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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 06:41

La Poste avec Nicolas Sarkozy est en danger. Comment avoir confiance en un Président qui à plusieurs reprises nous a menti ? Rappelons-nous par exemple de GDF.

Sarkozy veut privatiser La Poste, aux noms de quels intérêts ? Ce n'est en aucun une obligation. Par ailleurs, le montage financier qu'il propose ne se justifie nullement et n'est en fait qu'une première étape, en attendant des jours meilleurs au niveau de la bourse.

Je sais que certains rétorqueront que le service de La Poste laisse à désirer, que les queues d'attentes sont longues, et que l'accueil n'est pas toujours à la hauteur. Ce n'est pas forcément faux. Mais je pense qu'il faut se poser la question, pourquoi nous en sommes arrivés là ? Dans quel but ? N'était - ce pas « la ruse » en réduisant par exemple, les effectifs et les moyens de conduire à ces situations et ainsi rendre « inéluctable  le changement » et encore mieux son acceptation par la majorité du public ? Après tout, ils l'ont bien mérité », comme on l'entend parfois...

J'ai trouvé un « bon » article de Marianne sur le sujet, ainsi que le communiqué d'ATTC.

C'est un dossier sur lequel il faudra revenir dans les semaines qui viennent...

DH


Impostures pour La Poste!

Dec 22, 2008 04:23:00 GMT Partager


Par Hervé Nathan. Pour faire passer le changement de statut de La Poste, prélude à une privatisation future, Nicolas Sarkozy promet 2,7 milliards. La ficelle est trop grosse!


Ainsi, c'est décidé, par le fait du Prince, La Poste, le seul grand service public commercial encore entièrement dans les mains de l'Etat, va changer de statut. Ce devrait être fait d'ici l'été prochain, par le vote d'une loi au Parlement.

Triste destin pour La Poste


Devenues une société anonyme, La Poste et la Banque Postale sa filiale pourront très facilement ouvrir leur capital aux intérêts privés. Il suffit de se souvenir de GDF, transformée en société anonyme en 2005 par un ministre de l'économie nommé Nicolas Sarkozy qui assurait qu'elle demeurerait majoritairement dans le giron de l'Etat. Aujourd'hui ce sont les actionnaires de Suez, et les managers de Suez, qui y exercent le pouvoir !


Pour masquer ce triste destin évolue à La Poste, le président de la République annonce que l'entreprise serait désormais propriété de l'Etat et d'opérateurs publics. Première opération, destinée à faire passer la pilule : une augmentation de capital de 2,7 milliards souscrit à 1,2 milliard d'euros par l'Etat et 1,5 milliard par la Caisse des dépôts. Ce paravent grossier, gobé trop facilement par une partie des médias, est une double imposture.


Tout d'abord, l'Etat a la possibilité d'assurer l'augmentation de capital par lui-même s'il le désire. Juridiquement d'abord, puisque  le traité de Rome reconnaît le droit aux Etats de posséder des entreprises. Il serait d'ailleurs temps que les gouvernements fassent reconnaître ce droit à la Commission. C'est même le moment, puisque la crise amène à injecter des fonds publics partout, et notamment dans le secteur privé ! Financièrement ensuite : l'Etat peut emprunter pour investir dans La Poste. C'est même recommandé, puisque les règlements européens issus des traités de Maastricht et d'Amsterdam mettent « hors déficit » les investissements, y compris dans les entreprises.


C'est grâce à ces règles que les 40 milliards de fonds propres mis à disposition des grandes banques privées ne seront pas comptabilisés dans la dette publique. On se demande d'ailleurs pourquoi le gouvernement ne puise pas dans cette enveloppe pour aider sa filiale la Banque postale, qui est la banque de service publique, celle qui « bancarise » ceux qui sont refusés ailleurs.  Nul besoin donc ni de changer de statut, ni de solliciter la Caisse des dépôts.


Gare aux ventes à la découpe


Car c'est là que réside le second scandale : l'Etat puise dans les réserves de la Caisse comme si elle était sans fond. La CDC, rappelle son directeur général Augustin de Romanet, a déjà apporté sous diverses formes 43 milliards d'euros à l'économie nationale, soit bien d'avantage que l'Etat lui-même.


