Droite : une stratégie à géométrie variable
Article paru dans l'édition du Monde du 02.10.02
Vitrolles, la droite a eu deux attitudes face à l'extrême droite.
Municipales de 1995.
Les principaux candidats sont Jean-Jacques Anglade (PS), Bruno Mégret (FN) et Roger Guichard (UDF/RPR), qui obtient 12,07 %.
La droite lui demande de se maintenir, expliquant qu'il vaut mieux fixer ses voix que prendre le risque de les voir partir vers le FN. Il recueille 12,47 % des voix au second tour, et M. Anglade est élu.
Municipales de 1997.
Catherine Mégret (FN) remplace son mari inéligible. Le PS présente M. Anglade, la droite M. Guichard, (16,30 %).
Mme Mégret est élue en progressant de 7 points, l'essentiel venant des bureaux de droite.
Municipales de 2001.
Mme Mégret se représente sous l'étiquette MNR. Dominique Tichadou représente le PS, le PCF a un candidat, et Christian Rossi, qui rassemble la droite, arrive troisième avec 17,47 %.
Il se maintient au second tour pour « fixer des voix » : il en perd 7 %, pour finir à 10,61 %. Mme Mégret gagne sa triangulaire.