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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 05:48

L'insee vient de publier une étude très intéressante sur l'évolution des revenus entre 2004 et 2007. On constate un développement flagrant des inégalités. Elles ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une politique menée par la Droite. Ceux qui doutent encore que la droite ne « travaille » que pour une catégorie de français doivent lire le rapport...

 

DH

 

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/REVPMEN10e.PDF

 

 


 

Le riche 
« s’éclate » avec la droite

 

« Une explosion du nombre de personnes riches » et de leurs revenus entre 2004 et 2007… L’Insee révèle l’aggravation des inégalités en France sous l’effet des politiques salariales et fiscales du Medef et du pouvoir. L’Institut rappelle que le taux d’imposition des très hauts revenus est seulement 
de 20 %.

 

« Alors qu’elles ne représentent que 1 % de la population, les personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5 % des revenus d’activité, 32 % des revenus du patrimoine et 48 % des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options). » Tel est le tableau dressé par l’Insee dans une étude sur « les revenus et les patrimoines des ménages » publiée hier (1er avril 2010). Mais l’Institut ne se contente pas de montrer la concentration des revenus, il constate « une explosion du nombre de personnes riches entre 2004 et 2007 accompagnée d’une explosion des revenus touchés par les personnes à très hauts revenus ». « Entre 2004 et 2007, relève-t-il encore, le nombre de personnes dépassant les 100 000 euros constants de revenus par unité de consommation (1) a crû de 28 % et de 70 % pour les personnes au-dessus du seuil de 500 000 euros. »

 

Pour la première fois, l’Insee cible les plus riches que riches. Ils ne représentent que 0,01 % des ménages et regroupent un peu plus de 5 800 personnes. Leurs revenus par unité de consommation vont de 688 000 euros par an à plus de 13 millions (un peu plus d’un million d’euros par mois). Ils sont donc peu nombreux, et pourtant ce sont eux qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Il y a à cela essentiellement deux raisons. En premier lieu, la priorité donnée par les gouvernements successifs depuis le milieu des années 1980 au développement de la finance, au détriment de l’emploi et des salaires. Ainsi, selon l’Insee, si les revenus d’activité ont augmenté de 11 % entre 2004 et 2007, les revenus du patrimoine ont progressé de 46 % et les revenus exceptionnels de 55 %. En second lieu, la politique salariale des directions d’entreprise. Une autre étude de l’Insee consacrée aux très hauts salaires du secteur privé (équivalents ou supérieurs à 215 600 euros par an), ceux des managers, montre que ces rémunérations ont bénéficié d’un coup de pouce annuel de 5,8 % entre 2002 et 2007, contre une augmentation de 2,3 % en moyenne pour l’ensemble des salariés.

 

Cette caste de privilégiés de haut niveau est celle qui siège dans des conseils d’administration, ce sont les compères du CAC 40. C’est elle qui truste les lieux de pouvoir, définit la politique salariale au sein des grands groupes, s’attribue des jetons de présence, des actions d’entreprise, des retraites chapeau en plus des rémunérations fixes et variables. C’est ce gotha de la finance qui par ailleurs se donne pour priorité de baisser le coût du travail des autres et réclame un recul de l’âge de la retraite. L’Insee indique ainsi que ces 0,01 %, soit les plus aisés des riches, disposaient en moyenne en 2007 de 1,5 million d’euros par an de revenus d’activité auxquels s’ajoutent 1 million de revenus du patrimoine (valeurs mobilières) et un peu moins de 600 000 euros de revenus exceptionnels (essentiellement des levées d’options). Cette politique a été aggravée par la droite à partir de 2001 notamment par le vote en 2005 d’une refonte du barème de l’impôt sur le revenu, réduisant sa progressivité. On touche là au mensonge fiscal de la droite. L’Insee note en effet qu’en 2007, le taux d’imposition des hauts revenus n’était que de 10 % (2). Celui des plus aisés d’entre eux (les 0,01 % évoqués), de seulement 25 % en moyenne. La politique fiscale engagée après 2007 a accentué cette évolution.

 

Pierre Ivorra

 

  1. Échelle de mesure de l’Insee qui permet de comparer des ménages de taille et de composition différentes. Un adulte est identifié à une unité 
de consommation, un enfant de moins de quatorze ans à 0,3 unité.

     

  2. prélèvements sociaux 
sur les revenus du patrimoine, 
impôts locaux et ISF.

 

Pour en savoir plus :

 

Impôts : le mythe de la redistribution

 

Un bouclier fiscal qui profite à 99% aux plus fortunés

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE