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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 05:24




L'évènement est passé quasi inaperçu. Pourtant, Xavier Bertrand l'actuel ministre provisoire du travail et des relations sociales (de qui se moque - t - on ?) soutenait les dérogations à la semaine de travail de 48 heures ! En Angleterre notamment, les salariés peuvent en accord avec leur employeur travailler jusqu'à 60, voire 65 heures par semaine (l'opt out). Mais ont - ils vraiment le choix, si l'employeur l'exige ?


Le jour même une manifestation européenne des syndicats se tenait à Bruxelles contre cette directive. Quasiment, pas un mot dans les médias, y compris les biens pensants de Gauche comme Libération ! Que veulent cacher aux français les tenants du traité de Lisbonne ?


A Bruxelles, Sarkozy et son ministre Xavier Bertrand, le « vrai faux gentil »,  futur patron de l'UMP lèvent le voile sur leur vrai visage, en se posant en vrais défenseurs du MEDEF et de la pensée ultra libérale.


A suivre...


DH






Les eurodéputés refusent d'allonger la semaine de travail au-delà de 48 heures




C'est un revers pour Xavier Bertrand : le Parlement européen a rejeté, mercredi 17 décembre, à Strasbourg, le compromis agréé entre les Etats membres au sujet du temps de travail. Le ministre du travail espérait un accord sous la présidence française sur ce texte très controversé.


Au nom de la défense de "l'Europe sociale", une majorité d'eurodéputés a pris le contre-pied des positions du Conseil sur les deux points les plus sensibles du projet de directive. Par 421 voix pour et 273 contre, le Parlement a décidé de supprimer dans les trois ans la dérogation à la semaine de 48 heures aménagée à la demande des Britanniques, de l'Irlande et des nouveaux Etats membres.


"C'est une grande victoire", s'est réjoui le rapporteur du texte, le socialiste espagnol Alejandro Cercas. Cet ancien syndicaliste a salué le "courage" des délégations qui, comme les élus de l'UMP, ont voté en faveur de cet amendement. Les Verts, les socialistes, mais aussi un tiers des libéraux et une partie des chrétiens-démocrates ont mêlé leurs voix, contre l'avis des capitales. Défendant la position du Conseil, M. Bertrand a, au contraire, répété que le projet représente un "progrès social" puisqu'il limite à 65 heures, au lieu de 78 heures dans le texte en vigueur, la durée maximale du travail dans les pays qui décident d'autoriser le dépassement des 48 heures.


Toujours contre l'avis du Conseil, plus de 500 eurodéputés ont par ailleurs exigé de prendre en compte l'ensemble du temps de garde dans le temps de travail. Les Etats membres entendent faire la distinction entre-temps de garde "actif" et "inactif", au grand dam des syndicats européens de médecins.


Blocage oblige, le texte doit faire l'objet, dans les huit semaines, d'une procédure de "conciliation" entre le Parlement et le Conseil. "Cette conciliation, a indiqué M. Bertrand à l'issue d'une réunion avec ses homologues à Bruxelles, je la sens difficile mais je la crois possible." La Grande-Bretagne, principale bénéficiaire de l'exemption aux 48 heures, a annoncé qu'elle continuerait à la défendre pour assurer la flexibilité du marché du travail. Quant au Parlement, il ne devrait pas baisser la garde à l'approche des élections européennes de juin 2009.


Thomas Ferenczi et Philippe Ricard

Article paru dans l'édition du Monde du 19.12.08

 

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Published by Didier HACQUART - dans Traité de Lisbonne