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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 08:18

Il est extrêmement choquant que le Président de la République intervienne aussi régulièrement dans les instances de l'UMP. N'est - il pas le Président de tous les français. Il ne me semble pas que ses prédécesseurs le faisaient aussi régulièrement.

 

 

Qui plus est lors de ces interventions, il se pose plus en leader de l'UMP que comme Président. J'en tiens pour preuve sa récente déclaration sur les grèves. C'est du discours du « bar du commerce », et totalement indigne d'un Président  de la République. En regardant la vidéo de cette intervention, cela me fait penser à un petit garçon qui a fait une bonne blague. Mais à traiter par le mépris, de smillions de français, le retour de bâton risque d'être sévère.

 

Pour illustrer mes propos, j'ai trouvé intéressant l'article de l'HUMANITE. La vidéo est à voir...

 

DH

 



Sarkozy le fanfaron (*)

 

Comment faire un discours d’une heure, ne parler presque que de l’Europe, dire deux phrases sur la France et provoquer par celles-ci une avalanche de réactions ? Simple : il faut s’appeler Nicolas Sarkozy.

 

Contrairement aux apparences, le conseil national de l’UMP était bien consacré à l’Europe : José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen en étaient les invités d’honneur. Pourtant, le discours-fleuve de Nicolas Sarkozy a surtout retenu l’attention par sa conclusion : une violente provocation contre les syndicats.

 

Le président français a en effet déclaré que « désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit », déclenchant évidemment une cascade de rires parmi ses groupies enthousiastes. On croyait presque revoir le Sarkozy candidat de l’UMP.

 

Face à cette banderille, les réactions des syndicats ont été vives : pour Gérard Aschieri, dirigeant de la FSU, le principal syndicat d’enseignants, cela relève de «  la fanfaronnade de tribune ». Il n’attend pas « du président de la République qu’il joue les matamores », et y voit surtout une « provocation », tout comme Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, qui conseille dès lors au président d’être « plus prudent ». François Chérèque, le leader de la CFDT, regrette lui la « vision archaïque du syndicalisme » du président de la République, en rejetant la « mesure de l’efficacité d’un gouvernement au nombre de grèves ». Au-delà de la provocation, Maryse Dumas, l’une des secrétaires confédérales de la CGT, y voit une sorte de diversion : «  le président de la République fait une opération diversion parce qu’il a bien du mal à démontrer en quoi sa politique réussit ».

 

Les réactions des politiques ont été tout aussi sèches : Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, a déclaré sur RTL hier avoir « bien compris comme tout le monde qu’il s’agissait d’une provocation, de ce qu’on appelle chez moi une fanfaronnade », ajoutant qu’« on peut regretter d’ailleurs » que Nicolas Sarkozy « n’ait pas compris que désormais président de la République, sa parole a une certaine portée ». François Bayrou l’a rejoint sur BFM TV, expliquant que « quand on a humilié dans la même semaine l’armée, la télévision publique et les organisations syndicales, ça fait beaucoup pour quelqu’un dont la mission est de rassembler son peuple. » Il a alors ajouté que «  quand on ne rassemble pas les Français et qu’on est président de la République, on n’accomplit pas son travail ». Pour le chef de file du Mouvement démocrate, « les principes de la République sont en jeu, c’est plus grave ». Le Parti communiste a quant à lui dénoncé à travers un communiqué «  cette nouvelle attaque contre les salariés » qui ne fait que « confirmer le manque total de crédibilité du discours présidentiel sur le progrès social ». Les propos de Sarkozy, selon le PCF, entérinent le fait que «  le président de la République est bien le président d’un camp contre l’autre, celui du patronat contre les salariés ».

 

Comme souvent, le tour de magie employé par le président de la République pour faire disparaître ses ennuis est de se créer un adversaire et de porter une charge contre lui. Au choix, l’Europe, la télévision publique, l’assurance maladie, les 35 heures, la laïcité, les ports, etc… La liste est longue. Mais la magie reste de la magie, et ce n’est pas en décrétant la transparence des grèves que le discours deviendra réalité : ainsi, le 18 juin, et malgré une légère diminution, c’étaient encore 500 000 personnes qui battaient le pavé contre la réforme des retraites et contre la volonté de l’exécutif de casser les 35 heures.

 

De manière générale, la France a connu ces derniers mois une série de mouvements sociaux dans le secteur public, notamment dans l’enseignement pour protester contre la suppression de 11.200 postes en 2008, mais aussi dans les transports et d’autres secteurs. Si ces mouvements d’une ampleur variable n’ont en général pas fait reculer le gouvernement sur les grandes lignes de ses plans d’économies, celui-ci a toutefois été

amené l’an dernier à faire adopter d’importantes mesures compensatoires à la suppression des régimes spéciaux de retraites par exemple, et même à abandonner certains projets plus spécifiques sous la pression de grèves ou de manifestations, comme celui de la réforme des taxis. Dans tous les cas, les grèves dans les secteurs publics et les transports, malgré le développement de procédures d’alerte et de pré-négociation, ont affecté le fonctionnement des écoles et la circulation, notamment en région parisienne.

 

Sarkozy le prestidigitateur tente donc de faire disparaître les grèves et autres mouvements sociaux. Qu’il se méfie toutefois de ne pas se tromper de formule magique, car, comme l’a bien dit Julien Dray : « Rira bien qui rira le dernier ».

 

*Guillaume Daudin pour Humanite.fr*

 

(*) http:www.humanite.frSarkozy-le-fanfaron

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !