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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 06:36

 


J’ai écouté un peu par hasard l’intervention de Nicolas Sarkozy dimanche soir. J’ai été choqué par les propos qu’il a tenu, et le mensonge éhonté sur le mini traité, qui n’est en fait que le même présenté autrement, dixit Giscard d’ Estaing lui-même.

 
 
 

Comme Henri Emmanuelli j’ai noté aussi une certaine « petite » phrase. Je vous livre son analyse…

 
 
 
A suivre…
 
 
 
DH
 
 
 

L'incroyable aveu de N. Sarkozy
 
 
 

Que le Président de la République ait pris la responsabilité, durant la campagne électorale, d’affirmer son choix en faveur d’une procédure de ratification parlementaire pour le « mini-traité » (curieuse dénomination), ne choquera que celles et ceux qui pouvaient croire, naïvement, que seul le peuple français détient la légitimité pour confirmer ou infirmer son choix du 29 mai 2005.

 
 
 

Mais qu’il vienne expliquer à la télévision, à l’occasion d’une communication unilatérale qui rappelle les mœurs des régimes où les journalistes étaient en uniforme, que l’éviction du peuple français du processus de décision était une condition posée par nos partenaires pour parvenir à un accord est proprement stupéfiant.

 
 
 

Je le cite : « il fallait, qu’en cas d’accord, nous nous engagions à le faire approuver [le traité] par voie parlementaire ».

 
 
 

Si je comprends bien le français, cela signifie que nos partenaires (qui, quand, où ?) ont posé comme condition à leur acquiescement une clause d’éviction du peuple français.

 
 
 

Croyant avoir mal entendu, j’ai attendu la retranscription écrite pour être sûr de ne pas me tromper. Pour être sûr qu’un Président de la République française avait accepté de se laisser dicter par des chefs d’Etats étrangers la nécessité d’évincer son propre peuple ! De s’entendre dire, en substance, et d’y consentir : « d’accord, mais à la condition que vous vous engagiez à mettre vos électeurs hors jeu ».

 
 
 

A l’occasion, on aimerait connaître l’identité de ces grands démocrates. Mais que dire de la conception qu’a le chef de l’Etat de son rôle ? Que subodorer sur l’estime qu’il porte aux françaises et aux français ? Que penser de l’opinion qu’il nourrit – avec ou sans le concours de sa plume parlante – sur la véritable substance de la démocratie au pays de Rousseau et du contrat social ? Où trouvera-t-il sa place dans le futur musée Charles de Gaulle : au stand des incongruités ? Force est de constater, pourtant, que ce manquement aux principes essentiels qui fondent notre démocratie aura fait couler moins d’encre qu’un présumé sms, ou les déboires de Monsieur Martinon à Neuilly-sur-Seine : on vit sans doute les époques que l’on mérite ! Peu importe que le roi confonde son sceptre avec un joystick, les gazettes commentent les faits de cour.

 
 
 

Et que dire des silences et des connivences ubuesques, du lâche soulagement du Parti auquel j’appartiens : ne voit-il pas que le désastre programmé n’épargnera personne ?

 
 
 
Le blog de Henri Emmanuelli...
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Published by Didier HACQUART - dans Traité de Lisbonne