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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 18:21


A la une : Présidentielle: Fabius se pose en rassembleur du PS sur une ligne de gauche

 

Laurent Fabius a voulu montrer sa capacité à rassembler au-delà de ses soutiens traditionnels, sur une ligne de gauche, lors d'un grand meeting de lancement de sa campagne à l'investiture PS à l'élection présidentielle, dimanche à Pantin.

Devant quelque 1.500 cadres du parti, brandissant des affichettes ou portant au revers de leur veste des autocollants "Laurent Président", l'ancien Premier ministre s'est présenté comme "le candidat du projet socialiste, le candidat du pouvoir d'achat, le candidat de la construction du futur".

 
M. Fabius s'est posé en défenseur des Français les plus modestes.
 

"Je n'accepte pas, a-t-il déclaré sous un tonnerre d'applaudissements, les salaires de misère, les cadences insupportables, les pensions qui ne permettent pas de vivre, l'écart écrasant des richesses, je n'accepte pas que des dizaines de milliers de familles ne puissent se loger décemment".

 

"Je veux porter l'espoir de tous ceux qui ont la même révolte" et "ne pas mettre mon drapeau dans ma poche", a-t-il ajouté, en prônant "une France forte parce que solidaire".

 

Il s'est voulu précis dans ses propositions, notamment sur les petits salaires, faute de quoi la gauche risque la défaite en 2007, selon lui. Si, sur cette question, la réponse de certains candidats est « On verra », je crains que la réponse des électeurs, le moment venu, soit « On verra », a-t-il lancé.

 

M. Fabius opte ainsi pour une stratégie très différente de Ségolène Royal, qui le distance très largement dans les sondages auprès des sympathisants socialistes, à six semaines du choix du candidat par les militants.

 

Le député de Seine-Maritime s'est affirmé très déterminé: "Je suis prêt à endurer toutes les attaques pour défendre ce que vous pensez et faire honneur à notre peuple", a-t-il assuré.

 

Dans un discours d'une heure très applaudi, M. Fabius s'est efforcé de démontrer ses capacités de chef d'Etat, passant en revue les grands problèmes internationaux : les tentatives de l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, le conflit israélo-palestinien, l'approvisionnement énergétique (pétrole et gaz), le sort de l'Afrique.

 

Le député de Seine-Maritime avait réuni autour de lui une brochette inhabituelle: à ses alliés de la campagne pour le non au référendum sur la Constitution européenne (comme Jean-Luc Mélenchon), s'étaient joints des responsables d'autres sensibilités.

 

Parmi eux, Jacques Généreux, de la direction du Nouveau parti socialiste (NPS, gauche du parti), Michaël Moglia, secrétaire général de « Rénover, maintenant », le courant d'Arnaud Montebourg (allié à Ségolène Royal), Marc Dolez, animateur de la frange la plus à gauche du PS.

 

L'avant-veille, Benoît Hamon, l'un des dirigeants du NPS, réputé influent chez les jeunes socialistes, avait pris position à titre personnel pour Laurent Fabius dans la course à l'investiture.

 

"D'autres vont nous rejoindre. Je leur lance un appel, nous avons besoin d'eux, j'ai besoin des militants", a lancé M. Fabius.

S'il a souhaité "dépasser" la querelle au sein du parti entre partisans du oui et du non lors du référendum de mai 2005, M. Fabius a insisté sur la nécessaire "réorientation de l'Europe". "Je demande que la façon dont fonctionne l'Europe soit conforme à l'intérêt des Européens" et que l'Union "soit capable de défendre l'intérêt des Européens et des Français", a-t-il affirmé.

 
PANTIN (AFP) 16:12
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste