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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 05:47

 


Il se passe des choses intéressantes du coté de nos voisins allemands…

 
 
 
A suivre…
 
 
 
DH
 
 
 
 

 


La main tendue par le SPD allemand à Die Linke divise la gauche française

 
 
 



 

La montée en puissance en Allemagne du parti Die Linke ("La Gauche"), coprésidé par Oskar Lafontaine, ancien leader du SPD, ressemble à une pierre lancée dans le jardin de toute la social-démocratie européenne. En acceptant de négocier une alliance dans le Land de Hesse avec le parti de la gauche radicale, dont les performances électorales sont en progression, le SPD - lui-même divisé sur le sujet - conforte ceux qui critiquent les orientations, d'inspiration sociale-libérale, en faveur desquelles le parti a opté sous le gouvernement Schröder. Cette évolution est suivie de près au sein de la gauche française.

 
 
 

"Ce qui se passe en Allemagne apporte un formidable démenti à l'idée selon laquelle la gauche est condamnée à décroître sans cesse parce que la société se droitiserait irrémédiablement", applaudit le sénateur Jean-Luc Mélenchon, figure de la gauche du PS et fervent supporter de Die Linke. A l'extrême gauche, on observe avec une évidente satisfaction le "coup de barre à gauche" impulsé par le plus emblématique des partis sociaux-démocrates européens. Pour autant, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qui appelle de ses vœux un "nouveau parti anticapitaliste", n'est pas tentée par l'idée de s'engager dans une stratégie comparable à celle de Die Linke. "Nous n'avons pas le même rapport aux institutions ; pour nous, il n'est pas question de participer à des coalitions gouvernementales ou parlementaires avec les socialistes", insiste François Sabado, membre de la direction nationale de la LCR.

 
 
 

Dans les rangs du Parti communiste - qui a toujours été très proche de l'ex-PDS, la composante est-allemande de Die Linke -, l'émergence de la nouvelle gauche allemande suscite nettement plus d'enthousiasme. "Un nouvel espace s'est libéré que Die Linke vient occuper en apportant la démonstration qu'une gauche très sociale peut exister", affirme Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. "Les œillades appuyées, adressées par certains socialistes au MoDem, suggèrent que la question de la nécessité de combler un tel vide à gauche peut aussi se poser en France", glisse-t-il.

 
 
 

Place du Colonel-Fabien, on considère que l'échec de Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle tenait largement à l'affaiblissement des autres composantes de la gauche au premier tour. Pour autant, les communistes ne sont pas à la veille de sacrifier leur parti sur l'autel de la création d'une formation susceptible d'aiguillonner des socialistes timorés. Refusant de "formuler dès maintenant une réponse organisationnelle", M. Dartigolles se dit néanmoins favorable à la mise en place de "fronts électoraux". Il évoque la constitution d'une liste pour les élections européennes de 2009 rassemblant le PCF, mais aussi "les amis de Jean-Luc Mélenchon et, pourquoi pas, une partie de la LCR".

 
 
 

Fondateur de PRS (Pour une République sociale), une structure dont l'objectif est de favoriser le dialogue entre les socialistes et "l'autre gauche", M. Mélenchon refuse de se prononcer sur cette éventualité. Ce qui ne l'empêche pas de critiquer sévèrement la direction du PS "en retard d'une guerre" qui s'est, selon lui, convertie "à des formules de centre gauche qui se sont avérées catastrophiques en Allemagne mais aussi en Italie ou en Grande-Bretagne". Selon le sénateur socialiste de l'Essonne, il faudra que "le PS noue le dialogue avec cette autre gauche qui va du PCF à la LCR et à LO". Ou qu'à défaut, une fédération - un Die Linke à la française ? - se constitue à sa gauche.

 
 
 

Pierre Moscovici, député socialiste et "réformiste assumé", ne partage pas ces analyses. "Penser en priorité l'avenir des socialistes en termes d'alliances serait un aveu de faiblesse : je crois plutôt en une stratégie identitaire, consistant à redéfinir la matrice sociale-démocrate", insiste-t-il. L'ancien ministre des affaires européennes, candidat à la succession de François Hollande, défend l'idée d'un "parti de toute la gauche". Un grand PS capable de rassembler un tiers de l'électorat et n'éprouvant pas un besoin vital de conclure des alliances sur sa gauche. "Pour redevenir le parti de l'alternance, il faut apporter des réponses nouvelles, voire radicales, en matière de lutte contre la pauvreté, de réforme de l'Etat-providence ou d'environnement", plaide M. Moscovici. "Et peut-être convient-il aussi de prendre acte de ce renouvellement nécessaire en inventant un autre terme que celui de social-démocratie", estime-t-il.

 
 
 

Jean-Michel Normand

 

 

Oskar Lafontaine, le pourfendeur du SPD

 
 
 

"Lafontaine rend-il l'Allemagne ingouvernable ?" La question à la "une" du quotidien populaire Bild, lundi 25 février, après la confirmation, à Hambourg, de la vague électorale qui porte actuellement Die Linke, traduit l'exaspération que suscite de tous côtés de la classe politique allemande la réapparition au premier plan de l'ancien président du Parti social-démocrate, aujourd'hui coprésident du nouveau parti de la gauche radicale.

 
 
 

Le Sarrois Oskar Lafontaine, très populaire dans la gauche "noniste" française, qu'il était venu soutenir lors du référendum contre la Constitution européenne, a laissé un mauvais souvenir à ses anciens amis au sein du SPD, qui ne lui ont jamais pardonné d'avoir démissionné sans crier gare, en 1999, et de la présidence du SPD et du portefeuille des finances fédéral, au début de la coalition SPD-Verts dirigée par l'ex-chancelier Schröder.

 
 
 

Son départ brutal, alors qu'il défendait une politique keynésienne qui avait surpris Dominique Strauss-Kahn, alors ministre des finances, a laissé la porte ouverte aux partisans d'une politique blairiste. Y compris à l'aile gauche du SPD, il passe, depuis, pour un inconsistant et un "populiste", qui n'a cessé, pour remonter la pente, de vilipender ses anciens amis. Il a démissionné en 2005 du SPD pour s'allier à l'autre enfant terrible de la politique allemande, Gregor Gysi, refondateur de l'ex-Parti communiste de l'Est à la fin de la RDA.

 
 
 

Article paru dans le Monde.fr du 28.02.08

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste