisait la prétendue « supériorité intrinsèque du prêtre sur l'instituteur dans la transmission des valeurs », annonçait déjà la reconnaissance des diplômes catholiques effective depuis le week-end dernier. Le discours de Ryad comme celui prononcé à l'occasion de la venue du pape en France au cours duquel il a affirmé avec insistance son concept de « laïcité positive » énonçaient la feuille de route qu'il s'est fixé de suivre. Dans le même temps, le pape Benoît XVI prenait des positions aussi offensives que rétrogrades comme lors de son récent voyage en Afrique. Un double processus est donc parallèlement mis en place : celui d'une « reconfessionnalisation » à la fois de la sphère publique, mais aussi des relations internationales.


Plus largement, la reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur catholique répond à une volonté d'harmonisation au niveau européen qui cache bien mal la perspective de marchandisation qui se trouve derrière tout cela. Elle s'inscrit dans le processus de Bologne par lequel 46 Etats européens (dont le Vatican...) se sont engagés à établir un espace européen de l'enseignement supérieur d'ici 2010 (en liaison avec la stratégie de Lisbonne qui vise à faire de l'Europe l'économie de la connaissance la plus performante de la planète, doux euphémisme pour désigner de manière vertueuse la volonté d'ouvrir au marché le secteur de l'Education afin de satisfaire les appétits privés). Le raisonnement se fonde sur une sorte de « transitivité » pour le moins contestable. Dans certains pays européens méconnaissant la laïcité, les diplômes de l'enseignement supérieur privé sont reconnus à égalité avec ceux du public. Par conséquent, si la France reconnaît tous les diplômes de l'enseignement supérieur public de ses partenaires européens, mais pas ceux du privé, il y aurait comme une « discrimination » à l'encontre de ces derniers ! Pour la faire cesser, une seule solution devrait alors s'imposer : reconnaître les diplômes de l'enseignement supérieur privé !!! Dont la majorité sont décernés par des universités catholique. Où comment religion et « concurrence libre et non faussée » font parfois bon ménage...


Rappelons en outre, au moment où Valérie Pécresse et François Fillon imposent leur décret sur les enseignants-chercheurs, que les références au processus de Bologne ont également fourni quelques uns des arguments à quatre des réformes qui ont dernièrement touché l'Université française : le LMD (Licence/Master/Doctorat ou 3/5/8), la loi LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des Universités), le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et le recrutement et la formation des enseignants ou « masterisation ».

Au-delà du principe intangible de laïcité que le Parti de Gauche souhaite réaffirmer, c'est la démarche globale de réinvestissement de l'espace public par les sphères religieuses mais aussi marchandes qu'il nous faut dénoncer. Ces actions relèvent d'une volonté politique évidente contre laquelle nous nous inscrivons en faux. Le processus de Bologne n'a ainsi aucune valeur juridique contraignante : la France pourrait se dispenser d'accepter les dispositions actuelles qui touchent l'enseignement supérieur. C'est ce que ferait le Parti de Gauche s'il arrivait au pouvoir en remettant immédiatement en cause ces contre-réformes induites par des logiques à la fois religieuses et mercantiles.


François Cocq, secrétaire national à l'éducation

Francis Daspe, président de la commission enseignement primaire et secondaire



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 05:43

En doutions-nous Vraiment ?

DH


Où trouver 4000 milliards de dollars ?

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Le FMI estime le coût de la crise à 4000 milliards de dollars. Et devinez où on va les trouver ? Dans la poche des contribuables, évidemment  !



Faut-il nationaliser les banques ? C'est une question toute simple mais que se pose le FMI. Le fonds monétaire international n'est pas très optimiste sur la sortie de la crise. Il chiffre la crise à 4000 milliards de dollars, 4000 milliards qui représentent la masse des dépréciations dans les institutions financières mondiales, au premier rang desquelles les banques, dont les dépréciations frôlent les 2500 milliards. Le FMI estime que les banques américaines ont, à peu près, nettoyé la moitié de leur bilan. Les banques européennes, au mieux, le quart. Il pense que les banques américaines ont besoin de 275 milliards de dollars et les banques européennes de 600. C'est beaucoup.

Tant que les banques n'auront pas fait cet effort d'apurement des comptes, elles ne retrouveront ni la confiance des prêteurs, ni celle de leurs clients. C'est pourquoi le crédit continue à s'effondrer.


Où trouver l'argent? Dans la poche du contribuable


Où trouver ces milliards? Réponse des libéraux : sur le marché. Or le marché ne veut rien donner en ce moment, pas confiance. Qu'importe, disent les libéraux, l'Etat va nationaliser, apporter ces capitaux par l'impôt, puis il pourra repartir et privatiser.


C'est la solution qui a été choisie en Islande... pays en faillite où les trois plus grandes banques ont été nationalisées à l'automne. C'est celle qui se profile aux Etats-Unis, où le Trésor américain transforme ses prêts au secteur bancaire en actions préférentielles qui pourraient devenir des actions ordinaires, ce qui reviendrait à nationaliser.


Et après la nationalisation, on privatise. C'est ce que souhaitent les libéraux. On fait payer le contribuable, et puis on redonne les clefs de la boutique aux génies de la finance qui dirigeaient les grandes banques et pourront repartir dans leur géniale gestion qui justifie leurs salaires exorbitants. Vous me direz, c'est assez immoral : des patrons incapables ruinent les citoyens, auxquels on demande de rembourser les fautes des incapables, pour qu'ils puissent repartir comme avant. Car c'est vraiment là le problème : s'agit-il de faire comme si rien ne s'était passé, ou veut-on construire une nouvelle économie sur du crédit, bien sûr, mais du crédit sain ? Le refus de nettoyer les bilans des banques et l'acceptation corrélative de plans de relance importants, qui substituent de la dette publique à de la dette privée ressemblent fort à une politique de l'autruche.


La phrase : « Il y a trois sortes d'êtres au langage mystérieux : les fous, les polytechniciens, et les comptables. Les plus aisés à comprendre sont les fous ». (A. Detoeuf)

Retrouvez l'Autre économie, la chronique de Bernard Maris, sur France Inter.


Jeudi 23 Avril 2009 - 11:36

Bernard Maris (Marianne.fr)


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 05:21

Tous derrière l'Oncle Sam : Mise en place d'ici 2015 d'une zone de libre-échange transatlantique.


Une exigence répétée par le Parlement européen le 26 mars, à l'occasion du vote sur le rapport sur « L'état des relations transatlantiques suite aux élections aux États-Unis. »


Rapport adopté par 503 voix contre 51, donc avec l'assentiment du Parti socialiste européen (PSE). La libéralisation du marché intérieur au sein de l'UE, l'alliance entre les deux zones commerciales seront autant d'arguments dans les négociations commerciales avec les pays tiers, notamment ceux du Sud, pour les pousser à ouvrir leurs propres marchés.


Ce n'est pas nouveau, j'en avais déjà parlé sur ce blog il y a 2 ans et plus récemment lors des débats sur les contributions en vue du congrès du PS en 2008. Voilà un vrai enjeu et un vrai débat politique pour la prochaine élection européenne de juin 2009.


Malheureusement, Sarkozy comme le PS esquivent le vrai débat politique...


Juin 2009, ne doit pas aussi se réduire seulement pour les électeurs de Gauche à un simple vote anti-Sarko.


A suivre.


DH

 






Pour en savoir plus :


Tous derrière l'Oncle Sam

Alignement. Mise en place d'un conseil économique UE - États-Unis, projet de zone de libre-échange, de structures politiques communes, d'aucuns font le forcing pour une intégration transatlantique.


G20, OTAN, sommet UE - États-Unis, la « relation transatlantique » a été au coeur de l'actualité la semaine dernière. Si l'Alliance atlantique est avant tout une organisation militaire, certains aimeraient la voir doublée d'une organisation politique et économique. Le projet n'est pour l'heure qu'à l'état d'idée, mais certains milieux poussent en ce sens, et certaines politiques déjà à l'œuvre pourraient permettre d'aller vite vers cet objectif. Il s'agirait de voir l'Union européenne intégrée dans le sillage du leadership des États-Unis. Au nom d'une vision commune et libérale de l'économie, et d'une vision géopolitique qui n'est pas sans rappeler celle de George W. Bush : le choc des civilisations.


En avril 2007, lors d'un précédent sommet, les deux « partenaires » avaient fondé un Conseil économique transatlantique (CET). « Il s'agit de parvenir, en ce qui concerne les normes réglementaires, à une plus grande harmonisation entre l'Union européenne et les États-Unis », avait commenté la chancelière Angela Merkel, alors présidente allemande du Conseil européen. Et de dévoiler l'arrière-pensée : « Compte tenu de la concurrence avec la Chine et l'Inde, (...) c'est une nécessité urgente. » Avec un produit intérieur brut (PIB) correspondant à 57 % de celui de la planète, les deux ensembles veulent maintenir ainsi leur domination économique.


Si les deux parties ont instauré ce CET, c'est qu'elles souhaitent la mise en place d'ici 2015 d'une zone de libre-échange transatlantique. Une exigence répétée par le Parlement européen le 26 mars, à l'occasion du vote sur le rapport sur « L'état des relations transatlantiques suite aux élections aux États-Unis. » Rapport adopté par 503 voix contre 51, donc avec l'assentiment du Parti socialiste européen (PSE). La libéralisation du marché intérieur au sein de l'UE, l'alliance entre les deux zones commerciales seront autant d'arguments dans les négociations commerciales avec les pays tiers, notamment ceux du Sud, pour les pousser à ouvrir leurs propres marchés.


Derrière cette union transatlantique, c'est l'indépendance de l'Europe qui est atteinte. Ainsi, le Parlement de Strasbourg prête allégeance à l'OTAN, la « pierre angulaire de la sécurité transatlantique ». Pis, les députés appellent de leurs voeux un conseil politique transatlantique, où les dirigeants de l'UE et des États-Unis coordonneraient leurs politiques, notamment les affaires étrangères.


Ainsi, États-Unis et UE pourraient avoir « une stratégie commune (...) dans le cadre de la politique européenne de voisinage ». Celle-ci est le programme que poursuivent l'UE et ses pays voisins, pour bonne part frontaliers de la Russie. Une extension à l'est qui n'est pas sans rappeler les velléités d'élargissements de l'OTAN. Dès lors il n'est pas anodin que le texte des députés veuille enrôler les États-Unis dans la façon dont l'UE gère ses relations à ses frontières.


Certains eurodéputés se prennent même à rêver de transformer le « dialogue transatlantique des législateurs » en « assemblée transatlantique ». De quoi faire baver d'envie Édouard Balladur, qui dans son opuscule de 2007 Pour une union occidentale entre l'Europe et les États-Unis appelait à la création d'institutions communes.


L'Humanité.fr / Gaël De Santis


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 06:31




Mon collègue Gilbert de Pertuis nous a fait passer par mail les trois propositions de lois déposées par les élus du FRONT DE GAUCHE:


Revendiquer un bouclier social c'est bien, encore faut - il que cela débouche sur des propositions concrètes. C'est le sens des 3 propositions de lois suivantes.


Voter à Gauche en Juin, c'est voter pour les listes du Front de Gauche !


DH

.


Propositions de loi :


Proposition de loi de M. Marc Dolez visant à instaurer un bouclier social face à la crise et portant diverses mesures économiques et sociales d'urgence, n° 1560


http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1560.asp


Proposition de loi de M. Roland Muzeau tendant à promouvoir une autre répartition des richesses, n° 1620


http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1620.asp


Proposition de loi de Mme Marie-George Buffet visant à prendre des mesures urgentes de justice sociale en faveur de l'emploi, des salaires et du pouvoir d'achat, n° 1621


http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1621.asp

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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 06:42


Un autre monde est possible et rien n’est jamais inéluctable. Nous avons vraiment à apprendre de nos amis d’Amérique du Sud…

DH


Sept pays latinos s'allient contre la crise et le dollar

Par Bernard Cassen, journaliste, Président de Mémoires des luttes. Les pays membres de l'Alba, une organisation Sud-américaine créée sous l'impulsion de Chavez, a proposé lors de son sommet des alternatives concrètes contre la crise. Voilà qui tranche avec les conclusions vaporeuses du G20.

