Sur l’affaire EADS, le PS se positionne notamment via son secteur entreprise : http://entreprises.parti-socialiste.fr/Le Président Nicolas SARKOY toujours prompt à intervenir dans les médias, est plutôt absent sur le sujet… Est – ce un hasard ?En tant qu’ancien Secrétaire du Groupement National des socialistes d’entreprises du secteur Aéronautique du PS de 1997 à 2005, j’aurai beaucoup de choses à dire sur la genèse d’EADS orchestrée par Lionel JOSPIN et le nouveau patron du FMI, DSK… Tout cela pour en arriver là aujourd’hui ! Quel gachis…A lire en complément l’excellente analyse du journaliste François RUFFIN
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1271
sans oublier l’article paru dans le Monde Diplomatique en mai 2007 :
http://didier-hacquart.over-blog.com/article-11253883.html
A suivre...DH
Communiqué du Parti socialiste
EADS : du scandale financier à l’affaire d’ÉtatLe Parti socialiste dénonce avec la plus grande fermeté les petits arrangements, les manipulations et la recherche du profit à tout prix qui ont prévalu jusqu’au plus haut sommet de l’État dans l’affaire EADS.
Non content de laisser l’entreprise affronter une crise industrielle et sociale, la droite n’a pas hésité à organiser la socialisation en amont des pertes de Lagardère.
C’est en effet en toute connaissance de cause que le gouvernement de l’époque, auquel appartenait l’actuel Président de la République, a fait racheter la moitié de sa participation par des institutionnels à hauteur de 7,5%. La Caisse des dépôts, qui a porté sur ordre cette opération, a investi deux milliards d’euros, dont un tiers est parti en fumée peu de temps après.Après l’affaire Clearstream, et le dossier SOGERMA, l’affaire de la vente de stock-options par les dirigeants et de la participation de deux des actionnaires principaux, avant l’annonce de plusieurs difficultés industrielles majeures (A380 et A350), n’avait fait qu’accroître les difficultés de l’entreprise et le trouble des salariés.
Le comportement des dirigeants, pour scandaleux qu’il soit, ne doit pas masquer la véritable responsabilité de l’État qui a couvert ces cessions.
Le Parti socialiste demande que toute la lumière soit faite dans les plus brefs délais sur cette affaire, y compris sur les responsabilités politiques du gouvernement de l’époque
Communiqué du parti socialiste
Dépénalisation du droit des affaires et scandale d’État chez EADS : une drôle de coïncidenceAlors qu’éclate un double scandale chez EADS :• scandale financier de la vente de stock-options par les dirigeants d’EADS pour 90 millions d’euros, peu de temps avant l’annonce de difficultés industrielles majeure pour l’entreprise, à l’automne 2005,
• scandale d’État de la socialisation organisée des pertes prévues pour Lagardère sur fonds publics en faisant racheter en amont la moitié de sa participation dans EADS par la Caisse des dépôts pour 1,8 milliards d’euros, dont un tiers, soit 600 millions d’euros, devait s’envoler en fumée quelques semaines plus tard,
le Parti socialiste s’étonne de la coïncidence de ces révélations avec l’installation par la Garde des sceaux, Rachida Dati, d’un groupe sur la dépénalisation du droit des affaires.
Au moment où l’on durcit la répression sur la délinquance de droit commun -avec la loi sur la récidive notamment, on veut dépénaliser une grande partie de l’activité délinquante, celle en col blanc. Le fait de voler deux fois un DVD dans un hypermarché fait risquer un an de prison depuis la loi d’août 2007 instituant les peines-plancher tandis qu’on veut exonérer complètement les dirigeants indélicats d’entreprises.
Les délits économiques et financiers représentent moins de 0,5% des condamnations, soit 9.000 condamnations sur 592.000 en France en 2005 mais cette délinquance-là cause des préjudices considérables à l’économie française.
On ne peut donc que s’alarmer de voir le Président de la République considérer qu’il n’est pas grave de présenter des comptes falsifiés, de ne pas déclarer sa main d’œuvre, de se livrer au délit d’initiés.
Le Parti socialiste demande au Président de la République de renoncer à son projet de soustraire la délinquance économique et financière aux condamnations pénales.