Gauche Antilibérale, l’histoire n’est pas écrite…
Deux petits évènements nous démontrent que l’histoire de la Gauche antilibérale n’est pas encore totalement écrite.
Tout d’abord nous venons d’apprendre dans le journal Le Monde du 10 janvier 2007, que Michel HUSSON, l’"économiste officiel" de la LCR, vient de claquer la porte de son parti.
En effet, Michel Husson, économiste à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) a démissionné le 24 décembre 2006 de la Ligue communiste révolutionnaire.
Pour ce militant trotskiste la LCR porte "une lourde responsabilité dans l'échec prévisible" du rassemblement antilibéral issu de la campagne du non au référendum du 29 mai. "Surenchères programmatiques", "analyses unilatérales", "sous-estimation du potentiel des collectifs"... les "fautes" sont égrenées sans concession. "La direction de la LCR l'a entraînée sur une voie sectaire qui lui fait tourner le dos au mouvement de masse", conclut-il.
"C'est une perte considérable, juge Christian Picquet (Minoritaire de la LCR, impliqué dans les collectifs antilibéraux) Michel est celui qui a le plus enrichi le programme économique et social de la Ligue". Pour ce membre du bureau politique, ce retrait est symptomatique : "Il y a de nombreux départs dont il est difficile d'apprécier encore l'ampleur. Mais, comme au PCF, l'incompréhension est grande."
Cela bouge donc du coté de la LCR, comme du PC avec les communistes unitaires
Je recommande le site internet de Michel HUSSON à tous ceux qui sont intéressés par une « autre façon » d’appréhender l’économie :
Autre évènement, l’appel lancé pour une candidature de José BOVE. Lancé le week-end dernier, l’objectif était d’atteindre les 10 000 signatures fin janvier. Mais il s’avère qu’en à peine 6 jours, 9000 signatures sont déjà acquises. A ce rythme, l’objectif de fin janvier devrait être atteint en moins d’une semaine !
A suivre…