Catherine Mégret et les méchants gauchistes
Article paru dans l'édition de l’HUMANITE du 8 février 2001.
" Je veux poursuivre mon combat contre l’injustice. " Des paroles plus que surprenantes dans la bouche de Catherine Mégret, la maire de Vitrolles.
Aurait-elle décidé de plaquer son mari et les idées du MNR par la même occasion ? Qu’on se rassure, les injustices pour les Megret, ce sont les sondages. Donnée perdante, elle assure que les enquêtes sont " faussées " par ses " adversaires gauchistes ". Ces hommes et femmes au couteau entre les dents sont tellement méchants que les Vitrollais " ont peur de dire pour qui ils votent ", explique madame la maire, avant de conclure : " On est plus chez soi en France. " Un grand classique de l’extrême droite, que les Vitrollais pourraient rapidement transformer en " les Mégret ne sont plus chez eux à Vitrolles ".