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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 05:25




Le 28 mai, à l'occasion d'une niche parlementaire, les députés du Front de Gauche (Parti de Gauche, PC et apparentés) déposeront 3 propositions de lois concrétes sur les licenciements boursiers, la suppression du bouclier fiscal et l'exclusion au privé du logement social et des services d'aides à la personne.


Nous verrons bien qui vote quoi ce jou-là sur ces propositions concrétes.


A suivre !!


DH



Le 28 mai prochain, les exigences importantes que les salariés portent dans leurs luttes vont entrer à l'Assemblée Nationale. Les Députés Communistes et apparentés et du Parti de Gauche soumettront au vote des parlementaires, 3 propositions de loi porteuses de mesures novatrices en faveur des travailleurs, visant à faire face à la crise, à prévenir les licenciements et sauvegarder l'emploi, à promouvoir une autre répartition des richesses.


La première vise à interdire les licenciements dans les entreprises qui réalisent des bénéfices, distribuent des dividendes, délocalisent leurs productions ou reçoivent des aides publiques. A limiter le recours aux licenciements en les pénalisant très fortement, en donnant des droits nouveaux d'opposition aux salariés, en supprimant les aides fiscales aux heures supplémentaires. Elle comporte également des mesures d'augmentation des salaires, notamment celle du SMIC à 1 600 euros bruts mensuels, des retraites et des pensions.


La seconde vise notamment la suppression du bouclier fiscal, celle des stock-options, des parachutes dorés. Ce projet de loi propose également la création d'un pôle public du crédit associant l'Etat, la Caisse des dépôts et les établissements bancaires afin de contrôler l'utilisation de l'argent public aujourd'hui gâché dans des stratégies financières, dont on fait payer l'addition aux salariés.


La troisième consiste à exclure du champ de la libre concurrence les services sociaux d'intérêt généraux comme le logement social, les services d'aides à la personne.



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 06:18

J’ai parlé à plusieurs reprises du traité transatlantique qui s’élabore dans un total déni de démocratie au niveau de l’Europe, y compris avec l’assentiment des députés socialistes. Jean-Luc Mélenchon a été un des premiers à en parler en France.
Michel SOUDAIS du journal Politis nous livre un excellent dossier sur ce sujet.
Le PS fait des choix au parlement européen, il doit les assumer en France et ne pas mentir aux électeurs.
Les Verts de Cohen-Bendit et José Bové sont de la partie.
A méditer et à diffuser largement à 2 semaines des élections européennes du 7 juin !
Sarkozy l’ami Américain de Bush, le pro OTAN et l’UMP, au sein du PPE appuient évidemment aussi ce projet. Il faut le dénoncer.
DH

L'Europe états-unienne qu'on nous cache


D'ici à 2015, l'Union européenne et les États-Unis formeront un marché unifié. Ce projet qui souligne le rôle de l'Otan a reçu le soutien des conservateurs, des libéraux, des socialistes et des Verts.


Un élargissement peut en cacher un autre. Alors que le débat sur l'élargissement de l'Union européenne à la Turquie occupe le devant de scène, suscitant un nombre incalculable de prises de positions, la Commission et le Parlement s'entendent pour élargir le Marché unique à... l'Ouest. Et s'emploient déjà, sans la moindre publicité, à lever les obstacles qui permettront de «  réaliser un marché transatlantique unifié d'ici à 2015  ». Autant dire demain. Ce projet tout ce qu'il y a de plus officiel a été relancé avec force dans une résolution du Parlement européen du 26 mars. Rédigée par le PPE (la droite européenne), celle-ci fait de la relation avec les États-Unis le « partenariat stratégique le plus important pour l'Union européenne ». Elle a reçu un soutien massif du PSE et des Verts  [1], nonobstant ses positions très libérales et atlantistes.


« Le libre accès aux marchés » figure en effet en tête des « principes fondamentaux pour la réussite de l'intégration »« invite les autorités des États-Unis et de l'Union à éviter d'instaurer des obstacles aux investissements étrangers » (art. 52), réclame « la suppression des obstacles qui entravent les investissements et la prestation de services financiers transatlantiques » et « encourage une meilleure intégration des marchés » des deux rives « de sorte qu'ils concurrencent mieux (sic) les marchés émergents » (art. 53). La résistance au protectionnisme et la demande de « conclusion positive » du cycle de libéralisation de Doha (art. 22) figure aussi au menu. L'affaire vient de loin. Le partenariat transatlantique est né en 1990, à la suite de l'effondrement du bloc de l'Est, avec les velléités d'établir un « nouvel ordre mondial ». Il n'était alors question que de consultations bisannuelles entre la présidence du Conseil européen et la Commission, et le président des États-Unis, ainsi qu'au niveau ministériel. inscrits dans cette résolution qui


En 1995, Felipe Gonzalez pour le Conseil, Jacques Santer pour la Commission et Bill Clinton signent un « nouvel agenda transatlantique ». Celui-ci établit un dialogue transatlantique des législateurs entre le ­Parlement européen et le Congrès des États-Unis, ainsi que le Transatlantic Business Dialogue entre le patronat et les grandes firmes des deux rives. Il réaffirme notamment « l'indivisibilité de la sécurité transatlantique » sous l'égide de l'Otan et la responsabilité partagée des deux acteurs de mener le monde vers un «  système mondial ouvert de commerce et d'investissement ». Et détaille 150 actions spécifiques faisant l'objet d'une coopération.


Trois ans plus tard, le gouvernement Jospin retoque un projet de « nouveau marché transatlantique » porté par la Commission, qui voulait libéraliser le commerce des biens et des services d'ici à 2010. Un « Partenariat économique transatlantique » est néanmoins adopté à Londres pour intensifier la coopération bilatérale et multilatérale dans les domaines du commerce et de l'investissement. Il vise principalement à favoriser la coopération en matière de normes, éliminer des obstacles commerciaux non tarifaires et coordonner les positions dans les enceintes de négociations multilatérales du type OMC. Contrarié, le projet renaît au Parlement européen en 2006. Une résolution, votée en juin, reprend l'objectif d'un « marché transatlantique sans entrave en 2015 », proposé dans un rapport de la sociale-démocrate allemande Erika Mann, et suggère de transformer le dialogue transatlantique des ­législateurs en une « assemblée transatlantique ». La droite du PPE, les libéraux et le PSE votent pour. Les Verts, la Gauche Unie européenne, les socialistes français et belges votent contre. Angela Merkel en avait fait la priorité de sa présidence de l'UE : en avril 2007, elle signe avec MM. Barroso et Bush un « programme-cadre pour une intégration économique avancée entre l'UE et les EU ». Celui-ci met en place un Conseil économique transatlantique (CET). Coprésidé par le vice-président de la Commission, Günter Verheugen (SPD), il est composé à parité de représentants de la Commission européenne et de l'exécutif américain, et conseillé par des représentants d'entreprises... privées. Les annexes de l'accord détaillent le cadre : il s'agit de « réduire les barrières au commerce posées par les normes » (annexe I). En matière financière, l'annexe II prévoit notamment que les «  principes de comptabilité généralement acceptés aux États-Unis » seront directement opposables en Europe et auront rang équivalent aux normes comptables internationales.


Le 8 mai 2008, le Parlement européen, dans une résolution approuvée par les mêmes groupes qu'en 2006 et, cette fois, par les socialistes français, charge la Commission d'identifier « les obstacles à démanteler pour achever le marché transatlantique ». Ces derniers sont identifiés dans le rapport d'étape du CET annexé aux conclusions du Sommet UE-USA tenu en Slovénie, le 10 juin 2008. Il s'agit notamment d'« accélérer la réduction et l'élimination des obstacles au commerce international et à l'investissement » et de « rationaliser, réformer et, quand c'est nécessaire, réduire les réglementations pour renforcer le secteur privé ».


Avec la résolution du 26 mars 2009, le Parlement européen franchit une nouvelle étape. Le partenariat n'est plus seulement économique mais « stratégique ». D'où l'appel à « une coopération étroite entre l'Union européenne et les États-Unis dans le domaine de la justice et des affaires intérieures [...] pour bâtir progressivement un espace transatlantique de liberté, de sécurité et de justice » (art. 45). Pas moins. La création d'instances politiques est envisagée : « Une assemblée transatlantique [...] composée à parts égales de députés au Parlement européen et des deux chambres du Congrès des États-Unis » (art. 10). Ainsi qu'un « Conseil politique transatlantique » qui réunirait « tous les trois mois » le Haut Représentant de l'UE et le secrétaire d'État des États-Unis (art. 9).


Pour parachever ce grand marché aux airs d'empire de l'Occident, la résolution n'envisage de défense européenne qu'à travers l'Otan, dont elle « souligne l'importance en tant que pierre angulaire de la sécurité transatlantique » (art. 37). Avant d'insister sur « la nécessité de poursuivre le renforcement des capacités civiles et militaires de l'Europe » en matière de sécurité et de défense. Le soutien aux initiatives militaires états-uniennes partout dans le monde (art. 3), et notamment en Afghanistan (art. 28) et au Pakistan (art. 29), achève le tableau. Le projet est donc bien global. Il engage l'Union européenne, et donc ses citoyens, de manière déterminante. Pourtant, nul débat n'existe sur ce grand marché appuyé sur un partenariat stratégique. Dans le cadre des élections européennes, ce nouvel élargissement mériterait bien d'être discuté. Ne serait-ce que par respect du peuple.


Notes

[1] Cette résolution P6_TA(2009)0193 a recueilli 503 voix pour, 51 contre et 10 abstentions. Elle a obtenu 154 voix au sein du PSE, 2 contre et une abstention. Chez les Verts, 30 pour, 2 contre et 4 abstentions.



Jeudi 21 mai 2009, par Michel Soudais


Suite à une intervention d’un internaute « back2basics », voici quelques compléments et notamment des liens internet, sachant qu’il est très difficile parfois de s’y retrouver sur le site du parlement européen :

 

Liste des liens utiles :

 

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P6-TA-2009-0193+0+DOC+XML+V0//FR

 

Fiche de procédure :

 

http://www.europarl.europa.eu/oeil/FindByProcnum.do?lang=fr&procnum=INI/2008/2199

 

Vote du 26 mars 2009 :

 

http://www.europarl.europa.eu/oeil/resume.jsp?id=5680102&eventId=1072798&backToCaller=NO&language=fr
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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 04:54




Des haricots de chine, du miel du chili, nous vivons vraiment une drôle d'époque...



Le samedi et malgré la campagne électorale et après une séance d'affichage et de boitage, j'ai l'habitude de faire mes courses dans une grande surface Vitrollaise... Cela n'a rien d'original, mais bon !


Depuis quelques temps, je fais un peu plus attention à l'origine des produits que j'achète. Cette semaine j'ai eu du mal à trouver du miel qui ne vienne pas du Chili, et des haricots verts qui ne viennent pas de Chine ( ???) à ou de Madagascar, pour ne citer que ces 2 exemples.


Ces 2 cas concrets nous montrent l'aberration d'une société de consommation qui conduit à aller chercher à l'autre bout de la planète avec un cout écologique évident pour le transport, des denrées alimentaires qui existent à quelques kilomètres voire moins pour le miel, et à quelques centaines pour les haricots ? Quel est l'intérêt ?


C'est d'une absurdité totale qui mène la planète à la faillite... L'avenir est au produire local et nos agriculteurs ne s'en plaindront pas...


Enfin, je vous rassure cependant, en cherchant bien, j'ai fini par trouver du miel de Provence et des haricots de Bretagne...


La prochaine fois que vous allez dans une grande surface, regardez l'étiquette !...


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 05:49




Grand meeting du Front de Gauche

 

le mardi 26 mardi à 19h00 à la halle de Martigues

 


 

Le Front de Gauche tient son grand meeting de campagne le 26 mai

à la halle de Martigues, avec


Marc Dolez du Parti de Gauche,


Christian Piquet de Gauche Unitaire


Marie-George Buffet du PCF


Sans oublier les candidats de la région Sud - Est avec notamment :


Marie-Christine Vergiat, tête de liste (*)


Karim Ghemdouf, n°2, du PCF (*)


Et Anne Mesliand, Virginie Cava (PCF, salariée dans la grande distribution à Vitrolles), Olivia Lemoine (Parti de Gauche, Marseille...) (*)



Tous les cars disponibles étant déjà loués, nous organisons un covoiturage à partir de Vitrolles !.

 


Si vous êtes intéressés, me le faire savoir rapidement par mail.



DH





Nb : Pour mieux connaître les candidats du Front de Gauche, cliquez ICI



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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 05:36

Il y a quelques temps, ils étaient 15, aujourd’hui ils sont 36 économistes à soutenir le Front de Gauche.
Certains ne sont ni au Parti de Gauche, ni au PC. D’autres avaient soutenus Benoit HAMON au PS, lorsqu’il briguait le poste de 1er secrétaire.
Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, ils croient plus au Front de Gauche, qu’au PS, pour un vrai renouveau le 7 juin prochain.
Par leur signature, ils assurent une crédibilité au Front de Gauche. Nous ne sommes plus de doux rêveurs utopistes. C’est vrai que la crise est passée par là. Ceci dit, que serait un monde sans utopie ?
DH

Europe : pour changer de cap (*)

 

 

Trente-six économistes Bruno Amable (Paris-I), Angel Asensio (Paris-XIII), Michaël Assous (Paris-I), Philippe Batifoulier (Paris-X), Laure Bazzoli (Lyon-II), Rachid Belkacem (Nancy-II), Mathieu Béraud (Nancy-II), Eric Berr (Bordeaux-IV), Laurent Cordonnier (Lille-I), Elisabeth Cudeville (Paris-I), Jean-Paul Domin (Reims), Anne Eydoux (Rennes-II), David Flacher (Paris-XIII), Maryse Gadreau (Dijon), Ariane Ghirardello (Paris-XIII), Anne Isla (Toulouse-II), Florence Jany-Catrice (Lille-I), Hugues Jennequin (Rouen), Thierry Kirat (CNRS), Dany Lang (Paris-XIII), Florence Lefresne, Michel Maric (Reims), Jérôme Maucourant (Saint-Etienne), Jacques Mazier (Paris-XIII), Matthieu Montalban (Bordeaux-IV), Stefano Palombarini (Paris-VIII), Dominique Plihon (Paris-XIII), Muriel Pucci (Paris-I), Christophe Ramaux (Paris-I), Gilles Raveaud (Paris-VIII), Jacques Sapir (EHESS), Richard Sobel (Lille-I), Nadine Thèvenot (Paris-I), Damien Talbot (Bordeaux-IV), Bruno Tinel (Paris-I), Franck Van de Velde (Lille-I).


Trente six économistes qui n'étaient membres ni du PCF, ni des courants du PS qui ont créé le Parti de Gauche, ont décidé de soutenir la démarche unitaire du Front de gauche pour les élections européennes. Ils soumettent au débat les propositions suivantes.

 

Le contrôle des banques et de la finance


La prohibition des filiales «hors bilan» et des transactions avec les paradis fiscaux est indispensable pour en finir avec la finance parallèle qui nourrit spéculation et évasion fiscale. Les banques doivent être sous contrôle public. L'accès au crédit gagne à avoir une offre diversifiée avec une certaine concurrence. Mais un pôle de banques publiques articulé à des banques coopératives permettrait cela en protégeant la monnaie comme bien public. Les nationalisations en cours, menées trop timidement, en offrent l'opportunité. La Banque centrale européenne doit compter le plein-emploi et la stabilité financière parmi ses objectifs principaux et doit cesser d'échapper à tout contrôle politique. Simultanément, il faut mettre un terme à la domination des seuls actionnaires sur les entreprises.


Relance et planification écologique


Alors que les Etats-Unis et la Chine déploient des plans massifs de relance, l'Europe est à la traîne. Le budget de l'Union ne représente que 1 % du PIB européen. En Europe même, ce sont les Etats qui recapitalisent les banques et adoptent des plans de relance. Mais ceux-ci sont indigents, en particulier en France. Les pays européens s'accrochent à la désinflation compétitive : l'austérité salariale et budgétaire est durcie, pour prendre des parts de marché aux «partenaires» y compris européens. L'Europe a les moyens d'une autre ambition : une hausse coordonnée des salaires et des prestations chômage, en particulier, articulée à un plan de soutien, financé par un emprunt de l'Union équivalent à 2 % de son PIB, pour les transports publics et la rénovation écologique des bâtiments notamment. Car la crise doit être l'occasion de changer de mode de développement. Il ne s'agit plus de produire toujours plus, mais mieux. Et cet impératif écologique, qui met en jeu le long terme, mérite une véritable planification plutôt que les marchés de droits à polluer.

Réhabiliter services publics et impôt


Déficits et dette ne sont pas des maux en soi : ils permettent de lancer des activités. Pendant des années, les citoyens ont entendu parler du «trou du public», jamais du «trou du privé» autrement plus important. Du point de vue libéral, seul le privé crée de la richesse ce qui légitime sa dette. Mais une infirmière ou un enseignant du public créent aussi de la richesse. Quelles activités doivent relever du public, du privé ou bien de l'économie sociale ? Cette question doit revenir au cœur du débat. Le public a des arguments pour lui, la faillite du système de santé américain en témoigne. L'impôt n'est pas un fardeau qui grève le privé afin de financer des activités «improductives». Les «prélèvements obligatoires» financent des prestations sociales qui soutiennent la consommation. Ils rémunèrent également le travail des fonctionnaires dont le produit est accessible gratuitement. Le gouvernement vient d'offrir 2,5 milliards d'euros pour la restauration. Au mieux 40 000 emplois sont attendus. Près de 100 000 postes de fonctionnaires auraient pu être créés. Les besoins ne manquent pas : hôpital, accueil de la petite enfance pour réduire les inégalités hommes-femmes, etc. La crise exige de revenir sur la concurrence fiscale et sur la contre-révolution fiscale - le «bouclier» notamment - qui mettent à mal la progressivité de l'impôt et creusent les déficits. L'Europe ne grandirait-elle pas à être pionnière en retenant la règle d'un écart maximal de revenu ?


Plein emploi et droits sociaux


La mondialisation libérale est une catastrophe pour l'environnement. Fermer des usines en Ecosse, proches du lieu de pêche, pour décortiquer des langoustines en Thaïlande, puis les réimporter : est-ce cela le rêve européen ? Favoriser la relocalisation des activités et celles qui polluent peu est une première façon de concilier plein emploi et écologie. Il en est une autre : la baisse du temps de travail. Son mouvement séculaire a été stoppé, ce qui, avec l'austérité salariale, a permis la hausse des profits non réinvestis. L'assouplissement des heures supplémentaires qui joue contre les hausses de salaire est une calamité pour l'emploi. Le chômage qui s'accélère appelle des plans de soutien mais aussi une réduction généralisée du temps de travail. Un emploi décent pour tous : ne serait-ce pas une meilleure façon de faire vivre le rêve européen ? Compte tenu des inégalités de développement, il importe que le socle des droits sociaux soit défini au niveau national. S'il était européen, ce que le patronat préconise, cela se traduirait par une régression pour la plupart des travailleurs. Est-ce à dire que l'Europe ne peut rien ? Elle peut mais à condition que les principes de «convergence par le haut» et de «non-régression sociale» soient posés comme premiers, en lieu et place de la «concurrence libre». L'Union pourrait, en outre, retenir la norme d'un salaire minimum égal au moins à 60 % du salaire moyen. En France, cela se traduirait par une hausse du Smic net de 180 euros par mois. Les pays d'Europe de l'Est sont éloignés de cette norme. Une telle mesure permettrait de réduire la pression en faveur des délocalisations. Elle doit être articulée à un soutien à ces pays, qui, lâchés par l'Union, sont contraints d'accepter les plans d'ajustement du FMI.


Le marché peut faire bien des choses, mais ne peut pas tout. L'intervention publique est nécessaire. Les Etats-nations ont des marges de manœuvre. Par sa puissance, l'Europe est néanmoins un cadre idéal pour une autre politique. Mais cela ne pourra pas se faire si prévalent la libre circulation des capitaux et la possibilité pour les entreprises de localiser librement leur production dans des pays à bas coûts pour la réimporter ensuite. Quelles formes doivent prendre ces protections ? Le débat mérite d'être ouvert, en partenariat avec les pays du Sud.


(*) http://www.liberation.fr/economie/0101568110-europe-pour-changer-de-cap



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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 18:51

Européennes dans la circonscription Sud-Est :

FR3 interdit le libre choix aux électeurs

Déni de démocratie, le Front de Gauche interdit de débat.


Le 28 mai la chaîne publique France 3 Rhône-Alpes organise un débat qui sera retransmis sur l'ensemble des antennes régionales de la circonscription Sud-Est.


Ce débat n'est pas conçu pour permettre au plus grand nombre de le suivre

puisqu'il sera diffusé à 22h55.


De plus il ne réunirait que six listes (UMP, PS, MODEM, NPA, VERTS, FN)

et pas le Front de Gauche.


C'est une caricature qui ne respecte pas les critères d'équité préconisés par

le Conseil supérieur de l'audiovisuel.


C'est indigne du service public.


Il faut inonder la chaine de protestations. Maintenant !


Soit par téléphone :

 Direction Rhône-alpes : 04 78 14 60 00

Direction nationale : 01 56 22 30 30

Direction Marseille : 04 91 23 45 32 ou 04 91 23 45 45 ou 04 91 23 45 00


Soit par fax : 04 78 14 60 01


Soit par internet : redactionlyon@france3.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 05:52




Réunion publique du Front de Gauche à Marignane le 20 mai 2009

 



Après Vitrolles, Berre, Gignac, Le Rove, le Front de Gauche organisait sa 5ème réunion publique le 20 mai à Marignane.


Comme l'a rappelé Jean-Marc Coppola lors de son intervention des milliers de réunions publiques, ont été ainsi organisées par le Front de Gauche, dans la France entière dans les villes, villages, quartiers depuis maintenant plusieurs semaines.



 

 

De gauche à droite, Marie-Claude Gargani (PC), Didier Hacquart (PG), Héléèe Lecacheux (PG), Pierre PRADEl (PC, Jean-Marc Coppola (PC, Patrick Vedel (PG)




 





                 Une salle attentive !!







Défendre une autre Europe, faire respecter le vote des français de 2005, mobiliser les électeurs pour ne pas laisser libre champ à Sarkozy, mais aussi aux défenseurs y compris le PS, d'une Europe Libérale incarnée par le traité de Lisbonne et sa concurrence libre et non-faussée, impose la mobilisation de tous !


Il reste peu de temps, mais la dynamique du front de Gauche est en marche !!!


DH

 


 



Parmi les réunions publiques à venir, je vous signale celle-ci à Aix - en- Provence avec toutes les composantes du Front de Gauche !



SAMEDI 23 MAI à 18 HEURES à AIX EN PROVENCE


Salle du cèdre au Jas de Bouffan 


REUNION PUBLIQUE "FRONT DE GAUCHE"



Toutes les composantes du front de gauche sont représentées par des candidats de la liste


Mouvement Social : Anne Mesliand

Gauche Unitaire : Armand Creus

Parti de Gauche : Claude Debons

Parti Communiste : Karim Ghendouff


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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 06:36




Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche dans la région Sud-Ouest livre régulièrement ses impressions de campagne sur son blog. Ses impressions sont toujours intéressantes car basées sur les relations humaines.


Néanmois, dans son dernier post, il nous livre un petit scoop qui mérite une large diffusion !


Le groupe socialiste européen au parlement envisage de changer de nom pour devenir « l'alliance des socialistes et démocrates », tout un programme. Qui plus est et c'est encore plus intéressant, les futurs députés du MODEM de François Bayrou rejoindraient ce groupe...


Surprenant que nos amis PS n'en fassent pas plus de publicité !


A lire avec attention et à diffuser largement !!!


DH


 


 

Petite cuisine du Parti Socialiste Européen, par Jean-Luc Mélenchon


Les électeurs qui s'apprêtent à voter PSE élections européennes risquent d'avoir une mauvaise surprise au lendemain du vote du 7 juin.


Alors qu'ils pensaient voter pour un groupe de gauche, au moins dans son intitulé, ces électeurs découvriront que le groupe PSE au Parlement européen n'existe déjà plus. Ils vont devoir constater le dégât. Ecoutez ceci. Le prochain groupe où vont siéger les socialistes regroupera désormais des sociaux-démocrates et diverses sortes de centristes et de libéraux.


Ce n'est pas de la politique fiction mais bel et bien ce que les hiérarques du PSE sont en train de concocter dans le dos des électeurs et des militants socialistes.


C'est le site européen d'information Euractiv  qui a levé le voile sur cette petite cuisine. L'enquête se réfère à plusieurs sources socialistes. Selon elles, le groupe PSE aurait d'ores et déjà prévu de changer de nom; j'atteste personnellement du fait que cette question est venue a plusieurs reprises en bureau national du PS du temps où j'y siégeais. Une majorité avait alors fermement refusé l'opération qui semble depuis avoir reçu un feu vert de Solférino.


Il s'agit en fait d'intégrer au sein du groupe PSE d'autres députés européens qui n'y siègent pas  aujourd'hui. Lesquels ? Une partie de ceux qui sont aujourd'hui  au groupe ALDE :« Alliance libre des démocrates européens ». Il s'agit d'un groupe centriste et libéral. Il compte dans ses membres les eurodéputés italiens de la tendance chrétienne et libérale du Parti Démocrate. Ce serait déjà assez pour dire que ça sent mauvais. Mais l'enquête dit que ceux là ne seraient pas les seuls !!!! ...


Connaissant déjà les spécimens italiens du Parti Démocrate, anti-laïques et proches du patronat, on préfère ne pas imaginer quels sont les autres groupes de députés « libéraux » ainsi démarchés par le PSE. Toujours est-il que les négociations vont bon train et qu'elles auraient déjà abouties avec les députés italiens, avec la contrepartie d'un changement de nom du groupe PSE. Et le nouveau nom ? Tout un programme à lui tout seul. « Alliance des socialistes et des démocrates ». On comprend vite.


Derrière le changement de nom, c'est un nouveau glissement à droite du groupe qui va s'opérer avec l'arrivée de ces députés libéraux. Et une marginalisation désormais totale des eurodéputés PS français, qui prétendaient, et encore pas tous, porter une voix moins libérale. Cette nouvelle « évolution » du PSE montre en tout cas qu'il n'a nullement l'intention de rompre avec les politiques libérales européennes.


C'est ce qu'enseigne l'histoire politique : la stratégie d'alliance conditionne le programme politique réel. Or aucun programme antilibéral n'est possible dans l'alliance avec des libéraux.


C'est exactement le même problème qui est posé en France au PS. Cette lamentable évolution prend justement un piquant tout particulier en France à l'heure où le PS est à nouveau tenté par une alliance au centre. Car le groupe ALDE dont les députés sont courtisés par le PSE est précisément celui dans lequel siègent les amis de François Bayrou.


En votant pour les listes socialistes aux européennes, les électeurs français ne se contenteront donc pas d'élire des députés PSE. Ils voteront sans le savoir en faveur de l'alliance entre socialistes et centristes ! 


Jean-Luc Mélenchon

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 04:37




Pauvre MADOFF, ils s'en prennent à ton Yacht



Ce n'est pas bien de s'en prendre au bateau du pauvre MADOFF qui a escroqué tant d'incrédules qui croyaient au père noël, quoique ?...


Ils ont de l'imagination les collègues du Front de Gauche du 06...


Ce qui est « amusant », quoique encore, c'est de lire les commentaires des lecteurs à la suite de l'article du Figaro paru sur l'évènement. Affligeant...


La suite dans Libération. Pas toujours mieux les commentaires de certains lecteurs...


Et enfin, Nice Matin.


DH



Au fait, c'est ce soir la réunion du Front de Gauche à Marignane à 18h00, route de la Plage, direction le Jaï (restaurant Marysol), avec Hélène LECACHEUX du Parti de Gauche et Jean - Marc COPPOLA du PC...

 

 




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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 05:36




Détournement d'utilisation des panneaux d'affichage de libre expression à Vitrolles !



Vitrolles par le passé a beaucoup souffert de l'affichage sauvage lors des campagnes et entre les campagnes électorales très nombreuses dans les années 90 (voir l'histoire politique de Vitrolles sur ce blog).


Après 2002 et l'élection de Guy Obino, la municipalité à laquelle j'appartenais a mis en place en 2 phases successives des panneaux de libre expression. L'affichage sauvage a alors disparu de la ville et c'est une très bonne chose.


Il me semble qu'il y a cependant eu ces derniers mois une dérive. Ces panneaux de libre expression à priori réservés à l'expression des partis politiques, des associations, etc. sont aujourd'hui envahis par des affiches publicitaires à caractère privé pour des établissements type boites de nuit, ou des spectacles payants sans aucun rapport avec la ville de Vitrolles. C'est d'ailleurs une société privée qui fait l'affichage et qui méthodiquement et régulièrement recouvre les affiches politiques.


Concrètement, cela signifie que la ville de Vitrolles, indirectement et sans contrepartie fournit des supports publicitaires à des entreprises privées. Cela me semble anormal et constitue une dérive et un détournement de l'utilisation de nos chers panneaux de libre expression.


Les autres représentants des Partis Politiques Vitrollais se posent sans doute la même question ?


Qu'en pense la Mairie de Vitrolles ?


DH

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Libre expression ?????

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles