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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 04:34

Laurence Parisot: Négocier ? Où ça ? Quoi ça ? Si c’est elle qui le dit, alors, pour ceux qui en doutaient, ils peuvent préparer les baskets pour la grande manifestation du 19 mars !!!!

Au passage, Laurence Parisot ne souhaite pas que l’Etat intervienne sur la Guadeloupe. Savez – vous pourquoi ? Si jamais nos amis antillais voyaient après une grève générale, leu salaire augmenter de 200 €, cela pourrait donner des idées à d’autres… Une question cependant, les revenus des patrons du CAC40  connaissent-ils la crise ?

A suivre…

DH


Laurence Parisot: Négocier ? Où ça ? Quoi ça ?

Invitée ce matin de RMC, la matrone des patrons a expliqué que, selon elle, la réunion du 18 février convoquée par Nicolas Sarkozy avec les syndicats n'avait pas pour but d'arriver à des négociations!

 

« Je crois qu'il n'y a jamais eu de présidente du Medef aussi engagée pour ouvrir le dialogue social, pour arriver à des accords sociaux protecteurs. » Elle ne manquait pas d'air, ce matin, Laurence Parisot face à Jean-Jacques Bourdin sur RMC. D'autant qu'après avoir prononcé cette phrase, elle entonnait une tirade à la manière d'Arletty. Une tirade qui pourrait se résumer de la sorte : « Négociation, négociation ! Est ce que j'ai une gueule de négociation ».


Interrogée sur la réunion du 18 février, elle a en effet fait mine de n'y voir qu'un simple rendez-vous qui ne déboucherait sur aucune décision particulière : « Négociation ? Mais sur quels sujets ? (...) Je n'ai pas entendu parler de négociation ». Et d'ajouter dans la foulée : « Il est bon que les partenaires sociaux se rencontrent pour partager un diagnostic. » Voilà, au moins les syndicats prévenus : qu'ils n'attendent rien de cette table ronde avec le patronat et l'Etat. Il s'agira simplement de faire un « diagnostic » !


Sur la question des salaires, ils pourront aussi s'accrocher. La matrone des patrons a tenu à rappeler qu'il ne pouvait y « avoir de négociations salariales globales », que « les négociations se passent dans les entreprises ». Et dans le même registre, elle a salué, à mots couverts, la décision que l'Etat n'intervienne pas sur la question des salaires en Guadeloupe.


Les négociations ont déjà eu lieu ?


Ne rien lâcher aux syndicats, c'est donc le mot d'ordre de Laurence Parisot pour la réunion du 18 février. Car si la présidente de l'IFOP se montre si ferme, c'est qu'elle estime que les discussions avec les représentants des salariés ont déjà eu lieu dans le cadre de la négociation sur l'UNEDIC.   


Mais si la dirigeante du Medef joue l'intransigeance face aux syndicats, elle se montre en revanche  beaucoup plus souple avec les banques. À la question « Les banques jouent-elles le jeu ? », elle a répondu sur un ton très diplomate : « [Elles] font leur travail au mieux. Les dossiers sont plus longs. Tout est plus compliqué. C'est aussi l'assurance qu'elle ne fasse pas les mêmes bêtises ». Bref, même teintée d'Arletty, Parisot s'est bornée à faire du Parisot et ça promet pour le 18 février...

Marianne.fr Jeudi 12 Février 2009

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !