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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 05:11

 


02-2008-Logo-Parti-de-la-Gauche.gif




Le parti de la Gauche
 
 
 
 
 

Marie Noëlle Lienemann et Paul Quilès lancent un appel pour la création d’un « parti de la gauche ».

 
 
 

Ils vont plus loin et plus rapidement que PRS qui mène des actions avec les partenaires de toute la gauche pour la constituions d’un parti s’inspirant du « Die Linke » en Allemagne.

 
 
 

L’initiative de Marie-Noëlle et Paul Quilès, qui il faut le rappeler était un proche de Laurent Fabius est intéressante, et est une belle prise de responsabilité. Clairement cela les mène vers la sortie du PS en clarifiant les lignes de pensée.

 
 
 

L’approche mérite la réflexion.

 
 
 

J’aurai deux petits regrets pour le moment et un espoir.

 
 
 

Les regrets concernent le coté restrictif par essence du nouveau parti qui exclut la LCR, et le manque d’unité par rapport à d’autres initiatives comme celle de PRS. Pourquoi exclure dès le départ ?

 
 
 

L’espoir, c’est que toutes ces démarches se rejoignent le moment venu… Face à la politique de Nicolas Sarkozy, pour apporter une alternative crédible, l’unité à Gauche est de mise.

 
 
 

Il me semble cependant important de diffuser l’appel et les bases sur nouveau Parti de la Gauche. Cela appelle forcément au débat.

 
 
 
DH
 
 
 
 
 


Chers amis, chères amies,
 
 
 
 
 

Comme vous, nous ne nous résignons pas. Comme vous, nous constatons que, depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la gauche apparaît groggy, incapable d’exprimer ce que pourrait être son avenir. Peut-on d’ailleurs parler de « la gauche », alors qu’à l’évidence, coexistent plusieurs « gauches » (les partis traditionnels, la LCR, les associations alter mondialistes, les clubs….), peu disposées à communiquer entre elles, au-delà de la préparation d’actions ponctuelles ?

 
 
 

Cet éclatement conduit à l’impuissance et donne le sentiment que, face à la politique brutale et décomplexée de la droite, les forces de gauche sont presque résignées.

 


Les victoires espérées aux prochaines élections locales (municipales et cantonales) sont importantes. Elles permettront de sanctionner la politique de NicolasSarkozy, assureront un meilleur rapport de force social, et permettront aux équipes de gauche d’agir localement pour faire vivre nos valeurs. Mais, pour utiles qu’ils soient, ces bons résultats ne règleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’Etat, indispensable pour changer la société et les conditions de vie de nos concitoyens. Le souvenir du succès éclatant de la gauche aux élections régionales de 2004 est là pour le rappeler cruellement !

 


Comment en est-on arrivé là ? Nous pensons que cette situation est la résultante de carences, dont certaines sont récentes, d’autres plus anciennes.

 


Il y a d’abord les carences politiques : confusion dans les analyses, sous-estimation de l’enjeu idéologique et culturel, assèchement du débat, incapacité d’arriver à des synthèses (ou même à des compromis dignes de ce nom), manque de stratégie crédible.

 


Il y a ensuite la question des leaders : des ambitions nombreuses et contradictoires ; la recherche prioritaire de la légitimité médiatique, plutôt que celle de la légitimité dans les partis et auprès des militants ; la volonté de conserver des pouvoirs dans les organisations existantes ; des détestations persistantes au sein des grandes organisations.

 


De plus, l’interférence permanente entre les débats de fond et les questions de personnes et de pouvoir, les premiers étant le plus souvent occultés par les seconds, empêche d’avancer. C’est ainsi que s’est créé un décalage grandissant entre les appareils et la base, qui, déçue, démobilisée, se laisse persuader qu’il faut trouver rapidement le leader- candidat qui fera gagner la gauche en 2012. Certains en arrivent même à considérer que c’est là la condition première à toute stratégie et même à toute réflexion en profondeur sur la nécessaire refondation.

 


Enfin, la confusion entre gauche et droite organisée par Nicolas Sarkozy, mais parfois aussi entretenue à gauche, renforce le caractère inaudible de l’opposition: ralliement au gouvernement d’hommes et de femmes de gauche, confusion des idées, mélange des « références », hésitation à l’égard du centre…

 


Cette situation porte tort à la combativité de celles et ceux qui se réclament de la gauche. Elle est intenable, parce qu’il y a fort à craindre, si les partis de gauche ne changent pas, qu’ils se dévitalisent durablement, que leur faiblesse fasse le nid du populisme, que leur impuissance et leur décalage sociologique entretiennent un anti-parlementarisme dangereux.

 


Comme vous, nous pensons qu’il ne faut pas baisser les bras et se contenter d’écouter les grandes proclamations sans lendemain, qui minent un peu plus l'espérance. Parce que nous avons vécu avec intensité et passion les évolutions de la gauche depuis les années 70 et que nous connaissons son histoire, nous mesurons le danger de la situation actuelle, si un sursaut ne se produit pas.

 


Ce sursaut, nous pensons qu’il ne viendra pas de l'apparition d'un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire. Nous sommes convaincus au contraire, comme beaucoup d'hommes et de femmes de gauche, que tout doit procéder d'une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche. Animateurs du club Gauche Avenir, qui rassemble des militants issus des différentes composantes de la gauche, nous travaillons précisément à la rédaction d’une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche.

 


Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche, dont nous nous efforçons de préciser les contours dans le document qui suit.

 


Nous soumettons cette proposition à l’ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie.

 



Paul Quilès - Marie Noëlle Lienemann

 
 
 

 
 

Table des matières

 

Le sens de la démarche

 

Pour faire vivre la démocratie, le rôle des partis est essentiel

 

La création d’un grand parti consacrant l’Unité de la gauche est attendue, nécessaire et possible

 

Ce que devrait être ce grand parti de la gauche unie

 

Un nouveau militantisme pour un parti de gauche moderne

 

En guise de conclusion

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste