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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 08:10



Comme pour les OGM, le choix de l’EPR avec les questions qu'il soulève nécessite un vrai débat démocratique. C’est un sujet éminemment politique. La position des candidats à quelques semaines de l’échéance présidentielle est importante à connaître.

 
 
 
DH
 
 
 

Plusieurs milliers de manifestants contre l'EPR dans cinq villes de France le 17 mars 2007 (*)

 
 
 
 
 

« Stop EPR ». C'est sous cette même banderole qu'on défilé des milliers de personnes, samedi 17 mars, dans cinq grandes villes de France pour dénoncer les réacteurs de troisième génération de type EPR et demander la fermeture des centrales nucléaires, à commencer par les plus anciennes.

 
 
 

A Toulouse, Dominique Voynet, candidate des Verts à la présidentielle, a pris la tête du défilé, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes. A Strasbourg, la manifestation a rassemblé 2 000 personnes, selon la police et les manifestants, parmi lesquelles le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, Alain Krivine et le porte-parole des Verts, Yann Wehrling. "Ni civil, ni militaire, sortons, sortons du nucléaire" scandaient les militants, tandis qu'une banderole du collectif Alsace-Suisse-Pays de Bade proclamait "30 ans de rejet de déchets radioactifs et de risque d'accident, ça suffit - Population en danger".

 
 
 

LES CANDIDATS INTERPELLÉS

 
 
 

En début d'après-midi, des milliers de personnes se sont aussi rassemblées à Rennes, où se trouvait l'un des porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme. "On est surpris par l'ampleur du défilé. C'est une très grosse réussite", a-t-il déclaré à Reuters. Selon lui, "huit Français sur dix, même les gens qui s'accommodent des réacteurs actuels, sont contre la construction de nouveaux réacteurs".

 
 
 

A Lille, plus de 2 000 personnes ont défilé, rassemblées derrière une banderole "pour des alternatives au nucléaire, stop au réacteur EPR". Les manifestants ont parcouru les 100 premiers mètres à reculons, un symbole pour dénoncer le "caractère rétrograde" de ce projet.

 
 
 

Le réseau Sortir du nucléaire, qui fédère 760 associations, demande la fermeture en priorité de quatre centrales anciennes qu'il juge dangereuses : Fessenheim (Haut-Rhin), Tricastin (Drôme), Le Blayet (Gironde) et Bugey (Ain). Les manifestants interpellent les candidats à l'élection présidentielle et réclament "un plan de sortie du nucléaire avant un drame comme Tchernobyl", a dit Stéphane Lhomme.

 
 
 

Le réacteur pressurisé européen (EPR, de l'anglais European Pressurized Reactor) a été conçu et développé par Areva NP. Ses objectifs affichés sont d'améliorer la sûreté et la rentabilité économique par rapport à celles des précédents réacteurs à eau pressurisée .Pour ses détracteurs, l'EPR est dangereux, coûteux et aggrave le problème des déchets radioactifs.

 
 
 
Pour en savoir plus : http://www.stop-epr.org/
 
 
 
 
 

L'EPR et les candidats : qui est pour, qui est contre ?

 
 
 
Sarkozy, Le Pen, Buffet et Nihous soutiennent le projet
 
 
 

Nicolas Sarkozy. Le candidat de l'UMP s'est toujours montré favorable au nucléaire. A l'UMP, on souhaite "le maintien de l'option nucléaire pour des raisons de compétitivité et écologiques".

 
 
 

Jean-Marie Le Pen. Le programme du Front national prévoit de continuer l'effort réalisé, précisant que "les filières de 3ème et 4ème génération seront programmées".

 
 
 

Marie-George Buffet. Si la candidate communiste prône "le développement des énergies renouvelables", elle est "favorable à la poursuite de l'effort sur l'énergie nucléaire".

 
 
 

Frédéric Nihous. Le candidat de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT) est, "à l'heure ou l'on parle réchauffement climatique, pour le maintien de cette énergie propre" qui "nous garantit l'indépendance énergétique".

 
 
 
Voynet, Besancenot, Bové et de Villers contre l'EPR
 
 
 

Dominique Voynet.  Les Verts ont toujours combattu le nucléaire. La candidate écologiste juge l'EPR "dangereux et basé sur des techniques proliférantes".

 
 
 

Olivier Besancenot. Le candidat de la LCR estime lui aussi que l'EPR est un "projet coûteux porté par de grands groupes dont les objectifs de rentabilité financière sont évidents".

 
 
 

José Bové. Le programme de José Bové n'est pas antinucléaire, pour satisfaire la diversité des points de vue dans les collectifs qui le soutiennent. Mais il s'est personnellement engagé, prévenant qu'il pourrait appeler en dernier recours à "démonter des pylônes" pour "empêcher" la construction de l'EPR.

 
 
 

Philippe de Villiers. Le candidat du Mouvement pour la France demande un "moratoire jusqu'à la résolution du problème des déchets" nucléaires.

 
 
 
Bayrou et Royal pour l'ouverture d'un débat
 
 
 

Ségolène Royal. La candidate socialiste a connu plusieurs revirements sur cette question. Elle a affirmé, dans un courrier au réseau Sortir du nucléaire, qu'elle "engagerait le débat" sur l'ensemble du dossier énergétique et sur l'EPR, si elle est élue."La décision de lancer l'EPR a été prise par le gouvernement actuel dans des conditions d'analyse et de débat tout à fait contestables", selon elle.

 
 
 

François Bayrou. Dans un courrier également adressé à Sortir du nucléaire, le candidat UDF juge qu'"il est temps que la filière nucléaire soit transparente. Les conditions du débat public sur l'EPR n'ont pas été satisfaisantes, puisque la loi d'orientation sur l'énergie avait déjà entériné le choix industriel de l'EPR, avant la mise en place de la commission nationale du débat public sur cette question".

 
 
 

Arlette Laguiller. Lutte ouvrière n'est pas opposé au nucléaire, et la candidate trotskiste a une position nuancée : "Je ne saurais me prononcer de façon aussi péremptoire et limitée sur le projet de construction de l'EPR", écrit-elle à ce réseau.

 
 
 

Gérard Schivardi. Le "candidat des maires", soutenu par le Parti des travailleurs, n'a pas fait connaître son point de vue.

 
 
 
 
 

(*) Le Monde.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Ecologie politique - environnement