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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 06:12

Beaucoup de français ont cru aux promesses de Sarkozy, sur le pouvoir d’achat. Lorsqu’après l’élection présidentielle, il a pris un peu de repos sur le yacht de Bolloré, beaucoup ont pensé qu’ils pourraient eux aussi aller sur le yacht… C’est pourquoi, cela est plutôt bien passé dans l’opinion, et que cela ne lui a finalement pas été reproché.
 
 
 
Quelques mois plus tard, la réalité est tout autre. Tout d’abord lors de ses vœux, il a dit que le pouvoir d’achat, il n’y pouvait pas grand-chose, car il ne pouvait pas augmenter les salariés à la place des patrons. Grande découverte ! Ceci dit il est tout de même le patron des fonctionnaires, et là aussi les caisses seraient vides après les 12 milliards de cadeaux du début de mandat.
 
 
 
Aujourd’hui, les français ont bien compris, qu’ils n’iront finalement pas sur le yacht de Bolloré… Mais revers de la médaille pour Sarkozy, cela « grogne » de plus en plus, et nous assistons à une remontée des revendications salariales fortes dans les entreprises. L’action menée en intersyndicale au niveau national dans la grande distribution est non seulement exemplaire, mais unique dans l’histoire sociale de notre pays. Cela grogne un peu partout et de plus en plus.
 
 
 
Sarkozy a allumé le feu, et le point positif, c’est que les français se rendent compte que l’amélioration du pouvoir d’achat concerne quelques uns (voir les 40% d’augmentation des patrons du CAC40 en 2007) et pas eux…
 
 
 
Le printemps risque d’être chaud. Il devient urgent d’apporter une réponse politique à gauche à cette situation…
 
 
 
A suivre.
 
 
 
DH
 
 
 

Grogner plus pour gagner plus (*)
 
 
 
Avec i>Télé, la chronique de Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.
 
 
 
 
 

Ca rogne et ça grogne. Dans le public comme dans le privé. Le mécontentement n'est plus du tout ce qu'il était, au point qu'on s'en inquiète au ministère du Travail comme dans les directions syndicales. La base boue, elle déborde même parfois, ainsi qu'on l'a vu lors des grèves dans l'Education nationale mais également dans les récents conflits qui ont eu lieu dans la Grande distribution, à Air France, à Prisma Presse ou encore à L'Oréal. Certaines de ces entreprises avaient pourtant la réputation de ne pas trop mal payer leurs employés. Seulement, les salaires n'avaient été que très faiblement augmentés ces dernières années, alors même que des bénéfices considérables avaient été dégagés dont avaient profité les actionnaires et la direction.

 


C'est une des premières raisons de la montée des protestations : cela fait maintenant des mois et des mois que les entreprises françaises annoncent des résultats mirifiques, des performances splendides, des cabrioles financières des marges nettes, des mois et des mois que les patrons seuls émargent, s'augmentent et se suraugmentent, sans qu'à la base ceux qui concourent au profit ne bénéficient de sa redistribution. Pas même des miettes !

 


Ce n'est pas Olivier Besancenot qui s'en indigne, c'est le ministre du Travail Xavier Bertrand, tout sauf un gauchiste, qui ne cesse de dénoncer les égoïsmes patronaux et d'en appeler à davantage de générosité. Aujourd'hui encore, dans une interview à Métro, il invite fermement « les entreprises à faire profiter de leurs bons résultats les salariés ». Ce qu'Alain Minc, l'essayiste et proche de Nicolas Sarkozy avait aussi lancé sur le plateau d'I-Télé en affirmant que « la grève pourrait être légitime, car nombre de groupes avaient gagné suffisamment d'argent pour le redistribuer et participer à la croissance… » Sans être écouté… Pas plus que Nicolas Sarkozy ne l'a été, alors que les salariés, eux, ont parfaitement entendu et intégré sa thématique de campagne : « travailler plus pour gagner plus ! » Mais travailler plus, c'est déjà fait depuis des années sans contrepartie. Alors gagner plus d'abord !

 


De toutes manières, Nicolas Sarkozy avait bien promis qu'il serait le candidat de l'augmentation du pouvoir d'achat ! Or les prix montent, grimpent, galopent et rien ne vient ! D'où un sentiment de frustration, de rage même, que relèvent tous les candidats qui font du porte à porte. « Les gens sont en colère, disent-ils. Ils se plaignent de « ne plus y arriver » et ils se sentent légitimes comme jamais à l'exprimer ». Sarkozy les a décomplexés par ses propos et aussi par ses multiples exhibitions personnelles. Son autoaugmentation plus que conséquente, ses vacances. Le « Luxor », son exhibition jetsetteuse sont une invite pressante à l'action revendicatrice. Une provocation, alors même que la situation de l'emploi s'est objectivement améliorée, ce qui favorise traditionnellement la multiplication des conflits. Quand la concurrence faiblit sur le marché de l'emploi, l'initiative revendicative se renforce. Mais le climat psychologique est sans doute aussi important. La pavane indécente des élites, tout ce beau monde fait bling bling comme s'il n'avait rien dans la tête, jette dans la rue le petit, à qui on parle de pouvoir d'achat, alors qu'il vit dans l'impuissance d'achat !

 


S'il fallait un dernier exemple de cette impudence d'une partie de la classe dirigeante, Le Canard Enchaîné nous en offre un beau spécimen en la personne du député maire UMP d'Aulnay sous bois, Gérard Gaudron. « G. G » pour ses amis, rusait plus pour gagner plus, cumulait allégrement ses rémunérations de maire, de député et des allocations chômage d'environ 1500 euros par mois, ce qui ne se fait pas comme chacun sait. A deux reprises en septembre et en novembre 2007, l'élu du peuple a écrit aux Assedic pour mettre un terme à cette situation mais n'ayant pas obtenu de réponse, il a continué à percevoir ces indemnités indues. Aujourd'hui, il propose de rembourser, très bien. Notons qu'en compagnie d'autres parlementaires UMP, il avait co-signé en novembre 2007 une proposition de résolution tendant à créer une commission d'enquête sur les fraudes aux prestations et aux prélèvements sociaux. Voilà quelqu'un qui sait au moins de quoi il parle ! Grrrr…

 
 
 

Marianne.fr du Mercredi 20 Février 2008

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste