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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 06:22





Au dernier sommet de Copenhague c'est la nature qui a été la grande oubliée. L'homme croit toujours pouvoir la dominer grâce à la technologie. Nous venons encore de le constater avec les problèmes rencontrés par l'Eurostar notamment ces derniers jours à cause de la neige.

 

J'ai beau avoir été « déformé » ma mes études d'ingénieurs, je n'en oublie pas moins que la nature est plus forte que tout. Mon expérience aussi de « voileux » en mer m'a rendu très modeste face aux éléments !!!

 

J'ai bien aimé les remarques d'Olivier Klein dans Libé qui nous rappelle très simplement notre vulnérabilité aux technologies, tout comme « notre intolérance » aux aléas de la nature.

Avec ce qui se trame avec le réchauffement climatique, il va être urgent de revoir nos modes de pensée...

 

DH


"Que des TGV soient en retars quand il neige n'a rien d'anormal !"
Par Olivier Klein, chercheur,

 

 

 

Olivier Klein est chercheur au Laboratoire d’économie des transports (unité mixte du CNRS). Pour lui, les perturbations du week-end montrent surtout «notre vulnérabilité croissante aux aléas de la technologie».

 

Comment expliquez-vous le chaos du week-end dans les transports ?

 

Il faut peut-être relativiser. Tous les hivers, quand il y a de la neige, on connaît ce genre d’incidents. Ce week-end, on a beaucoup parlé du train parce qu’il y avait un problème spécifique aux Eurostars qui, du coup, a fait effet de loupe, grossissant tout le reste : les TGV ralentis par la neige, la grève sur la ligne A du RER, le bloc de béton qui tombe sur les rails et coupe la ligne du RER C… Mais sur les routes et dans les aéroports, les problèmes ont été de la même importance !

 

Mais est-ce normal que le TGV soit si vulnérable à la neige ?

 

On est sur des systèmes techniques dont nous sommes totalement dépendants. C’est vrai pour le train comme pour les téléphones portables ou Internet. Ce que montrent les problèmes de ce week-end, c’est donc, bien plus que la vulnérabilité des trains, notre vulnérabilité croissante aux aléas de ces différentes technologies. On ne peut plus imaginer que ça ne marche plus. Que des TGV soient en retard quand il neige n’a rien d’anormal. Quand les conditions climatiques sont difficiles, ils ralentissent et, du coup, les retards s’accumulent car on est dans un système très rigide. Moi, je préfère qu’un TGV ralentisse par précaution plutôt que de prendre le risque de dérailler. En voiture, c’est pareil : quand il neige, on ralentit !

 

Un TGV est quand même plus sophistiqué !

 

C’est une spécificité du transport d’individus ou de marchandises d’être sensible à l’environnement. Dans la mesure où on se déplace sur un territoire, on est forcément dépendant de ce qui se passe sur ce territoire : aléas climatiques (la neige), obstacle imprévu (le bloc de béton), etc. Contrairement aux télécommunications, qui sont plus virtuelles, on est là de plain-pied dans le monde réel. Internet, ce week-end, marchait très bien malgré la neige !

 

La SNCF a-t-elle été à la hauteur ?

 

Ce week-end, Eurostar a été clairement dépassé par les événements. Il s’est passé quelque chose qui n’est pas censé se produire (lire ci-dessous), c’est un problème à part. Mais à la SNCF, franchement, le week-end a été perturbé, certes, mais il n’y a pas eu de manquements graves ou de dysfonctionnements majeurs. Aujourd’hui, on a des systèmes optimisés pour fonctionner dans des conditions normales. Sans doute que si les équipes d’entretien des voies étaient deux fois plus nombreuses, on saurait mieux faire ! Mais à quoi occuperions-nous ces équipes le reste de l’année ?

 

ALEXANDRA SCHWARTZBROD

 

 

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !