Desproges part en live sur Internet (*)
J'aime bien Desproges. Il est mort en 1988, putain, 20 ans déjà...
A écouter et réécouter sans modération, DH
Les Juifs par pierredesproges
Petite dédicace à Siné et ses copains : "Y a-t-il un juif dans la salle ?" Ce sketch de Desproges illustre fort bien sa liberté de ton. Un très bon documentaire de ce sketch (à voir ici) est sur la Une de la page de Dailymotion consacrée à l'humoriste.
Entre 1980 et 1983, Pierre Desproges est le procureur de l'hilarante Tribunes des flagrants délires sur France Inter avec ses acolytes Luis Rego et Claude Villers. Dans cette célèbre séquence, l'humoriste s'occupe du cas Jean-marie Le Pen. A écouter aussi, le réquisitoire contre Siné (en podcast) sur le site officiel.
Tous les soirs, sur FR3, Desproges apparaît à la télévision dans "La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède" qui, d'après lui, divise la France en deux : "Les imbéciles qui aiment et les imbéciles qui n'aiment pas". De 1982 à 1984, il assure ainsi 100 chroniques absurdes, dont celle-ci sur l'enterrement de Jeanne d'Arc.
Je hais les cintres". Ce cri du coeur de Pierre Desproges fait partie de ses nombreux classiques. Les ayants droits ont mis en ligne ce sketch dans sa version intégrale.
A l'occasion de la visite du pape en France, Dailymotion a signé aussi un partenariat avec la chaîne catholique KTO TV (voir ici). Mais que pensait Pierre Desproges du pape et de ses "disciples" ? Réponse avec cet extrait d'archive de l'INA. La vidéo est de mauvaise qualité au début, puis s'améliore. Desproges commence son réquisitoire à partir de 30 secondes.
Citations desprogiennes > Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires. > "Le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme. J'ai vraiment pas honte de le dire. Alors que - c'est curieux - mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules". > Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal. > L'intelligence c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas, on s'écrase. > La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale. > Hiroshima, mon amour... Quel étrange cri, disait Marguerite Yourcenar, à propos de ce titre de Marguerite Duras. Oui,Marguerite Duras, vous savez, l'apologiste sénile des infanticides ruraux... Marguerite Duras, qui n'a pas écrit que des conneries. Elle en a aussi filmé. Mais c'est vrai, quel étrange cri : Hiroshima, mon amour. Et pourquoi pas "Auschwitz mon loulou" ? > La femme est assez proche de l'Homme, comme l'épagneul breton. À ce détail près qu'il ne manque à l'épagneul breton que la parole, alors qu'il ne manque à la femme que de se taire. Par ailleurs, la robe de l'épagneul breton est rouge feu et il lui en suffit d'une. > Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde. > Ma femme est très portée sur le sexe. Malheureusement, ce n'est pas sur le mien. > Il était tellement obsédé qu'à la fin il sautait même des repas > Dicton : "Quéquette en juin, layette en mars" > Il y a plus d'humanité dans l'oeil d'un chien quand il remue sa queue, que dans la queue de Le Pen quand il remue son oeil > Chirac : voila un monsieur affublé d'un sourire à faire passer son hoquet au yéti. > A part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche. > Dieu a dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même." D'abord, Dieu ou pas, j'ai horreur qu'on me tutoie... > Si on ne parlait que de ce qu'on a vu, est-ce que les curés parleraient de Dieu ? Est-ce que le pape parlerait du stérilet de ma belle-sœur ? Est-ce que Giscard parlerait des pauvres ? Est-ce que les communistes parleraient de liberté ? Est-ce que je parlerais des communistes ? > C'est à cela qu'on reconnaît les communistes : ils sont fous, possédés par le diable, ils mangent les enfants et, en plus, ils manquent d'objectivité. > Plus cancéreux que moi, tumeur !
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