Or, l'argent de la Caisse, c'est celui des Français. Il provient de l'accumulation de leur épargne. Or la Caisse craque de partout sous le poids des prélèvements. Elle pourrait être pour la première fois en perte en 2008, pour la première fois depuis 1816, année de sa création. Pour répondre aux sollicitations de l'Etat est joue des tours de passe-passe dangereux.


Ainsi pour pouvoir apporter 3 milliards au fonds stratégique d'investissement, la CDC va-t-elle vendre 34 000 logements dans la région parisienne, qui abritent des ménages des classes moyennes. Une partie de ces immeubles feront probablement l'objet de ventes à la découpe de la part de promoteurs.


Pour assurer la stabilité de PME ou de grands groupes industriels, ce sont des familles que l'ont risque de déstabiliser ! Joli programme. Pour trouver 1,5 milliard à destination de la poste, que devra donc céder la Caisse des dépôts, dans un marché où, au demeurant, tous les prix baissent ?

 
Reste à tirer une leçon politique...


Sur ce dossier, comme celui des lycées, Nicolas Sarkozy a décidé de reculer sur la privatisation. La crise financière s'est imposée. Quel actionnaire privé est prêt aujourd'hui à investir dans La Poste ? Aucun. Nicolas Sarkozy remet donc la privatisation à l'après-crise. Il a néanmoins devant lui un deuxième obstacle : la mobilisation de la population, des élus, attachés au service public. Ils ont déjà beaucoup œuvré contre un projet manifestement mal fichu et mal financé. Il ne faudrait pas qu'il désarme avant l'été.


(*) http://www.netvibes.com/lecafedemarianne#CAFE_WIFI





La Poste et les mensonges du Président


Article publié le 22/12/2008 par: Attac France



Le président de la République nous a habitués à des mensonges plus gros les uns que les autres, sur lesquels les médias mettent trop rarement l'accent. En 2007, alors candidat à l'élection présidentielle, il voulait sauver la télévision publique en augmentant la part réservée à la publicité : en 2008, conseillé par TF1, il supprime la publicité sur France Télévisions. Toujours candidat, il promettait d'être le président du pouvoir d'achat et d'aller « chercher la croissance avec les dents » : on sait ce qu'il en est advenu !


Le 18 décembre dernier, concernant la Poste, il n'a pas hésité à accumuler les mensonges. Selon lui, le changement de statut du groupe était inévitable, il n'y pouvait rien, puisque l'Union européenne avait décidé l'ouverture totale à la concurrence des services postaux. Premier mensonge : oui, il y pouvait quelque chose, puisque la dernière directive postale (publiée en février 2008) a été votée par les représentants de son gouvernement au sein du Conseil des ministres de l'Union européenne. Deuxième mensonge : l'ouverture à la concurrence n'implique pas nécessairement l'ouverture du capital, encore moins la privatisation, rien dans les directives européennes n'y oblige. Troisième mensonge : l'ouverture du capital serait indispensable pour résorber les dettes de la Poste. Faut-il rappeler au Président que France Télécom n'a jamais été aussi endettée que lorsqu'elle a perdu son statut de société publique ?


Mais le plus gros des mensonges remonte à l'année 2004 : alors ministre de l'économie et des finances, Nicolas Sarkozy jurait, la main sur le cœur, que jamais l'entreprise Gaz de France ne serait privatisée. Quatre ans plus tard, sous sa présidence, l'État ne possède plus que 35 % du capital de GDF-Suez. Comment pourrions-nous le croire lorsqu'il nous assure que, malgré la transformation en société anonyme, le capital de La Poste restera à 100 % public ?


Plus que jamais, il importe de défendre le service public postal. Membre du Comité national contre la privatisation de la Poste, Attac France participera à toutes les actions qui seront menées pour mettre en échec le projet présidentiel de privatisation.


Montreuil, le 22 décembre 2008


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE