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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 21:41



Je n'étais pas Popereniste, car un peu jeune à l'époque, mais j'ai découvert cet homme qui symbolise un idéal politque rare, en terme de rigueur intellectuelle, réflexion sur la société, etc. Il a assurément marqué la vie du parti Socailiste et plus... 
Mon ami Georges MARTEL,  compagnon de route de Jean POPEREN, m'a fait part de la parution de cette biographie, je vous en conseille la lecture à l'heure de l'américanisation de la vie politique française...




Une biographie de Jean Poperen
 
50 ans d’histoire de la Gauche en France
 
 
25 ans de l’histoire du Parti socialiste né en 1971 à Epinay.
           

... Nous avons progressé parce que, rejetant toute attitude sectaire, d’isolement, nous avons appliqué une politique d’élargissement, de contacts, nous n’avons pas gardé notre politique pour nous, nous avons cherché à la faire appliquer par d’autres. ”

 

Toute la stratégie de Jean Poperen tout au long de sa vie politique tient dans cette phrase. Contrairement à nombre d’hommes politiques jaloux de la paternité d’une idée émise, soucieux de prendre le pouvoir pour la mettre eux-mêmes en action, pour Jean Poperen, grand pourvoyeur d’idées, l’important est qu’elles vivent même si elles sont mises en œuvre par d’autres. Si on ne comprend pas cette exigence, on ne comprend rien à son parcours politique... ” 

(extrait des pages 234-235 )
 
 

“Jean Poperen n’est pas fidèle à une organisation en particulier mais à la gauche elle-même et à l’organisation qui l’incarne le mieux à un moment donné. ”

 
(Annie PHILIPPE- Daniel HUBSCHER :
Enquête à l’intérieur du PS (Ed. Albin Michel-1991)
 

Jean Poperen, historien, dirigeant de partis (PCF, PSU, UGCS, PS), député-maire dans le Rhône, ministre de 1988 à 1991, a été, pendant un demi-siècle, l’un des artisans essentiels du rassemblement de la gauche et des forces populaires : pas de parti sans base militante, pas de gouvernement durable sans fidélité aux promesses, pas de succès politique pour la gauche sans le rassemblement de toutes ses composantes et sans un lien puissant avec le mouvement social.

 
 

Un homme de contraste et de paradoxes :

 

“ Ce marxiste rigoureux est devenu un partisan inconditionnel de la démocratie, parce que pour lui la place de la France est d’être aux côtés des démocraties occidentales et donc des Etats-Unis. C’est aussi une des raisons de son soutien indéfectible à Israël, seule démocratie du Moyen-Orient. C’est ainsi que cet anti-rocardien constant se révèle un ministre particulièrement loyal avec Michel Rocard, un ministre des relations avec le Parlement apprécié des parlementaires de droite qui s’attendaient à rencontrer un sectaire. Ainsi, ce dirigeant que l’on a souvent vu comme une incarnation de l’appareil – et qui n’a jamais voulu sacrifier à une ascension dans l’appareil, une indépendance d’esprit intraitable – cet homme qui consacra son existence à l’action politique fut plus que tout autre ouvert à la culture et prit l’initiative de somptueuses rencontres entre intellectuels de haut niveau qui le tenaient pour un pair. ”

           
Claude Dupont
(article pour l’Ours)
 

Jean Poperen : un intellectuel militant :

 

“ Etre un intellectuel en politique, c’est replacer chaque fait dans son cadre historique, c’est savoir s’indigner, refonder, innover devant l’Histoire pour la faire avancer, regarder le futur, éduquer, éclairer pour expliquer, enrichir la doctrine et l’indispensable idéologie, celle qui encadre les projets longs, celle qui donne du contenu et du sens.”

 
Laurent Fabius
(Hommage rendu à Jean Poperen

 en 1997, lors de la rentrée parlementaire)


Jean Poperen et le Parti socialiste

 

Jean Poperen, si lucide dans ses analyses sur le comportement des électeurs, se trompa beaucoup plus sur celui des adhérents de ses partis successifs : en 1967, quand la coalition des ténors du PSU fut défaite par les autonomistes de Rocard, comme en 1990, au Congrès de Rennes, quand il surestima la capacité ou l’envie des militants de s’en tenir aux textes d’orientation. Mais c’est l’erreur tactique du Congrès – fondateur – d’Épinay qui est la plus souvent évoquée. C’est que Jean Poperen croit trop exclusivement à la force intangible de la ligne politique alors que, dans la vie d’un parti, on ne peut pas évacuer l’aspect émotionnel et subjectif. En l’occurence, il n’avait pas perçu l’ampleur du rejet de Guy Mollet de la part des nouveaux arrivants.

 

Cette erreur d’appréciation laissera des traces profondes. Jean Poperen ne fera jamais partie du premier cercle des “mitterrandistes”, ceux à qui Mitterrand confie les postes-clés. Malgré sa loyauté à toute épreuve, rien ne lui sera octroyé : il devra guerroyer pour obtenir les postes de responsabilités où, pourtant, il excella. Mais il ne réussit pas à réaliser son rêve : devenir Premier secrétaire du PS.

 

Pourtant, grand pourvoyeur d’idées, il n’a cessé de donner un corps de doctrine au PS : le Front de classe et l’union de la gauche avant 1981, le compromis et la confrontation sociale après la victoire, jusqu’à ce que la politique de la “deuxième” gauche triomphe, sinon dans les Congrès du moins dans les esprits.

 

Ecarté du secrétariat, il n’abandonne pas la lutte idéologique. Conscient de la mondialisation inévitable, il étend le champ de ses réflexions à l’Europe et à la planète.

 

“On ne peut pas gagner la bataille politique sans mener le combat d’idées”

Jean Poperen ( Le nouveau contrat socialiste - 1985)
 

Toute la vie politique de Jean Poperen est une illustration de cette exigence.

 

La vie politique actuelle, politique-spectacle faite en fonction de la courbe des sondages, manque d’hommes et de femmes de cette trempe. Dix ans après sa disparition, sa démarche n’a rien perdu en actualité.

 

Jean Poperen tel qu’en lui-même : cette biographie permet, à ceux qui le souhaitent, de mieux comprendre l’évolution du Parti socialiste et de la gauche, dans la dernière moitié du XX ème siècle.

Le livre de 496 pages est construit en deux parties : la 1ère a été écrite par Poperen lui-même : ce sont des mémoires inachevés qui content la jeunesse de Poperen jusqu’en 1953.


La 2ème partie écrite par Marie-Thérèse Mutin couvre la période de 53 à 97.

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste