Mieux connaître Nicolas SARKOZY…
Lors d’un récent voyage en Italie, Nicolas SARKOZY Ministre de l’Intérieur, patron de l’UMP et candidat à la Présidentielle 2007 a rencontré « son grand ami » Silvio BERLUSCONI lors d’un repas et a organisé une réunion de travail avec Gianfranco FINI, le chef de la droite postfasciste italienne (1).
SARKOZY, l’homme du « Moi, je… », dans son livre autoélogieux paru ces derniers jours, nous révèlent tout de même quelques points. Il est atlantiste, fasciné par l’Amérique, et estime que « la France devrait rompre avec l’orthodoxie gaulliste en la matière ». « Il n’était pas favorable à la guerre d’Irak, simplement, il était contre que la France s’y oppose ». Cherchez l’erreur !
Pour lui, « il faut jeter à la poubelle le modèle social français », puisque tout en la matière est meilleurs qu’ailleurs, surtout en Angleterre. (1) (2)
Si BERLUSCONI est le modèle politique de SARKOZY, la France a de quoi s’inquiéter. Sarkozy projette – t il de transformer notre pays en un système mafieux et à modifier les lois comme son ami italien à son profit et à celui de ses collègues ?
Si FINI fait partie de ses relations de travail entre partis de droite européen, il y a aussi de quoi s’inquiéter pour notre pays…
Si SARKOZY a pour modèle social l’Angleterre et l’alignement sur les Etats-Unis comme référence, les français ont de quoi, une fois de plus à s’inquiéter…
Les élections présidentielles 2007 ne doivent pas se jouer sur du marketing politique. SARKOZY sur ce point engage « sa promotion électorale » sur le modèle des présidentielles américaines. Derrières les hommes et les femmes, il y a des convictions et des orientations politiques qui sont essentielles et que les français doivent connaître avant de faire leur choix.
Ce ne sont pas les sondages qui font les élections, ni TF1 en portant le débat politique à son plus bas niveau en jouant sur « la belle gueule » et une pseudo popularité construite de toute pièce, sans jamais aborder le fond.
La droite et la gauche, ce n’est pas pareil, ce ne sont pas les mêmes choix de société. Aux électeurs de se positionner en toute connaissance de cause et en fonction de leurs profondes convictions…
A suivre…
(2) Témoignage, par Nicolas SARKOZY,