 


(capture d'écran : http://www.alternativabolivariana.org)


Entre le Sommet du G 20 et celui des sept membres de l'ALBA (1) - l'Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (2) -, l'échelle n'est évidemment pas la même, loin s'en faut. On ne peut cependant pas s'empêcher de comparer les résultats de ces deux rencontres tenues à quinze jours d'intervalle : l'une, le 2 avril, à Londres ; l'autre à Cumana, les 16 et 17 avril, dans l'Etat vénézuélien de Sucre, à la veille du Sommet des Amériques de Trinité-et-Tobago. Ce qui saute aux yeux, c'est le caractère totalement contradictoire de leurs conclusions.


Un modèle alternatif


A l'ombre de la City, il s'est agi de sauver un modèle capitaliste néolibéral en perdition, sans pour autant renoncer à ses dogmes fondamentaux - ceux-là mêmes qui sont à la source de la crise systémique actuelle -, et qui ont nom liberté de circulation des capitaux et libre-échange. Des dogmes qui, il faut le rappeler au passage, ont le statut de « libertés fondamentales » de l'Union européenne, comme le ressasse le traité de Lisbonne. Au-delà d'une série de déclarations d'intention visant timidement à re-réglementer la finance en folie et certains de ses « trous noirs » - les paradis fiscaux -, la principale mesure concrète a été de renforcer les capacités d'intervention du FMI en triplant les fonds mis sa disposition, mais sans changer ses « conditionnalités ». Son directeur général, le « socialiste » Dominique Strauss-Kahn - en qui son ami Nicolas Sarkozy voit l'un de ses premier-ministrables potentiels -, est chargé de cette opération de sauvetage.


A Cumana, la tonalité des interventions et de la Déclaration finale du 5 ème  sommet extraordinaire de l'Alba-TCP  a été tout autre. Pour rester dans le domaine économique (3), le G 20 a été catégoriquement récusé comme instance représentative de la planète, et une autre enceinte est proposée à sa place : tout simplement l'ONU. Les dirigeants des Etats membres de l'ALBA répondent ainsi positivement à l'invitation du Père Miguel d'Escoto, président (nicaraguayen) en exercice de l'Assemblée générale des Nations unies, de participer à la Conférence des Nations unies sur la crise financière mondiale et ses effets sur le développement, qui aura lieu à New-York du 1er au 3 juin 2009. C'est seulement à l'ONU, et pas au G 8 ou au G 20, que doivent se prendre les décisions affectant ses 192 membres.


Sont également récusées les politiques et même l'existence du FMI, de la Banque mondiale et de l'OMC. Surtout, une décision majeure a été prise : mettre en place avant la fin de l'année 2009, les structures du Système unique de compensation régional (SUCRE) (4), dont les grandes lignes avaient été adoptées lors du Sommet précédent de l'ALBA en novembre 2008 (Le Sucre contre le FMI ). Avec la présence, comme invité, de Fernando Lugo, président du Paraguay, les sept Etats membres de l'ALBA, ainsi que l'Equateur, ont signé un accord-cadre pour la création des quatre structures du SUCRE : un Conseil monétaire régional ; une unité de compte commune qui fonctionnera comme une monnaie virtuelle, avec la perspective de se transformer en monnaie physique ; une Chambre centrale de compensation et un Fonds de réserve et de convergence commerciale.


Une monnaie unique pour entretenir solidarité et complémentarité


Cette entreprise d'intégration monétaire n'a pas de précédent dans le monde, mise à part - certes dans un esprit très différent -, la création de l'ECU, puis de l'euro en Europe (5). Elle vise, grâce à un Fonds de réserve bien doté, à prémunir les huit Etats participants contre les risques de crise financière déstabilisatrice, dans une démarche de solidarité régionale, et elle les transforme en « territoires libres du FMI ». Elle doit également permettre, par la solidarité et la complémentarité, et non pas par la concurrence, un fort développement des échanges intra-zone, affranchis de la dictature du dollar. Enfin, elle reste ouverte à tous les autres Etats de ce que le président Chavez appelle SurAmérica, c'est-à-dire l'Amérique latine et les Caraïbes.

Il faut aussi signaler que la Banque de l'ALBA (entité distincte du SUCRE) a débloqué des crédits, entre autres, pour des projets d'alphabétisation et de développement agricole à Haïti (avec dans ce pays un volet alphabétisation), ainsi qu'au Honduras, au Surinam, en Guyana, en Jamaïque, à Saint-Vincent et les Grenadines, au Nicaragua et à Belize. On notera que cinq de ces pays ne sont pas, ou pas encore, membres de l'ALBA.


ALBA et SUCRE, voilà deux structures régionales, mais à portée internationale emblématique, qui devraient être au cœur de toutes les discussions sur les alternatives concrètes au néolibéralisme. Il faut certes dénoncer le G 20, le FMI, etc. Mais c'est finalement leur laisser le champ libre que de ne pas étudier, faire connaître et appuyer les initiatives innovantes de gouvernements de petits pays qui, les mains dans le cambouis, s'efforcent de pratiquer des ruptures autres que rhétoriques.



(1) Le Sommet de Cumana a entériné l'adhésion d'un nouveau membre de l'ALBA : Saint-Vincent et les Grenadines, Etat anglophone (120 000 habitants) des Petites Antilles. Les six autres membres sont la Bolivie, Cuba, la Dominique, le Honduras, le Nicaragua et le Venezuela.

(2) L'appellation officielle est ALBA/TCP, ces trois dernières initiales renvoyant à « traité de commerce entre les peuples ». 

(3) La déclaration finale du Sommet de l'ALBA fait une très large place à la solidarité avec Cuba et, à la veille du Sommet des Amériques, exige la fin immédiate et unilatérale du blocus américain. Par ailleurs, elle annonce, financements à l'appui, la création d'un fonds culturel, d'une entreprise « grand-nationale » de l'énergie, d'une brigade internationale pour l'aide humanitaire d'urgence, etc.

(4) Cumana n'avait pas été choisie au hasard pour accueillir le Sommet : c'est dans cette ville que naquit Antonio José de Sucre, « grand maréchal d'Ayacucho » et frère d'armes de Simon Bolivar.

(5) Bien que les modalités de calcul du montant de chaque monnaie nationale composant le « panier » que sera le SUCRE comme monnaie virtuelle, puis éventuellement comme monnaie unique, soient en cours de définition, nul n'imagine que cette décision soit confiée à une autorité « indépendante » des gouvernements. Et cette monnaie sera mise au service d'un projet politique et social de solidarité régionale. C'est-à-dire le contraire des missions et des règles de fonctionnement de la Banque centrale européenne.


Mardi 21 Avril 2009 - 07:00

Bernard Cassen


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 06:34




4 jeunes sur 10 sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie...


Selon les résultats d'une consultation menée par Ipsos pour Jeunesses en régions et à laquelle près de 5000 jeunes âgés de 15 à 30 ans ont répondu, quatre jeunes Français sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie et peu confiants quant à son évolution.


Pour améliorer leurs conditions de vie, ils considèrent que les pouvoirs publics devraient avant tout prendre des mesures pour faciliter leur accès au logement et favoriser leur autonomie financière.


Le principe de notre société avait toujours été jusqu'à présent dans le sens de l'ascenseur social. Aujourd'hui tout est remis en cause à cause du système néo libéral et de ses excès. Une jeunesse qui doute de l'avenir dans un pays c'est inquiétant. Des parents qui s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants, ce n'est guère mieux.


Voilà un vrai sujet politique. Dans quel monde voulons-nous vivre ?


A méditer...


DH


Quatre jeunes sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie


20 mars 2009 - Selon les résultats d'une consultation menée par Ipsos pour Jeunesses en régions et à laquelle près de 5000 jeunes âgés de 15 à 30 ans ont répondu, quatre jeunes Français sur dix sont aujourd'hui mécontents de leur niveau de vie et peu confiants quant à son évolution. Pour améliorer leurs conditions de vie, ils considèrent que les pouvoirs publics devraient avant tout prendre des mesures pour faciliter leur accès au logement et favoriser leur autonomie financière.


Si une majorité de jeunes considèrent qu'aujourd'hui leurs conditions de vie sont satisfaisantes, cette satisfaction est néanmoins à relativiser car elle est avant tout le fait des plus jeunes d'entre eux. Logiquement, c'est chez les jeunes sans emploi ou en recherche d'emploi que le mécontentement à l'égard des conditions de logement est le plus fort.


L'insatisfaction est encore plus manifeste en ce qui concerne le niveau de vie (revenus, autonomie financière...): quatre jeunes Français sur dix en sont mécontents. Près d'un jeune sur deux (48%) ne croit d'ailleurs pas en une évolution positive de ses conditions matérielles de vie (logement, niveau de salaire), alors que 39% d'entre eux n'ont pas non plus confiance dans leur avenir professionnel. Quant à l'évolution de la situation en France et dans le monde, elle n'inspire confiance qu'à respectivement 21% et 17% des jeunes Français.


Les jeunes actifs font un bilan en demi-teinte de leur activité professionnelle. Si plus de 3 jeunes actifs sur 4 considèrent qu'il s'agit d'un travail qui leur correspond bien (82%), plus d'un jeune sur trois (36%) considère tout de même que son travail est difficile et précaire.


Les jeunes qui suivent un enseignement, qu'ils soient collégiens, lycéens, étudiants ou apprentis, se disent quant à eux majoritairement « plutôt satisfaits » de leurs conditions d'études et de formation. Quant aux conditions d'accueil sur leur lieu d'études ou de formation (bâtiment, restauration...) elles suscitent le mécontentement de plus d'un étudiant sur trois.


Les jeunes Français réclament avant tout des mesures pour améliorer leurs conditions de vie matérielles : logement et autonomie financière sont les deux préoccupations qui arrivent largement en tête. Près d'un jeune sur deux (49%) considère que pour améliorer la situation des jeunes en France, il faudrait en priorité faciliter l'accès au logement. Des mesures en faveur de l'autonomie financière des jeunes sont également jugées prioritaires par 46% des jeunes.


Enfin, si les jeunes devaient s'engager pour un projet ou pour une cause, ce serait d'abord en faveur des personnes en situation d'exclusion (pour 25% d'entre eux) ou pour l'environnement et le développement durable (23%).


Cliquez ICI pour visualiser le diaporama




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 06:37




Sarkozy compilation de mensonges... (*)


Continuons dans l'humour, quoique, finalement ce n'est pas drôle, car en plus c'est notre Président de la République...


DH

(*) Merci Jean-Marc




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 06:06




Après une période difficile, la vie continue cependant. Je reprend ton mon blog en commençant par une note d'humour. Ce n'est évidemment pas anodin. C'ets un classique, mais bon. Je l'ai tiré du « Haricot Rouge », le journal des socialistes de Soissons, reçu dans la boite aux lettres de ma maman la semaine dernière...


Comment comprendre le discours de Sarkozy ? Il suffit de la lire normalement, ou alors de bas en haut en commençant par la dernière ligne et en remontant jusqu'au début...


DH




Dans l'UMP nous accomplissions ce que nous promettons.

Seuls les imbéciles peuvent croire que

Nous ne lutterons pas contre la corruption.

Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :

L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.

Nous démontrerons que c'est une grande stupidité de croire que

La justice sociale sera le but principal de notre mandat.

Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que

l'on puisse continuer à gouverner

avec les ruses de la vieille politique.

Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influences

Nous ne permettrons d'aucune façon que

Nos enfants meurent de faim

Nous accomplirons nos desseins même si

les réserves économiques se vident complètement

nous exercerons le pouvoir jusqu'a ce que

vous aurez compris qu'à partir de maintenant

Nous sommes avec Nicolas Sarkozy, la « nouvelle politique ».


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 06:08




Le Comité de défense de la sécurité sociale a été créé à Vitrolles il y a plusieurs mois. J'en ai déjà parlé sur ce blog.


Le Parti de Gauche est partie prenante de cette action menée sur Vitrolles, Marignane, St-Victoret.


Si le sujet vous intéresse, alors à vos agendas !


DH


Pour mémoire :


http://didier-hacquart.over-blog.com/article-27172166.html

http://didier-hacquart.over-blog.com/article-20411172.html

http://didier-hacquart.over-blog.com/article-20267078.html


Comité de défense de la sécu Vitrolles, Marignane, St Victoret ,
la mutuelle de Provence


Se soigner : un droit à défendre !


Aujourd'hui, avec le non remboursement de médicaments, les franchises, l'incitation aux dépassements d'honoraires, nombre de familles se trouvent dans l'impossibilité de se faire soigner ou le font au détriment de leur budget familial, certaines au prix d'énormes sacrifices..


Peut être êtes vous ou avez été dans ce cas ?

Pourquoi ces difficultés pour se soigner ?


La sécurité sociale a été créée pour permettre à tous de se soigner de façon égale, indépendamment de ses ressources. Mais aujourd'hui, le démantèlement de la sécu, les mesures contre l'hôpital remettent en cause ce principe de solidarité entre générations, entre riches et plus pauvres, entre bien portants et malades.


Pour les assurances et établissements de santé privés dont Sarkozy et son gouvernement favorisent l'installation, misère, maladie et vieillesse doivent dégager des profits. La santé devient une marchandise avec des tarifs élevés, tout en employant des professionnels de santé en statut précaire dans de mauvaises conditions de travail et de rémunération..

L'Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne veut nous imposer une médecine à deux vitesses qui exclue ceux dont la prise en charge n'est pas « rentable » ou qui n'ont pas les moyens de payer.


N'acceptons pas cette situation et ce recul de société.


Pourquoi personne ne dit rien ? Usagers et professionnels de santé ont des intérêts convergents même si certains praticiens minoritaires déshonorent leur profession par des pratiques douteuses en matière de dépassements d'honoraires et leur refus de soigner les bénéficiaires de la CMU.


Ensemble, usagers et professionnels de santé, nous pouvons exiger le retour à une véritable sécurité sociale, débarrassée des exonérations de cotisations sociales patronales, qui assure la gratuité des soins pour tous et une juste rémunération des praticiens.


Le gouvernement profite de l'isolement de chacun devant la maladie.


Vendredi 17 avril à 20 heures au cinéma les lumières de Vitrolles, projection gratuite de « l'accès aux soins en danger » de Jacques Cotta..  Débat avec Danielle CECCALDI (CGT santé) Administratrice de l'APHM.


Nous vous proposons de nous faire part des difficultés auxquelles vous êtes ou avez été confrontés en nous renvoyant le petit questionnaire ci dessous. (Ces renseignements bien sûr resteront confidentiels).


Madame, Monsieur..........................................

Adresse................................................................

Téléphone....................................................mail............................................


Problèmes rencontrés : - Pas de lit ou de place disponible, renvoi d'un patient encore affaibli

- Refus de vous soigner ou rendez vous très lointain.

- Franchises, dépassements du tarif conventionnel, médicament mal remboursé.

- Impossibilité matérielle de cotiser à une mutuelle.

- ............................................................

Vous pouvez amener votre témoignage le 17 avril ou prendre contact avec le comité :

Pradel Pierre tel : 06 89 40 14 68 Mail : pradelpierre@wanadoo.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 10:38



Tchao papa...



DH
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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je