Le peuple Irlandais est le seul à avoir été consulté par référendum pour le traité de Lisbonne. Il s'est prononcé contre.
Le peuple ayant mal voté, on va le faire revoter, c'est ce qu'on décidé les grands responsables politiques européens sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
On fait donc voter les citoyens, mais, il n'y a pour eux qu'un seul résultat acceptable ?
C'est hallucinant et intolérable à la fois. C'est un déni de démocratie. Et s'il revote NON au traité de Lisbonne, est -il prévu d'ores et déjà de les faire revoter, jusqu'à l'obtention du « bon » vote ?
C'est vrai qu'en France le traité d Lisbonne, qui n'est ni plus, ni moins le traité qu'avait rejeté les français en 2005, a été ratifié par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avec l'aide bienveillante des socialistes.
C'est une raison de plus pour laquelle j'ai quitté le PS pour rejoindre le Parti de Gauche.
Le débat pour les européennes de juin 2009 est d'ores et déjà lancé par Jean-Luc Mélenchon. Le traité de Lisbonne sera un enjeu de cette élection. Les français devront choisir entre ceux qui ont trahi leur vote de 2005 (UMP, PS) et les autres (PG, PC) ...
A suivre...
DH
Nouveau référendum en Irlande : la volonté du peuple niée
Au terme d'un marchandage écœurant l'Union européenne cherche à acheter les dirigeants irlandais pour qu'ils fassent céder leur peuple. La volonté d'un peuple tout entier est ainsi niée par le directoire européen. Un modèle de construction européenne étouffant franchit aujourd'hui un seuil spectaculaire.
Que l'on vote oui ou que l'on vote non, que l'on soit d'accord ou pas, de toute façon seul le « oui chef » est possible dans ce modèle autoritaire.
Le traité de Lisbonne qui était déjà la négation du Non populaire français et hollandais s'impose dorénavant comme la négation de la volonté des peuples en général.
Nicolas Sarkozy restera l'homme qui a pris la responsabilité personnelle de ces dénis de démocratie.
Seuls les cyniques peuvent croire que les peuples vont accepter ce genre de méthode. Aux prochaines élections européennes de juin 2009, quoi qu'en pensent les spoliateurs, la réplique populaire viendra.