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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 09:56

Les élus sont parfois jalousés, souvent critiqués. Le sondage de l’Ipsos de janvier 2007, sur l’état d’esprit des maires de France est intéressant. Les élus locaux sont ceux qui sont toujours en première ligne et la tâche n’est pas toujours facile.
 
Certes ce ne sont que des volontaires et personne ne les pousse à se présenter. Mais la réalité est encore bien souvent plus complexe, et comme tout homme ou femme, les élu(e)s ont le droit de se poser des questions sur leur condition !
 
DH
 
L'état d'esprit des maires, dans la perspective des municipales 2008
 
11 janvier 2007 - L'enquête Ipsos-Courrier des Maires révèle un certain malaise chez nos édiles. Un maire sur trois hésite à se représenter en 2008, à cause de son âge, mais aussi de la complexité de la tâche et de son caractère chronophage. Les maires considèrent que la fonction est de plus en plus difficile à exercer, eu égard les réglementations et les normes, et la disponibilité demandée. Leurs priorités pour 2008 diffèrent sensiblement de celles de leurs administrés, même si l’aménagement des routes dans les petites communes et le développement économique dans les grandes font consensus.
 
A 15 mois des élections municipales, un tiers des maires pense ne pas se représenter
 
Un maire sur deux (49%) "a l'intention" de solliciter un nouveau mandat lors des prochaines élections municipales, mais seulement un sur quatre (24%) qui "est certain" de le faire. A l'inverse, un maire sur trois (32%) ne pense pas se représenter, dont 22% qui en sont certains.
 
Comparativement à ce que l'on mesurait en 1999 – 33% des maires envisageaient de se représenter contre 48% qui n'en avaient pas l'intention – la situation peut sembler moins alarmiste. Il convient toutefois de rappeler que les élections de 2001 ont mené à un fort renouvellement des édiles, puisque 43% des maires élus en 2001 n'exerçaient pas de fonction dans le conseil municipal sortant. Aujourd'hui, près du quart de ces "nouveaux maires" ne souhaitent pas briguer de second mandat.
 
Dans le détail, on constate que le souhait de se représenter augmente avec la taille de la ville dirigée : 48% dans les petites communes, 57% dans celles de taille moyenne, et jusqu'à 78% chez les maires de grandes villes.
 
Ce qui les fait hésiter : leur âge, la complexité de la fonction, et son caractère chronophage
 
La plupart des maires sont aujourd'hui âgés : 29% de ceux qui ont été élus en 2001 avaient plus de 60 ans, ils en ont aujourd'hui plus de 66 ans. A l'extrême inverse, seuls 5% des maires ont actuellement moins de 46 ans. Même si un quart (24%) des maires de plus de 66 ans envisage de manière certaine ou probable de se représenter, 75% sont d'avis contraire, invoquant l'âge comme principale raison de jeter l'éponge.
 
De leur côté, les jeunes élus qui hésitent à se représenter avancent comme première raison la difficulté de concilier cette fonction avec une activité professionnelle. Dans les tranches d'âges intermédiaires, de 55 à 64 ans, on se plaint davantage de la complexité croissante de la fonction d'élu (32%) et des risques de responsabilité pénale (29%).
 
Maire : une fonction de plus en plus difficile
 
La quasi-totalité des maires (89%) a le sentiment qu'il est plus difficile d'exercer la fonction de maire aujourd'hui qu'il y a quelques années ; 69% en sont même « tout à fait » convaincus. Ces résultats sont comparables à ceux enregistrés en 2002 ; le malaise ne diminue pas. A noter que 94% des maires qui en sont à leur "quatrième mandat et plus" sont de cet avis.
 
Comme en 2002, la principale difficulté ressentie est "la complexité des réglementations et des normes françaises et européennes" (46% de citations). La deuxième raison évoquée, particulièrement chez les nouveaux maires et ceux des petites communes, est "la disponibilité croissante qui leur est demandée" (37% ; +4 points). Dans les grandes villes, on regrette davantage "l'attitude consumériste des citoyens par rapport aux services municipaux".
 
Un peu moins citées quoi que tout de même par un maire sur quatre, "la responsabilité pénale des maires" (25%) ou "le manque de moyens financiers et humains" (24%) complètent ce tableau des difficultés.
 
Le casse-tête de la liste dans les petites communes
 
Chez les maires des petites communes qui n'ont pas été découragés, et qui souhaitent se représenter, se pose alors le problème de "trouver suffisamment de candidats compétents pour constituer leur liste" (59% d'entre eux évoquent cette difficulté). La chose peut ne pas s'avérer simple, puisque dans le même temps le nombre de Français prêts à se porter candidats tend à diminuer. Si un Français sur cinq (20%) accepterait de se présenter sur une liste aux prochaines élections municipales en 2008, la proportion étaient d'un sur quatre pour les municipales 2001. En écho aux difficultés évoquées par les maires, la baisse de candidats est d'ailleurs plus marquée dans les petites communes. On recrute davantage de personnes prêtes à s'investir chez les hommes, les personnes diplômées ou de milieux aisés.
 
La constitution de la liste électorale ne concerne guère les maires de communes de plus de 10 000 habitants (seulement 17% de citations). Leur principal souci est en revanche d'expliquer aux sortants du conseil municipal qu'ils ne pourront pas les reprendre (43%), certainement en vue de "rajeunir la liste" (34%).
 
Notons enfin que la parité ne constitue pas une difficulté majeure mais reste une préoccupation dans les petites communes, y compris celles qui ne sont pas soumises à la loi. La difficulté à "trouver suffisamment de femmes pour assurer la parité sur sa liste" est ainsi mentionnée par 29% des maires de communes de 2 000 à 10 000 habitants et 26% des maires de communes de moins de 2 000 habitants, même si la loi ne s'applique pas à ces derniers.
 
Les priorités des maires et de leurs administrés : l'aménagement des routes dans les petites communes, le développement économique dans les grandes
 
Dans les communes de moins de 2 000 habitants, la hiérarchie des priorités des maires et des citoyens est assez différente. Les élus placent en tête "l'environnement et le cadre de vie" (37%) et "l'aménagement des routes et de la voirie et le stationnement" (35%). L'attention sur l'état de la voirie est partagée par leurs administrés (27% de citations), parmi un faisceau de préoccupations assez large : " l'action en faveur des écoles" (28%), "la baisse des impôts locaux" (28%), "l'aménagement des routes et de la voirie" (27%), "la prévention de la délinquance" (26%) et "l'emploi, le développement économique" (25%).
 
Dans les communes de 2 000 à 10 000 habitants, les maires et les citoyens placent en tête de leurs priorités "l'emploi et le développement économique" (respectivement 40% et 35% de citations). Ensuite, les maires citent comme priorité "l'environnement et le cadre de vie" (33%) et "le logement" (30%), quand leurs administrés pensent plutôt à "la prévention de la délinquance" (31%) et à "la baisse des impôts locaux" (29%).
 
Dans les communes de plus de 10 000 habitants, les priorités sont encore différentes, même si l'emploi et le développement économique restent bien placés (44% de citations chez les maires, 31% chez les habitants). Cet item est toutefois moins souvent jugé prioritaire que "la prévention de la délinquance" pour les citoyens (41% de citations), ou "le logement" pour les élus (45%).
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles