Dans la continuité de la déclaration du Bureau National du Parti de Gauche.
A suivre, l'aventure ne fait que commencer...
DH
Savoir se dépasser
Mardi, 16 Juin 2009 François DELAPIERRE
Le Conseil national du Parti de Gauche de dimanche l'a confirmé. Le PG veut continuer le Front de Gauche pour ouvrir une issue positive à la crise. Bataille globale : le Front de Gauche est un fait électoral, il doit aussi être un fait social et culturel. Par exemple en lançant des chantiers programmatiques ouverts à tous. Tel est le souhait de ses composantes et l'attente de ses soutiens.
Mais si le Front de Gauche ne doit pas être seulement une réalité électorale, il doit aussi en être une. La méthode qu'il dessine est la « révolution par les urnes ». Chaque élection particulière qui se présente renvoie donc à une stratégie globale. Pensée au-delà de sa spécificité locale, elle devient un moment précieux d'éducation politique. A Mantes-la-Jolie et Aix-en-Provence toute l'autre gauche se rassemble enfin : PCF, PG, NPA, Alternatifs, Verts de gauche, associations locales....
Mais à Hénin-Beaumont, où le PG ne compte hélas pas d'adhérent, la gauche s'affronte sur six listes dont une comprend le Modem. Irresponsable !
Ensuite viendront les régionales. L'étape est très rude pour le Front de Gauche. Nous voulons y participer comme une force cohérente et autonome. Mais cette autonomie doit être conquise. Car ce sont les têtes de liste qui décident des alliances entre les deux tours.
Le PG ne se laissera pas entraîner dans la stratégie d'alliance à la carte revendiquée par Rousset, président de la région Aquitaine, un œil sur la calculette, l'autre sur la courbe de santé du Modem.
Si le PS n'y met pas bon ordre, ce que pour l'heure il ne veut ni ne peut faire, cela veut dire présenter des listes autonomes de l'autre gauche. Et affronter la barre fatidique des 5 voire des 10% requis pour fusionner ou se maintenir. Cet objectif est à la portée de l'autre gauche.