Dégage Sarkozy, dégage, dégage, dégage !

 

Pour illustrer ce slogan j’utilise ce dessin de Jacques Tardi qui illustre une chanson éponyme de mon amie Dominique Grange que vous pouvez écouter à la fin de ce billet. Je crois savoir que demain 1er mai, à Paris, cette chanson sera distribuée gratuitement sous la forme d'un CD à quelques centaines d'exemplaires, sur le point fixe du Parti de Gauche (Merci chers Jacques et Dominique). Quel bonheur ! Un coup de pied magistral du peuple se prépare dans le postérieur de ce grotesque président. Dans tous le pays monte cette simple et grave exigence. Sarkozy doit partir avec sa clique et sa politique réactionnaire. Il faut faire en sorte que cela soit le cas le 6 mai de façon éclatante. Plus sa défaite sera importante, plus ce sera entendu dans toute l’Europe. Le sens politique de ce prochain départ dépasse la personne de François Hollande qui aura essentiellement bénéficié du vote utile pour virer Nicolas Sarkozy. Que l’on ne vienne pas me raconter autres choses et autres balivernes, je n’en croirai pas un mot. C’est pourquoi le Front de Gauche, attaché si jalousement à son autonomie conquérante, fait campagne d'ici le 6 mai sur ses propres mots d’ordres et dans ses propres initiatives pour battre Sarko en utilisant le bulletin Hollande. Pardon d’être aussi sec, mais c’est la vérité crue. Nous ne raconterons aucun mensonge à ceux qui nous font confiance. Nous ne faisons pas tribune commune avec les soutiens de François Hollande. Nous ne nous rassemblons pas derrière lui. Nous ne véhiculerons aucune illusion. Nous utilisons un bulletin de vote avec son nom écrit dessus. Mais notre projet de Révolution citoyenne passe dimanche prochain par la défaite du chef de la droite française. Ce soir là d'ailleurs nous ferons la fête avec tous les dirigeants du Front de Gauche car cette défaite de la droite sera aussi grâce à nous. Ne le loupons pas donc. Il est d'ailleurs impressionant de comparer les conditions dans lesquelles il fut élu en 2007, lorsque tous les médias (ou presque ) étaient honteusement à ses pieds pour vanter toutes ses prétendues qualités. Cinq ans plus tard, il fuit sous les quolibets et les lazzis. Hé, hé... C'est cela qui rend la politique passionnante. Ceux qui trompent le peuple le payent cher généralement. A bon entendeur...

 

Toutefois, la besogne du départ de Sarkozy n'est pas encore terminée. Ne la négligeons pas. Car, cohérent avec la stratégie qu’il s’est fixé depuis des mois, Nicolas Sarkozy continue sur la voie de « l’extrême droitisation » de la droite. Il est réducteur de n’y voir que l’influence de son conseiller Patrick Buisson, une sorte de gourou halluciné, qui l’aurait hypnotisé. Non. C’est une tendance que l’on retrouve dans d’autres pays d’Europe à commencer par la Hongrie où d’anciens libéraux deviennent les tenants d’une politique autoritaire puisant dans la symbolique d’extrême droite. Logique, leurs politiques libérales leur a fait perdre toutes bases sociales, alors, ils la reconstituent en attisant la haine contre l'étranger. C'est alors que l'extrême droite redevient utile aux possédants. Ceux qui ont actuellement la main molle et des vapeurs à droite n’ont en réalité aucune autre ligne alternative. Ils ont seulement compris que c’était perdu et ils préparent l’avenir. Mais, je prends les paris qu'ils disparaitront. Sans alternative à gauche, réellement de gauche, la rigueur jette les peuples vers l'extrême droite. C'est une loi implacable. Mais l’extrême droitisation est une pente lourde pour toute la droite. Je note d’ailleurs qu’elle est portée par Nathalie Kosciusko-Morizet qui jusqu’à présent voulait incarner l’aile de l’UMP hostile à tout rapprochement avec le FN. Elle avait même écrit un opusucule à ce sujet. La voilà désormais en train de couvrir cette cavalcade derrière Le Pen. Bon appétit Madame. Cette évolution doit servir de leçon aux naïfs. A droite, l'opposition au Fn est une digue de papier. Contre la gauche, la droite est prête à tout. L’Histoire de France l’a déjà montré. C'est aussi pour cela, dans ce cycle politique, qu'il est indispensable qu'une gauche se reconstruise. C'est la tâche du Front de Gauche fort d'ores et déjà de ses plus de 11 % des suffrages, car dans la brutalité des chocs à venir, sitôt élus, je prends les paris que le PS vacillera s'effondrera à moyen terme sur lui même. Mais, c'est un autre sujet...

 

contre_sarko.jpgEngagé dans cette course folle, Nicolas Sarkozy reprend donc les expressions et termes du Front national et de toute la grande famille de l’extrême droite française. Mais, parler ne suffit pas, les symboles et les idées d’extrême droite doivent devenir des forces matérielles pour convaincre et entraîner. C’est pour cela qu’il a décidé de défier le mouvement ouvrier demain appelant à ce qu’il faut nommer en réalité une « contre manifestation anti syndicale» Place du Trocédaro pour narguer les syndicats, et pour les briser demain si c'était possible. Aujourd’hui, il s’agit de manifestations distantes de plusieurs centaines de mètres qui seront, je l'espère, pacifique, mais comment ne pas imaginer que demain les mêmes excités, chauffés à blanc par de violents démagogues iront affronter physiquement le mouvement ouvrier qualifié de « corps intermédiaires » refusant les politiques de démantèlement de tous nos outils de solidarité ? Ce qui se passe actuellement est une orientation décidée froidement par des gens qui savent ce qu’ils font. La recomposition de la droite est en œuvre. Il s'agit d'un chantier politique, organisationnel et culturel donc idéologique. Pour qu’elle soit efficace, il faut pourrir davantage le climat social. Manœuvre pitoyable… Demain, il va de soi que l'UMP perdra sur le terrain le bras de fer car nous serons beaucoup plus nombreux dans la rue. Mais, la bataille médiatique fera rage. Gardons les yeux ouverts, ce que fait Sarkozy et les siens laisseront des traces. Jusque là, seul le FN sous l'impulsion de Jean-Marie Le Pen au milieu des années 80, avait fait glisser la vieille fête de Jeanne d'Arc initiée par les Camelots du Roi du 8 au 1er mai, pour trouver prétexte à pervertir la journée du 1er mai afin d'essayer d'arracher ce rendez-vous des mains du mouvement ouvrier. Avant lui, le régime de Vichy avait essayer de faire de même. Cela a toujours échoué.

 

CGT_1er_mai_1936.jpgAu passage, je fais au passage quelques petits rappels historiques, le 1er mai n’est pas une fête du travail, mais une journée de lutte et de solidarité des travailleurs. Ce n’est pas la même chose. Elle est à l'initiative de la IIe Internationale et est née dans le sang de travailleurs rudement réprimés. Ce fut notamment le cas lors du 1er mai 1891 où 9 travailleurs furent tués et 35 autres blessés. Le 1er mai est donc d’abord une journée de lutte politique et sociale, notamment pour la réduction du temps de la journée de travail et la journée de 8 heures. Toujours ce fut un moment de haute densité politique. Le 1er mai 1936, la CGT fraichement réunifiée appele à participer à la dynamique du Front Populaire. Pendant des décennies, on y vendait l'Eglantine rouge qui était alors le symbole de la classe ouvrière organisée. Voulant domestiquer cette journée, pour la récupérer, en 1941 le régime de Pétain  organise ce jour là quelques heures d'arrêt de travail (récupérées plus tard dans la semaine) pour aller se rassembler devant le portrait du Maréchal Pétain. Cela n'a rien à voir avec le 1er mai des travailleurs. C'est seulement en 1947 qu'elle devient une journée chômée et payée. A partir de 1954, le gouvernement Lainiel interdit le défilé des syndicats dans les rues de Paris et il faut attendre 14 ans et le 1er mai 1968 pour que cette autorisation soit à nouveau accordée. Ce jour là, plus de 100 000 personnes se retrouveront à l'appel de la CGT et des Fédérations communistes. Les autres organisations n'avaient pas souhaité s'y joindre. Quelques jours après, ce sera la grève générale ! Toujours, il en fut ainsi, cette journée vibre selon l'état politique de notre Nation. Plus récemment, en 2002 encore, le 1er mai fut un moment fort pour appeler à battre Jean-Marie Le Pen qui était au second tour. A l'UMP, beaucoup l'ont oublié. Ceux qui veulent effacer cette dimension politique des actions syndicales sont des gredins. Bien sûr, fidèle à l'esprit de la Charte d'Amiens, il faut respecter l'indépendance des syndicats et des partis politiques liés au mouvement ouvrier. Mais, indépendance n'a jamaissignifié qu'ils n'ont aucune relation. Au contraire, en Affiche_8_heures_de_travail.pngthéorie, ils se partagent la besogne. Plus largement, il faut bien comprendre l'enjeu en 2012. La doite veut "dépolitiser" le 1er mai. Sarkozy accuse la CGT de "privatiser le 1er mai". Bigre, quelle bêtise ! C'est le mouvement ouvrier qui a inventé cette journée. Sarko  veut réactiver la peur du rouge et répétant lourdement qu’il y a ceux qui manifestent derrière le drapeau rouge et d’autres derrière le drapeau tricolore. Sous entendu, les vrais français sont avec lui. Cet ignorant devrait savoir que le drapeau rouge faillit être le drapeau de la France lors de la révolution de 1848. Ce symbole si cher au mouvement ouvrier, n’est donc pas antinational. De plus, chacun sait que dans les meetings du Front de Gauche on mêle drapeau Rouge et drapeau Bleu-Blanc-Rouge, « L'Internationale » de Adolphe Degeyter et Eugène Pottier et « La Marseillaise » de Rouget de l’Isle. Tous français ces chants de lutte révolutionnaires connus dans le monde entier ! … C’est cela notre France belle et rebelle ! Notre France n’est pas la leur, le 1er mai est à nous et nous sommes chez nous partout en République.

 

Les dégâts idéologiques de cette danse du ventre devant le FN seront considérables à l’avenir. Mais il convient aussi de ne pas se tromper sur le score de Marine Le Pen.

 

L’analyse et la compréhension du résultat obtenu par le Front National à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle est un enjeu idéologique, et donc politique, majeur. En conformité avec la stratégie suivie par Nicolas Sarkozy, sous l’impulsion de Patrick Buisson, on assiste depuis le soir du premier tour à une canonnade médiatique organisée en vue d’effacer l’émergence du Front de Gauche. Elle affirme de façon mensongère dès les premières heures de la soirée électorale que Marine Le Pen avait obtenu 20 %, visant ainsi à assommer l’électorat de gauche et à placer le FN au cœur des débats du deuxième tour.

 

placeo.jpgDe plus, il semble clair que certains cherchent à nous faire payer « l’insolence » à leurs yeux d’avoir désigné le FN comme notre principal adversaire. Béquille d’un système en crise et principal outil du « vote utile », nous avons appelé publiquement, les dernières semaines de campagne, les électeurs à nous mettre devant lui. Cette audace n’est pas du goût de tous ceux qui ont toujours besoin de ce diable de confort.

 

A ce titre, nombre de médias martèlent, avec une gourmandise non dissimulée, que les deux leçons de ce premier tour sont la « défaite » de Jean-Luc Mélenchon et la « victoire » de Marine Le Pen. Cette analyse binaire s’accompagne d’un solide mépris de classe consistant à dire que les ouvriers «préfèrent » décidemment le FN au FDG. La palme de ce mépris à notre égard revient, une fois de plus, à M. Bernard-Henri Lévy qui fait porter, dans Le Point (26 avril 2012), la responsabilité du score du FN à « une gauche dont l’aile ultra a (n’en déplaise à Mélenchon) plus alimenté qu’enrayé, par ses outrances et son populisme, cette spirale du pire ».

 

Le Parti de Gauche doit combattre avec vigueur cette analyse de la situation. C’est déterminant pour la suite.

 

Quelques chiffres et premiers commentaires pour analyser et débattre :

 

1)     Avec 6 421 426 voix, soit 17,9 % des suffrages exprimés et 13,95 % des inscrits, Marine Le Pen obtient effectivement le plus grand nombre de bulletins de vote pour le FN jamais rassemblé pour cette formation. Jusque là, le meilleur score obtenu par le FN était à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle de 2002 de 5 525 906 voix, soit 17,79 % des suffrages exprimés et 13,42 % des électeurs inscrits. Si Marine Le Pen a augmenté le nombre de votants pour le FN de 20 %, le nombre de votants total a lui aussi augmenté de 22 % par rapport à 2002. Le « succès » de Marine Le Pen constitue donc en réalité une légère progression, mais bien réelle, par rapport au meilleur score historique de son parti.

 

2)     Cette progression est pour l’essentiel nourrie par le vote sanction contre Nicolas Sarkozy dans l’électorat de droite. 2012 clôt pour le FN « l’accident électoral » de 2007, où Jean-Marie Le Pen avait obtenu un score très bas (3,8 millions de suffrages, 10,44 % des exprimés et 8,62 % des inscrits), puisque pour l’essentiel le candidat Sarkozy avait siphonné une grande partie de son électorat. Gare donc au « trompe l’œil » de 2007. La réalité électorale d’un FN qui débute en 1988 à plus de 15 % de l’électorat, lors de l’élection présidentielle (son élection la plus favorable) a donc repris son cours. Après quelques années de difficultés internes, (vieillissement de son président fondateur, absence de cadres, difficultés financières, etc…), le FN s’est clairement remis en marche. Mais, avec un peu de recul électoral, on constate donc que le score du FN de 2012 est davantage un grignotage électoral à la hausse, logique par le rejet de Sarkozy, qu’une explosion électorale fulgurante.

 

3)     Par rapport à 2007, c’est essentiellement au sein de l’électorat de droite UMP et ses satellites que les principaux mouvements électoraux en faveur du FN se sont produits. Ainsi, si l’on additionne les scores 2007 de Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy on obtient 16 101 600 voix. En 2012, si l’on additionne Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy on obtient 16 175 167 voix, c'est-à-dire quasiment le même score à 70 000 voix près ! Ce « bloc des droites/extrême droite » représentait 43,85 des suffrages exprimés en 2007 (et 36,21 % des électeurs inscrits). Il obtient 45,08 % des suffrages exprimés en 2012 (et 35,14 % des inscrits).

 

4)     En 2007, si l’on ajoute à ce « bloc de droite/extrême droite » les chasseurs de CPNT, on obtient 45 % des exprimés et 37,16 % des inscrits. Le succès important du FN en 2012 dans le Médoc (terre de bastion CPNT) atteste de la grande porosité de cet électorat vers le FN. Nicolas Dupont-Aignan (1,4 % des inscrits et 1,79 des suffrages) ne modifie pas cette tendance lourde. Avec lui en plus, le « bloc droite/extrême droite » 2012 obtient 36,54 % des inscrits et 46,87 % des exprimés. Cette légère augmentation est vraisemblablement la conséquence d’électeurs Modem 2007 qui sont revenus vers la droite classique. Enfin, si l’on ajoute le Modem à l’ensemble total de la droite / extrême droite, cet ensemble a perdu 16 % de ses voix par rapport à 2007.

 

5)     Pour résumer, si on compare 2007 à 2012 et si l’on met le Modem de coté, le « bloc des droites / extrême droite » est resté relativement stable dans son ensemble, et à même légèrement baissé par rapport au nombre d’électeurs inscrits, mais des mouvements significatifs d’électeurs vers le FN se sont produits.

 

6)     Conscient de cette crise au sein de la droite sarkozyste et associés, le FN est entré dans cette campagne avec des ambitions qu’il convient de rappeler puisque la plupart des commentateurs, si exigeants avec le FDG, qui parlent de la « victoire de Marine Le Pen » les passent désormais sous silence. Elle voulait être en tête du premier tour, au moins au second tour et a encore répondu le 19 avril dans Le Monde à la question « Vous croyez encore au second tour ? » Marine Le Pen : « Oui. Je crois que ce sera beaucoup plus serré qu’on ne le dit. Je me vois à plus de 20 %. »

 

7)     Il reste à établir la structure sociologique et géographique du FN. D’abord j’attire l’attention sur les scores en recul par rapport à 2002 dans les plus grandes villes (cliquez ici). Pour le reste, cette analyse reste difficile à fournir tant les études réalisées sont discutables et contradictoires, voire même fantaisistes, selon les organismes qui les ont réalisées. Cette tâche doit être menée avec rigueur à l’avenir. Au-delà des commentaires d’instituts de sondages aux méthodologies très discutables, il est plus intéressant de s’appuyer sur les premiers travaux de trois chercheurs de l’Université de Rouen (MM. Bussi et Gosset et Mme Colange), spécialistes des cartes électorales. Pour ces trois chercheurs, certes, le FN confirme son implantation dans des zones périurbaines, rurales et rurales profondes. Mais, selon leurs premières analyses, la carte du FN 2012 est « presque un copie-collé de celle qui existait déjà. Le remplacement de Jean-Marie Le Pen n’a pas modifié la carte ou les scores dans des ordres de grandeur radicalement différents, on a quasiment tout le Nord-Est et le pourtour méditerranéen à 25 % ». Pour eux, « L’explication majeure, c’est quand même qu’elle reprend les voix que Nicolas Sarkozy avait pris et qu’elle s’y renforce même par rapport à 2002, avec des percées qu’elle n’avait jamais eues dans certains départements. » Enfin, dans les zones ouvrières où les scores FN sont tant commentés, on constate surtout un glissement de l’électorat populaire ayant voté Sarkozy vers le FN. L’exemple caricatural étant Florange où Sarkozy perd 606 voix et le Pen en gagne 636. On peut ainsi, multiplier les exemples. A Tourcoing, Sarkozy en perd 4 000 et Le Pen en gagne 3 000. A Lille, Sarkozy en perd 6 000 et Le Pen en gagne 3 000. A Marseille, Sarkozy perd 30 000 voix et Le Pen en gagne 28 000. Etc…

 

556806_marine-le-pen-et-bruno-gollnisch.jpg8)     Dans l’électorat populaire, et de manière générale, la progression la plus importante et nouvelle est l’apparition du score du Front de Gauche. Certes, nous avons un retard sur le FN, implanté depuis désormais près de 30 ans dans la vie politique française. Sans nous, sans le travail et la confrontation que nous avons engagés contre le FN, la progression de Marine Le Pen eut été beaucoup plus importante. De plus, désormais le Fn va perdre son meilleur agent électoral qu'était Sarkozy. Désormais, il va peut être s'engager dans une oeuvre de recomposition de la droite tel que l'a dit Louis Aliot son vice-président. Cela détruit le baratin des dirigeants Fn qui se décrivent comme "ni de droite, ni de gauche". A ce sujet, je souligne que Bruno Gollnish appelle à voter Nicolas Sarkozy contre François Hollande.

 

9)     Pour conclure momentanément cette première réflexion encore très imcomplète, si l’on considère qu’une course de vitesse est engagée avec l’extrême droite, il est indiscutable qu’elle a encore une longueur d’avance sur nous, mais nous courrons plus vite qu’elle.