La droite profite d’une campagne atone ! Malgré la crise et une situation sociale dans le pays qui ne cesse de se dégrader, la Droite sortirait en tête des élections européennes ! Cherchez l’erreur.
Ce qui est inquiétant, c’est qu’ 1 français sur 4 sait que l’élection européenne se déroule cette année, alors que nous sommes à seulement 38 jours de l’élection qui se déroulera le 7 juin…
Comme déjà évoqué, ce sont les abstentionnistes qui seront déterminants pour cette élection.
Point encourageant, le Front de Gauche progresse de sondages en sondages. En effet, dans la France entière le Front de Gauche est entré dans la campagne électorale avec une multitude de réunions publiques, de l’affichage, des tracts pour expliquer les enjeux de cette campagne et le rôle de l’Europe.
Pour en savoir plus au niveau national :
http://www.lepartidegauche.fr/
http://www.frontdegauche.eu/
et dans le 13 :http://13.lepartidegauche.fr/
http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=95&Itemid=57
A suivre !
DH
La droite profite d'une campagne atone (*)
Sondage. Si les élections européennes avaient lieu dimanche prochain, l'UMP l'emporterait devant le PS, selon une enquête IFOP pour l'Humanité.
Selon la dernière enquête Eurobaromètre, seuls 27 % des Français savent qu'une élection européenne se déroulera cette année. L'embarras des grandes formations politiques à entrer dans une campagne qu'ils savent risquée cultive la tendance à l'abstention généralement constatée dans ce type de scrutin. Dans ce contexte, le sondage réalisé par l'IFOP pour l'Humanité donne l'avantage à l'UMP (26,5 %) devant le PS (22,5 %) en baisse de 0,5 point en un mois. À droite, le FN progresse, à gauche l'écart entre le Front de gauche et le NPA se resserre.
L'extrême-droite gagne 1,5 point à 7,5 %.
Face à une UMP largement en tête à droite, le Modem avec 14 % enregistre un léger recul sur deux mois (- 0,5 %). L'extrême droite gagne 1,5 point (7,5 %) et la liste MFP-CNPT menée par Philippe de Villiers plafonne à 5 % des suffrages. Le ralliement d'une partie des centristes au parti présidentiel et la drague de Sarkozy sur les terres du FN continue de porter leurs fruits puisque l'UMP crédité de 26,5 % des suffrages n'avait obtenu que 16,6 % des voix lors des élections européennes de 2004. À l'époque, la liste de l'UDF engrangeait 12 % des voix et le FN 9,8 %.
Si avec 22,5 % des intentions de votes, le Parti socialiste reste en tête à gauche, son hégémonie s'érode significativement si on compare les prévisions actuelles aux 28,9 % obtenus en 2004. À l'époque, les formations situées sur sa gauche (LCR-LO-PCF) ne totalisaient que 8,5 % des voix contre 15,5 % aujourd'hui (NPA-Front de gauche-LO).
L'écart entre le NPA et le Front de gauche se resserre
Dans ce contexte, le PS réussit paradoxalement à capter à lui seul 40 % des électeurs de gauche ayant voté non au référendum sur la constitution européenne de 2005 contre 19 % pour le Front de gauche, 18 % pour le NPA et 9 % pour la liste Europe écologie. L'écart entre le NPA de Besancenot et le Front de gauche se resserre sensiblement au profit de ce dernier. Crédité de 9 % des intentions de vote en février, le NPA n'en obtiendrait plus que 7 % aujourd'hui alors que les listes du Front de gauche (PCF-Parti de gauche, Gauche unitaire) passeraient de 4 % à 5,5 %. L'étude fait apparaître en outre que 18 % des électeurs ayant voté pour Besancenot à la présidentielle de 2007 reporteraient leur vote sur le Front de gauche.
De son côté, la liste des Verts, menée conjointement par le libéral Daniel Cohn-Bendit et l'ancien militant antilibéral José Bové, garde un étiage à la hauteur du score obtenu en 2004 (7,4 %) avec 7,5 % des intentions de vote.
Fiche technique. Étude réalisée par l'IFOP pour l'Humanité. Échantillon de 853 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 958 personnes représentatif de la population française âgée de dix-huit ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et par catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu du 23 au 24 avril 2009, par téléphone, au domicile des personnes interrogées.
Frédéric Durand
(*) L'HUMANITE.fr du 27/04/09