L'ancien maire de Vitrolles Catherine MEGRET (1997-2002) se faisait protéger par un garde du garde aux activités suspectes...
Bon, aujourd'hui, on s'en « fout » un peu, car la page Mégret à Vitrolles est tournée depuis maintenant 6 ans, mais quand même.
De toute façon, il n'était pas banal qu'un Maire d'une modeste ville de 35000 habitants ait un garde du corps, mais c'était Vitrolles à l'époque, et depuis 2002, le Maire n'a aucun besoin d'un garde du corps...
Comme je suis régulièrement interrogé de la France entière au sujet de personnages qui ont sévi à Vitrolles, et qui tentent de se refaire une virginité dans d'autres régions, en essayant de cacher leur passé, c'est pourquoi je publie cet article qui rentre dans l'histoire de Vitrolles...
DH
Un vaste trafic de drogue jugé en février 2009 à Poitiers
Quinze personnes, dont une jeune femme, seront jugées par la cour d'assises spéciale, accusées de trafic de stupéfiants en bande organisée.
Comme souvent en matière de stupéfiant, la grosse affaire qui va occuper pendant cinq jours la cour d'assises de la Vienne du 9 au 13 février est partie d'un simple renseignement recueilli par les gendarmes de la brigade de recherches : le dénommé Cyril Servant, un Poitevin d'une trentaine d'années, serait mêlé à un vaste trafic d'héroïne et de cocaïne entre les Pays-Bas et Poitiers, via la Belgique.
Les écoutes téléphoniques de Servant permettent aux enquêteurs de découvrir qu'il est en relation avec une poignée de « vieux chevaux » du trafic de stup mais aussi de trafiquants de sa génération. Le point de livraison de la drogue : le parking de l'hôpital de Saint-Herblain, près de Nantes. C'est là que, le 22 mars 2006, quatre hommes tombent dans la souricière tendue par la police. Celui qui conduit la voiture (où les gendarmes trouvent 30 kg de cannabis, de l'héroïne, de la cocaïne) est Alain Cler, 43 ans, ancien garde du corps de la mairesse MNR de Vitrolles, Catherine Mégret.
L'argent de la drogue blanchi dans les Deux-Sèvres ?
Malgré cette quadruple interpellation, les écoutes démontrent que le trafic se poursuit. Tayeb Kassa, un Parisien, et l'ami de sa fille Mélissa, soupçonnés d'être les fournisseurs de Servant, doivent se rendre en Belgique. Pris en filature, ils sont interpellés par les gendarmes à Thouars le 4 avril avec près d'un kg de cocaïne, autant d'héroïne et près de 2.000 comprimés d'ecstasy. Dans la foulée, les arrestations se succèdent : les Poitevins Cyril Servant et Damien Lige, accusés d'être à la fois des trafiquants et les principaux clients de Kassa tombent le 4 avril.
Les deux « correspondants » bruxellois des trafiquants tombent à leur tour : Hervé Laporte se rend à la police et Michel Moinard, 64 ans, originaire de Vouneuil-sur-Vienne, se fait prendre par les policiers belges en août. Enfin, le 10 octobre, les gendarmes coincent Roland Chamard-Bois, dit « le gros », un Nantais de 67 ans désigné par Cler comme son grossiste. Chamard-Bois, qui est le seul dans ce dossier à nier toute implication, a passé plusieurs années en prison pour divers délits : on sait qu'il y a côtoyé plusieurs des protagonistes de ce trafic.
La fille de Tayeb Kassa sera elle aussi poursuivie devant la cour pour divers délits dont le blanchiment de l'argent récolté par ses père et concubin. Elle aurait notamment acquis pour 10.000 € un terrain à Pamproux, dans le Deux-Sèvres, payé en partie en liquide.
Enfin, manquera à l'appel Khaled Abdelhamid, alias « Milieu », ressortissant algérien, jamais retrouvé. On sait qu'il était logé à Bruxelles par la compagne de Moinard et qu'il effectuait régulièrement des voyages entre la Belgique et les Pays-Bas. Il sera pourivi pour le crime de trafic en bande organisée, tout comme Cler, Kassa, Laporte et Moinard. Les dix autres mis en cause seront jugés pour des délits connexes.
Vincent Buche